Association
France Palestine Solidarité Nord - Pas de Calais
De
premiers rendez-vous de solidarité de lutte avec le peuple palestinien
Par AFPS Nord-Pas
de Calais
Lille le 10
janvier 2016
Selon le Ministère
palestinien de la santé ce sont maintenant 151 martyrs qui sont
comptabilisés depuis le 1er octobre 2015, dont 8 depuis le 1er
janvier 2016, dont 28 enfants. A ces martyrs s’ajoutent : 15710
blessés dont 4991 par balles, 6800 prisonniers dont 470 enfants et 660
détenus administratifs. Ce massacre du peuple palestinien se poursuit
dans l’indifférence du côté des puissances occidentales. C’est toute la
Palestine qui est frappée jusque Gaza où le blocus israélien criminel et
illégal est maintenu. Nous insistions sur la nécessité d’une amplification de la solidarité en décembre
dernier : l’heure est aux
premiers rendez-vous.
Vous trouverez ici les
premiers éléments de l’agenda de notre association après la tenue de son 1er
Conseil d’Administration de l’année nouvelle pour laquelle nous formulons
nos vœux les meilleurs à chacune et chacun d’entre vous.
Nous répondons à l’appel de la Société civile et de la Résistance
palestiniennes au Boycott/Désinvestissement/Sanctions
contre Israël. Cet appel de 2005 est
un appel à une mobilisation pacifique.
Cet appel permet de marquer des points contre la puissance occupante, comme
le prouve le succès sur le groupe « Orange » relaté par le communiqué
national de l’association. Nous sommes décidés à nous mobiliser sur le
versant « désinvestissement » de l’action, comme nous sommes solidaires de nos amis
d’Alsace poursuivis par la hargne répressive d’un gouvernement, seul en
Europe, à criminaliser BDS. Un gouvernement dont le 1er
Ministre, Manuel Valls, vient de renouveler son soutien à Israël et à la
répression du mouvement populaire de solidarité avec la Palestine. L’AFPS Nord-Pas de Calais est
pleinement engagée par le mouvement initié par l’appel « nous ne
cèderons pas »reproduit ici, comme par ses actions de solidarité avec
la résistance palestinienne.
Et nous donnons nos premiers
rendez-vous. D’abord le jeudi 14 janvier, à Lille, à la MRES, où nous
proposons une soirée d’aide aux parrainages des prisonniers palestiniens,
que l’ampleur de la répression israélienne rend plus que nécessaire. Nous
nous sommes adressés d’abord aux marraines et parrains, mais c’est à tous
que nous nous adressons. Ce mouvement de solidarité avec les prisonniers
doit se poursuivre, dans le Douaisis avec la préparation d’une prochaine
réunion et la rencontre du 5 février
salle Concorde à Lille, organisée par la Communauté palestinienne du Nord.
Nous donnons maintenant rendez-vous régulièrement avec un stand dans
les quartiers. Nous commençons symboliquement par Fives, quartier populaire
de Lille, place Pierre Degeyter*, Vous retrouverez sur la table d’information, avec notamment nos jeunes militants,
les produits de l’artisanat palestinien et les moyens de nos campagnes
publiques de solidarité.
Premier rendez-vous le samedi
16 janvier à partir de 15 h.
*Auteur de la musique de l’Internationale sur le texte d’Eugène
Pottier
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L'ASSOCIATION
FRANCE PALESTINE SOLIDARITE organise le 14/01/2016 à 18h30 à la MRES de
Lille une réunion sur le thème du parrainage de prisonniers Palestiniens.
Ce sera
l'occasion de faire le point sur le parrainage dans notre région, les
difficultés éventuelles rencontrées par les parrains, des mises en
commun...
