Quartet Statement London, 30 January 2006 Representatives of the Quartet -- U.N. Secretary General Kofi Annan, Russian Foreign Minister Sergei Lavrov, Austrian Foreign Minister Ursula Plassnik, U.S. Secretary of State Condoleezza Rice, High Representative for European Common Foreign and Security Policy Javier Solana, and European Commissioner for External Relations Benita Ferrero-Waldner -- met today in London to discuss the situation in the Middle East. The Quartet congratulated the Palestinian people on an electoral process that was free, fair and secure. The Quartet believes that the Palestinian people have the right to expect that a new government will address their aspirations for peace and statehood, and it welcomed President Abbas' affirmation that the Palestinian Authority is committed to the Roadmap, previous agreements and obligations between the parties, and a negotiated two-state solution to the Israeli-Palestinian conflict. It is the view of the Quartet that all members of a future Palestinian government must be committed to nonviolence, recognition of Israel, and acceptance of previous agreements and obligations, including the Roadmap. We urge both parties to respect their existing agreements, including on movement and access. The Quartet received updates from Quartet Special Envoy James Wolfensohn and U.S. Security Coordinator LTG Keith Dayton at today’s meeting. The Quartet called on the Palestinian Authority to ensure law and order, prevent terrorist attacks and dismantle the infrastructure of terror. The Quartet acknowledged the positive role of the Palestinian Authority security forces in helping maintain order during the recent elections. It expressed its view that progress on further consolidation, accountability and reform remains an important task. Mindful of the needs of the Palestinian people, the Quartet discussed the issue of assistance to the Palestinian Authority. First, the Quartet expressed its concern over the fiscal situation of the Palestinian Authority and urged measures to facilitate the work of the caretaker government to stabilize public finances, taking into consideration established fiscal accountability and reform benchmarks. Second, the Quartet concluded that it was inevitable that future assistance to any new government would be reviewed by donors against that government's commitment to the principles of nonviolence, recognition of Israel, and acceptance of previous agreements and obligations, including the Roadmap. The Quartet calls upon the newly elected PLC to support the formation of a government committed to these principles as well as the rule of law, tolerance, reform and sound fiscal management. Both parties are reminded of their obligations under the Roadmap to avoid unilateral actions which prejudice final status issues. The Quartet reiterated its view that settlement expansion must stop, reiterated its concern regarding the route of the barrier, and noted Acting Prime Minister Olmert's recent statements that Israel will continue the process of removing unauthorized outposts. The Quartet expressed its concern for the health of Prime Minister Sharon and its hope for his rapid recovery. The Quartet reiterated its commitment to the principles outlined in the Roadmap and previous statements, and reaffirmed its commitment to a just, comprehensive, and lasting settlement to the Arab- Israeli conflict based upon U.N. Security Council Resolutions 242 and 338. The Quartet will remain seized of the matter and will engage key regional actors. STATEMENT OF THE QUARTET 30 March 2006 The Quartet recalled its statement of January 30 and its call for the new Palestinian government to commit to the principles of nonviolence, recognition of Israel, and acceptance of previous agreements and obligations, including the Roadmap. The Quartet welcomed President Abbas' call for the new Palestinian government to commit to a platform of peace and, having carefully assessed the program of the new government approved on March 28, noted with grave concern that the new government has not committed to the principles spelled out on 30 January. The Quartet recalled its view that future assistance to any new government would be reviewed by donors against that government's commitment to the principles outlined above. The Quartet concurred that there inevitably will be an effect on direct assistance to that government and its ministries. The Quartet encouraged continued humanitarian assistance to meet the basic needs of the Palestinian people. The Quartet noted in that context the importance of improved movement and access. The Quartet reiterated its commitment to the principles outlined in the Roadmap and previous statements, and reaffirmed its commitment to a negotiated solution to the Israeli-Palestinian conflict leading to two democratic states living side by side in peace and security.
