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2.jpgAssociation France Palestine Solidarité Nord - Pas de Calais

 

 

Message « Palestine » - 25 octobre 2024
http://www.nord-palestine.org/2024-10-25MessagePalestine.htm
(ne pas répondre à ce message, mais uniquement à «contact@nord-palestine.org »)

 

 

 

 

 

Lille le 25 octobre 2024

 

Aujourd’hui, 385 ème jour de la « nouvelle guerre génocidaire israélienne », on dénombre plus de 143.390 martyrs et blessés à Gaza depuis le 7 octobre 2023.

 

A Gaza, les Forces d’Occupation Israéliennes ont assassiné au moins 42.847 Palestiniens dont plus de 17.000 enfants, on y compte plus de 100.544 blessés, 10.000 personnes disparues, et 2.000.000 citoyens déplacés.

 

En Cisjordanie dont Jérusalem, on dénombre 760 martyrs dont 166 enfants, plus de 6.500 blessés et 11.300 personnes arrêtées dont 745 enfants.

 

Au Liban, on dénombre 2.574 martyrs et 12.001 blessés depuis le 7 octobre 2023.

 

 

 

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Bande de Gaza octobre 2024 – Agence Maan

 

 

 

 

 

 

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Naji el-Ali

 

 

 

 

 

 

Israël contre l’ONU, une si longue histoire

Par Alain Cypel, le 21 octobre 2024

https://orientxxi.info/magazine/israel-contre-l-onu-une-si-longue-histoire,7697

 

Aussi impuissante soit-elle, l’Organisation des Nations unies est la cible de Benyamin Nétanyahou car elle représente le droit international. Ses agences, ses Casques bleus au Liban sont, verbalement et physiquement, attaqués. Même Emmanuel Macron, bien timoré face aux massacres dans la bande de Gaza, s’est fait tancer pour avoir pointé son rôle dans la création d’Israël. Or, ces attaques systématiques contre l’ONU ne datent pas d’aujourd’hui.

 

Dès le début de son offensive à Gaza, le 8 octobre 2023, l’État d’Israël lance une campagne de dénigrement de l’Organisation des Nations unies (ONU). Il présente celle-ci comme un organisme dévoyé qui l’empêche d’assouvir ses objectifs en protégeant indûment ses ennemis, le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, deux entités « terroristes » aux contours indéfinis qu’il entend « éradiquer en totalité ». Du haut de la tribune de l’Assemblée générale, le 27 septembre 2024, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, traite l’ONU de « cloaque de bile antisémite à assécher ». Si elle n’obtempère pas, dit-il, elle restera « considérée comme rien d’autre qu’une méprisable farce ». Les trois-quarts des présents quittent la salle.

 

Il en fallait plus pour émouvoir Nétanyahou. Son offensive n’a fait que croître contre toutes les organisations onusiennes sur le terrain, qu’elles soient militaires (les Casques bleus) ou civiles (l’office des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, UNRWA). Israël taxe d’« antisémite » toute critique de ses crimes à Gaza — les pires commis depuis le début de ce siècle, comme répètent les organisations humanitaires. Le 8 octobre 2024, alors que le premier ministre israélien menace explicitement les Libanais de leur faire subir « les mêmes destructions et les mêmes souffrances qu’à Gaza1 », s’ils ne se soumettent pas à ses exigences, c’est-à-dire « éradiquer le Hezbollah », ses forces armées frappent délibérément trois sites de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul). Huit jours plus tard, on comptait au moins cinq attaques israéliennes contre cette organisation, créée en 1978, après une lourde opération militaire israélienne au Sud-Liban contre l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) pour surveiller le comportement des belligérants et protéger les populations civiles.

 

Comme chaque fois qu’Israël se comporte ainsi, l’ONU et de très nombreux pays émettent de vives critiques. L’armée, elle, poursuit sa campagne : le 13 octobre 2024, deux de ses chars entraient de force dans une position de la Finul, pour bien montrer que les pressions internationales l’indiffèrent. À Gaza, au 14 mars 2024, l’UNRWA dénombrait « au moins 165 membres tués dans l’exercice de leurs fonctions » depuis octobre. Quatre jours après le massacre de masse perpétré par le Hamas et d’autres milices palestiniennes, le 7 octobre 2023, le secrétaire général des Nations unies, le Portugais António Guterres rappelait que, selon le droit international, « les locaux de l’ONU et tous les hôpitaux, écoles et cliniques ne doivent jamais être pris pour cible ». Comme s’il savait d’expérience les mesures de rétorsion de l’état-major israélien. Depuis, la vindicte israélienne envers l’Organisation n’a jamais cessé.

