AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP |
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STOP THE WALL ! |
Texte
de la résolution sur le Proche-Orient adoptée par le Parlement européen
le 10 avril 2002, par 269 voix pour, 208 contre et 22 abstentions, qui
demande la suspension de l'accord d'association qui lie l'Union européenne
à Israël Le
Parlement européen, vu sa recommandation au Conseil du 13 décembre 2001
ainsi que sa résolution du 7 février 2002 sur le Moyen-Orient et sa résolution
du 20 mars 2002 sur le Conseil européen de Barcelone,
A.
profondément choqué par la spirale de la tragédie humaine vécue
par les populations
israélienne et palestinienne, B.
convaincu que seul un retour à la table des négociations
permettra de rétablir la perspective de la coexistence de deux États,
Israël et la Palestine, dans un climat de paix et de sécurité, C.
gravement préoccupé par les affrontements qui ont lieu à la
frontière avec le Liban et qui pourraient s'étendre à la région tout
entière, D.
considérant que la poursuite du conflit au Moyen-Orient est une
source de tension grandissante dans les pays arabes et entraîne une détérioration
de la situation politique et économique internationale, 1.
appuie les résolutions
1397, 1402 et 1403 du Conseil de sécurité de l'ONU demandant le retrait
de l'armée israélienne des territoires palestiniens, y compris Ramallah
; exige leur mise en oeuvre complète et immédiate et l'arrêt de toute
violence ; 2.
condamne vigoureusement
tous les attentats-suicides aveuglément perpétrés par des terroristes
palestiniens contre Israël ; demande à l'Autorité palestinienne de
redoubler d'efforts pour prévenir les actes de terrorisme ; 3.
condamne l'escalade
militaire du gouvernement Sharon, qui viole les lois internationales et
humanitaires et qui n'apportera aucune solution réelle aux attaques
terroristes, et condamne l'oppression de la population civile
palestinienne par l'armée israélienne ainsi que la destruction systématique
des infrastructures en Cisjordanie ; 4.
signifie au gouvernement
israélien que M. Arafat, le président démocratiquement élu de
l'Autorité nationale palestinienne, doit pouvoir bénéficier de la
liberté de mouvement et juge inacceptable l'assignation à résidence
dont il est de facto l'objet ; 5.
condamne le refus du
Premier ministre Sharon de permettre à une délégation de haut niveau de
l'Union européenne de rencontrer le Président Arafat et est d'avis que
le gouvernement israélien devrait tirer profit des efforts déployés
sincèrement par l'Europe pour trouver une solution à la crise, y compris
à la question du terrorisme ; considère que le traitement injurieux réservé
à la délégation de l'Union européenne marque un tournant dans les
relations entre Israël et l'Union européenne ; 6.
souligne l'importance de
la réunion, à Madrid, entre l'Union européenne, les États-Unis, la
Russie et le Secrétaire général des Nations unies pour discuter de la
situation actuelle et se félicite de l'initiative de la Présidence du
Conseil ; demande que des mesures soient envisagées en ce qui concerne
l'envoi d'une force internationale d'interposition et d'observation dans
la région sous l'égide des Nations unies ; demande aux États membres, dès
à présent, de préparer leur contribution à cette force ; 7.
demande au Conseil d'instaurer
un embargo sur les livraisons d'armes en Israël et en Palestine; 8.
demande au Conseil et à
la Commission de convoquer d'urgence le Conseil d'association UE-Israël
pour transmettre sa position au gouvernement israélien en lui
demandant de respecter les dernières résolutions de l'ONU et de réagir
positivement aux efforts déployés actuellement par l'UE pour parvenir à
une solution pacifique au conflit ; demande à la Commission et au
Conseil, dans ce contexte la suspension de l'Accord d'association
euroméditerranéen UE-Israël ; 9.
souligne la responsabilité
spéciale des États-Unis dans la crise, essentiellement en raison de
l'influence qu'ils exercent sur la politique israélienne et appuie la décision
d'envoyer une délégation américaine de haut niveau dans la région en
vue de rétablir les pourparlers entre les deux parties et de mettre un
terme à la violence ; 10.
se félicite de
l'acceptation par la Ligue arabe de la proposition saoudienne qui devrait
constituer une base de discussion pour un accord de paix durable entre
Israël et la Palestine, et invite le gouvernement israélien à reconnaître
ce revirement dans l'attitude des États arabes à l'égard du conflit ; 11.
condamne vivement les
actes d'antisémitisme récemment perpétrés en Europe, tels ceux commis
contre des synagogues, des écoles et des cimetières juifs ; 12.
exprime son entier
soutien aux Israéliens, aux Palestiniens et aux organisations
internationales qui oeuvrent pour la paix à tout niveau possible, y
compris les réservistes israéliens qui refusent de servir dans les
territoires occupés, et exprime en particulier sa sympathie et son
soutien aux coalitions israélo-palestiniennes en faveur de la paix ; 13.
demande à Israël de
garantir le libre-accès des médias aux territoires occupés et de
permettre aux autorités diplomatiques et consulaires de l'Union européenne
de prendre contact avec les ressortissants de l'Union dans la région ; 14.
charge son Président de
transmettre la présente résolution au Conseil, à la Commission, au
gouvernement et au Parlement d'Israël, au Président de l'Autorité
nationale palestinienne et au Conseil législatif palestinien, au Secrétaire
général des Nations unies, au Président et au Congrès des États-Unis
ainsi qu'au Secrétaire général de la Ligue arabe. |
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