PROCESSUS DE PAIX AU MOYEN-ORIENT Le Conseil a adopté les conclusions suivantes:
"Le Conseil s'est réjoui de la tenue, le 25 janvier, de l'élection du Conseil législatif palestinien (CLP), et a félicité le président Abbas et le peuple palestinien pour l'organisation d'un processus électoral libre et régulier. Le Conseil a approuvé sans réserve la déclaration faite par le Quatuor le 26 janvier. Le Conseil a souligné la nécessité que toutes les parties restent foncièrement attachées au processus constitutionnel palestinien, ainsi que le rôle central que joue le président Mahmoud Abbas pour garantir la stabilité pendant cette période de transition. Il a renouvelé son appui sans réserve à la volonté résolue du président Abbas de trouver une solution pacifique au conflit avec Israël.
Le Conseil a souligné que la violence et la terreur sont incompatibles avec les processus démocratiques, et il a exhorté le Hamas et l'ensemble des autres factions à renoncer à la violence, à reconnaître le droit d'Israël à exister, et à déposer les armes. Le Conseil attend du nouveau Conseil législatif palestinien qu'il appuie la formation d'un gouvernement résolument en faveur d'une solution pacifique et négociée au conflit avec Israël sur la base des accords existants et de la feuille de route, ainsi que de l'État de droit, du processus de réforme et de la bonne gestion des finances publiques. Sur cette base, l'Union européenne est prête à poursuivre son soutien au développement de l'économie palestinienne et à la création d'un État palestinien démocratique. Le Conseil a réaffirmé qu'il soutenait avec force un règlement négocié du conflit israélo-palestinien conduisant à la création d'un État palestinien indépendant, démocratique et viable vivant côte à côte avec Israël et ses autres voisins dans la paix et la sécurité.
Le Conseil attend d'Israël qu'il respecte ses obligations en vertu de la feuille de route. Le Conseil a réaffirmé que le Quatuor contribue de façon essentielle à faire avancer le processus de paix, et il attend avec intérêt la réunion du Quatuor ministériel qui doit se tenir à Londres." Jeudi 2 février 2006 - Bruxelles
Résolution du Parlement européen sur le résultat
des élections palestiniennes Le Parlement européen, — vu ses résolutions antérieures sur le Moyen-Orient, et plus particulièrement celle du 27 janvier 2005(1) , — vu les résultats des élections législatives qui se sont tenues en Palestine le 25 janvier 2006, — vu la déclaration de la mission d'observation de l'Union européenne pour les élections et la déclaration de la délégation des observateurs du Parlement européen, — vu la déclaration du Quartet Moyen-Orient (USA, fédération russe, Union européenne et Nations unies), du 30 janvier 2006, — vu les conclusions du Conseil sur le processus de paix au Moyen-Orient du 30 janvier 2006, — vu l'article 103, paragraphe 4, de son règlement, A. considérant que les élections législatives se sont déroulées en Palestine de manière très satisfaisante, avec une importante participation, dans le respect des règles définies par la loi électorale palestinienne et sous l'égide de la Commission électorale centrale de la Palestine (CECP), B. considérant qu'il y avait un plein engagement de la part de la communauté internationale, du Quartet et de l'Union européenne pour la tenue de ces élections, C. considérant que, selon la mission d'observation de l'Union européenne pour les élections, celles-ci ont marqué une étape supplémentaire importante dans la mise en place d'institutions démocratiques, sous la gestion indépendante, efficace et professionnelle de la CECP, D. considérant que le déroulement des élections a été un modèle pour la région et a clairement démontré sans faille que le peuple palestinien aspire à la démocratie, E. considérant que le soutien apporté par l'Union européenne et d'autres donateurs internationaux est essentiel pour satisfaire les besoins fondamentaux du peuple palestinien, F. considérant qu'il importe d'encourager vivement toutes les parties impliquées dans la situation post-électorale à s'abstenir de toute action susceptible d'accroître la tension, G. considérant que le Conseil a décidé de ne pas publier le rapport sur Jérusalem-Est élaboré par les chefs de mission de l'Union européenne à Jérusalem et à Ramallah, 1. se félicite du déroulement sans heurts et pacifique du processus électoral et notamment de la participation électorale élevée; est d'avis que ce degré élevé de participation aux élections démontre la volonté du peuple palestinien de dessiner son propre avenir par des moyens démocratiques; 2. est d'avis que la campagne électorale et le déroulement des élections le jour même ont respecté les normes internationales et se félicite du travail de contrôle de la mission d'observation de l'Union européenne pour les élections; 3. respecte le résultat