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Solidarité Najdeh Réfugiés Palestiniens au Liban Nous
savons tous qu'il y a de nombreux réfugiés Palestiniens dispersés au Moyen
Orient, chassés, éparpillés par la volonté politique d'Israël de nier la
réalité d'un peuple Palestinien et de tout faire pour offrir des occasions de
diviser ce peuple qui lutte pour ce qu'il y a de plus fondamental, le droit
d'être, d'être reconnu dans son identité et dans son histoire. Nous
savons combien il est difficile de circuler, de s'organiser, de créer, d'échanger,
de communiquer dans les territoires entre les ilots où sont parqués les
Palestiniens sur leur propre terre. Pour
les 400 000 Palestiniens au Liban la situation n'est en apparence pas la même. Ils
ne sont pas tous les jours soumis à des contrôles, des arrestations, à des
incursions intempestives. Cependant comme sur la terre palestinienne ils sont
totalement soumis aux décisions des autorités Libanaises. Est-il encore
nécessaire de rappeler qu'ils n'ont pratiquement aucun droit et qu'ils survivent
soumis , dépendant, et assistés par la communauté internationale sous l'égide
de l'instance des Nations Unies (UNRWA) Depuis
plus de 60 ans, de générations en générations, ils espèrent ils attendent,
ils luttent comme ils le peuvent pour faire valoir leurs droits; le premier
de leur droit reconnu par l'ONU est celui de « Droit au Retour » Ils
savent bien que leurs villages ont été rasés par Israël et qu'ils ne pourront
pas tous retourner sur la terre de leurs ancêtres, mais ce droit au retour
comporte plusieurs aspects fondamentaux. 1. La reconnaissance d'un Etat
Palestinien 2.
La reconnaissance de leur identité
Palestinienne. Alors qu'ils n'ont comme pseudo-identité que celle de
« refugiés ». 3.
Le
droit à des indemnisations pour la perte de leurs biens. 4.
La
réalité d'un retour effectif sur la terre de leurs ancêtres pour quelques
uns. 5.
Le
droit d'avoir un passeport et de circuler librement comme tout citoyen. 6. le droit de décider pour eux et leur peuple
en votant. Quand
nous allons dans les familles des camps palestiniens nous voyons partout deux
symboles importants; la Clé symbole de leur terre et du droit au retour, et
la mosquée au toit doré de Jérusalem, leur lieu saint Al Aksa . Oui
il y a urgence d'un Etat palestinien. Cette création est bloquée et les gouvernements
occidentaux en portent une large part. Pour
les 4 à 5 millions de réfugiés palestiniens la création de leur futur Etat
est pourtant la clé qui permettrait d'apporter en partie, une solution à
leurs problèmes. En
attendant, les Palestiniens réfugiés
au Liban ne baissent pas les bras, en particulier l'association palestinienne
Najdeh qui agit dans les 12 camps, pour rassembler les énergies et obtenir
les droits élémentaires contenus dans la déclaration des droits de l'homme. Najdeh
rassemble de nombreux partenaires pour faire avancer le droit de travailler.
Pour l'instant la plupart des métiers leurs sont interdits. Comment
faire vivre sa famille, comment permettre l'éducation des enfants, comment se
soigner, comment se nourrir quand on est privé de travail ? Comment
éviter la violence que crée la promiscuité et la non activité ? Pour
faire face à ces non-droits, les Palestiniens acceptent cependant de
travailler au noir, de faire n'importe quel travail quelque soit leur
formation et leurs compétences pour survivre avec leur famille. Les femmes
trouvent plus facilement du travail que les hommes. 54,7 % des hommes n'ont
jamais travaillé, et 33,8% des femmes. Comment
offrir des perspectives d'avenir aux enfants dans ces conditions. Selon la
même enquête que celle sur le travail il ressort que: L'association
“Solidarité-Najdeh” met
toute son énergie pour apporter un soutien à Najdeh et faire connaître la
situation particulière des Palestiniens réfugiés au Liban qui attendent beaucoup de la solidarité
internationale non pour qu'ils les assistent mais pour qu'ils obtiennent
leurs droits. |