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2.jpgAssociation France Palestine Solidarité Nord - Pas de Calais

 

 

Message « Palestine » - 12 juillet 2024
http://www.nord-palestine.org/2024-07-12MessagePalestine.htm
(ne pas répondre à ce message, mais uniquement à «contact@nord-palestine.org »)

 

 

 

 

Lille le 12 juillet 2024

 

Aujourd’hui, 280ème jour de la « nouvelle guerre » israélienne contre le peuple palestinien, on dénombre plus de 126.640 martyrs et blessés à Gaza depuis le 7 octobre dernier.

 

A Gaza, les Forces d’Occupation Israéliennes ont assassiné au moins 38.345 Palestiniens dont plus de 16.000 enfants, on y compte 10.000 personnes disparues, 88.295 blessés et 2.000.000 citoyens déplacés.

 

En Cisjordanie dont Jérusalem, on dénombre 572 martyrs dont 138 enfants, plus de 5.350 blessés et 9.610 hommes, femmes ou enfants arrêtés.

 (https://french.wafa.ps/Pages/Details/220348)

 

 

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Gaza face aux « jours les plus dangereux » du génocide

Publié le 10 juillet 2024 sur The Electronic Intifada
Par Maureen Clare Murphy

https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2024/07/10/gaza-face-aux-jours-les-plus-dangereux-du-genocide/

Traduction : Jean-Marie Flémal

 

 

Les Palestiniens de Gaza ont franchi une nouvelle étape sombre avec l’entrée dans son 10e mois du génocide perpétré par Israël et dont la fin n’est toujours pas en vue.

De plus, les spécialistes de la santé publique ont mis en garde contre une vague massive de mortalité secondaire et ce, même dans le cas d’un cessez-le-feu immédiat.

Mardi, suite à de nouvelles attaques intenses, les chars israéliens ont pénétré dans la ville de Gaza déjà passablement pilonnée. Le Croissant-Rouge palestinien a dit qu’il avait reçu des dizaines d’appels de détresse, mais l‘intensité des bombardements l’a totalement empêché d’intervenir… Les toutes dernières attaques israéliennes contre la ville de Gaza ont provoqué une nouvelle vague de déplacements forcés et le Hamas a déclaré que cela pouvait faire dérailler les longues négociations en vue d’un cessez-le-feu et d’un échange de prisonniers. Ces derniers jours, dit-on, le Hamas a atténué sa position disant que l’obligation pour Israël de mettre un terme à la guerre constituait une condition préalable au moindre accord, mais qu’il (le Hamas) cherchait des garanties de ce que les négociations aboutiraient à un cessez-le-feu permanent. Une fois de plus, Israël a fait savoir qu’il rejetterait tout arrangement qui laisserait de fait le Hamas comme autorité gouvernante à Gaza. Dimanche, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a réitéré sa position, disant qu’il n’accepterait qu’un accord qui « permettrait à Israël de retourner au combat jusqu’à ce que les objectifs de la guerre seraient atteints ». Si son intention n’est pas explicite, cette position garantit qu’aucun arrangement ne sera possible.

L’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés de Palestine, a déclaré que 190 de ses sites à Gaza « avaient été touchés, certains à plusieurs reprises, certains directement » depuis le 7 octobre, et que 520 personnes avaient été tuées et 1 600 blessées. L’Euro-Med Human Rights Monitor (Euro-Med) a déclaré qu’en ciblant des écoles de l’ONU utilisées comme refuges, Israël faisait la preuve « de sa politique délibérée d’empêchement de la sécurité dans toute la bande de Gaza et de refus aux Palestiniens déplacés de toute stabilité ou d’abri, même si cet abri n’est que temporaire »… Dimanche, Israël a ordonné aux résidents de cinq blocs à Gaza même d’évacuer vers la partie occidentale de la ville, juste avant que cette même partie occidentale ne reçoive le lendemain l’ordre d’évacuer, avec comme instruction de la part d’Israël que, cette fois, les gens se rendent à Deir al-Balah, dans la partie centrale de Gaza. Les zones affectées par les nouveaux ordres d’évacuation « comprennent 13 sites de soins de santé encore fonctionnels tout récemment, dont deux hôpitaux, deux centres de soins de première ligne et neuf antennes médicales », a fait savoir le Bureau de l’ONU pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA). « En outre, quatre hôpitaux sont situés à proximité étroite des zones d’évacuation », a ajouté l’OCHA… Médecins sans frontières (MSF) a prévenu vendredi que ses équipes au Complexe médical Nasser à Khan Younis avaient atteint un point de rupture et qu’elles « fonctionnaient sur les stocks médicaux d’urgence » pour traiter un nombre surabondant de patients… MSF a ajouté que, le 3 juillet, Israël avait refusé l’entrée des camions transportant les fournitures médicales de l’organisation. L’ONG a déclaré qu’elle n’avait pas été en mesure « de faire venir les moindres fournitures médicales à Gaza depuis fin avril ». Entre-temps, Euro-Med a prévenu que la fermeture présente des passages de Gaza équivalait à une sentence de mort pour plus de 26 000 personnes malades et blessées ayant besoin de soins vitaux en provenance de l’extérieur du territoire.

