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Women`s Organization for Political Prisoners (WOFPP) Tel.: +972-3-5227124 Fax: +972-3-5299771 Bulletin
Mai 2005 A présent, toutes les prisonnières politiques palestiniennes sont détenues
dans la Prison de Hasharon (Telmond), après que les autorités de la
prison y ont transféré le dernier groupe de prisonnières de Névé
Tirtza, à l'exception de Tali Fahima.
Dans beaucoup de cellules les fenêtres sont recouvertes pendant 24 heures
par jour, empêchant la lumière et l'air frais de pénétrer. .
Dans la Prison de Hasharon il y a maintenant environ 115 femmes, dont six
prisonnières administratives et 16 mineures. Environ cinq femmes se
trouvent dans des centres de détention. Visites des familles Un grand nombre d'obstacles ont pour résultat que les visites des familles
sont devenues rares. Le premier obstacle est le bouclage continu; il y a
aussi des personnes qui ne sont pas autorisées de quitter leur domicile
ou bien de se rendre à la prison. Par exemple, Lyla Bouhary de
Naplouse n'a pas vu sa
famille depuis trois ans. Ensuite il y a les punitions: Les autorités de la prison punissent les
femmes en les privant de
visites des familles. Amne Muna, Aaysha Abayat, Sanaa Aamr et
Fairuz Marhil, par exemple, furent
punies par la privation de visites de leurs familles pendant une période
de six mois. Les avocats qui ont protesté contre cette mesure, ont été
informés que la période maximale pour cette punition est de deux mois.
Pourtant, les autorités de la prison ont trouvé un moyen de tourner ce règlement:
Après deux mois, elles permettent une visite pour ensuite de nouveau les
défendre et de répéter cette ruse à volonté. Quand les familles ont enfin réussi de visiter leurs proches, la visite est
très difficile. Il y a 15 familles d'environ trois membres dans la même
salle; la salle est divisée par une cloison en plexiglas et deux barrières
en fer, ce qui rend la communication extrêmement difficile. Problèmes de santé Les soins médicaux continuent d'être négligeables. Par exemple, beaucoup
de prisonnières ont besoin de soins dentaires. Un dentiste visite la
prison une fois tous les deux mois. Pour le voir, la prisonnière doit
attendre huit mois. Beaucoup de femmes ont des problèmes de santé: Problèmes
des reins, de l'estomac, de la vésicule biliaire, des problèmes
dermatologiques, douleurs au dos, des
problèmes psychiatriques. Maha Awad a des problèmes de
la vue et a besoin de lunettes. Les autorités de la prison ne permettent
pas à sa famille de lui apporter les lunettes sous le prétexte qu'il lui
faut obtenir la permission de l'ophtalmologiste de la prison, dont la
dernière visite a eu lieu il y a quatre mois.
Les études 33 prisonnières ont demandé à participer aux examens de baccalauréat.
Les autorités de la prison stipulent que les prisonnières qui n'ont pas
encore été jugées ne peuvent participer à un tel examen. Chaque année
les autorités tâchent à trouver des moyens pour empêcher la
participation aux examens Le
14 avril 2005, l'avocate de la WOFPP, Taghrid Jahashan,
a pris des attestations de Maha Awad et Bayan Alkhada,
ainsi que des représentatives des prisonnières, Lina Jarbuny
et Amne Muna. Sonia Bulus, l'avocate de l'Association pour les
Droits Civils, a appelé de
cet acte arbitraire des autorités de la prison, et celles-ci ont cédé. Il n'y a pas assez de livres pour étudier. Les prisonnières ont demandé
à la Croix Rouge à leur apporter des livres, mais elles n'en ont pas
encore reçus. Plusieurs prisonnières désirent faire des études en arabe par
correspondance. Les autorités de la prison ne permettent que les études
en hébreu, pourtant ces femmes ne savent pas l'hébreu. Cantine A présent, les autorités de la prison
demandent que les reçus de payement soient présentés, afin que
les prisonnières puissent acheter à la cantine. C'est une nouvelle
mesure bureaucratique pour rendre la vie plus difficile. Malgré ces problèmes
de cantine, les femmes ont fait don d'une part de leur argent aux prisonnières
palestiniennes mineures, dont la situation est encore pire que la leur. Il y a à présent une table de ping-pong dans la cour, et les femmes
peuvent s'en servir pendant la récréation. La campagne de libérer Manal et Nour. Le 8 Aavril, WOFPP a déposé une pétition pour la mise en liberté immédiate
de Manal (http://www.addameer.org/addameer/campaigns/manal/activities.html)
au Comité International de la Croix Rouge, au Ministre de Défense Israélien
et au Commandant en Chef Israélien.
Il y a à présent environ 280 signatures. Il n'y a pas encore eu de réponse.
Tout récemment, la prison a permis à la Croix Rouge d'apporter des jouets
pour Nour, le bébé de Manal.
À cause d'une hernie, Nour avait besoin d'une intervention
chirurgicale. Manal l'a accompagné à l'hôpital, mais a dû
rester avec les menottes et n'a même pas pu le tenir.
Tali Fahima. La Cour Suprême
a décidé de la détenir jusqu'à la fin des procédures. Les débats
judiciaires reprendront en juillet 2005. Nouvelles prisonnières Malak Ziad Mahmud Hanefa, Athsha Sabihat, Kholud Safi Mansur, Muntaha, Magda
Fidda et Mariam
Altarabine. En théorie, chaque prisonnier et prisonnière qui a servi deux tiers de sa
sentence a le droit de demander la mise en liberté. Dans la pratique, les
demandes des prisonniers politiques sont toujours refusées. Mises en liberté Suad Ghazal fut mise en liberté
en mars 2005 après environ six ans et trois mois en prison. Mirvat Taha fut libérée après
que son avocat a interjeté appel à la Cour Régionale de la décision du
Comité de Sursis qui a refusé sa requête de libération. Sa mise en
liberté a eu lieu le 4 février 2005 après deux ans et huit mois en
prison. Dalia Srandah, une étudiante
de Jérusalem, fut détenue pendant huit mois sans procédure. Arifa
Duykat fut mise en liberté le 13 mars 2005. Sumayah Alshaar, de Gaza, mère
de neuf enfants. Elle fut libérée après un mois en prison. Quatre femmes furent libérées conformément à l'accord de libérer 500
prisonniers palestiniens: Rawda Rabiaa, Amira Abu Daraa, Amal Alan et
Nima Nakhle.
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