Association
France Palestine Solidarité Nord - Pas de Calais
Briser le blocus de Gaza
L’AFPS Nord-Pas de Calais
poursuit avec ses partenaires sa mobilisation pour les prisonniers
palestiniens. Comme cela avait été indiqué lors de la prise de parole le 1er
mars, les parrainages de prisonniers sont appelés à se développer. Ce
sera notamment le cas lors d’une rencontre samedi 9 mars en mairie d’Auby.
Le soutien au peuple
palestinien dans le Nord-Pas de Calais est appelé à se traduire
prochainement sur ce qui a permis de rassembler très largement la
population nationale et régionale : le bateau français pour Gaza. Vous trouverez ici l’appel
national concernant le procès qui se tiendra le 13 mars à Paris contre l’Etat
israélien qui après avoir piraté le Dignité/El Karama
refuse de le restituer depuis près de 2 ans.
Et surtout, le 21
mars, à Hellemmes,
nous recevrons deux des principaux protagonistes du bateau français :
· Claude
Léostic, kidnappée par les forces navales israéliennes le 19 juillet 2011 et
devenue maintenant la Présidente de la Plate forme des ONG pour la
Palestine
· Roland
Weyl, avocat, qui plaidera le
13 mars devant le tribunal d’instance de Paris.
Cette rencontre aura un
caractère un peu exceptionnel dans notre pays. Elle sera un moment fort d’une
mobilisation plus que jamais nécessaire pour la levée du blocus de Gaza,
mais aussi de réflexion sur comment faire respecter le droit international
bafoué par Israël.
Dès à présent, je vous indique que le vendredi
5 avril en soirée, à la MEP de Lille se tiendra une rencontre avec Brahim Senouci et Nabil el-Haggar
après la dernière session du Tribunal Russell sur la Palestine à Bruxelles,
dont vous trouvez ici les références (*)
Bien cordialement
Jean-François Larosière
Dernière minute ; nous apprenons que Shimon Peres,
Président d’Israël, est reçu à l’Elysée. L’AFPS Nord-Pas de Calais se joint
à l’appel pour le rassemblement du 8 mars à Paris. Elle invite ses
militants à manifester lors des rencontres auxquelles ils participent dans
la Région Nord-Pas de Calais leur condamnation de la réception de ce chef
d’un Etat d’apartheid pour le peuple palestinien dont les droits nationaux
se doivent d’être appliqués.
Quatrième session internationale du
Tribunal Russell sur la Palestine
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Briser le blocus de Gaza
Rencontre
le 21 mars 18 h 30
à
l’Espace Marx à Hellemmes (1)
avec
Roland Weyl avocat du Dignité/Al Karama
et
Claude Léostic kidnappée par l’occupant israélien
En
juillet 2011, suite à la campagne « Un bateau français pour Gaza » menée dans le cadre de la
flottille internationale pour la liberté afin de briser le blocus de
Gaza, seul un des bateaux français, le Dignité/Al Karama, avait réussi à partir de Grèce et naviguer vers Gaza.
Ce
bateau battant pavillon français a été arraisonné par les forces navales
israéliennes le mardi 19 juillet 2011 dans les eaux internationales au
mépris du droit international sur la libre circulation maritime. Il est
depuis placé sous séquestre dans un port israélien.
La campagne « Un
bateau français pour Gaza » a assigné l’Etat d’Israël devant le
Tribunal de Grande instance de Paris pour que le bateau lui soit restitué
et que des dédommagements soient versés pour le préjudice subi. L’audience
aura lieu le 13 mars
La mobilisation citoyenne
est aux côtés du collectif pour le bateau Français dans cette action en
justice.
Briser le blocus injuste
et illégal de Gaza est plus nécessaire que jamais.