 

L’UNRWA au cœur de l’offensive israélienne

Le ministre des affaires étrangères, Yisraël Katz, a déclaré Guterres « persona non grata » dans son pays, le 1er octobre 2024. À plusieurs reprises, depuis un an, Israël a exigé que l’UNRWA quitte les Territoires palestiniens occupés — l’accusant de servir de protection aux « terroristes ». Cet organisme est le seul à fournir une aide humanitaire permanente, sanitaire et éducationnelle, dans ce qui reste des camps de réfugiés palestiniens, à Gaza et en Cisjordanie, ainsi qu’au Liban, en Syrie et en Jordanie. L’armée bombarde non seulement ses écoles et ses hôpitaux dans la bande de Gaza, mais Israël bloque aussi l’entrée des fonds qui servent à le financer et mène une campagne de dénigrement à son encontre.

 

Le Parlement israélien a entamé, en juillet 2024, un débat sur un projet de loi pour caractériser l’UNWRA d’« organisation terroriste » ; il doit se conclure à la fin octobre et il pourrait déboucher sur la mise sous séquestre de ses bâtiments et avoirs. Le 9 octobre, Katz a aussi laissé entendre que le quartier général de l’organisation à Jérusalem-Est pourrait être confisqué (afin d’y implanter des logements pour les Israéliens).

 

Parallèlement, sans l’ombre d’une preuve, Israël a mené une propagande active visant à présenter l’UNRWA comme un « repaire de terroristes ». Le 26 janvier 2024, Nétanyahou indiquait que 12 employés avaient participé à l’attaque du Hamas du 7 octobre précédent. Comme par hasard, l’annonce tombait précisément le jour où la Cour internationale de Justice (CIJ) ouvrait une enquête pour un « risque plausible de génocide » à Gaza. Bientôt, Israël obtenait son premier succès d’envergure : le 23 mars 2024, le Congrès américain votait l’arrêt du financement de l’UNRWA par les États-Unis jusqu’en mars 2025. Une attitude finalement peu suivie dans le monde.

 

Les allégations du gouvernement israélien n’ont eu aucune suite juridique, car il ne présentait aucune preuve convaincante les corroborant, selon le rapport de la commission indépendante Colonna. Mais l’essentiel a été atteint : le doute sur l’organisme onusien s’est étendu.

 

Le risque d’épidémie, un cas d’école

Étonnamment, cependant, la campagne d’Israël s’est un temps interrompue. L’affaire mérite d’être contée, tant elle est édifiante. Fin août 2024, un début d’épidémie de poliomyélite menace la bande de Gaza. Au vu du risque d’extension à des soldats engagés sur le terrain et, par leur biais, à toute la population israélienne non vaccinée — les militaires revenant périodiquement en permission dans leurs foyers —, le rôle de l’UNRWA redevient primordial. Les Israéliens négocient alors avec l’organisme onusien. Un mois après, 560 000 enfants palestiniens ont été vaccinés. L’armée israélienne a dû admettre que, sans la logistique unique de l’UNRWA, « la campagne de vaccination n’aurait jamais pu être menée à bien », explique Jonathan Adler, journaliste au quotidien en ligne Local Call (+972 dans la version internationale).

 

Le gouvernement a ainsi montré toute sa duplicité. Pendant qu’il laissait passer 1,2 million de vaccins à Gaza pour enrayer le risque d’épidémie, il continuait de restreindre l’entrée des autres médicaments de première urgence, de l’eau et de la nourriture nécessaires aux Gazaouis. Une fois le risque d’épidémie enrayé, la campagne anti-UNRWA a pu reprendre. Le vice-maire de Jérusalem, Nir Barkat (Likoud), a organisé des manifestations permanentes devant le QG de l’UNRWA, pour le pousser à se déplacer à Amman, la capitale jordanienne. À la fin de ce mois, un vote en première lecture est prévu à la Knesset (le Parlement) sur deux propositions de loi : l’une vise à rompre les liens de toute autorité publique israélienne avec l’UNRWA, l’autre à interdire d’activité cet organisme sur le territoire. En attendant, Israël continue de bloquer ses comptes dans les banques israéliennes et les visas d’entrée pour ses nouveaux personnels.

