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Action d'interpellation des élus

pour la reconnaissance de l’Etat de Palestine

en leur demandant de signer une lettre adressée à L.Fabius

Par AFPS

 

 

Monsieur Laurent Fabius
Ministre des affaires étrangères
et du développement international
37, quai d’Orsay
75007 Paris

 

X , le X 2015

Monsieur le Ministre,

 

Lors du vote des deux chambres du parlement français, le 2 décembre 2014 pour l’Assemblée nationale et le 11 décembre 2014  pour le Sénat, la représentation nationale a délivré un message clair au gouvernement en demandant que la France reconnaisse l’Etat palestinien au vu de l’impasse constatée par la communauté internationale, dans les négociations bilatérales entre Israéliens et palestiniens sous l’égide des Etats-Unis.

Vous avez pris en compte ces votes importants et pluralistes des députés et sénateurs et avez affirmé que « le moment venu » la France reconnaitra l’Etat palestinien, si tous les efforts diplomatiques engagés par la France n’aboutissaient pas.

Monsieur le Ministre, nous sommes aujourd’hui à ce tournant.

Le temps est venu de soutenir le peu d’espoir qui reste de voir les droits nationaux du peuple palestinien reconnus et la possibilité d’une paix juste et durable pour les deux peuples Israélien et Palestinien.

La responsabilité de la France est grande. Pays des droits de l’Homme et du  citoyen, pays respecté dans le monde entier, notre pays se doit de prendre l’initiative de soutenir la justice, la liberté et la paix dans le monde quand celles-ci sont menacées comme c’est aujourd’hui le cas en Palestine.

Reconnaître l’Etat palestinien, c’est œuvrer à ouvrir le chemin d’une solution politique, qui est la seule voie possible pour sortir d’une guerre coloniale qui n’a que trop duré.

Le respect du droit est constitutif de la paix dans le monde. Nul ne peut s’en affranchir dans les faits et proclamer son exception en toute impunité. Je vous demande, Monsieur le Ministre, de considérer comme nous, que le « moment est venu » et de reconnaître l’Etat palestinien comme la représentation nationale vous l’a demandé.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma très haute considération.

 

 

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