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Un collège US coupe ses liens avec des affaires affiliées
à l’occupation israélienne 13 février 2009 US
college cuts ties with Israeli occupation-affiliated businesses Bethléem- Ma’an – Le
Hampshire College à Amherst, Massachusetts est devenu le premier collège ou
université aux US à désinvestir de compagnies en raison de leur implication
dans l’occupation israélienne de la Palestine. Ce changement
historique est le résultat direct de deux ans de campagne intensive d’un
groupe du campus, Les Etudiants pour la Justice en Palestine (SJP) Le groupe a fait
pression sur le Conseil d’administration du Hampshire College pour
qu’il se désinvestisse de six compagnies spécifiques à cause des inquiétudes
concernant les droits humains en Palestine occupée. Plus de 800 étudiants,
professeurs et anciens étudiants ont signé une « déclaration
institutionnelle » du SJP appelant au désinvestissement. La proposition avancée
par le SJP a été approuvée le 7 février 2009 par le Conseil. En se
désinvestissant de ces compagnies, « le SJP croit que Hampshire
s’est distancé d’une complicité avec l’occupation illégale et les crimes de
guerre d’Israël, » d’après la déclaration. Le procès-verbal
d’un comité du Conseil d’administration de Hampshire confirme que « le
Président Hexter reconnaît que c’est l’excellent travail du SJP qui a apporté
l’attention sur la question au comité. » Le désinvestissement a
jusqu’ici été approuvé par Noam Chomsky, Howard Zinn, Rashid Khalidi,
la Vice Présidente du Parlement UE Luisa Morganitini, Cynthia McKinney,
Ronnie Kasrils ancien membre du Congrès National Africain, l’historien
Israélien Ilan Pappe, John Berger, Tariq Ali, Mairead Maguire lauréate du
Prix Nobel et Roger Waters des Pink Floyd, entre autres.. Les six compagnies qui
toutes fournissent à l’armée israélienne de l’équipement et des services en
Cisjordanie et à Gaza occupés sont : Caterpillar, United Technologies,
General Electric, ITT Corporation, Motorola, et Terex. « De plus, notre
politique évite le réinvestissement dans toute compagnie impliquée dans
l’occupation illégale, » a dit le groupe. Le SJP répond à un
appel de la société civile palestinienne pour un Boycott, Désinvestissement
et Sanctions (BDS) comme moyen d’exercer une pression non-violente à
faire peser sur l’Etat d’Israël pour qu’il mette fin à ses violations du
droit international. Le SJP suit les pas de
beaucoup de groupes et d’institutions connues comme l’Association nationale
des professeurs de formation et d’éducation supérieure au RU, le groupe
israélien Gush Shalom, le Congrès des syndicats sud-africains, l’Union des
employés publics canadiens et le Comité américain des services amis ». « Tout en
exprimant notre opposition à l’occupation illégale et les violations
constantes des droits humains du peuple palestinien, nous, comme membres d’un
institut d’éducation supérieure estimons que c’est de notre responsabilité
morale d’exprimer notre solidarité avec des étudiants palestiniens dont
l’accès à l’éduction est sévèrement inhibée par l’occupation
israélienne, » a ajouté le SJP dans sa déclaration. |