jeudi 11 octobre 2007
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/proche_moyenorient/20071011.OBS9226/un_ministre_israeliense_felicite_du_raid_en_syrie.html
DIPLOMATIE
Un ministre
israélien se félicite du raid en Syrie
"Ce que nous avons accompli, selon des sources
étrangères, est très important"
explique Avigdor Lieberman, ministre des Affaires stratégiques.
Avigdor Lieberman,
ministre israélien des Affaires stratégiques, s'est félicité, dans
le Jerusalem Post daté du jeudi 11 octobre, du raid
aérien israélien effectué le 6 septembre dernier en Syrie. Ses
déclarations rompent avec le silence officiel sur le sujet.
Selon le journal, Avigdor Lieberman, qui
dirige le parti d'extrême droite Israël Beiténou (11 élus), a
ouvertement exprimé sa satisfaction à propos de ce raid à
l'occasion d'une tournée dans les colonies juives en Cisjordanie,
mardi.
"Ce que nous avons accompli, selon des
sources étrangères, est très important (...). Nous avons ainsi
franchi avec succès la première étape (des efforts) nous
permettant de rétablir notre force dissuasive", a-t-il déclaré.
Par "rétablir", il faisait allusion aux ratés
de l'armée israélienne pendant la guerre contre le Hezbollah
chiite libanais à l'été 2006.
"La seconde étape…"
"La seconde étape consistera à stopper les
tirs de roquettes Qassam" palestiniens à partir de la bande de
Gaza, contrôlée depuis la mi-juin par le mouvement islamiste
Hamas, a-t-il estimé.
La censure militaire israélienne impose un
black-out total sur le raid en Syrie, et seule la radio militaire
israélienne a fini par le confirmer.
Dans la foulée du raid, la Syrie avait
affirmé que sa défense antiaérienne avait tiré le 6 septembre sur
des appareils israéliens ayant violé son espace aérien. Le
président syrien Bachar al-Assad avait ensuite affirmé que les
appareils israéliens avaient visé "un bâtiment militaire
désaffecté" et que "rien de conséquent" n'avait été atteint.
Selon des informations de la presse
américaine et britannique, l'aviation israélienne aurait bombardé
un site soupçonné d'abriter des activités nucléaires qui
pourraient être menées en coopération avec la Corée du Nord.
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