Les efforts en vue d’accroître l’aide ont été « anéantis »

Un haut responsable de l’ONU a déclaré la semaine dernière qu’un récent ordre israélien d’évacuation affectant un tiers du territoire de Gaza au sud de Rafah et de Camp Younis avait « anéanti » les efforts en vue d’améliorer la situation humanitaire dans l’enclave. Entre-temps, à Gaza, « l’insécurité, les routes détruites et l’effondrement de la loi et l’ordre » ont également entravé la livraison du carburant et de l’aide nécessaires pour épauler les opérations humanitaires, fait savoir l’OCHA. De ce fait, d’énormes quantités de nourriture et autres fournitures ont été gâchées en raison des températures extrêmement élevées. Le manque de carburant a forcé les boulangeries à fermer une fois de plus, y compris la plus grande boulangerie de Gaza, située à Gaza même. Seules sept des dix-huit boulangeries soutenues par ses partenaires humanitaires, toutes situées à Deir al-Balah, restent opérationnelles, fait savoir l’OCHA. Les cuisines communautaires elles aussi luttent pour rester ouvertes malgré le manque de carburant et de denrées alimentaires. « Il en résulte une réduction du nombre de repas chauds partout à Gaza », a ajouté l’OCHA. Pas un camion commercial n’est entré dans le nord de Gaza depuis des mois, ce qui se traduit par « un manque quasi total de sources de protéines (par exemple, viande et poulet) sur les marchés locaux, où l’on trouve à peine quelques types de légumes produits localement et qui ne sont disponibles qu’à des prix inabordables ». Entre-temps, les opérations militaires en cours ont poussé les gens à laisser leurs terres agricoles sans surveillance et la destruction des serres a anéanti la capacité des Palestiniens de Gaza à produire leur propre nourriture…

Vendredi, Euro-Med a accusé Israël d’utiliser l’eau comme arme de guerre via « le ciblage permanent, systématique et généralisé des sources d’eau et des sites de désalinisation de la bande de Gaza ». L’organisation a dit que, « suite au génocide, la part d’eau par tête dans l’enclave avait diminué, passant à entre 3 et 15 litres d’eau par jour, alors qu’en 2022, elle était approximativement de 84,6 litres par jour »…

Les personnes déplacées dans le nord de Gaza, y compris en provenance de Shujaiya et d’autres zones autour de la ville de Gaza, manquent de refuges sûrs. L’OCHA (ONU) a dit que « bien des gens avaient été découverts en train de dormir parmi des déchets solides et des débris, sans matelas ni literie suffisante ; certains avaient cherché refuge dans des sites de l’ONU et dans des bâtiments résidentiels partiellement détruits ». Avec neuf personnes de Gaza sur dix actuellement déplacées, et la plupart obligées de le faire à plusieurs reprises, les gens sont « forcés de recommencer leur vie maintes fois sans aucun de leurs biens ou sans la moindre perspective de trouver la sécurité ou quelque accès fiable à des services élémentaires »,

The Lancet, un journal médical indépendant édité à Londres, a publié un article rédigé par trois sommités de la santé publique et disant que le nombre des victimes à Gaza étaient grandement sous-évalué… Toutes les victimes identifiables des frappes aériennes et autres formes de violence directe ne sont pas reprises dans la liste des décès du ministère de la santé. Les quelque 10.000 personnes portées manquantes sous les décombres des bâtiments détruits au beau milieu de la destruction généralisée à Gaza ne sont pas toutes reprises dans le chiffre officiel des décès – près de 37.500 – du 19 juin.

