En juillet 2018, l'Etat d'Israël inscrivait dans ses
fondements juridiques constitutionnels, la loi sur "l'Etat-Nation du
peuple juif".
Cette loi d'apartheid est-elle la conséquence
historique et logique du mouvement sioniste né en Europe au 19ème siècle
?
Sionisme et
antisémitisme : quels liens idéologiques, historiques…?
Existe-t-il un sionisme de gauche ?
Quelles
réponses à l'amalgame "antisioniste=antisémite" ?
Au cours de la
conférence/débat, les intervenants répondront à ces quelques questions et
à celles du public.
- Pierre Stambul est enseignant
et porte-parole de l'Union Juive Française pour la Paix (UJFP). Attaché
au Judaïsme et militant antiraciste, il refuse avec les membres de son
association que des crimes soient commis en leur nom: "Le
racisme dans notre éducation juive est un interdit absolu".
L'association, fondée en 1994, affirme que le sionisme est "non
seulement un crime contre les Palestiniens mais aussi une forme de
suicide collectif pour les Juifs, en tout cas une large négation de notre
histoire et de notre identité".
- Sarah Katz est militante à l'International Solidarity Movement, organisation
non-gouvernementale palestinienne. Elle se trouvait en 2018 sur "la
Flottille de la Liberté́" qui faisait route vers Gaza. Le
bateau fut piraté dans les eaux internationales par l'armée
israélienne. Arrêtée et emprisonnée, Sarah a porté plainte contre
Israël pour arraisonnement illégal et kidnapping. La « justice
israélienne » n'a même jamais ouvert de dossier à ce jour. La France
s'est "abstenue" d'intervenir contre son allié israélien.
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