Sa présence au Liban, ainsi que celle de l'OLP, se termine
avec l'invasion de ce pays par l'armée israélienne en 1982. Il
trouvera un nouvel asile en Tunisie et continuera de mener son
combat pour la reconnaissance de la Palestine. En 1988, Arafat
renonce à la lutte armée contre Israël en même temps qu'il
reconnaît cet Etat comme légitime. En septembre 1993, il reçoit,
avec Itzak Rabin
et Shimon Pérès,
le prix Nobel pour avoir préparé la voie à la signature d’un
accord de paix avec Israël. En 1996, Arafat est élu président
de la nouvelle Autorité palestinienne. Cette autorité est née
à la suite des
accords d'Oslo, et elle jouit d'une autonomie limitée en
Cisjordanie et dans la bande de Gaza. L'élection de Benyamin
Netanyahou, en 1995, mettra un frein à l'application de ces
accords, fait qu'Arafat ne cessera de dénoncer.
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