des élections et observe que le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s'est engagé à former un nouveau gouvernement respectant les règles internationales et rejetant la violence; invite le nouveau Conseil législatif palestinien et le futur gouvernement à reconnaître clairement le droit de l'État d'Israël à exister, à renoncer à toutes les formes de terrorisme, à respecter le principe de négociation pacifique en vue de parvenir à une solution reposant sur l'existence de deux États et à coopérer avec le Quartet; 4. invite le nouveau Parlement palestinien et le futur gouvernement ainsi que le Parlement et le gouvernement d'Israël à assumer leurs responsabilités dans cette situation; 5. souhaite que le Quartet prenne une initiative forte et urgente afin de favoriser le dialogue et les négociations entre Palestiniens et Israéliens; estime que la "feuille de route pour la paix" demeure une base constructive, mais souligne la nécessité d'obtenir des résultats positifs et concrets; 6. fait observer que le résultat des élections, qui a provoqué un bouleversement et une radicalisation de la scène politique en Palestine, est avant tout une expression de l'aspiration du peuple palestinien à une réforme profonde, est aussi une conséquence de la difficulté de ses conditions de vie sous l'occupation, et reflète fortement le ressentiment à l'encontre de l'ancienne administration; 7. considère que, afin d'éviter la poursuite de la radicalisation, la communauté internationale devrait mettre l'accent sur les nombreuses questions non résolues dans le conflit israélo-palestinien; 8. réaffirme que l'engagement qu'il a pris de demeurer le premier pourvoyeur d'aide à l'Autorité palestinienne et de continuer à contribuer au développement économique de la Palestine et au processus démocratique du pays dépendra de la clarification de la position du nouveau gouvernement sur la dénonciation de la violence et sur la reconnaissance de l'État d'Israël; réaffirme également sa détermination à œuvrer en faveur de la paix et à coopérer avec tout gouvernement qui est prêt à recourir à des moyens pacifiques; 9. affirme son soutien à la mission actuelle menée par l'Union européenne à Gaza au titre de la PESD, en vue de mettre en œuvre l''Accord sur les mouvements et l'accès", signé par le gouvernement d'Israël et l'Autorité palestinienne, dont le but est de sécuriser et de contrôler correctement la frontière avec l'Égypte et décide d'observer de près cette mission frontalière; 10. prend acte des conclusions du rapport élaboré sur Jérusalem-Est par les chefs de mission de l'Union européenne à Jérusalem et à Ramallah, qui décrit la situation à Jérusalem-Est, en particulier les conséquences de la construction du mur, et soumet des recommandations concrètes pour aborder les problèmes qui se posent actuellement; déplore que le Parlement n'ait pas été informé du contenu de ce rapport; 11. réaffirme que le différend sur Jérusalem-Est fait partie du conflit dans son ensemble et demeure un point de négociation, en particulier entre les deux parties; souhaite l'arrêt du traitement discriminatoire des Palestiniens résidant à Jérusalem-Est et la réouverture des institutions palestiniennes à Jérusalem-Est; 12. charge son Président de transmettre la présente résolution au Conseil et à la Commission, au président de l'Autorité palestinienne et au Conseil législatif palestinien nouvellement élu, au Premier ministre d'Israël et à la Knesset, au gouvernement des États-Unis, au gouvernement de la fédération de Russie, ainsi qu'au Secrétaire général des Nations unies. Communiqué de presse 14.03.2006 Le Chancelier Schüssel: « L'UE soutient la Palestine mais a besoin de garanties » Le président du Conseil de l'UE et chancelier, Wolfgang Schüssel, a reçu ce mardi le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, lors d'une visite officielle à Vienne. La situation en Palestine et au Proche-Orient était au centre des débats. « L'Union européenne souhaite aider le peuple palestinien. Nous faisons confiance en son président et sommes amis du peuple. Nous respectons les résultats des élections du 25 janvier et reconnaissons la victoire du Hamas. Tout gouvernement élu démocratiquement est toutefois tenu de respecter certains principes afin de gagner la considération de la communauté internationale. Il est essentiel pour l'Union européenne et l'Autriche de pouvoir collaborer sur base de ces principes. La reconnaissance mutuelle d'Israël et de la Palestine est indispensable, tel est notre message. Nous insistons sur la nécessité de renoncer à la violence et de déposer les armes. Le respect des accords internationaux doit être garanti afin de pouvoir progresser sur base de la feuille de route », a déclaré le Chancelier Schüssel. Israël souhaite également de tout cœur la paix. Les deux parties doivent renoncer