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Samedi 29 septembre à Arras Rencontre Palestine au Secours Catholique Par AFPS Nord-Pas de Calais Le 03 octobre 2018 L’AFPS Nord-Pas de Calais
était conviée à participer à une rencontre à Arras, intitulée :
« Israël/Palestine : quel avenir possible? », le samedi 30
septembre 2018, organisée par le Secours Catholique du Pas de Calais, avec
les partenariats d’Amnesty international, du groupe ACAT d’Arras et celui de l’AFPS Nord-Pas
de Calais, invitée notamment à traiter de la partie historique de la rencontre.
Celle-ci s’insérait dans un cycle de trois, destinées « à faire
connaître la situation en Palestine, et montrer ce que peut être le
quotidien,,,, » Elle est basée sur l’expérience notamment des
« bénévoles qui ont, avec le Secours Catholique, pu découvrir la Terre
Sainte ». Celle d’Arras réunissait
plus de 50 participants, qui se sont retrouvés l’après-midi puis, en soirée,
autour d’un repas palestinien, avec accueil autour des stands des différents
partenaires puis présentation des différentes associations et exposés et
débats, après intervention d’un aumônier/guide du Secours Catholique suivie
de celle de la responsable nationale Palestine de l’association. Le tout en
présence du responsable départemental du Secours catholique et animée par les
militantes locales de l’association de secours. Pour ce qui est du stand
de l’AFPS Nord-Pas de Calais qui a connu de très nombreux échanges avec
un public, souvent averti, en particulier celles et ceux ayant participé à un
pèlerinage: Le nouveau massacre à Gaza, la veille, nourrissait l’indignation,
tandis que l’inquiétude régnait sur le sort réservé par l’occupant à Salah
Hamouri (depuis libéré). 220 euros de ventes, essentiellement des produits palestiniens,
et signatures des pétitions contre le nouveau tramway de Jérusalem et contre
les banques françaises complices de la colonisation israélienne de la
Palestine. Présentation des
associations partenaires, sont intervenus: Amnesty international qui indique ses
appels et pétitions pour les droits humains en Palestine et dans le monde, la
représentante de l’ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la
Torture), qui précise les origines de l’Association de lutte contre la
torture, avec un groupe à Arras de 9 personnes qui se réunissent
régulièrement. Enfin l’AFPS Nord-Pas de Calais qui indique son caractère de
soutien au combats du peuple palestinien pour reconnaissance et application
de ses droits nationaux, comme sa participation à la solidarité concrète,
depuis le secours médical jusqu’à l’aide matérielle aux associations en
Palestine. Les différentes
interventions et les échanges (En étant conscient du caractère lacunaire de ce compte
rendu très imparfait au vu de la richesse des interventions et échanges et le
fait qu’en même plus de deux heures toutes les questions n’ont pas été
abordées). ·Historique : La question des sources palestiniennes
est soulevée concernant l’histoire comme le traitement discriminatoire des
médias vis
à vis des Palestiniens, dont pourtant les journalistes sont assassinés.
L’appropriation de la terre palestinienne est mise en évidence, dès la
déclaration Balfour, et l’expulsion, dès l’avant seconde guerre mondiale, et
surtout la Nakba est mise en évidence. Elle se prolonge au-delà de 1967.
Oslo et ses impasses, dont la
colonisation, sont mises en évidence. La résistance palestinienne se
poursuit actuellement avec un évènement majeur : la grande marche du
retour à Gaza, tandis que les USA déplacent leur ambassade en
Israël de Tel Aviv à Jérusalem, et préparent un projet niant les droits
nationaux du peuple palestinien reconnus internationalement, tandis que l’apartheid
israélien est inscrit dans loi de cet Etat. L’accent est mis sur
l’appel de 2005 à BDS par la société civile palestinienne. ·Interventions du Secours
catholique : à au moins deux reprises il fut indiqué que la situation
présente en Palestine est situation d’apartheid. L’aumônier guide indique le caractère
arbitraire de l’attribution des territoires palestiniens à Israël, avec la
partition et la création d’un Etat, en liaison avec le projet sioniste. Il
met en évidence la poursuite des vols successifs de terres palestiniennes
après la guerre de juin 1967, et la poursuite de la colonisation après Oslo,
avec une occupation israélienne qui se poursuit. Il puise ses exemples sur la
situation à Jérusalem, à Naplouse où, bien qu’en zone A, les interventions de
l’armée sont quotidiennes, et dénonce la situation impossible à vivre imposée
aux réfugiés, en s’appuyant sur celles du camp de Balata, où les
interventions de l’occupant sont permanentes. Le mur d’apartheid est bien sûr
mis en cause, le droit au retour rappelé. Quant à la responsable
nationale, elle présente huit actions d’intervention du secours catholique
en Israël et en Palestine avec la
volonté de lutter contre apartheid et discriminations et volonté d’un
développement commun, se référant à Paolo Freire et à des projets
artistiques, comme le cirque et la solidarité avec les enfants ou les femmes
prisonnières politiques palestiniennes. Elle se réclame de la lutte
contre la colonisation via l’étiquetage des produits des colonies. Dans une discussion
extrêmement riche, il est possible de retenir plusieurs points : le
caractère invivable de la partition elle-même, selon la résolution de l’ONU
181. Les interventions de l’AFPS portant sur la situation dramatique à Gaza
avec le blocus et les prisonniers. Affiche >>
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