AFPS
Nord-Pas de Calais, Ligue des Droits de l’Homme, Mouvement contre le
Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Communauté palestinienne du
Nord, Union Juive Française pour la
Paix, Génération Palestine, Collectif Afrique, Front Uni des Immigrations
et des Quartiers Populaires, Union Syndicale Solidaires, FSU Nord-Pas de
Calais, Mouvement des Jeunes Communistes de France, Coordination
communiste, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Les
Alternatifs, CSP59
(1)
6 bis rue Roger Salengro, métro Marbrerie
|
L’Etat d’Israël comparaît devant
le tribunal de Paris pour avoir séquestré
le « bateau français pour Gaza »
Par la « Campagne « Un bateau français pour Gaza »
Paris
le 07/03/2013
L’Etat
d’Israël est convoqué devant la première chambre du Tribunal de Grande
Instance de Paris, mercredi 13 mars à 14h30, pour répondre de l’abordage
dans les eaux internationales en juillet 2011 du « Dignité Al Karama » , dans le cadre de la
campagne « Un bateau français pour Gaza », et à sa séquestration dans un
port israélien.
Le «
Dignité Al Karama », bateau de plaisance battant
pavillon français, avec 16 civils à son bord, était le seul membre de la «
Flottille de la liberté II » qui a réussi à échapper à l’interdiction de
naviguer des autorités grecques, sous pression israélienne, et à tenter de
briser le blocus de Gaza. Ce navire a été attaqué et arraisonné, ses
passagers emprisonnés, par les forces navales israéliennes le 19 juillet
2011 dans les eaux internationales, au mépris du droit international sur la
libre circulation maritime et du droit de la mer. Il est depuis placé sous
séquestre dans un port israélien.
L’Etat
d’Israël invoque son immunité d’Etat, et prétend avoir agi dans l’exercice
de ses pouvoirs de police. Il est inconcevable en termes de droit qu’un
Etat s’arroge le droit d'agir en fonction de ses « intérêts propres » en
dehors de ses frontières terrestres, aériennes et maritimes, et refuse de
restituer un navire dans l’état où il l’a saisi. Ce serait la négation de
toute règle de droit international, de droit maritime et une infraction
évidente à l’article 2.4 de la charte des Nations unies, que l’Etat
d’Israël se doit, comme tout Etat membre des Nations unies, de respecter.
Dans ces
conditions, on ne peut que s’indigner de la position du ministère public
français dans cette affaire, qui dans ses conclusions, légitime l’acte de
piraterie de l’Etat d’Israël. A le suivre, il n’y a plus de droit, ni
de règles internationales, chaque Etat a le pouvoir de faire ce qu’il veut.
L’Etat
d’Israël, comme tout Etat, ne peut agir, en violation du droit, comme bon
lui semble, là où il le souhaite et quand il le souhaite. L’Etat d’Israël
doit être sanctionné. Il existe des règles, celles du droit international,
la justice française doit les faire appliquer.
Nous
invitons toutes et tous à vous rendre à l'audience le 13 mars à 14h30 à la
1ère chambre du TGI de Paris
|
Le 1er mars 2013 à Lille :
Mobilisation de soutien aux prisonniers
AFPS Nord-Pas de Calais
Le
rassemblement et la manifestation à Lille le 1er mars, à l’appel
de nombreuses associations et organisations politiques et syndicales, ont
été marqués par la jeunesse des participants, leur caractère spectaculaire
comme leur engagement en faveur des prisonniers palestiniens comme pour la
libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah.
Etaient
notamment présents, outre les militantes et militants de l’AFPS, des
militants du MRAP, de la LDH, de Génération Palestine, des Tunisiens du
Nord de la France, de « Libérez Georges Ibrahim Abdallah », de
Solidaires, des jeunes communistes et de la coordination communiste. Après
avoir déployé banderoles et drapeaux Grand-Place plus de 50 participants
ont marché vers la Préfecture.
A
noter une distribution de tracts sur le parrainage des prisonniers.