à la violence. « La confiance constitue la base de la paix et doit donc être établie ». L'Union européenne est le plus gros bailleur de fond de la Palestine. « Nous n'avons pas l'intention de supprimer l'aide. Nous voulons investir dans l'avenir de la population palestinienne. Nous avons toutefois besoin de garanties puisque nous devons rendre des comptes au Parlement européen et aux parlements nationaux. » « En période difficile, il est nécessaire que des personnes capables de diriger soient au pouvoir. Je suis persuadé que le Président Abbas fait partie de ces personnes. Il applique des principes rigoureux et immuables vis-à-vis de son peuple et de son pays et est prêt à jeter des ponts et à emprunter ceux qui sont déjà construits. J'en appelle aux médias et à la communauté internationale pour qu'ils fasse pleine confiance en le Président Abbas, laquelle est inaliénable pour l'avenir du processus de paix », a ajouté le Président Schüssel. Quant au Président Abbas, il a parlé en faveur du respect des accords existants et de la poursuite du processus de paix avec Israël. Selon lui, de nouvelles solutions doivent être trouvées. « Même après la victoire du Hamas, le peuple palestinien reste en faveur du dialogue. Nous disposons d'un système politique parlementaire et nous voulons poursuivre notre chemin sur la voix de la paix. Des négociations ont lieu pour le moment entre le Fatah et le Hamas sur la constitution d'un gouvernement de coalition puisqu'il est important que nous trouvions un point de vue commun. Nous reprendrons les négociations avec Israël après leurs élections et poursuivrons ainsi le dialogue. Je suis convaincu qu'il s'agit du droit chemin », a conclu le Président Abbas. Speech by JAVIER SOLANA EU High Representative for the Common Foreign and Security Policy MIDDLE EAST PEACE PROCESS Appearance before the European Parliament (Strasbourg, 5 April 2006)
I am appearing before the European Parliament at a critical time for the future of the Middle East peace process, immediately after the forming of a new Palestinian government and the holding of elections in Israel. Allow me first to describe how I see the present situation, before going on to set out the points on which, in my view, Europe's position should be based at this delicate juncture. Present situation In the occupied territories, Hamas has taken over the reins of government. Its programme, as presented by Prime Minister Ismail Haniyeh, is unfortunately unacceptable to the international community. It does not give any clear indication that the Hamas government is prepared to respect the principles established by the European Union: eschewing the use of violence as a means of settling the conflict, recognising the State of Israel and observing the agreements signed between the Palestinians and Israel. It needs to be pointed out once more that there is nothing arbitrary about those principles. On the contrary, they are the minimum requirements if the political ideal consistently championed by the EU is to become a reality. That ideal is none other than a negotiated solution leading to the creation of a viable Palestinian state in peaceful coexistence with Israel under the principles of international law. Obviously, there can be no negotiation if the parties do not recognise one another. There can be no peaceful settlement if the parties resort to arms in order to resolve the conflict. Nor can there be any solution based on the principles of international law if the parties disregard the fundamental principle that agreements are made to be honoured ("pacta sunt servanda"). Ultimately, the unwillingness of Hamas to come into line with our principles, in spite of some very light steps, along with the fact that Hamas appears on the European list of terrorist organisations, must inevitably have consequences for the EU: the impossibility of regarding Hamas as a valid partner until it changes its stance. In Israel, the election results are open to a number of interpretations. It is not my intention to engage in an in-depth analysis of the elections, but I think some brief comments will help us to understand what to expect from the political picture to emerge from them. - It should first be pointed out that, although there was a clear winner, Kadima, that party did not achieve the results it was hoping for and this will affect negotiations for the formation of a coalition government, although Labour will be the basis for this coalition. - Secondly, purely political factors can be seen to have carried less weight and economic and social factors more weight; this explains partly the scores achieved by Labour, by the pensioners' party or by parties with a very limited social or language basis (Shas, the ultra-Orthodox Sephardic Jews' party, and Yisrael Beiteinu, the Russian-speaking community's party).
