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Salah Hamoui : nouveaux mensonges de l'Ambassade d'Israël en France ! Suite à
l'appel lancé par Salah et ses camarades prisonniers, publié le 9 février,
par lequel ils nous demandaient d'intervenir auprès des autorités
israéliennes pour que les prisonniers politiques palestiniens puissent avoir
droit d'accéder aux livres et journaux, une amie a écrit à l'Ambassade
d'Israël en France pour faire valoir cette exigence. L'Ambassade
répond, via l'attachée au service culturel, que : " Les mensonges
relayés sur Salah sont nombreux sur Internet et toujours orientés dans le
même sens. De ce fait il n'est pas étonnant que vous ayez cru vraies des
allégations mensongères ". Cette personne poursuit en indiquant que
Salah et ses camarades ont droit à deux livres par mois - pas politiques
concède-t-elle -, qu'ils peuvent lire deux journaux de leur choix et qu'ils
peuvent regarder la télévision sans aucune restriction. Elle conclut : "
Je constate que le travail de désinformation et le mensonge font leur ouvre
efficacement ; c'est pourquoi nous vous remercions de vous être manifestée ". Devant
ces affirmations nous avons demandé à la mère de Salah de vient vouloir nous
préciser ce qu'il en était. Elle a rendu visite à Salah hier, dimanche 14
février, et nous elle nous écrit que : " J'ai demandé des précisions à
Salah ce matin. Ni lui ni ses camarades n'ont droit à deux livres par mois.
Cette personne du service culturel de l'ambassade n'a pas révisé sa copie.
Depuis décembre les familles ne peuvent plus faire entrer de livres en
prison. J'en emmène deux à chaque visite et à chaque foison me les redonne.
Des français et des françaises qui lui ont envoyé des livres par la Poste. On
a signalé ce fait à Salah mais on ne lui donne pas les livres. La raison
invoquée : c'est interdit ! Quant à l'abonnement à deux journaux français par
l'intermédiaire du Consulat, c'est " non ". Le Consulat est au
courant de cette situation et ne peut pas apparemment faire grand-chose.
Quant aux chaines de télévision, celles qui intéressent les prisonniers,
comme Al Jarira par exemple, sont interdites. Cette personne de l'ambassade
voudrait faire croire que les prisons israéliennes sont des lieux de
divertissement et de loisir pour les prisonniers palestiniens. On en est
loin. En fait ces restrictions sévères visent à maintenir les détenus dans un
" isolement culturel ", une ignorance afin de casser leur volonté.
Les livres étant leurs compagnons de misère ". Voici
donc la vérité rétablie. Et, une nouvelle fois, l'ambassade d'Israël en
France est prise la main dans le sac du mensonge. Il convient donc de
continuer les pressions afin que Salah et ses camarades aient " le droit
de lire en prison ! ". Jean-Claude
Lefort Paris,
le 15 février 2010 |