Réponses des parlementaires de la région Nord Pas-de-Calais au courrier commun concernant la Palestine occupée et colonisée Comme cela avait été décidé en commun fin juin, à la veille du débat de politique générale, après la déclaration du nouveau Premier Ministre François Fillon, tous les parlementaires de la région ont reçu la déclaration commune que nous avions adoptée et qui a été signée par 19 organisations de la région Nord Pas-de-Calais. Plusieurs de ces parlementaires nous ont adressé un courrier. Je vous donne part des indications qu’ils ont fournies comme des initiatives qu’ils ont prises. Ces éléments sont recensés à la date du 31 juillet, je ferai part ultérieurement des modifications qui pourraient intervenir. Jean-François Larosière, président de l'AFPS 59-62, le 3 août 2007 Voir le communiqué de l'AFPS 59-62 du 18 juin 2007 Ont
accusé réception, ou ont apporté une réponse, les députés
suivants :
Marie-Christine BLANDIN indique à propos de la situation en Palestine : « comme vous, je pense qu’une mobilisation plus significative doit se substituer au renoncement et à la désolation passive. (…) Je saisis toute occasion institutionnelle pour cette cause juste. » Marc DOLEZ indique de son côté : « membre de la Commission étrangère de l’Assemblée Nationale, je ne manquerai pas de porter les exigences de votre déclaration. » On notera que Bernard GERARD, comme Jean-Claude LEROY, portent le texte commun à la connaissance du Ministre des Affaires Etrangères. Jean-Jacques CANDELIER fait part de l’intervention du représentant du groupe de la gauche démocrate et républicaine, dans le débat de politique générale, le 3 juillet. Il y est notamment dit que ce groupe « sur le plan international (…) souhaite que notre pays puisse relancer sous l’égide de l’Europe, une initiative de paix dans le conflit Israélo-Palestinien sur la base du respect des résolutions de l’ONU. C’est la seule manière de sortir du marasme dans lequel est plongé le peuple palestinien et d’assurer la sécurité de toute la Région, y compris Israël. Nous préconisons également une grande initiative sous l’égide de l’ONU pour que les peuples du Sud ne soient pas condamnés à la misère (…). L’accès à l’Education, aux soins, à l’eau potable devrait être prioritaire. C’est une condition de la sécurité collective.» Enfin Alain BOCQUET nous avise d’une double démarche : l’une auprès de François FILLON, l’autre auprès de Jacky HENIN député communiste européen. Auprès du Premier Ministre, à qui il fait part de la déclaration commune, il indique que celle-ci « rappelle l’urgence de la convocation d’une « conférence internationale de paix », il (…) revendique que la France agisse et s’engage pleinement pour enrayer la dégradation en cours de la situation et l’engrenage des violences (…) et veut « connaître les initiatives » que Fillon entend « prendre pour permettre que la France favorise l’émergence d’une issue politique à ce conflit. ». Auprès du député européen il double la démarche.
Ainsi l’initiative que nous avions prise en commun a permis de sensibiliser à la cause palestinienne les parlementaires régionaux appartenant à plusieurs groupes politiques et de leur faire connaître nos exigences communes. Il est d’ailleurs intéressant que celles-ci aient été portées jusqu’aux principaux responsables de la politique de notre pays. Il est aussi utile de savoir que plusieurs de ces parlementaires se proposent de relayer à l’avenir, au Parlement, notre soutien au peuple palestinien. Nous attendons avec beaucoup d’intérêt des précisions concernant la « conférence internationale de paix » de la part des responsables de notre pays, d’autant que comme nous l’indiquions dans notre appel : cette conférence ne se conçoit pas sans que l’État israélien soit « contraint (…) à cesser sa politique d’occupation et négation des droits du peuple palestinien, et notamment le droit à un État. » Pour cette conférence, est-ce cette démarche, qui comme nous l’écrivons ensemble, n’accepte pas « la guerre civile, la division de la Palestine, comme de ses forces de résistance », qui sera mise en œuvre par les dirigeants des USA, dont la réponse aux aspirations nationales du peuple palestinien, n’est pas la préoccupation fondamentale, pas plus que la paix, quand ils relancent la course aux armement au Moyen Orient ? Les dirigeants de notre pays accepteront-ils cette orientation ? Jean-François LAROSIERE, le 3 août 2007 |