3 - Thirdly and perhaps most worryingly for the peace process, the elections seem to have shown a consolidation of the desire for separation (materialised mainly by the Wall built between Israel and the Palestinian Territories) and lack of dialogue with the Palestinian people in determining Israel's borders. This is not a sustainable solution for those, like us, who favour negotiation. The inward-lookingness on the part of the Israeli electorate is mirrored by the desire of Hamas to focus on internal Palestinian issues and disregard an Israel whose right to exist it anyway denies. We cannot overlook the fact that it will have an impact on the scope for implementing the road map, whose principles remain a point of reference, but we have to tailor our discourse to the new situation. Apart from aspects relating to the Middle East peace process, the coming to power in Palestine, in free, democratic elections, of a movement affiliated to the Muslim Brotherhood represents an entirely new development. The EU does not want on principle to see the Hamas government fail. What we want is for that government, besides respecting the Quartet's three principles, also to apply those of the rule of law, a state based on it and democratic transfer of power, and to maintain the pluralistic nature of Palestinian society. If it does so, Hamas can be regarded as a fully-fledged political entity.
Europe's position Let me once again state the obvious, that a satisfactory solution to the Palestinian-Israeli conflict has been, is and will remain a key priority for the EU. Now, more than ever, it needs to be stressed that only a negotiated solution can prove stable and lasting. The EU should here continue to press both sides to commit themselves to a negotiated two-state solution. It must be pointed out that, in the EU's contention, peace should be based on observance of the 1967 borders and only any territorial adjustments agreed to by both sides will be acceptable. The EU's role in the Middle East peace process has recently seen significant growth. Suffice it to say that just a few years ago it would have been inconceivable for the EU to establish a security mission in the occupied territories, whereas now we have two: one supporting Palestinian police reform; the other supporting the control of the Rafah border crossing. Nearly 200 000 persons have crossed from Egypt to Gaza and vice-versa since its opening last November. One of the EU's basic aims is to get through this incipient period of uncertainty so that, when opportunities for a negotiated peace resurface, we can continue to enjoy the trust of Israelis and Palestinians. 4 As regards our relations with the two sides in the conflict, our principles are as follows: As regards Palestine: The EU will continue to support President Abbas and the peace programme on which he was elected by an overwhelming majority of Palestinian voters. In line with the Quartet's statement of 30 March 2006, the EU is currently reviewing its programmes of direct aid to the Palestinian Authority. Obviously, until Hamas shows unequivocal willingness to respect the international community's principles, we cannot do business as usual with the Palestinian Authority. The EU will, however, continue its aid for the Palestinian people, - firstly, because this is a moral imperative which the EU cannot shirk and, - secondly, because the humanitarian crisis and instability in the occupied territories do no good to anyone, starting with Israel itself. Another of the EU's key aims is to maintain the Palestinian Authority's institutional fabric, which we have put so much effort and money into building and whose continuity is crucial if the creation of an independent, democratic, viable Palestinian state is one day to become a reality. As regards Israel the EU must continue to reject unilateral measures which may jeopardise the two-state solution. The EU will keep a very close watch on developments in East Jerusalem and in the Jordan Valley, where Israel is engaging in action particularly harmful to the Palestinians, and on the construction of the separating fence. Under international humanitarian law, Israel has a number of duties as an occupying power. Basically, it must facilitate transport of humanitarian aid to the Palestinian population. Over and above a strict interpretation of that duty, Israel must also facilitate movement in the occupied territories, so as to allow economic sustainability, without compromising the security of Israelis. It is of the utmost urgency here for both sides to apply the access and movement agreement signed in November 2005. That agreement made it possible to open the Rafah border post, where the EU is playing and will, if both sides so wish, continue to play a very significant role. However, that agreement includes other points (transit between Gaza and the West Bank, and facilitation of movement within the West Bank) which also need to be carried out. Another obligation is for Israel to transfer to the Palestinian Authority the revenue from customs duties and taxes which it collects on its behalf. This is Palestinian money, which cannot be withheld. 5 As regards the international framework, the EU's aims are to - Continue working within the Quartet. The upholding of international legality requires the firm support of the entire community of nations, represented by the Quarter. Close coordination with the United States can make the EU's role more effective. - Involve the Arab countries. They can and should do far more politically and economically to try and bring Hamas into the Beirut peace initiative. We must not forget that the Palestinian-Israeli conflict is part of the serious crisis which the Middle East region is undergoing. In working on the peace process, we have to bear in mind the role of States which may exert a positive but also a negative influence and the repercussions of the situation in Iraq.
