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Hanegbi :
La grève de la faim peut continuer un jour ou un mois
et ils peuvent aller jusqu'à la mort
Cisjordanie. 14 août 2004. IPC
A partir du 15 août prochain, les prisonniers palestiniens dans les
prisons israéliennes vont entamer une grève de la faim illimitée pour
la défense de leurs droits humains, les plus élémentaires contre les
pratiques des administrations pénitentiaires israéliennes qui sont
devenues au fil des années de plus en plus inhumaines.
Les prisonniers ont déclaré une grève de la faim illimitée contre les
violations de leurs Droits et pour demander qu'Israël observe les lois
concernant le traitement des prisonniers.
A la lumière de la grève, Israël rejette les demandes des prisonniers
palestiniens. Le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Tzahi
Hanegbi, a déclaré hier de son côté, la grève de la faim peut
continuer un jouer ou un mois et ils peuvent continuer cette grève de la
faim jusqu'à la mort.
Il a parlé durant une conférence de presse au Ministre Public de
Sécurité à Jérusalem, après une réunion avec le Chef de la Police
national Moshe Karadi et le chef de l’Administration pénitentiaire,
Yaakov Ganot, pour discuté les scénarios possibles pour affronter la
grève de la faim illimitée annoncée par les prisonniers palestiniens.
Il a averti les prisonniers palestiniens que « toutes leurs demandes »
seront rejetées s’ils entament demain la grève de la faim annoncée.
Hanegbi a prétendu que « Nous n’accepterons aucun assouplissement aux
règles strictes que nous avons édictées pour les empêcher de
poursuivre leurs activités terroristes » derrière les barreaux.
Les prisonniers ont défini leurs demandes dans une lettre comme ;
Ils demandent que les geôliers cessent immédiatement de frapper les
prisonniers dans leurs cellules, dans les cours et lors des transferts
entre les prisons, de jeter du gaz lacrymogène dans les cellules des
prisonniers, dans les cours et lors des transferts entre les prisons,
d'entrer dans les cellules avec des armes afin d'intimider les
prisonniers, la pratique de la fouillage complète du corps des
prisonniers à chaque fois qu’ils entrent ou sortent de leur cellules.
Permission de communiquer avec leurs familles ………..etc
Source:
http://www.ipc.gov.ps/france/Nouvelles/2004/Aout/072.html
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