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PROCHE-ORIENT Déclarations encourageantes pour la paix Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert se dit prêt à discuter de la création d'un Etat palestinien, tandis que le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas accepte l'idée d'une "déclaration de principes" conduisant vers un accord global de paix. Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s'est dit prêt, jeudi 2 août, à travailler avec Israël, sur une "déclaration de principes" conduisant à un accord global de paix. La veille, le Premier ministre israélien Ehoud Olmert s'est dit prêt à discuter des "questions fondamentales" conduisant à la création d'un Etat palestinien, selon la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice. 80 millions de dollars pour le système de santé palestinien Condoleezza Rice a fait cette déclaration au cours d'une
conférence de presse commune avec Mahmoud Abbas, à l'issue d'une
réunion avec le président de l'Autorité palestinienne. Au cours de
cette rencontre, elle a en outre signé un accord apportant 80
millions de dollars (59 millions d'euros) aux Palestiniens pour
réformer leurs services de sécurité. Une conférence pour la création d'un Etat palestinien "Ensuite nous pourrons conclure par une déclaration de principes",
a dit Mahmoud Abbas au cours de la conférence de presse. "Ce qui
compte est que nous parvenions à des résultats et que nous
connaissions l'aboutissement, mais les étapes intermédiaires
peuvent être négociées". La bande de Gaza laissée de côté dans un éventuel accord Mercredi, la chef de la diplomatie américaine s'était entretenue avec le Premier ministre israélien Ehoud Olmert et plusieurs de ses ministres de la situation dans les territoires palestiniens et du projet de conférence proposé par Bush. Lors de ces entretiens, Condoleezza Rice et son homologue israélienne Tzipi Livni ont soutenu l'idée d'un accord politique entre l'Etat hébreu et le gouvernement palestinien de Cisjordanie de Mahmoud Abbas, laissant de côté la Bande de Gaza contrôlée depuis juin par le Hamas. "Israël ne manquera pas cette occasion", avait assuré Tzipi Livni, affirmant vouloir profiter de la situation dans les territoires palestiniens pour parvenir à un accord avec le gouvernement modéré d'Abbas. Le Hamas a quant à lui critiqué le voyage de la responsable américaine, estimant qu'elle venait "soutenir un parti palestinien contre un autre et agrandir le fossé entre les Palestiniens". L'Arabie Saoudite prête à participer à une conférence internationale "Il y a bel et bien dans les territoires palestiniens un
gouvernement dévoué aux principes de base de la paix, et c'est là
une occasion qu'il ne faut pas manquer", a souligné Condoleezza
Rice, qui effectuait là sa première visite dans la région depuis
le coup de force du Hamas à Gaza. (Avec AP) |