 

Bilan : entre le 8 octobre 2023 et le 27 septembre 2024, les bâtiments de l’UNRWA — écoles, hôpitaux, foyers, bureaux — ont subi 464 attaques israéliennes à Gaza. Plus d’une par jour. Elles ont fait 226 morts parmi ses équipes, et 563 parmi les civils qui s’y trouvaient. Comme l’écrit Jonathan Adler, « l’offensive législative visant à faire partir l’UNRWA des Territoires occupés palestiniens n’est qu’une inscription dans la loi de la pratique militaire existante ». Toutefois, l’armée israélienne est aussi pragmatique. Certains hauts gradés, explique encore Adler, s’inquiètent de ces lois. Leur argument : « Si l’UNRWA quitte Gaza, une nouvelle pandémie potentielle pourrait empêcher l’armée israélienne d’y poursuivre sa chasse au Hamas. »

 

De Bernadotte à l’OCHA

Bien qu’elle atteigne aujourd’hui des sommets, l’hostilité d’Israël à l’ONU et à la légitimité de toute critique extérieure de sa politique, surtout en temps de guerre, remonte à loin, quasiment à ses origines. La liste serait longue et l’on se contentera de rappeler quelques exemples. Le 17 septembre 1948, quatre mois après la création de l’État d’Israël, et alors que la première guerre israélo-arabe éclate, le comte suédois Folke Bernadotte, médiateur de l’ONU depuis mai 1948, est assassiné à Jérusalem. Bernadotte contrarie les ambitions israéliennes avec un « plan de paix » dont Israël ne veut pas. Il est abattu par quatre hommes portant l’uniforme militaire, mais appartenant au groupe Stern, un mouvement ultranationaliste. Comme le rappelle Jean-Pierre Filiu, ce groupe armé dispose aujourd’hui d’une place éminente au Musée de l’Armée israélienne.

 

Plus près de nous, en 1996, lors d’une opération contre le Hezbollah, l’aviation israélienne bombarde un camp des Casques bleus dans la bourgade de Cana où la population s’est réfugiée : 106 morts parmi les civils. En 46 ans, de tous les organismes onusiens identiques, la Finul est celui qui a connu le plus de pertes : en avril, elle comptabilisait 334 de ses membres tués, le plus souvent lors de raids israéliens. Autre organisme subissant les contraintes permanentes de Tel-Aviv depuis de très longues années : le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), seule agence neutre qui recense les actes illégaux (crimes, expulsions, occupation, destructions, etc.) perpétrés dans les Territoires palestiniens occupés.

 

Quand le président français Emmanuel Macron assure que « M. Nétanyahou ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l’ONU », en référence à la résolution 181 partageant la Palestine en deux États, l’un « juif » et l’autre « arabe », adoptée le 29 novembre 1947, il se fait tancer par le chef du gouvernement israélien : « ce n’est pas la résolution de l’ONU qui a établi l’État d’Israël, mais la victoire obtenue dans la guerre d’indépendance [de 1948 contre les Palestiniens et les États arabes] . » Exit l’ONU.

 

 

 

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UNRWA / Alimentation (distribution d’aides)

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UNRWA / Santé (vaccination polio)

 

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UNRWA / Ecoles (hébergement des déplacés)

 

 

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Octobre 2024 -Gaza

 

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FINUL – Sud-Liban

 

 

 

 

 

 

Compte-rendus de nos actions précédentes

(http://www.nord-palestine.org/Activites-precedentes.htm)

 

24 octobre, rassemblement pour la libération de Georges Abdallah  à Lille

19 octobre, rassemblement pour un cessez-le-feu en Palestine et au Liban, à Lille

19 octobre, marche en hommage aux victimes algériennes du massacre du 17 octobre 1961

Compte-rendu, intervention de l’AFPS 59/62 et photos >>

18 octobre, film « Fedayin » et débat avec S. Bouamama à Lille

18 octobre, action BDS « Carrefour » à Euralille

17 octobre, action BDS « Carrefour » rue Gambetta à Lille

16 octobre, tractage et rassemblement devant le théâtre Sebastopol à Lille pour dénoncer le maintien par le théâtre et la mairie de Lille du concert d'Enrico Macias

 

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19 octobre, marche en hommage aux victimes algériennes du massacre du 17 octobre 1961 à Lille

 

 

 

 

 

 

Rendez-vous prochains

 

Consultez notre AGENDA http://www.nord-palestine.org/agenda.htm

ou contactez-nous à  contact@nord-palestine.org)

 

Samedi 26 octobre à 15h Av. du Grand Cottignies à Wasquehal :

Action BDS « Carrefour Wasquehal »

Dimanche 27 octobre à 15h, devant l’Opéra de Lille :

Rassemblement pour le cessez-le-feu en Palestine et au Liban

 

 

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Contre la barbarie coloniale, la solidarité est une arme

 

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