Association
France Palestine Solidarité Nord - Pas de Calais
Mobilisation pour la
Palestine
le 24 septembre à Lille
AFPS Nord-Pas de
Calais
Lille le 21
septembre 2016
Avec les nombreux soutiens
du peuple palestinien de la Métropole et de la Région, sont reçus à la
Bourse du Travail de Lille pour une rencontre en soirée : Illan Pappe
et Michel Collon, le samedi 24 septembre autour de leur livre
« La propagande d’Israël ».
Nous vous
invitons à nous y retrouver très nombreux.
La propagande israélienne, dominante dans les medias, connaît
actuellement, sous prétexte des attentats, un surcroit d’expression. Un
ancien juge d’instruction, maintenant député, veut importer d’Israël les
emprisonnements et la détention administrative qu’il envisage en France.
« Le système israélien me semble avoir fait la preuve de son
efficacité » (Le Figaro) dit-t-il. La fascination de nos prétendues
élites pour l’Etat d’apartheid n’a pas de limites. Comme le déclarait cet
été la direction de l’AFPS : « La propagande en faveur d’Israël
mène au pire ». Et c’est d’un pire, largement médiatisé, dont nous héritons,
d’abord pour les Palestiniens, mais aussi pour notre pays.
Oui la clarté
sur ce qu’est Israël est nécessaire.
Cette mobilisation, le 24 septembre, à Fives-Lille s’inscrit dans
les combats de l’AFPS Nord-Pas de Calais sur la dernière période. Ainsi
celui contre une Nakba qui se poursuit du côté de Naplouse, avec une
« violence des colons » qui constituent « un bras armé de
l’expansion des colonies dans le territoire palestinien occupé. »
Nous poursuivons
notre travail de solidarité active, en septembre, à ce sujet.
Nous venons de le voir à propos d’un élu lyonnais : avec ses
7000 prisonniers politiques, le système pénitentiaire israélien mérite une
mobilisation spécifique, y compris sur ce « déni de droit » que
constitue la détention administrative alors que plusieurs détenus
poursuivent une grève de la faim.
L’AFPS Nord-Pas de Calais donne
rendez-vous à Douai et Lille pour braderie et forums les 2, 8 et 9 octobre.
Et nous nous gardons bien d’oublier Gaza : une prison à ciel ouvert.
L’ensemble de ces
mobilisations se placent dans le cadre d’une adhésion pleine et entière au
mouvement BDS lancé en 2005 par la société civile palestinienne. Le 1er octobre à 15 h
devant Carrefour Euralille, l’AFPS Nord-Pas de Calais participe à la
journée nationale d’action. Elle est solidaire des militants inculpés,
comme à Toulouse, et exige l’abandon des poursuites. Elle organise une
rencontre à Hellemmes le mardi 11 octobre sur la liberté d’expression.
A la Bourse du Travail de
Fives-Lille le 24 septembre avec Ilan Pappe c’est la défense et
l’illustration de BDS que nous mènerons.
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Communiqué de l'AFPS Nord-Pas de
Calais
Soutien total aux
4 militants convoqués au tribunal de Toulouse le 22 septembre 2016
Par
AFPS Nord-Pas de Calais
Lille
le 19 septembre 2016
Les 4 militant-e-s toulousain-e-s du Boycott d’Israël
doivent être relaxé-e-s !
L’AFPS Nord-Pas de Calais apporte son soutien total à
Bernard, Jean-Pierre, Loïc et Yaman convoqués au tribunal de Toulouse le 22
septembre 2016
Ils sont scandaleusement poursuivis pour « entrave à
l’exercice normal d’une activité économique » à la suite d'une dénonciation
de deux organisations pro-israéliennes dont la LICRA locale. Le CRIF local
s’est récemment ajouté aux deux parties civiles déjà existantes, avec une
deuxième plainte pour “incitation à la discrimination” !
En fait, il s'agissait de deux distributions de tracts dans
l'espace public toulousain fin 2014 et début 2015 qui s'inscrivent dans la
campagne internationale Boycott - Désinvestissement - Sanctions qui est, à
l'image de celle du boycott de l'Afrique du Sud dans les années 80, une démarche
citoyenne, antiraciste et non violente, initiée par la société civile
palestinienne pour en finir avec l'impunité de l'Etat d'Israël et le
pousser à respecter le droit international et les droits de l’Homme.
