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  Retour sur la loi Shalit

Par Jean-Claude Lefort

 

Il convient de préciser que cette loi, adoptée à la Knesset, permet aux autorités pénitentiaires (la Direction des prisons israéliennes) de durcir à leur gré, donc de manière totalement arbitraire, les conditions de détention de tous les prisonniers palestiniens qui sont aujourd’hui environ 6.000.

 

Parmi ces possibilités qui sont « offertes » à cette administration, il y a celle d’ajouter 20 jours de plus de prison – sur décision prise par une administration donc – par année de détention. Cela « au titre » que les peines – qui sont précisées dans les « jugements » des tribunaux militaires sont formulées en années administratives (345 jours) et non pas en années civiles (365 jours).

 

Pour Salah Hamouri, innocent, qui a été condamné à 7 ans de prison et dont le « jugement » porte la date de sa sortie – le 28 novembre  –, cette administration peut – les cas sont très nombreux autour de lui – ajouter 140 jours de prison en plus.

 

La question est donc de demander avec force au Ministre d’Etat, Alain Juppé, de garantir absolument la date de sortie de Salah le 28 novembre prochain.

 

A défaut d’avoir exigé et obtenu sa libération, il doit obtenir toutes les assurances pour cette libération. Mais comme on sait, si « on » ne pousse pas, cela ne sera pas fait. Donc à vos plumes, élus et citoyens, pour lui demander que Salah soit libéré le 28 novembre et qu’il rejoigne bien ses foyers à Jérusalem-Est.  

 

Lettre, courriels, cartes Charb, pétitions – tout doit être utilisé à cette fin.

 

Déjà des sénateurs et des députés ont écrit à Alain Juppé en ce sens.

 

Des cartes Charb sont parties. Il faut impérativement amplifier le mouvement car les échos précis que nous avons montre que cette libération de Salah peut effectivement être remise en cause, étant aussi entendu aussi – redisons-le fortement – qu’il doit rejoindre son foyer à Jérusalem-Est…

 

Toutes les informations sur le site du Comité de soutien : www.salah-hamouri.fr

 

 

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