Conclusion The results of the elections in the occupied territories and in Israel have created a new situation. The EU has to tackle it on the basis of two principles, which are contradictory only in appearance: rigour and flexibility. - Rigour is needed in order to uphold the principles which have informed Europe's position since the 1980 Venice European Council meeting, namely respect for the rights of the Israeli and Palestinian peoples, rights which should be firmly spelt out in a negotiated solution leading to the creation of an independent, sovereign, democratic Palestinian state in peaceful coexistence with Israel. - Flexibility is needed in order to adapt to developments in reality on the ground and to support solutions bringing progress in the cause of peace. I say now to the new Palestinian government: Hamas cannot change its past, but it can and must change its future. If it decides that there is no place in that future for terror, violence or negation of the reality of the State of Israel, the EU will be able to respond appropriately, as it has always done.
Benita Ferrero-Waldner Strasbourg, 5 April 2006
European Parliament plenary session Mr President, Honourable Members, The EU is once more faced with a period of profound and rapid change in the Middle East. How we react and how the parties position themselves will have a determining influence on the prospects for moving towards a peaceful resolution to the Israeli Palestinian conflict. The EU has congratulated acting PM Olmert on Kadima’s election victory. This undoubtedly represents a profound shift in Israeli politics and we wait with interest the outcome of the coalition negotiations currently taking place. Let me underline that the EU stands ready to work with the next Israeli Government to promote security and peace for Israelis and Palestinians alike. I am convinced that both sides profoundly desire a peaceful and sustainable solution to the conflict. As for the EU’s bilateral relationship with Israel, our sincere wish is to reinforce the strong, balanced, relationship between us reflected in our Association Agreement and ENP Action Plan. We want to continue the progress that has been made in implementing the Action Plan in areas such as human rights and the protection of minorities, research and development, and economic integration. Honourable Members, There has been much speculation about the impact these elections will have on the prospects for peace. One might be tempted to believe that the election result broadly endorsed acting PM Olmert’s avowed intention to proceed with the establishment of permanent borders for Israel by 2010, following further disengagement from the occupied West Bank. The question for us is how that will be done. We strongly believe that Israel's legitimate security concerns cannot be met through unilateral action or decisions imposed by force: only a negotiated settlement will be sustainable. The EU would only support changes to the pre-1967 borders agreed by consensus between the Parties: we support a two-State solution leading to a final and comprehensive settlement of the conflict, with Israel and a Palestinian State living side-by-side within secure and mutually recognised borders. We should underline to our Israeli partners the importance of refraining from actions that may prejudice final status negotiations. Honourable Members, The Commission expects the next Israeli government to reaffirm its commitment to a negotiated solution via full implementation of the Quartet Roadmap, and to show this in deed as well as word. But, as ever, there is work for both sides. Just as we must be clear with the new Israeli government we must be firm with the new PA Government. There can be no compromise on the Quartet principles. We expect the new Palestinian government - sworn in last week - to commit to the principles of non-violence, recognition of Israel and acceptance of previous agreements and obligations, including the Roadmap, which bind the Palestinian Authority to the fundamental principles of peace and democracy, respect for the rule of law and human rights. We are fully aware of the considerable economic and humanitarian needs of the Palestinians, and of the need to break the vicious cycle of poverty and extremism. That’s why the Commission has mobilised over €120m to help meet their basic needs and stabilise the finances of the caretaker government that has just left office. And that’s why we intend to continue to provide emergency and humanitarian assistance. But unless the new government complies with the Quartet conditions for continued engagement, there can be no ‘business as usual’. Unless circumstances change, there will inevitably be an impact on assistance to the Palestinian government, which the Commission is now reviewing in line with the Quartet statement of 30 March. The onus is on the Palestinian side. And on the new Israeli government to act responsibly in fulfilling its obligations to its people. I firmly believe that both sides are tired of conflict and desperate for peace. But it is up to their leaders to show responsibility and statesmanship as we move forward. It is in their hands, and only theirs, to put an end to the violence and despair which has blighted the lives of too many generations.
