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Communiqué
de l'Association France Palestine Solidarité (AFPS) A Paris le 12
août 2010 « Dans un pays démocratique, s’il n’y a
pas de preuve, on doit relâcher un suspect » Cette phrase
c’est celle des magistrats de la Cour de justice de Petach Tikva (Israël)
permettant la libération hier, mercredi 11 août, d’un dénommé Haim Pearlman,
un colon israélien extrémiste connu des services et soupçonné d’avoir tué, au
couteau, 4 palestiniens et d’avoir tenté d’en tuer 7 autres. A Jérusalem.
Faute de « preuves tangibles », il a été donc libéré hier et est
rentré chez lui, sur décision de justice puisque « dans un pays
démocratique, s’il n’y a pas de preuve, on doit relâcher un suspect ». Et Salah
Hamouri ? Aucune preuve de quel acte que ce soit n’a été rapportée
devant le tribunal militaire. Rien. Il n’a commis aucun délit d’aucune
sorte. Et il a été pourtant condamné à 7 ans de prison sur la base d’une
simple « intention » supposée et retenue contre lui par le
tribunal. Une intention ! Pas un acte, non, une idée non réalisée dans
le pire des cas. Et aucune
preuve concrète, et pour cause, n’est venue confirmer cette
« intention ». Alors on aurait du « le relâcher ». Et il
est en prison depuis plus de 5 ans. Et on lui a refusé une remise de peine.
Et que dit, que fait que le Président de la République pour libérer notre
compatriote qui, encore une fois, est le plus vieux prisonnier politique
français sur cette planète. Que fait-il pour exiger sa libération tandis
qu’il est innocent ? Ce nouveau fait
confirme que personne ne peut croire que la France considère de manière égale
Salah Hamouri et les autres. Il y a discrimination indiscutable. C’est une honte
nationale. Mais le silence complaisant du Président vis-à-vis des autorités
israéliennes de même que son silence méprisant à l’égard de la famille de
Salah n’y changeront rien quoi qu’il en pense : les vagues répétées
de la mer ont toujours raison des rochers les plus durs. A force ils
craquent. Plus que jamais
faisons entendre nos voix : alors que cela va faire dans moins d’un mois
2.000 jours que Salah est en prison ce n’est pas le moment de cesser de
réclamer justice et d’exiger sa libération immédiate en intervenant
auprès du Président en vacances. Son adresse : M. Mme. Nicolas Sarkozy
« Domaine du Cap Nègre » 83980 Le Lavandou. |