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Salah Hamouri Audience en
préfecture du 21 août 2009 Une
délégation du comité régional de soutien à Salah Hamouri a été reçue en
préfecture du Nord le 21 août, par MM Christophe Cousin, chargé de
mission, et Pierre Guillemaud, du
Cabinet du Préfet du Nord. Elle était conduite par Michèle Demessine,
sénatrice du Nord. Ont participé à cette délégation : Bernard Aubin
UJFP, Jean-Claude Dulieu MRAP, Philippe Enclos Snesup, Gérard Minet LDH, Hugo
Vandamme conseiller municipal de Lille, Jean-François Larosière AFPS 59/62. Etaient
excusés : Marie Christine Blandin, Sénatrice du Nord, Saïd Bouamama,
socio-économiste, Mohamed Salem, Communauté palestinienne du Nord. Après avoir
présenté la délégation, en précisant le caractère pluraliste du comité de
soutien, Jean-François Larosière
a notamment indiqué : ·Qu’une émotion réelle existait en région après la
décision de la « justice » israélienne de refuser d’accorder une
remise de peine à Salah Hamouri. La sentence qui frappe Salah est totalement
illégitime. ·Que seule l’exigence de libération immédiate
portée auprès des autorités israéliennes est de nature à le faire sortir de
prison. ·Un signe fort en ce sens serait que Nicolas Sarkozy,
Président de la République reçoive en
personne, Denise Hamouri à Paris en septembre. Michèle
Demessine a
indiqué la place que tenaient les parlementaires de la région dans le comité
de soutien (10). Elle a fait état d’une décision illégitime de la commission
de révision, d’autant plus qu’un chef d’inculpation supplémentaire, visant
Salah a été introduit le 26 juillet. Comme Clotilde Reiss Salah est inculpé
sans preuves. Mais pourquoi n’y a-t-il pas la même mobilisation ?
Sarkozy a fait recevoir sa mère uniquement par un conseiller, la lettre
demandant la « clémence », aux autorités israéliennes, est partie
après la tenue de la commission. Le Président Sarkozy doit se comporter avec
Israël, comme il se comporte avec l’Iran. La mobilisation pour Salah doit se
poursuivre, notamment dans la presse. Nous allons élargir le comité de
soutien. Jean-Claude
Dulieu demande
pour Salah un traitement égalitaire. Il dénonce le refus de la commisssion
d’une remise de peine parce que Salah ne serait pas « guéri ». Cela
accentue la volonté de se mobiliser pour sa libération. Pour Gérard Minet la diplomatie française n’est pas
à la hauteur des nécessités, alors qu’elle est présente tant pour Gilat
Shalit, que pour Clotide Reiss. Il formule trois exigences au nom de la LDH
59 : ·L’égalité de traitement ·Le renforcement de l’action diplomatique ·La condamnation de la justice israélienne à l’égal
de la condamnation de la justice iranienne. Bernard
Aubin a
appuyé les interventions précédentes en soulignant la nécessité d’une intervention
des plus hautes autorités de l’Etat pour la libération immédiate de Salah
Hamouri. Philippe
Enclos intervient,
comme universitaire, comme juriste et comme intellectuel. Il souligne les
insuffisances des interventions des autorités françaises, alors qu’il y a
illégalité de la juridiction israélienne. Salah Hamouri est jugé sans preuve
matérielle, le dossier est juridiquement inconsistant. Cela devrait motiver des interventions plus
fermes des autorités françaises. Hugo
Vandamme insistera
à son tour sur la nécessité de l’égalité de traitement. Christophe
Cousin a
conclu l’audience en indiquant que ce qui avait exprimé par la délégation est
transmis dans trois directions : ·Le Ministère de l’Intérieur ·Celui des Affaires Etrangères ·L’Elysée. Une motion
reprenant le tract d’appel a été remise aux représentants du Préfet. |