Israël, Israël, j’aurais voulu t’aimer
Mais, il y a par toi trop de larmes et de
sang versé
Combien sont-ils dans tes prisons inhumaines
Bandeau aux yeux, aux pieds des chaînes
Combien de villages palestiniens rayés
Avec tes bulldozers, combien de maisons
démolies
Et pour les enfants tant de nuits d’insomnie
Toi qui as reçu les Tables de la Loi
Oublies-tu celle qui dit : tu ne tueras pas,
Ils sont des millions dans les camps de
réfugiés
Ils sont là parce que tu les as chassés
Sans espoir et par toi parfois bombardés
Comme si tu voulais faire taire leurs cris
Qui te reprochent leurs souffrances infinies
Je ne veux pas épouser vos haines
Blessures pour moi sont vos peines
Chaque peuple a droit à un Etat
Tu as le tien, eux ne l’ont pas
Tu es devenu puissance et comme toute
puissance
Autour de toi, c’est la souffrance
Toi qui es peuple choisi
Pour nous dire de Dieu sa tendresse
Pauvre espérance anéantie
Vous êtes deux peuples en détresse.
Pierre Carval |