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Samedi 26 octobre

Action BDS Carrefour Wasquehal


Nous étions une dizaine de militants ce samedi 26 octobre 2024, à 15h, au Carrefour Wasquehal pour dénoncer la complicité de Carrefour avec la colonisation, les crimes de guerre et le génocide.

Ce magasin est particulièrement ciblé par notre association car il est non franchisé et donc lié directement à la responsabilité du PDG Alexandre Bompard dans la violation du droit international et des crimes coloniaux en Palestine occupée.

Des sympathisants se sont joints à nous, notamment une étudiante de Sciences Po Lille, qui nous a parlé des mobilisations au sein de son école.

Nous avons rencontré des clients, à l’écoute bien souvent, et nombreux ont fait demi-tour.

Un sioniste a voulu nous intimider en interpellant la police présente à la fin de l'action pour lui signaler que le slogan « Israël criminel, Carrefour complice » était de la « propagande ». Nous n’avons pas cédé une fois de plus à la rhétorique permanente utilisée depuis toujours.

Pour rappeler la complicité de Carrefour dans la livraison de colis alimentaires gracieusement offerts aux soldats génocidaires, nous avons lu 3 témoignages de soldats ayant des statuts différents dans l’armée coloniale génocidaire (extraits de l’ONG Breaking the Silence et de la chaîne CNN)

Le 1er provient de l’ONG "Breaking the silence", créée en 2004, elle recueille de nombreux témoignages d’anciens soldats mais aussi de ceux qui ont fait le choix de déserter par exemple (breakingthesilence.org.il)

Le premier témoigne de l’absence de discipline depuis le 7 octobre et de la culture de la guerre qui encourage les crimes dans un but récréatif.

L’ONG recueille les mots d’un réserviste « il y a des corps partout, de temps en temps on voit des chiens marcher avec des morceaux de cadavres qui pourrissent. Un bulldozer D9 (*construit pour détruire les maisons et les bâtiments palestiniens) avance avec un tank et débarrasse la zone de cadavres, les retournent sur le côté pour que les convois humanitaires ne les voient pas ».

2 ème témoignage : un lieutenant d’infanterie en poste dans le sud de Gaza raconte l’intensité des tirs lors de l’opération : « l’artillerie tire constamment. Un jour, un soldat a identifié deux silhouettes en train de marcher dans un verger à 800 ou 900 mètres du périmètre. Les postes de surveillance ne pouvaient pas bien voir donc le commandant a envoyé un drone. Ils ont dirigé leurs armes sur ces filles, et elles ont été tuées. »

Le 3 ème et dernier témoignage est celui du copilote d’un bulldozer D9, Guy Zaken, interviewé à plusieurs reprises par la chaîne CNN depuis le début du génocide.

En juin 2024, il dit qu’ « ils ont écrasé des corps par centaines vivants et morts à de nombreuses occasions » et précise « tout gicle! ». En octobre 2024, interviewé à nouveau par la même chaîne, il explique qu’il « n’arrive plus à manger de la viande parce que ça lui rappelle les scènes qu’il a vues à Gaza ». Il ajoute « quand tu vois beaucoup de viande dehors et de sang ça affecte vraiment ce que tu manges ».

Nous avons terminé par des slogans.

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