Venez, si
vous le pouvez, raconter votre expérience de parrain ou
transmettez-nous vos questions, réflexions…
Merci et à
bientôt
AFPS 59/62
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La rupture du contrat entre Orange et Partner Israël : Une
victoire pour le mouvement de solidarité avec la Palestine et tous les
défenseurs des droits humains
http://www.france-palestine.org/La-rupture-du-contrat-entre-Orange-et-Partner-Israel-Une-victoire-pour-le
Bureau National de
l'AFPS
Le 7janvier 2016
Le 30 juin
2015, Orange annonçait un accord avec la société israélienne Partner pour
mettre fin dans un délai de deux ans au contrat la liant à elle. Il n’aura
pas fallu huit mois pour que soit annoncée la fin de ce contrat qui
entachait gravement l’image de marque d’Orange du fait de l’implication
active de Partner-Orange Israël dans la colonisation du territoire
palestinien. Selon la presse Partner abandonne la marque Orange en février
2016.
Cette rupture
intervient après plus de cinq années de mobilisation pour obtenir le
désengagement d’Orange, couronnées par la publication par sept
organisations (AL HAQ, AFPS, CCFD, CGT, FIDH, LDH, Union syndicale
SOLIDAIRES) du rapport
« les liaisons dangereuses d’Orange dans le territoire palestinien occupé »
en mai 2015 qui avait enfin amené Orange à trancher dans le sens de la
rupture avec Partner.
Ce retrait
de la marque Orange témoigne de la volonté de l’entreprise de finaliser au
plus vite, en y mettant le prix, la sortie d’un « dossier pourri » aux
effets d’image détestables pour l’entreprise. Il n’intervient pas seul,
mais prend tout son sens à la suite du désengagement de Véolia de ses
activités en Israël et du renoncement des entreprises Safège et Poma à
s’impliquer dans le projet de construction d’un téléphérique à Jérusalem.
Il s’agit
bien d’un nouveau succès du mouvement international pour le Boycott, le
Désinvestissement, les Sanctions à l’égard d’un État, Israël, qui viole le
droit international comme les droits humains élémentaires en Palestine.
C’est un encouragement puissant pour les campagnes BDS menées en France
pour obtenir le retrait de la vente des produits des colonies et leur
interdiction pure et simple ainsi que la rupture de toutes relations
commerciales ou financières profitant à la colonisation et l'occupation.
C'est dans ce sens que nous continuerons à agir, avec la détermination
totale de faire respecter notre liberté d'opinion et d'expression pour ces
actions.
Voir le
communiqué commun AFPS, Al Haq, CCFD-Terre solidaire, CGT, FIDH, LDH, Union
syndicale Solidaires http://www.france-palestine.org/L-entreprise-israelienne-Partner-confirme-la-resiliation-de-son-contrat-avec
|
A
Lille, le 8 juillet 2015
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Appel unitaire : "Nous ne céderons
pas !"
25 Novembre 2015
Humanite.fr
Ceux qui,
au nom de Daech, ont fait subir à Paris et à Saint-Denis un moment
d'inhumanité absolue ne nous feront pas céder. Rien ne peut justifier ces
assassinats, ici ou ailleurs. Chacune des victimes vit en nous parce que
nous appartenons à la même humanité. Notre solidarité à leur égard et à
l'égard de leurs familles est totale. Ce crime est immense mais c'est en
continuant à vivre librement et fraternellement que notre réponse sera à la
hauteur
Nous ne
sommes pas naïfs : nous savons que ces actes de terrorisme appellent
des réponses à la mesure du danger qu'ils représentent. Comme nous savons
que le rôle des forces de l'ordre et de la justice est essentiel pour
protéger nos libertés. Mais cela ne doit pas nous empêcher de réfléchir aux
réponses que notre société doit apporter à ces actes et à celles déjà mises
en œuvre.
C'est la
démocratie qui est mise à mal quand le Parlement est appelé à délibérer
d'un jour à l'autre, sous la pression de l'émotion et les assauts de
démagogie de responsables politiques qui cultivent la peur.
Après la
prorogation de l'état d'urgence et l'extension des pouvoirs de police,
d'autres mesures sont encore annoncées par le président de la République.
