Face à l’apartheid israélien il faut des actes
L’AFPS Nord-Pas de Calais, poursuit avec ses
partenaires, en particulier dans le cadre du festival Palestine lillois, la
mobilisation de soutien au peuple palestinien au cours de ce mois de
novembre 2018.
A commencer par celle concernant le mur de
l’apartheid en Palestine. Un premier rassemblement s’est tenu à
Valenciennes, le 3 novembre, Un autre se tient le jeudi 8 à Douai, Cette
action internationale est déclinée dans notre région selon trois
axes : la lutte contre un mur qui accapare la terre palestinienne au
profit de l’occupant israélien, la nécessité du boycott d’Israël, dans le
cadre de la solidarité avec la résistance palestinienne, et enfin la
poursuite de la mobilisation pour la libération des prisonniers
palestiniens,
Cette mobilisation en faveur des prisonniers
palestiniens est appelée à se poursuivre, ainsi à propos des jeunes
prisonniers palestiniens. Plusieurs centaines de mineurs sont en effet
emprisonnés par l’occupation israélienne, en dépit de toutes les
conventions internationales. Pire ils sont victimes, dans les geôles
israéliennes, de violences multiples et privés du droit à l’éducation, Nous
exigerons l’arrêt immédiat de ces pratiques comme leur libération
immédiate.
La mobilisation citoyenne peut contraindre
l’occupant israélien à reculer: non seulement Ahed Tamimi, en dépit du
blocage de l’occupation, a pu rencontrer le peuple solidaire à la Courneuve
et dans plusieurs villes européennes et africaines, mais une victoire
importante a été rencontrée avec la libération de Salah Hamouri. Une victoire
collective d’autant plus importante qu’elle aussi une victoire sur ce déni
de droit qu’est la détention administrative.
Ces victoires collectives, doivent nous conduire à
poursuivre l’action, avec la volonté que la France cesse toute
collaboration avec Israël, et prononce par les actes concrets sa
réprobation devant le comportement criminel de cet « Etat-nation du
peuple juif ».
Ce sont les actes qui comptent. Les protestations
verbales officielles ne suffisent pas. Pas plus que la diplomatie secrète.
Il est d’autant plus indécent d’accueillir une nouvelle fois Netanyahou,
bourreau du peuple palestinien, à Paris lors de la conférence
internationale sur la Paix Sa place est à Amsterdam devant le Tribunal
Pénal International
Face au comportement criminel d’Israël dans toute
la Palestine, face au soulèvement palestinien, en particulier de sa
jeunesse, ce sont des actes politiques forts qui doivent être pris. Citons
notamment un embargo militaire sur cet Etat criminel, qui doit subir la
justice internationale, la rupture de l’accord UE/Israël de 2002, comme la
reconnaissance de l’État de Palestine
AFPS Nord-Pas de Calais groupe de Douai 08
novembre 2018
|