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Communiqué de Nadi al-asir al-filistini, No. 088 05/10/2004 (club
du prisonnier palestinien) Histoires de Prisonniers: Rami Rizik Fadayel
Rima Merriman écrit de Ramallah, Palestine occupée, Live from Palestine, 2 Septembre 2004
Traduit par DM Les
parents de Rami Fadayel, Rizik et Muna, et sa tante Samia ont assisté à
la cérémonie de remise de diplômes de Rami en 2002 à l’université
de Birzeit, où il a obtenu un diplôme de comptable. Ils voulaient
entendre prononcer son nom. Rami ne pouvait pas assister à la cérémonie.
Il était recherché par l’armée israélienne et ne pouvait prendre le
risque de passer le chekpoint de Surda pour aller à Birzeit.
Les accusations contre Rami Fadayel sont les suivantes: 1. Etre membre actif du Front Populaire de Liberation de la Palestine de 96 à99 ( quan dil était âgé de 16 à 19 ans). 2. Avoir jeté des pierres et 3. Avoir tenté de lancer un cocktail Molotov.
Fayeq (29 ans), qui travaille avec son père dans le magasin de la famille à Ramallah, a été détenu pendnat huit jours à Beit Eel, la base militaire israélienne à Ramallah. Ra'fat (26 ans ), qui a un diplôme de comptable de l’université de Birzeit, a été détenu pendant 12 jours. Pendant ce temps, leur famille n’avait aucune nouvelle d’eux. Parce que la police militaire a perdu les papiers d’identité de Ra'fat, ils lui ont donné un instamatic où il porte une feuille qui l’identifie.
La
famille Fadayel connaissait les troupes israéliennes avant
qu’elles ne viennent pour chercher Rami. En Juin 2002, environ 65
soldats avaient envahi leur maison peu avant sept heures du matin, y
restant jusqu’à 8 heures du soir. Ils ont mis les hommes sous
surveillance dans la cour, pendant qu’il se servaient des commodités-
ils ont pris des bains, ont dormi sur les matelas, et ont sali toute la
maison avec les restes de leur nourriture.
La nuit
du 11 Janvier 2003, le “Capitaine Loai”, comme il s’appelle lui-même,
est venu à la maison des Fadayel à 2 heures du matin. Il avait déjà
arrêté Rami, mais il n’en a pas informé la famille. Ses soldats et
lui ont vandalisé la maison, renversant l’abre de Noël qui était
toujours là, et manifestant à haute voix, dans un très bon arabe, sa déception
de voir des Chrétiens élever leurs enfants « de cette façon ».
Rizik et Muna Fadayel ont pu rendre visite à leur fils une fois depuis son emprisonnement. Leur demande pour une seconde visite a été rejetée.
Rima Merriman est écrivain freelance et spécialiste en communication. Elle travaille en Cisjordanie depuis quatre mois. Nadi al-Asir al-Filistini (Club des prisonniers palestiniens) |
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