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Résolution concernant
la Palestine adoptée par le FSU V-3.2.4. Justice en Palestine IV-3.2.4.1. Les palestiniens ont subi en
janvier 2009 des attaques inadmissibles de l'armée israélienne sur le
territoire de Gaza. Des milliers de
civils ont été massacrés. Depuis 2003 la bande de Gaza subit un blocus insupportable qui remet en
question les droits à se loger, se nourrir, aller à l’école, travailler se
soigner. La
FSU demande que cessent en Cisjordanie et à Gaza les actions militaires et le blocus de fait qu’impose le
gouvernement israélien. Elle
demande que toutes les colonies de Cisjordanie soient démantelées, les territoires occupés évacués et que le
mur d’annexion soit détruit. La
FSU rappelle son attachement au rétablissement de la paix et de la négociation ce qui passe par le droit des
peuples palestinien et israélien à
vivre en paix et en sécurité à l’intérieur de frontières sûres et reconnues. Cela implique le respect
du droit international et des droits
des peuples à l'autodétermination, à l'indépendance, à la liberté et à la justice tout
particulièrement pour le peuple palestinien qui subit depuis trop longtemps, la
dépossession, l'occupation, la colonisation,. La paix passera par la fin de
l'occupation, le démantèlement des
colonies, la libération de tous les prisonnier-es palestiniens et le doit au retour des
réfugié-es. Des
négociations doivent s'ouvrir sur la base d'une totale égalité des droits entre les deux peuples. Le
conflit israélo-palestinien n’est pas un conflit religieux, c’est un conflit politique, colonial, territorial,
c’est donc une réponse politique qui
doit être donnée. La paix ne peut venir sans justice, c’est pourquoi la FSU s’associe aux demandes
de poursuites pénales et aux demandes
d’indemnisations des victimes par l’État d’Israël .responsable des dégâts commis notamment
lors de la guerre contre Gaza et aux
demandes d’aide de la communauté internationale. IV-3.2.4.2. S'appuyant sur les résolutions de
l'ONU et le rapport Goldstone qui
souligne les crimes commis, la FSU demande à la France et à l’Union européenne d’utiliser les moyens
de pression à leur disposition pour
qu’Israël respecte le droit international. L’UE peut imposer à Israël, y compris par les
sanctions nécessaires le respect des résolutions des Nations Unies pour
l’établissement d’une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.
C’est pourquoi la FSU comme de nombreuses organisations à travers le monde,
soutient la demande de la société
civile et politique palestinienne pour que des sanctions soient appliquées à Israël, dans le cadre de
l’initiative non-violente « Boycott,
Désinvestissement, Sanctions », jusqu’à ce qu’il respecte le droit international et les principes
universels des droits de l’Homme. Dans
ce contexte, la FSU dénonce le rehaussement des accords économiques de l'UE avec l'Etat d'Israël. Elle condamne
la volonté 1de construction à Sète du
terminal AGREXCO par lequel le gouvernement d'Israël veut faire passer des produits d'exportation vers
l'Europe, produits cultivés en
territoire occupé palestinien. Il est, en outre inacceptable qu'un tel projet, bafouant le droit international
soit financé par des fonds publics
français. La
FSU se félicite de la saisie de la cour pénale internationale et de la création symbolique d'un Tribunal Russel. La
FSU réaffirme le droit à la liberté d'expression en France et dénonce l'amalgame nauséabond entre la condamnation
de la politique menée par le gouvernement d'Israël et l'antisémitisme.
Elle soutient les militants et les
syndicats qui sont poursuivis devant les Tribunaux par des associations soutenant la politique
israélienne |