AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP

   
 

 

STOP  THE  WALL !
Campagne Internationale Contre le Mur
et pour le Fin de l'Occupation
des Territoires Palestiniens


Annexe 4 : Pétition déposée par les députés britanniques
devant le parlement le 22 janvier 2004
 

Le Mur de Séparation d’Israël

13/01/04 – Burden / Richard

La Chambre des Députés interpelle Israël et demande la cessation immédiate de la construction de son Mur de séparation empiétant profondément sur le territoire Palestinien, lequel, selon les analyses préliminaires du Comité des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires et selon les cartes publiées par le gouvernement israélien, s’étendra sur 687 km et encerclera 274 000 Palestiniens vivant dans 122 villes et villages, certains se trouvant piégés entre le Mur et la frontière internationalement reconnue d’Israël, obligeant ceux ci à obtenir un permis pour pouvoir continuer à vivre dans leurs propres maisons ;
note que l’analyse estime que 400 000 autres Palestiniens vivant à l’est de ce Mur se trouveront séparés de leurs fermes, de leurs champs, leur travail, leurs marchés, leurs hôpitaux et de leurs écoles, et que le Mur aura des « incidences humanitaires graves » pour 30% de l’ensemble de la population de la Cisjordanie ;
met ceci en regard avec les données de l’ONU qui révèlent que 56 colonies de peuplement juives installées en Cisjordanie et 66% des colons se trouveront du côté du Mur jouxtant Israël, donnant à Israël le contrôle sur les terres agricoles palestiniennes les plus riches et sur le système aquifère qui génère la plus large part des ressources en eau de la Cisjordanie ;
note en outre que le Mur est construit en béton, assorti d’empilements de fils de rasoir, de barrières électriques, de tranchées, de détecteurs électroniques, de tours de guet et de routes de sécurité, que son coût s’élève à 4,7 millions de $ par Km, et qu’il viole les articles 53 et 147 de la Quatrième Convention de Genève, dont la Grande Bretagne est une haute partie contractante, et qui interdit toute destruction de propriété et emprisonnement de personnes par une force occupante ;
accueille favorablement la décision de la Cour Internationale de Justice d’examiner les conséquences légales de la construction du Mur ; note en outre que si Israël exige la sécurité, le Mur ne suit pas le tracé des frontières internationalement reconnues ;
souligne que ce Mur ne doit pas être considéré comme une frontière de fait du futur état Palestinien ; note de plus que seul un processus politique revitalisé et pleinement appuyé par la communauté internationale sera en mesure de faire cesser la violence des deux bords, et certainement pas un Mur de 8 mètres de haut ;
et exige enfin du Gouvernement Britannique qu’il mettre en ouvre tous les moyens de pression dont il dispose pour forcer Israël à mettre un terme à la construction de ce Mur.

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