Dimanche, Euro-Med a demandé qu’on mette internationalement la pression sur Israël pour « faire entrer des camions, des équipements spéciaux et suffisamment de carburant, étant donné le besoin urgent de déblayer les débris, de localiser les corps et de les récupérer à l’aide de procédures spéciales afin de les identifier et de les enterrer dans des tombes à leur nom ». L’organisation a déclaré que la présence de corps en décomposition « posait une menace pour la sécurité publique », au milieu d’une propagation d’épidémies, mettant en danger « la santé environnementale à long terme » de l’enclave côtière « au point de déclencher un écocide et de rendre la bande de Gaza impropre à l’habitation humaine ».

Plus élevé même que le nombre des victimes de la violence directe, il y a celui des personnes qui ont perdu la vie « pour des causes telles que des maladies reproductives, transmissibles et non transmissibles » résultant du conflit, d’après les auteurs de l’article du Lancet.

Ces morts résultent de la destruction des infrastructures de santé et d’assainissement, de la malnutrition et du manque d’accès à de l’eau potable, des déplacements répétés et de la perte de financement de l’UNRWA, l’organisation à l’empreinte humanitaire la plus forte à Gaza. « Il continuera d’y avoir de nombreuses morts indirectes dans les mois et les années à venir », estiment les auteurs de l’article du Lancet, qui, avec prudence, estiment « que jusqu’à 186.000 morts, voire davantage, pourraient être attribuables à l’actuel conflit à Gaza ». Cela représente approximativement 8 pour 100 de la population de Gaza d’environ 2,3 millions de Palestiniens. Le journaliste Hossam Shabat, installé dans le nord de Gaza, a dit qu’il savait, de par son expérience personnelle, que « les morts sont toujours bien plus nombreux » que ce que l’on rapporte. L’objectif d’Israël « est l’annihilation et c’est ce qu’il est en train de faire », a dit Shabat.

Les experts de l’ONU déclarent la famine généralisée

Mardi, un groupe d’experts indépendants des droits de l’homme travaillant pour l’ONU a prévenu que « les décès récents d’un plus grand nombre d’enfants palestiniens, dus à la faim et à la malnutrition, ne laissent planer aucun doute que la famine s’est propagée dans la totalité de la bande de Gaza »……

Et d’ajouter que « la campagne d’affamement intentionnelle et ciblée d’Israël contre le peuple palestinien est une forme de violence génocidaire et a résulté en une famine dans tout le territoire de Gaza ».

Les experts ont réclamé la priorité pour la livraison de l’aide humanitaire via les passages terrestres « par tous les moyens nécessaires ». Ils ont également réclamé la fin du siège par Israël et la proclamation d’un cessez-le-feu.

 

 

 

Liens supplémentaires :

 

- 4/7 Chronique de Palestine : Famine, survie, et le Massacre de la Farine

- 8/7 Agence Anadolu: Un demi-million d'habitants de Gaza sont confrontés à des niveaux "catastrophiques" de famine

- 9/7 France Info : Guerre dans la bande de Gaza : les experts de l'ONU affirment que les enfants meurent d'une "campagne de famine" menée par Israël

- 9/7 Orient – Le Jour : Les experts de l'ONU accusent Israël d'affamer volontairement les Palestiniens

- 10/7 Euro-Palestine : La faim, la soif, les infections : il faut sauver Gaza !

- 10/7 Agence Anadolu : Francesca Albanese : La famine à Gaza est le résultat d'une pratique “délibérée d’Israël“

- 11/7 Middle East Eye : La famine à Gaza constitue une « forme de violence génocidaire », selon dix experts des droits de l’homme

 

 

 

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Rassemblement

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Rassemblement

 

 

 

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Samedi 6 juillet à 15h, place Charpentier à Boulogne/mer, rassemblement

 

 

 

 

 

 

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