Le
17 avril 1974, Mahmoud Bakr Hijazi fut le premier prisonnier politique
palestinien à être libéré des geôles de l'occupant israélien.
Depuis,
les Palestiniens célèbrent à cette date la Journée du Prisonnier, relayée
par de nombreux mouvements internationaux de solidarité.
Aujourd’hui,
on compte près de 5.500 prisonniers politiques dans les prisons
israéliennes, dont plus de 1.000 condamnés à des peines de plus de 20 ans,
certains à plusieurs perpétuités. 430 d’entre eux sont enfermés sous le
régime de la détention administrative (aucun procès, aucun jugement), et
plus de 180 sont des enfants.
Plus de 700
prisonniers sont malades et victimes de négligences médicales délibérées.
La torture,
les violences physiques et les conditions carcérales inhumaines sévissent
depuis toujours dans les prisons israéliennes.
Avec le COVID-19, leur vie est encore plus en
danger !
Alors que
nombre de prisonniers palestiniens sont fragilisés par leurs conditions de
détention, les services pénitentiaires israéliens leur refusent des
produits nettoyants et des protections individuelles nécessaires pour
réduire les risques de contagion par le Codiv-19.
Les
prisonniers et prisonnières sont enfermé.e.s dans des conditions
insalubres, de promiscuité totale, privé.e.s de visites familiales, de tout
contact avec leurs avocats.
Les mesures
préventives contre le Covid-19 ne sont pas assurées.
Les prisonniers politiques
palestiniens doivent être libérés !
Exigeons la libération de tous les prisonniers
politiques palestiniens
Ne les laissons pas
mourir en prison !
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