Communiqué de l’AFPS
Depuis mercredi 5 juillet, Dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 juillet des dizaines de chars ont pénétré profondément dans le territoire palestinien et sont entrés dans la ville de Gaza. Cinq autres Palestiniens ont été tués. Cette offensive a des conséquences gravissimes, dont s’alertent les organisations humanitaires et le CICR. Un million et demi de Palestiniens sont privés de courant ; 830.000 d’eau potable. Le blocus empêche de passer les vivres, les médicaments et le carburant nécessaire au fonctionnement des groupes électrogènes et des pompes à eau. Cette offensive est en fait une véritable guerre contre le peuple palestinien, en violation de tous les principes du droit humanitaire international, à commencer par la quatrième Convention de Genève. Les dirigeants israéliens l’ont annoncé : ils refusent toute négociation, alors que les combattants palestiniens réclament la libération de mille des quelque dix mille Palestiniens enlevés par l’armée israélienne sur le territoire palestinien occupé et détenus ilégalement en Israël. Pour les dirigeants israéliens, il s’agit de provoquer l’effondrement de l’Autorité palestinienne et de tenter de briser l’unité nationale palestinienne, au lendemain de l’accord historique entre forces nationales et islamiques de la résistance sur un projet politique et stratégique qui reprend les grands axes du document dit « document des prisonniers ». Face à ces crimes de guerre, la communauté internationale, l’Union européenne et la France, ne peuvent plus se contenter d’exhorter « les parties » (sic) à « la retenue » (resic). L’AFPS demande à la France :
L’AFPS demande à la France des sanctions immédiates contre Israël pour contraindre le gouvernement et l’armée de ce pays à mettre un terme à cette offensive meurtrière et à se conformer au droit international. Bureau national de l’AFPS, Paris, 8 juillet 2006 |