PROCESSUS DE PAIX AU MOYEN-ORIENT Le Conseil a adopté les conclusions suivantes: "Le Conseil s'est réjoui de la tenue, le 25 janvier, de l'élection du Conseil législatif palestinien (CLP), et a félicité le président Abbas et le peuple palestinien pour l'organisation d'un processus électoral libre et régulier. Le Conseil a approuvé sans réserve la déclaration faite par le Quatuor le 26 janvier.
Le Conseil a souligné la nécessité que toutes les parties restent foncièrement attachées au processus constitutionnel palestinien, ainsi que le rôle central que joue le président Mahmoud Abbas pour garantir la stabilité pendant cette période de transition. Il a renouvelé son appui sans réserve à la volonté résolue du président Abbas de trouver une solution pacifique au conflit avec Israël. Le Conseil a souligné que la violence et la terreur sont incompatibles avec les processus démocratiques, et il a exhorté le Hamas et l'ensemble des autres factions à renoncer à la violence, à reconnaître le droit d'Israël à exister, et à déposer les armes.
Le Conseil attend du nouveau Conseil législatif palestinien qu'il appuie la formation d'un gouvernement résolument en faveur d'une solution pacifique et négociée au conflit avec Israël sur la base des accords existants et de la feuille de route, ainsi que de l'État de droit, du processus de réforme et de la bonne gestion des finances publiques. Sur cette base, l'Union européenne est prête à poursuivre son soutien au développement de l'économie palestinienne et à la création d'un État palestinien démocratique. Le Conseil a réaffirmé qu'il soutenait avec force un règlement négocié du conflit israélo-palestinien conduisant à la création d'un État palestinien indépendant, démocratique et viable vivant côte à côte avec Israël et ses autres voisins dans la paix et la sécurité. Le Conseil attend d'Israël qu'il respecte ses obligations en vertu de la feuille de route. Le Conseil a réaffirmé que le Quatuor contribue de façon essentielle à faire avancer le processus de paix, et il attend avec intérêt la réunion du Quatuor ministériel qui doit se tenir à Londres." Source: Commission européenne IP/06/235 Brussels, 27 February 2006 Commission unveils €120 million package for the Palestinians The European Commission today unveils a package worth more than €120 million to meet the basic needs of the Palestinian population and to help stabilise the finances of the current caretaker government. €40 million will be earmarked to ensure the continued and uninterrupted supply of essential public services such as electricity and water. €64 million will be allocated to the United Nations Relief and Works Agency (UNRWA). This emergency relief will help alleviate the hardships of the most vulnerable people in the West Bank and Gaza Strip. In addition, the European Commission is supporting the release of some of the money held over from 2005 in the World Bank Reform Trust Fund, in order to help the caretaker government meet obligations including salary payments. This package is independent from any future decisions on support for the incoming Palestinian Authority, which will be reviewed once the new government is in place, in the light of the principles set out in the Quartet statement of 30th January. Benita Ferrero-Waldner, European Commissioner for External Relations and Neighbourhood Policy, said: ”No other donor is doing as much as we are to support the interim government during the transition period. The €120 million package we present today is a very substantial contribution, which will help both to alleviate hardship, and relieve the pressure on the caretaker government’s finances”. She added: “We are watching political developments in the Palestinian Territories very closely. How we are able to help the Palestinians in the future will depend to a large extent on the decisions taken by their newly elected government; whether its members support non violence, recognise Israel and stand by existing agreements.” The €120 million emergency support package has three components, with the bulk of the money going to meet the basic needs of the population:
