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Communiqué
de l’ AFPS Nord-Pas de
Calais Gel du jumelage Lille-Safed Cela vient d’être décidé lors du Conseil municipal
lillois du lundi 6 octobre 2014 : le jumelage entre la ville
israélienne de Safed et la ville de Lille est gelé. Depuis
janvier 2011, à l’initiative de l’Association France Palestine
Solidarité (AFPS) Nord-Pas de Calais, une campagne publique est menée afin
qu’il soit mis fin aux échanges officiels de Lille avec « la ville la
plus raciste d’Israël » ainsi que le déclare le quotidien israélien
Haaretz. L’immense mouvement de soutien au peuple palestinien de cet été, et
tout particulièrement au peuple martyrisé de Gaza, exigeant la rupture, se
traduit concrètement ainsi que l’ont exprimé des milliers de Lillois. Une
délégation de l’AFPS Nord-Pas de Calais, de la Communauté palestinienne du
Nord et du MRAP, l’avait rappelé, le 1er octobre, lors d’une
rencontre avec les représentants de la Maire de Lille : Martine Aubry. Ce
gel est d’une grande portée. C’est une victoire incontestable pour le
mouvement de soutien au peuple palestinien, dans la métropole régionale bien
sûr, mais aussi dans le pays comme au niveau international. Cette terre de
travail et de solidarité qu’est le Nord-Pas de Calais, avec plusieurs de ses
élus, indique clairement que le temps est venu d’en finir avec l’impunité
israélienne et que ce qui relève du
crime peut et doit se traduire par des sanctions. La meilleure façon de se montrer à la hauteur de
ce succès des mobilisations est de les poursuivre. C’est d’autant plus nécessaire que Read Abubadawa, professeur franco-palestinien, à l’Université
Al-Najah de Naplouse est emprisonné par l’occupant
israélien pour le contenu de ses cours. C’est intolérable. L’AFPS Nord-Pas
de Calais appelle à multiplier les initiatives, notamment au niveau des
universités, afin d’exiger sa libération. Le jumelage avec Naplouse se doit
d’être celui de la solidarité. Un ensemble d’actions sont appelés à être menés, le week-end prochain, comme le 18 octobre,
depuis une action BDS contre la société Sodastream,
dont les vaporisateurs sont fabriqués dans la principale colonie israélienne,
en Cisjordanie occupée, jusqu’à la montée en bus à Paris afin de se retrouver
à République. Ceci afin d’exiger des sanctions contre Israël, la levée du
blocus de Gaza, l’application des droits nationaux du peuple palestinien sur
la base du droit international. Lille le 6 octobre 2014 |