Le droit de critiquer un Etat qui ne respecte pas le droit
international ni les droits de l’Homme, qui occupe, colonise, emprisonne,
assassine, refuse le droit au retour de millions de réfugiés et pratique
une politique d'apartheid, ne peut être remis en question. Ce droit se
trouve au cœur même de la notion de société démocratique. Comme les
gouvernements suédois, néerlandais et irlandais, comme la FIDH, qui l’ont
réaffirmé.
Nous demandons le respect de la liberté d'expression et
d’opinion pour la campagne BDS.
Nous
refusons une justice d’exception qui veut criminaliser la solidarité envers
les droits du peuple palestinien.
« Nous ne savons que trop bien que notre liberté est incomplète sans
celle des Palestiniens » Nelson Mandela – 1997
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Gaza : des sanctions face
à la colonisation et aux crimes israéliens
Jean-Jacques
Candelier, député communiste du Nord
Le
2 septembre 2016
26
août 2014, 26 août 2016! Deux ans déjà, deux ans se sont
écoulés depuis la fin de la nouvelle agression israélienne contre la
bande de Gaza en juillet-août 2014. Une offensive menée par une puissance
militaire contre des enfants, des femmes et des personnes âgées innocents,
cela dans un territoire enfermé, isolé et soumis à un blocus
inhumain.
Les
stigmates de ce terrible événement en Palestine restent visibles comme si
cette agression avait eu lieu hier, particulièrement à Gaza. Deux ans
après, le blocus illégal et criminel mené par Israël entrave la
reconstruction des milliers de maisons détruites au cours des bombardements
israéliens dans une région de plus en plus abandonnée par une communauté
internationale complice.
Dans ce
petit territoire côtier, des milliers de familles attendent toujours d’être
relogées. La reconstruction, qui peine à se mettre en route, est désormais
à l’arrêt complet depuis qu’Israël a suspendu il y a trois mois les
importations de ciment et provoqué une telle pénurie que la plupart des
travaux menés par l’UNRWA, l’agence de l’ONU en charge des réfugiés
palestiniens, ont cessé.
Chaque
foyer à Gaza n’a droit qu’à 6 heures d’électricité par jour, car
la seule centrale électrique, qui a été détruite en juillet 2014, ne
fonctionne pas, par manque de fioul et de carburant. Les conséquences
sont dramatiques pour les hôpitaux, les centres médicaux, les usines, et
les institutions éducatives.
Aujourd’hui
le territoire est toujours sous blocus et subit les bombardements et les
raids israéliens. Plus que jamais, Gaza demeure une prison à ciel
ouvert. La situation stagne, rien ne bouge.
J’ai
alerté le Ministre des Affaires étrangères par courrier et par une question
écrite. Je lui demande un changement radical et une solution politique. Certes,
ce blocus est illégal et criminel, mais le dénoncer ne suffit plus. Il faut
passer à l’application de sanctions, notamment en dénonçant
l’accord entre l’Union européenne et Israël, qui est entré en vigueur en
2000 et qui facilite largement les relations commerciales entre les deux
espaces économiques.
La question écrite
M. Jean-Jacques Candelier alerte M. le
ministre des affaires étrangères et du développement international à propos
de la situation à Gaza qui reste très préoccupante.
26 août
2014 – 26 août 2016, cela fait maintenant deux années depuis la fin de
l’agression israélienne contre la bande de Gaza. Cette offensive militaire
avait duré plus de 50 jours, avec des pertes humaines considérables (plus
de 2 200 morts, principalement de civils) sans oublier la destruction
massive d’habitation et infrastructures.
Depuis,
les stigmates de ce terrible évènement en Palestine restent visibles comme
si cette agression avait eu lieu hier, particulièrement à Gaza. Deux ans
après, le blocus mené par Israël entrave la reconstruction des milliers de
maisons détruites au cours des bombardements israéliens dans une région de
plus en plus abandonnée par une communauté internationale. Des milliers de
familles attendent toujours d’être relogées. La reconstruction, qui peine à
se mettre en route, est désormais à l’arrêt complet depuis qu’Israël a
suspendu il y a trois mois les importations de ciment et provoqué une
totale pénurie. Le rythme de reconstruction est très lent. Selon un haut
responsable de l’ONU, au rythme actuel, il faudrait 30 ans pour réhabiliter
et reconstruire ce qui a été endommagé. Israël contrôle quasiment toutes
les entrées et sorties de biens et de personnes.