Il nous
paraît essentiel de rappeler que rien ne doit nous faire sortir de l'Etat
de droit et nous priver de nos libertés. L'état d'urgence ne peut devenir
un état permanent et les conditions de sa mise en œuvre ne sauraient
entraver la démocratie sociale, l'exercice de la citoyenneté et le débat
public.
Depuis
1986, les lois accordant plus de pouvoirs aux forces de l'ordre, organisant
une justice d'exception et restreignant nos libertés, au prétexte de lutter
contre le terrorisme, s'empilent. L'adoption d'autres dispositifs
législatifs, y compris d'ordre constitutionnel, exige de poser la question
de leur efficacité et de l'atteinte supplémentaire aux libertés qu'ils
constituent. Avant de modifier la loi et de conférer à l'Etat des pouvoirs
accrus, il faut que celui-ci s'interroge sur ce qui n'a pas permis d'éviter
une telle abomination. La réponse des autorités se veut martiale, elle
n'est pas une assurance de sécurité et ne garantit en rien le respect de
nos libertés.
Vouloir
priver de leur nationalité jusqu'aux personnes nées françaises, c'est
délivrer une nouvelle fois le message d'une France divisée. Le silence du
président de la République, lors de la réunion du Parlement, sur
l'indispensable engagement de l'Etat en faveur de l'égalité des droits, de
la justice sociale, sur le développement des services publics, contre
toutes les discriminations et contre toutes les manifestations de racisme
accroît dramatiquement le sentiment d'exclusion que vit toute une partie de
notre peuple. Il donne ainsi un peu plus corps à la stigmatisation
croissante qui s'exerce mettant en péril notre volonté de vivre ensemble.
Nous
voulons que ces dramatiques événements soient, au contraire, l'occasion de
construire un autre chemin que celui qui nous est proposé. Un chemin qui
refuse de désigner des boucs émissaires et qui refuse que la France soit en
guerre contre elle-même. Un chemin qui donne à la paix et à l'égalité des
droits toute leur place et qui s'engage en faveur d'une France solidaire,
ouverte à l'autre, accueillante, libre et fraternelle.
Pour nos
libertés, pour une société où la fraternité a toute sa place, nous ne céderons
pas à la peur dans laquelle veulent nous faire vivre ceux et celles qui
font de la mort leur raison de vivre.
Nous
appelons les femmes et les hommes de ce pays à rester solidaires et à
lutter contre toute forme de racisme. Nous appelons aussi à la défense des
libertés car nous ferons prévaloir en toutes circonstances notre liberté
d'information, d'expression, de manifestation et de réunion. Nos
organisations construiront, partout en France, ces lieux qui nous
permettront de débattre et nous exercerons une vigilance permanente afin
que nos droits et libertés soient préservés et que nul ne soit victime de
discriminations.
Premiers
signataires :
AFD
International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda),
Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des
Marocains en France (AMF), Association des travailleurs maghrébins de
France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des
universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip),
Association française des juristes démocrates (AFJD), Association France Palestine solidarité (AFPS), Association
Grèce France Résistance, Association interculturelle de production, de
documentation et de diffusion audiovisuelles (AIDDA), Association pour la
reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM),
Associations démocratiques des Tunisiens en France (ADTF), Attac, Cadac,
Cedetim, Confédération générale du travail (CGT), Conseil national des
associations familiales laïques (Cnafal), Collectif national pour les
droits des femmes (CNDF), Collectif 3C, Collectif des 39, Collectif des
féministes pour l'égalité (CFPE), Comité pour le développement et le
patrimoine (CDP), Comité pour le respect des libertés et des droits de
l'Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Confédération
syndicale des familles (CSF), Collectif des musulmans de France (CMF),
Coordination des collectifs AC !, Droit au logement (Dal), Droit
solidarité, Droits devant !!, Emmaüs France, Emmaüs International,
Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Fédération
nationale de la Libre pensée, Fédération internationale des Ligues des
droits de l'Homme (FIDH), Filles et fils de la République (FFR), Fondation
Copernic, Fédération syndicale unitaire (FSU), Genepi, Ipam, La Cimade, La
Quadrature du Net, Le Mouvement de la paix, Ligue des droits de l'Homme
(LDH), Le Gisti, Les Amoureux au ban public, Les Céméa, Maison des potes,
Mamans toutes égales (MTE), Médecins du monde, Mrap, OIP - section
française, Organisation de femmes égalité, Planning familial, Réseau
éducation sans frontières (RESF), Réseau euromaghrébin culture et
citoyenneté (REMCC), Réseau Euromed France (REF), SNPES-PJJ/FSU,
Snuclias-FSU, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat national des
journalistes (SNJ), Unef, Union des travailleurs immigrés tunisiens (Utit),
Union juive française pour la paix (UJFP), Union nationale lycéenne (UNL),
Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale Solidaires
|
Etat d’urgence
« Nous
ne cèderons pas ! ». C’est avec ces mots que plus de 70
organisations, dont l’Association France
Palestine solidarité (AFPS), Attac, la
CGT, Emmaüs international, la Fédération
internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Le Mouvement de la
paix, la Ligue des droits de l’Homme, le Mouvement pour une alternative
non-violente (Man), le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre
les peuples (MRAP), Osez le féminisme !, le Planning familial, le Réseau
éducation sans frontières (RESF), le Syndicat des avocats de France (Saf),
le Syndicat de la magistrature (SM), le Syndicat de la médecine générale
(SMG), le Syndicat national des journalistes (SNJ), l’Union juive française
pour la paix (UJFP), l'UNEF, l’Union syndicale solidaires, ont
dénoncé le projet du gouvernement d’inscrire dans la Constitution
française la déchéance de nationalité de citoyens binationaux nés français,
vieille idée de l’extrême droite ….
Non au
projet de déchéance de la nationalité, non à une démocratie sous état
d’urgence, non à une réforme constitutionnelle imposée sans débat,
non à la gouvernance par la peur.
Nous
assistons à un véritable détournement de l’état d’urgence qui cible
également des personnes sans aucun lien avec des risques d’attentat. Ces
abus doivent cesser.
Signons et faisons signer massivement la pétition !
Les
signatures sont recueillies à l’adresse suivante :
http://www.nousnecederonspas.org/petition/
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AGENDA (http://www.nord-palestine.org/agenda.htm)
Mercredi 13 janvier, à 20h, à la MRES (23 rue Gosselet) à
Lille :
Rencontre « Retour de
Palestine » avec
Geneviève Caré
Organisé par
Les Amis du Monde diplomatique
|
Jeudi 14 janvier, 18h30 à la MRES de
Lille :
Réunion « Parrainage
des prisonniers palestiniens »
Organisée par
AFPS 59/62
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Vendredi 15 janvier, à 20 h, au cinéma Le Méliès, rue Trudaine à
Villeneuve d’Ascq :
Rencontre-Débat autour du film « La case prison » >>
avec M.Brizemur d’Amnesty
France et M.Ovize de l’ACAT
Organisé par
ACAT, Amnesty International, CCFD et
AFPS
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Samedi 16 janvier, à 15h, place Pierre-Degeyter à
Fives-Lille :
Table d’information sur la Palestine par AFPS 59/62
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Vendredi
5 février à Lille :
Soirée palestinienne de Solidarité
avec stand
AFPS 59/62
Organisée par Palmed France et la Communauté Palestinienne du
Nord
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Samedi
13 février, à 10h 15, à la
MRES de Lille :
Réunion du Conseil de l’AFPS 59/62
|
Samedi 20 février, à 15h, place Pierre-Degeyter à
Fives-Lille :
Table d’information sur la Palestine par AFPS 59/62
|
Samedi
26 mars à Lille:
Journée de la Terre
|
Dimanche
17 avril à Lille:
Journée internationale des prisonniers politiques
|
Dimanche
1er mai à Lille :
Manifestation avec défilé Palestine
|
Dimanche
1er mai à Arras :
Salon du livre avec stand AFPS 59/62
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