Compte rendu
L'ONU
met en évidence la fragilité de la situation humanitaire à Gaza
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a téléphoné,
mardi 18 novembre, au premier ministre israélien Ehoud Olmert pour lui
faire part de sa "profonde inquiétude" sur la situation
humanitaire à Gaza. Le regain de tension entre l'armée israélienne et les
milices palestiniennes, depuis le 5 novembre, s'est en effet accompagné
d'un bouclage strict par l'armée de ce territoire surpeuplé (1,5 million
d'habitants) qui dépend entièrement d'Israël pour son approvisionnement.
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Si l'ONU a pu reprendre, mardi, la distribution de
provisions après l'autorisation de passage donné par Israël à 33 camions,
le porte-parole de l'agence des Nations unies pour les réfugiés (Unrwa),
Chris Gunness a averti qu'elles "dureront des jours et non pas des
semaines".
Selon l'Office de coordination des affaires humanitaires des
Nations unies (Ocha), les importations à Gaza (54 % de produits
alimentaires) avaient déjà connu une baisse sensible (30 %) en octobre,
avant la reprise des opérations armées (tirs de roquettes palestiniennes,
incursions israéliennes), les importations à Gaza, du fait du bouclage
total en vigueur pendant les fêtes religieuses juives. A titre de
comparaison, les importations d'octobre ne représentaient que 21 % de
celles de décembre 2005, avant la victoire des islamistes du Hamas aux
législatives de janvier 2006.
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