Les
organisations internationales tirent régulièrement la sonnette d’alarme au
sujet de l’économie de Gaza, au bord du gouffre, avec un taux de chômage
parmi les plus élevés au monde (environ 47 %), une pauvreté endémique et
des exportations quasi-nulles. Plus que jamais, Gaza demeure une prison à
ciel ouvert. La situation stagne, rien ne bouge.
Pour
plus de deux millions d’habitants toujours enfermés, cette situation reste
très grave à tous les niveaux, surtout sur le plan humanitaire, malgré la
mobilisation internationale contre les crimes israéliens et malgré les
promesses de reconstruction rapide. On ne peut que déplorer que les pays
donateurs n’aient pas tenu leurs promesses faites lors de la conférence
internationale pour la reconstruction de Gaza en octobre 2014. Seulement 25
% de l’aide destinée à Gaza lors de cette conférence est arrivée.
Les
habitants de Gaza sont épuisés et ont peur pour leurs enfants et leur
avenir. L’aspect le plus grave de toute cette situation difficile, qui
marque l’esprit de la majorité des habitants, est l’absence de perspectives.
C’est un sentiment horrible qui va probablement influencer l’avenir de
cette génération, surtout des jeunes. Deux ans après presque jour pour jour
: il faut un changement radical, une solution politique. Il faut une réelle
réaction internationale, impulsée par la France, qui mette fin à cette
situation catastrophique. Les déclarations ne sont plus écoutées. Certes,
ce blocus est illégal et criminel, mais le dénoncer ne suffit plus. Il faut
passer à l’application de sanctions, notamment en dénonçant l’accord entre
l’Union européenne et Israël, qui est entré en vigueur en 2000 et qui
facilite largement les relations commerciales entre les deux espaces
économiques. Il lui demande quelles actions concrètes sont entreprises par
la diplomatie française pour rendre aux habitants de Gaza leur
souveraineté.
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AGENDA (http://www.nord-palestine.org/agenda.htm)
Mercredi 21 septembre, à 18h30, sur Radio Campus (106,6):
«¼ d’heure en Palestine» avec Ilan Pappe
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Samedi
24 septembre, à 19h, à la Bourse
du Travail, boulevard de l'usine (métro Fives) à Lille :
Conférence-Débat « La propagande d’Israel,
la déceler, la combattre »
avec Ilan Pappé et Michel Collon
Organisée par AFPS 59/62, CGT Educ’action
Nord, Investig’action
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Samedi
1 octobre, de 10hà 12h, à la
MRES à
Lille :
CA de l’AFPS 59/62
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Samedi
1 octobre à 15h devant
Euralille à Lille :
Action BDS
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Dimanche
2 octobre, place De Gaulle
à Douai :
Braderie avec stand AFPS 59/62
|
Samedi
8 octobre, de 10 à 20h, au
« Grand Sud », 50 rue de l’Europe à Lille :
Journée des associations et du bénévolat avec stand AFPS 59/62 >>
Organisée par la Maison des Associations de
Lille
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Dimanche
9 octobre à Gayant Expo à Douai :
Forum des associations avec stand AFPS 59/62
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Mardi
11 octobre à 18h30, Espace
Marx, 6bis rue Roger Salengro à Hellemmes :
Rencontre-débat «Droit au boycott. Liberté pour
l’action citoyenne» >>
avec J.C.Duhamel, Docteur en droit et ingénieur de recherche
Université de Lille
organisé par AFPS 59/62, Communauté
Palestinienne, MRAP, FSU, Union syndicale
Solidaires
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Samedi
15 octobre, de 8 à 18h, à la
Faculté de Médecine, 21 rue de l’école de médecine à
Paris-11:
2ème
Journée Palestino-Française
Médico-Chirurgicale >>
et >>
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Du vendredi 4 novembre au vendredi 2 décembre à Lille :
Festival « Palestine »
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Mardi
29 novembre, à 18h, au Gymnase
à Lille :
Conférence-débat « La campagne BDS »
avec Brahim Senouci, Pierre Stambul
(UJFF) et Imen
(BDS France)
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