L’AFPS
59-62 a souligné les points suivants dans le cadre de la solidarité
avec les prisonniers palestiniens:
-
Georges Ibrahim Abdallah doit immédiatement être en possibilité de
rejoindre les siens au Liban
-
Les autorités françaises sont interpellées sur la détention administrative
en Palestine occupée : elles doivent la condamner clairement et
nettement
-
Les grévistes de la faim doivent être libérés
-
Multipliez les parrainages des
prisonniers
Un hommage à été rendu à Stéphane Hessel.
|
Lettre ouverte
d'un palestinien
au Président de la
République française
suite à l'hommage
national rendu à
Stéphane Hessel
Par Majed Bamya
jeudi 7 mars 2013
Monsieur
le Président,
Des
millions de personnes ont suivi l'hommage rendu par la France à l'un de ses
citoyens, qui a réussi par ses actes et ses paroles à raviver des valeurs
universelles en manque d'incarnation, et à donner corps aux aspirations
d'une jeunesse en quête de repères. Vous avez compris qu'au cœur du combat
de Stéphane Hessel, il y avait la liberté, et sans doute la dignité
humaine. Ce combat, il l'a mené comme résistant, comme diplomate, comme
militant, comme écrivain. Il n'a jamais déposé les armes et a continué à
défendre jusqu'à son souffle ultime cet absolu, faisant face aux
fatalistes, aux résignés, aux frileux.
Parmi
ses combats multiples, un lui a tenu particulièrement à cœur ces dernières
années, la Palestine. Peut être avait-il compris qu'à toute époque, un
combat symbolise plus que tout autre cette lutte permanente contre
l'injustice? Le résistant de la libération pouvait-il être autre chose que
le pourfendeur de l'occupation? Stéphane Hessel a défendu la Palestine, au
nom du droit, de la justice, de la liberté, du devoir de solidarité. Il l'a
toujours fait en se conformant aux valeurs universelles qui lui ont servi
de boussole, et non seulement d'étendard. Il l'a fait au nom de la paix qui
ne peut être fondée que sur la fin de l'injustice et non sa perpétuation.
Pourquoi, alors, Monsieur le Président, ce besoin de vous distancer d'un
homme dans un combat honorable comme celui-ci?
Monsieur
le Président, Stéphane Hessel refusa en permanence d'être le témoin de
l'histoire, fut-il privilégié, pour assumer avec détermination le rôle
d'acteur. Il a refusé de se laisser intimider par les surenchères, les
mensonges, les pressions. Ce qui fait de lui un grand homme n'est pas
seulement ce qu'il a accompli mais le chemin qu'il a pavé pour nous, afin
que nous puissions à notre tour défendre ce même idéal qu'il a voulu nous
léguer. Car l'œuvre majeur de Stéphane Hessel, celle qui est aussi au cœur
de son ouvrage, est ce devoir de transmission. « Indignez-vous! »
nous a-t-il lancé, nous rappelant que le salut venait d'abord de la
capacité à défier l'injustice. L'esclavage fut aboli, l'apartheid
s'effondra, le colonialisme céda. Tant reste pourtant à faire pour fonder
la justice politique et sociale que cette génération appelle de ses vœux,
et pour laquelle elle s'est soulevée aux quatre coins du monde.
En
rendant hommage à Stéphane Hessel, la France aurait dû se parer sans
nuances de cet idéal. La France est loin d'avoir été toujours exemplaire,
mais en dépit de ses tergiversations, elle sut contribuer à la définition
de cet idéal humaniste dont Stéphane Hessel est devenu l'une des figures
les plus emblématiques. Oui, la France s’est parfois reniée. La France
coloniale, la France de Vichy, la France de l’extrême droite. Mais chaque
fois qu’elle s’est hissée à la hauteur de l’histoire, elle s’est montrée capable
d’être un grand pays, en dépit d’une géographie étroite. C’est la France de
la République qui défie des siècles de monarchie absolue. C’est la France
qui fait, à la sortie de la seconde guerre mondiale, le choix de l’Europe,
barrant la voie aux nationalismes exacerbés. C’est la France qui fonde sa
démocratie sociale au moment où le pays en ruine aurait pu être abandonné
aux égoïsmes. C’est la France qui dit non à la guerre contre l’Irak alors
que ses intérêts à court terme auraient pu troubler son jugement.
