AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP

   


-o- DOSSIER  PRISONNIERS  PALESTINIENS -o-

 

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Jeudi 3 mars 2005
 
Les autorités israéliennes ont libéré mercredi matin la prisonnière Amani Muhammad Uways, après une détention administrative qui a duré 9 mois, à la prison de Ramleh. Les autorités d'occupation avaient arrêté Amani dans sa maion, à Jénine, le 2 juillet 2004 après avoir investi la maison en pleine nuit. Amani avait été emmenée au camp de Salem, puis transférée au centre d'interrogatoire de Jalamah où elle est restée plus de trois semaines.
La prisonnière libérée est mariée et mère de deux enfants qui sont Shadi, 5 ans et demi, et Rasha, 4 ans. Son mari Hassan est arrêté depuis avril 2002, et condamné à deux perpétruités, et les frères de son mari Abdel Karim, à 8 perpétuités et Ahmad qui attend le jugement. La soeur d'Amani, Aya, est emprisonnée à Ramleh et est condamnée à deux ans de prison.
A peine libérée de la prison de Ramleh, où se trouvent 42 prisonnières, dont 4 mères de familles et 5 mineures, Amani Uways s'est rendue à Ramallah et a été accueillie par l'avocat de l'Institut Mandela, Buthayna Duqmaq, qui a entendu les derniers témoignages de la situation des femmes prisonnières à la prison de Ramleh.
Amani Uways a déclaré que la situation des femmes prisonnières est de plus en plus critique, 42 prisonnières sont enfermées dans 4 pièces dans la section 1 de la prison, avec les prisonnières israéliennes de droit commun. Après le transfert d'une grande partie des prisonnières à Telmond, les autorités carcérales de Ramleh ont exercé des pressions très puissantes sur les prisonnières de Ramleh, comme par exemple le maintien des fouilles corporelles à nu, devenues de plus en plus fréquentes, l'interdiction des enfants de visiter leurs mères, avec la malnutrition et le manque de vêtements. La direction de la prison a imposé une amende de 3000 shekels sur la prisonnière Imane Abahira sous prétexte qu'elle conversait avec une autre prisonnière dans une autre cellule, et après l'opération armée de Tel Aviv, les prisonnières ont été punies de se rendre à la cour, où elles avaient droit à deux heures de récréation, et cette punition est toujours en vigueur.
Amani Uways a lancé un appel à toutes les institutions internationales qui soutiennent les droits de l'homme, locales et internationales, ainsi qu'à l'Autorité palestinienne, pour agir rapidement, mettre fin aux souffrances des prisonniers en exigeant leur libération immédiate et inconditionnelle.

Source : Palestine en marche

 

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