Les prisonniers
administratifs dans la prison d'Alnakab appellent la communauté
internationale à abolir l'arrestation administrative
GAZA.12.Avril.2005.
Les prisonniers dans la prison d'Alnakab ont appelé toutes les
associations de la communauté internationale pour les droits de l'homme
et le Croix Rouge à presser sur le gouvernement israélien afin
d'abolir le dossier arbitraire chargé des prisonniers administratifs.
Les prisonniers ont demandé le transfert du dossier aux comités
juridiques dans le Conseil de Sécurité de l'Onu pour prouver
l'illégalité de l'arrestation administrative et ses renouvellement
répétitifs, faits par les tribunes administratives israéliennes
injustement, ainsi qu'imposer une loi internationale qui prévois
l'arrêt de cette politique injuste dont la déclaration mondiale a
prouvé illégale.
Ces demandes s'étaient décidées pendant la réunion tenue par ces
prisonniers dont le nombre est plus de 850 prisonniers administratifs,
pour discuter l'efficacité de décision déjà prise sur le boycott des
tribunaux administratifs formalistes, le 19 décembre 2004.
Selon des sources, les discussions ont entraîné à l'arrêt du boycott
des tribunaux administratifs par 55% contre 45%, disant que:" il
faudrait continuer à les boycotter jusqu'à ce que l'administration
pénitentiaire exécute leurs demandes justes telle que la libération
immédiate de tous les détenus administratifs dont le mandat d'arrêt
est renouvelé.
Un rapport, publié par le ministère des Affaires de Prisonniers et
libérés, clarifie que cette décision sur l'arrêt du boycott est une
suspension temporaire jusqu'à l'appréhension des intensions de
l'administration après la tenu d'une réunion entre le directeur de
prison et les détenus et avoir discuté l'arrestation administrative
illégale, revenant entièrement à la politique.
Le ministère a déclaré que le dossier administratif se fait par les
investigateurs et l'imposent au juge sans prévenir l'avocat de détenu.
Selon le dossier, le mandat d'arrêt peut être renouvelé soit à six
mois soit à un an, autant de fois qu'il le souhaite. Il faudrait
mentionné qu'il y a des mandats d'arrêt qui ont été allongé au plus
de 11 fois.
De plus, le ministère a confirmé que cette arrestation est une crime
humanitaire, par ce que il y a beaucoup de prisonniers qui ont été
emprisonnés pour des longs mandats sans être coupable ou d'avoir
commis une crime.
Le rapport révèle aussi que le nombre de prisonniers administratifs
dans les prisons israéliennes a dépassé 1000 prisonniers; constituant
11.7% du total de prisonniers ,dont le nombre égale 8.500, distribués
sur un certain nombre des prisons israéliennes dont les plus
importantes sont Alnakab et Majedo.
D'ailleurs, le rapport montre que les prisonniers vivent dans des
cantons après la construction des murs de béton de 8 m. d'hauteur,
autour les départements le 9 août 2004, ces mesures visent à
séparer, compresser et comprimer les détenus.
Beaucoup de mondant avait été renouvelés une fois au minimum, sous
des prétextes sécuritaires qu'allègue l'occupation israélienne.
Selon le rapport, les tribunaux administratifs ont renouvelé le mandat
d'arrêt du plus ancien prisonnier administratif, qui s'appelle Raed
Mohammed KADRY (35 ans), habitant de la ville de Naplouse en Cisjordanie
après qu'il avait passé 45 mois en prison.
KADRY; l'étudiant de l'université d'Alkhaleil avait été arrêté par
l'occupation israélienne en juin 2001, il est en cellule de prison d'Ayalon
avec huit codétenus.
L'occupation israélienne adoptait une politique d'humiliation contre
les prisonniers, telle que l'installation des cameras d'observation,
procéder à des fouilles de sécurité, la mise à nu et la ruine des
propriétés de prisonniers telle que les photos de leurs familles et
leurs enfants.
Ces huit codétenus souffrent de la cruauté et la pression
psychologique car l'administration leur prévient d'être libéré et
après elle l'abolie.
*Arrestation administrative. Quand une personne n'est pas accusée
d'avoir commis un délit, l'arrestation administrative ne peut dépasser
12 heures. Celle-ci doit être inscrite dans le registre des
arrestations administratives que la personne arrêtée signe à son
entrée et à sa sortie.
Source
: IPC
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=3899