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Solidarité Internationale PCF Le budget de la
ville d'Haifa révèle que la communauté Arabe est discriminée par la
municipalité Communiqué
de Presse du Parti Communiste/Hadash - 30 Décembre 2009 A peine 1,4% du budget extraordinaire de la Municipalité d'Haifa
est consacré aux quartiers Arabes, soit 16 millions 920 000 shekels [3
millions d'euros] pour un budget total de 1 milliard 167 millions de shekels
[218 millions d'euros]. La communauté Arabe constitue approximativement 11%
de la population d'Haifa. Sous les auspices du Parti Communiste/Hadash, le centre
Mossawa [centre de défense des droits des Arabes d'Israel] a analysé le
projet de budget qui a été adopté hier. Une telle disproportion dans
l'allocation des ressources disponibles ne manifeste pas seulement le manque
chronique d'investissement économique et en infrastructures dans les
quartiers Arabes, mais aussi le déclin dans le temps de ces investissements.
Le budget ordinaire a également été soumis à l'analyse,
mais à cause de l'opacité délibérément maintenue dans bon nombre de domaines,
il est difficile de déterminer l'importance des sommes allouées. Selon les
sommes couchées sur le papier, 15 millions de shekels [2,8 millions d'euros]
auraient été accordés à la population Arabe pour un budget total de 1
milliard 680 millions de shekels [313 millions d'euros]. Bien que cette somme
estimée puisse ne pas correspondre à la somme réelle accordée, elle constitue
même pas 1% du budget total. Les représentants du Parti Communiste/Hadash au conseil
municipal, Hisham Abdu et Edna Zaritsky, ont demandé au Maire Yonah Yahav la
convocation d'une session extraordinaire pour discuter de ces allocations
discriminatoires, mais il a refusé. Ils lui ont fourni une liste détaillée de tous ces projets
qui sont vitaux et nécessaires pour les populations de ces quartiers, parmi
lesquels Wadi Nisnas, Kababir, Halisa, Abbas, la colonie Allemande, Wadi Siah
ainsi que tous les autres. Ces projets concernent le logement et la
construction immobilière, les établissements scolaires, les espaces publics
et les parcs, les installations sportives, les centres et services
communautaires, des projets pour les personnes âgées, ainsi que la rénovation
et la restauration des cimetières ainsi que de divers bâtiments. Il y a également un besoin urgent d'investissements dans
le domaine de l'éducation et dans les établissements scolaires dans les
quartiers Arabes qui sont sérieusement à la traîne par rapport à ceux du
secteur Juif, ce qui est le résultat de décennies de discrimination délibérée
et de sous-financement. De tels investissements sont nécessaires pour toutes
les tranches d'âge, mais les adolescents doivent en être la cible
prioritaire. Il est nécessaire et urgent, également, que les projets
linguistiques et culturels Arabes trouvent un financement. Malgré l'annonce du Maire Yonah Yahav, selon laquelle il
envisagerait de réduire les différences flagrantes existantes dans les aides
au développement économique et les allocations sociales accordées aux
populations Juives et Arabes de Haifa; ce budget, élaboré sous son autorité,
contredit ces déclarations. Le budget municipal est soumis aux principes du droit
administratif, et ainsi il doit obéir aux principes d'égalité, de
proportionnalité et de transparence. Aucun d'entre eux ne forment la base du
budget actuel. Pour la faction Communiste-Hadash, si le budget est adopté, il
violera, prima facie, le Droit Administratif Israélien. |