On 30th January, the Quartet (EU,US, UN and Russia) ”expressed concern over the fiscal situation of the Palestinian Authority and urged measures to facilitate the work of the caretaker government to stabilise public finances, taking into account fiscal accountability and reform benchmarks”. The Palestinian Authority is not currently able to balance its revenues and outgoings, without outside help. It has a substantial monthly deficit, which is set to rise with the Israeli decision to withhold transfers of taxes and customs duties due to the Palestinians. The World Bank estimates that nearly half (43%) of the Palestinian population lives below the poverty line with 15% of the population classified as living in deep poverty. Les Verts condamnent la suspension de l’aide de l’Union Européenne au gouvernement palestinien Communiqué à la presse du 12 avril 2006 Les Verts condamnent fermement la décision des 25 ministres des affaires étrangères de l’Union Européenne réunis hier à Vienne de suspendre l’aide économique directe de l’UE au gouvernement palestinien ainsi que tout contact politique. Cette décision se fonde sur l’absence de « démarche remarquable » du gouvernement dominé par le Hamas sur les trois principes requis par l’UE : abandon de la violence, reconnaissance d’Israël, respect des accords israélo-palestiniens déjà signés. Les Verts sont les premiers à promouvoir ces principes et à exiger du Hamas qu’il y souscrive, ce que ce mouvement dont les valeurs sont aux antipodes de celles des Verts (islamiste et non laïc, violent et non pacifiste, restrictif quant aux droits des femmes...) n’a jamais fait autrement que récemment, faiblement et à demi-mot : trêve des attentats-suicides de sa part depuis un an, évocation récente de l’organisation d’un référendum sur la reconnaissance d’Israël... Pourtant les Verts s’insurgent contre une décision qui ne fait qu’entériner la loi du plus fort dans le conflit israélo-palestinien. En effet jamais l’UE n’a sanctionné Israël en suspendant par exemple l’accord d’association entre l’UE et Israël que ce soit pour ses innombrables atteintes aux droits de l’Homme (malgré la demande du Parlement Européen), pour sa violation permanente des résolutions 242 et 338 de l’ONU sur le respect des frontières de 1967, pour la construction du Mur de séparation malgré la décision de la Cour pénale internationale le déclarant illégal, pour sa non-application d’un « accord israélo-palestinien déjà signé » aussi célèbre que les accords d’Oslo, puisque sa politique constante de grignotage, d’occupation, de colonisation et d’annexion des territoires palestiniens rend de facto impossible et bafoue l’idée même d’un Etat palestinien souverain. Dans ce contexte, la suspension de l’aide de l’UE apparaît comme une pression intolérable sur l’acteur le plus faible du conflit israélo-palestinien qui ne se double pas d’une pression équivalente sur l’acteur le plus fort, lequel impose quotidiennement sa loi unilatérale : celle qui accule les Palestiniens ghettoïsés dans des territoires bouclés à la misère -une misère que la suspension de l’aide de l’UE ne fera qu’accroître alors qu’elle est déjà dramatique- et au désespoir - ce désespoir qui l’a amenée à voter pour le Hamas, ce qui fournit aujourd’hui à l’UE le prétexte de sa mesure de suspension. Les Verts condamnent la politique du pire choisie par l’UE, qui ne fera qu’exacerber la misère et le désespoir du peuple palestinien, au nom de principes vertueux qu’elle n’applique jamais que selon deux poids et deux mesures. Les Verts |