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Lundi 12 septembre 2024 à Lille Accueil et conférence avec les « Voix de Palestine »
Céline, originaire de Naplouse, a parlé de la lutte pour les droits des Palestiniens et des attaques incessantes de l’occupant (arrestations arbitraires, destructions des maisons…) et du devoir de pression que nous pouvons et devons mener à l’international afin de mettre un terme aux crimes d’Israel. Muna a apporté un éclairage sur la situation critique à Jérusalem-Est, en particulier dans les quartiers de Sheikh Jarrah et Al Bustan, où des familles palestiniennes font face à des expulsions forcées, des kidnappings, des détentions administratives récurrentes. Elle signale les attaques permanentes de colons armés qui exercent une pression permanente sur les Jerusalémites au quotidien : destructions de biens, insultes, coups…et cela avec le soutien actif des institutions israéliennes dont la police et l'armée. Elle nous a expliqué de quelle manière l’occupant procède au minutieux nettoyage ethnique du quartier de Silwan, en plus de ceux de Sheikh Jarrah et Al Bustan. Pour pouvoir vivre dans leur propre pays, les Palestiniens de Jérusalem ont une carte de résidence délivrée par l'occupant. Celle-ci peut leur être retirée à tout moment. Le cas de Salah Hammouri (Prisonnier de Jérusalem, son livre) expulsé de son pays et déporté en France, a été évoqué comme exemple. Enfin, Rafat a abordé la question des droits des Bédouins dans le Naqab/Néguev, expliquant comment ces communautés luttent pour préserver leur identité et leur mode de vie face aux expulsions et aux confiscations des terres ancestrales. Il a souligné l’interdiction des constructions de maisons en dur par les autorités d’occupation. Ils sont considérés comme citoyens arabes israéliens mais n’ont pas les mêmes droits que les citoyens juifs. De plus, Israel tente d’enrôler dans son armée coloniale des bédouins. Évidemment, le pourcentage d’enrôlement est faible mais utilisé par l’occupant pour diviser au sein des Palestiniens. Ces soldats à qui on promet des droits supplémentaires ou une somme d’argent sont mis en avant dans les opérations distillant ainsi l’idée que les Bédouins seraient des traîtres. Cette manière de procéder n’est pas nouvelle et l’actualité récente de migrants dans l’armée israélienne contre une carte de « résident ». Enfin, il a souligné de quelle manière l’occupant stérilise les femmes bédouines et organise un trafic d’organes par l’enlèvement d’enfants. Toutes ces atrocités sont commises en toute impunité par l’occupant sioniste, et cela dans l’ensemble de la Palestine. Israel viole en permanence le droit international et persécute les Palestiniens. Le boycott a été rappelé par l’ensemble des intervenants comme moyen de pression face à l’occupation. La Palestine a le droit de se défendre face à la colonisation et au génocide en cours à Gaza. Ces éclairages ont permis de rendre compte de la violence coloniale permanente -qui nous le rappelons n’a pas commencé le 7 octobre -et cette violence qui s’est accrue après cette date dans toute la Palestine. Plus que jamais, nous rappelons et réaffirmons que le droit de résister des Palestiniens est juste et légitime. Tahia Falestine.
Acceuil des militants à la gare Lille Flandres
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