Al-Oufok
Des origines au triomphe électoral de la droite en
2009 :
le sionisme a gommé les différences idéologiques
par
Pierre
Stambul (Bureau National de l’Ujfp)
mercredi 8 avril
2009,
Il y a environ 80 ans, une importante scission se produit
à l’intérieur du mouvement sioniste. Un nouveau courant qui s’intitule
lui-même « révisionniste » apparaît. Son principal animateur se
nomme Vladimir (Ze’ev) Jabotinsky.
Le « transfert » : un vieux
projet.
Jusque-là, les immigrants sionistes installés en
Palestine sous mandat britannique, avaient tendance (comme la plupart des
colonialistes) à ignorer l’existence même du peuple autochtone. Zangwill
avait proféré le mensonge fondateur en affirmant que la Palestine était
« une terre sans peuple pour un peuple sans terre ». Ben Gourion
avait bien remarqué que le pays était peuplé. Il pensait (à juste titre) que
ces « fellahs » étaient les descendants des Hébreux. Mais, feignant
d’ignorer la réalité coloniale, il imaginait que ces « fellahs »
s’intègreraient au projet sioniste. La révolte palestinienne de 1929 (à
Hébron) et surtout l’insurrection de 1936 allaient démentir ces rêves.
Dès lors pour Jabotinsky (admirateur du fascisme italien) et ses disciples,
la voie à suivre est claire. Puisqu’il est entendu que les Palestiniens sont
valeureux et prêts à résister avec détermination, il faut les expulser
au-delà du Jourdain.
Dès la fin des années 30, le terrorisme de la droite sioniste se développe,
s’en prenant aussi bien aux Palestiniens qu’aux Britanniques. Pour la
majorité sioniste qui se revendique du socialisme, cette droite est
infréquentable et ces « socialistes » n’hésitent pas à la qualifier
de raciste et de terroriste, voire de fasciste.
Pourtant, dès le départ, « gauche » et droite sionistes sont
d’accord sur l’essentiel : privilégier à tout prix la construction du
futur Etat Juif au détriment de toute autre considération.
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