Présentation de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine vendredi 2 février 2007 http://www.plateforme-palestine.org/article.php3?id_article=1
HistoriqueFin 1993, au moment de la signature des accords d’Oslo, dix associations françaises de solidarité internationale, engagées de longue date dans des actions de partenariat avec les Palestiniens, ont décidé de coordonner leurs actions en créant la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine. En mettant en commun leurs informations, leurs expériences et leurs moyens, elles visent à accroître l’efficacité de leurs actions respectives en direction du peuple palestinien, tout en respectant la spécificité de chacune ; et à étendre la solidarité existante en France en s’associant dans des actions d’information et de sensibilisation. Elles oeuvrent en ce sens en soutenant les actions et revendications de leurs partenaires palestiniens et israéliens, engagés en faveur d’une paix juste et durable pour les deux peuples. En 2007, la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, devenue association loi 1901, rassemble 40 associations, dont 23 sont membres signataires et 17 sont membres observateurs. La plateforme regroupe des organisations de solidarité internationale, des associations de sensibilisation, de développement, de recherche, de défense des droits de l’Homme, des mouvements d’éducation populaire et des collectifs d’associations. Elles ont en commun l’adhésion à la Charte fondatrice de la plateforme. Les principes fondateurs : autodétermination, développement et démocratieLes principes qui fondent les objectifs et les engagements des associations membres sont le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et les valeurs de démocratie et de citoyenneté. La charte fondatrice, rédigée en 1994, s’inscrit dans la suite logique de l’espoir qu’ont suscité les accords d’Oslo. Il s’agissait, en France, de faire connaître et de défendre les droits du peuple palestinien tels que définis par le droit international : "La déclaration de principes signée par Israël et l’OLP le 13 septembre 1993 constitue la première étape importante d’un processus devant mener à la résolution du conflit israélo-palestinien et à la reconnaissance des droits nationaux du peuple palestinien. Fragile, ce processus doit être renforcé dans le sens du respect de la légalité internationale : la reconnaissance réciproque des États palestinien et israélien, la pleine réalisation des droits du peuple palestinien à l’autodétermination, la mise en oeuvre des résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité des Nations Unies et une juste solution, fondée sur la légalité internationale, à la question des réfugiés." (Extraits) Les objectifs : solidarité et développement
Participer
au développement des Territoires palestiniens par des
actions de partenariat avec les ONG palestiniennes et les
coordinations qu’elles ont constitué ; La Plateforme a permis a des associations de cultures très différentes de se connaître, de travailler ensemble et de s’ouvrir à des problématiques nouvelles, hors de leur champ traditionnel. Elle a aussi permis la mise en relation de projets différents ou la construction de projets communs : projets de développement ; solidarité politique ; échanges d’informations etc... Les actions1) Les programmes de développement concertés En octobre 1995, la plateforme a organisé un colloque intitulé "Palestine, solidarité et développement", soutenu par le ministère français des Affaires étrangères et par la Commission européenne. Il portait sur le rôle de la société civile dans la construction de l’Etat palestinien et il a constitué la première initiative marquante de la Plateforme. Lancé en 1997, le programme prioritaire Palestine a concrétisé les débats engagés lors de ce colloque. De 1997 à 2001, la Plateforme en a assuré la coordination, les actions étant menées par douze ONG membres de la Plateforme avec leurs associations partenaires palestiniennes dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’agriculture. L’objectif était d’appuyer les actions concrètes des ONG palestiniennes et de promouvoir la concertation entre elles et les services de l’Autorité palestinienne dans l’établissement des politiques de développement. A cet égard, la Plateforme a directement soutenu les activités du PNGO (Palestinian NGO Network), réseau qui rassemble plus de soixante-dix associations. Aujourd’hui, quatre ans après le déclenchement de l’Intifada Al Aqsa, la mise en place et la poursuite de projets de développement sont rendus plus difficiles, malgré les besoins fondamentaux quotidiens auxquels la population palestinienne peut difficilement répondre. Les ONG membres de la Plateforme réfléchissent ensemble à un nouveau programme concerté, soutenu par le ministère des Affaires Etrangères. 2) Diffusion de l’information et actions de sensibilisation de l’opinion Par ses publications, la Plateforme assure un rôle de diffusion de l’information, d’animation du réseau et d’éducation au développement :
Répertoire
national des associations françaises travaillant avec les
Palestiniens et/ou les Israéliens, dans les Territoires
palestiniens et/ou en Israël et/ou en France, Voir les différents Outils et Brochures de la Plateforme 3) Campagnes citoyennes pour la Paix La Plateforme entretient des contacts réguliers avec les pouvoirs publics français et européens afin qu’ils agissent concrètement pour la reprise de négociations fondées sur le droit international et qu’ils réagissent face aux violations commises dans les Territoires palestiniens par l’armée israélienne. La plateforme, dans ses campagnes, demande :
que
la France, notamment au niveau de l’Europe et du Conseil de
sécurité, rappelle la primauté du droit international et du
respect des résolutions des Nations Unies quant au
territoire et aux réfugiés palestiniens, et quant à la
quatrième Convention de Genève sur la protection des
populations civiles en temps de guerre, |