Sur
la question palestinienne, le peuple français n'a jamais été aussi clair,
il soutient la liberté, la justice, le droit contre ces maux terribles que
sont l'occupation, l'oppression et l'indifférence. La France a souvent été
sur cette question à l'avant garde, osant adopter des positions courageuses
qui nous ont permis d'avancer vers la reconnaissance des droits du peuple
palestinien. En ce sens, Stéphane Hessel a incarné une certaine vision de
la France et d'un humanisme qui trouvent leurs racines dans les leçons
tirées des ténèbres, et dans l'idéal qui fonda les lumières. Le premier
Ambassadeur de France, l'un des rédacteurs de la déclaration universelle
des droits de l'Homme, ce citoyen engagé du monde a toujours été fidèle aux
principes qui ont fondé la République: la liberté, l'égalité, la
fraternité.
Monsieur
le Président, vous aviez l'occasion de vous démarquer de ceux qui, en
France et ailleurs, ont décidé de défendre l'indéfendable: l'occupation
d'une terre et l'oppression d'un peuple. Vous avez choisi de vous démarquer
de celui qui se rangea, comme toujours, du coté de la liberté et de la
justice, au nom des valeurs universelles, et d'un principe qui se trouve au
cœur de la révolution française: « les Hommes naissent et demeurent
libres et égaux en droit ». Aucune formule ne saurait mieux expliquer
l'essence de notre lutte. Si la cause palestinienne est légitime, et elle
l'est comme vous le reconnaissez, alors votre incompréhension ne l'est
pas.
|
AGENDA (http://www.nord-palestine.org/agenda.htm)
Du vendredi 1er au 31 mars, Médiathèque
Marcel Pagnol, rue Georges Pompidou à Loon-Plage :
« Palestine : bientôt le printemps »
Organisé par l’association franco palestinienne
Dunkerque-Gaza et
le CCRD
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Du lundi 4 mars au lundi 15 avril, à l’Antenne de
l’IMA, 65 rue de l’Union, à Tourcoing :
Exposition : "Palestine,
histoire d'un peuple"
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Samedi 9 mars, à 18h30, salle
du Conseil de la Mairie d’Auby :
Réunion de parrainage de prisonniers palestiniens
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Samedi 9 mars, à 20h, salle de
conférence, Maisons des Associations, 19 rue de Wicardenne à Boulogne sur Mer :
Rencontre avec Ziad Medoukh
« La situation dans la bande de
Gaza, l’importance de l’éducation, la résistance par la non-violence en
Palestine »
organisée par le Collectif Palestine de Côte d’Opale
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Mercredi 13 mars au Tribunal de
grande instance de Paris :
Audience « Un bateau français pour
Gaza » contre l’Etat israélien
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Samedi 16 mars, à 14h15 à la MRES
de Lille :
Réunion du Conseil de l’AFPS
59/62
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Samedi 16 mars, à partir de 11h,
salle Courmont à
Lille :
Grand repas annuel organisé par la Jeunesse Communiste
Avec stand AFPS 59/62
d'information sur le boycott d'Israël et les campagnes en cours, vente de
produits palestiniens
|
Samedi 16 et dimanche 17 mars >> à
Bruxelles :
Session finale du Tribunal Russell sur la Palestine >>
|
Mardi 19 mars, de 9h à 17h, à
l’espace Culture de l’Université Lille1 à
Villeneuve d’Ascq:
Séminaire : « Patrimoine,Culture et Renouvellement urbain :
un
éclairage sur des villes palestiniennes, marocaines, éthiopiennes et
françaises »
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Jeudi 21 mars, à 18h, espace Marx, 6 rue Roger Salengro à Hellemmes :
Rencontre « Lever le
blocus de Gaza »
avec Roland Weyl, avocat du Dignité/Al Karama
contre l'Etat israélien et Claude Léostic kidnappée par
l’occupant israélien
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Samedi 30 mars, à 15h,
Grand-Place de Lille :
Rassemblement pour
la Journée de la Terre
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Vendredi 5 avril, de 18 à 2h, à la
MEP, 1 place Georges Lyon à Lille :
Rencontre autour du
Tribunal Russell sur la Palestine avec
Brahim Senouci et Nabil el-Haggar
Organisée par l’AFPS 59/62
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