AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP

   


-o- DOSSIER  PRISONNIERS  PALESTINIENS -o-


Les prisonniers palestiniens commencent 
aujourd’hui une grève de la faim

GAZA. 15 Août 2004. IPC 
Environ 1 500 prisonniers de sécurité commencent dimanche matin une grève de la faim ouverte dedans trois prisons, protestant contre leur situation humiliante de l’emprisonnement.

Selon la radio israélienne le service des prisons a imposé des restrictions plus dures dimanche, enlevant les services de la radio et télévision des cellules, empêchant la distribution des journaux, annulant les visites des familles et suspendant le vente des cigarettes.

La grève a commencé aux prisons de Deshel, Nafla et Hadarim va se répandre pendant toute la semaine, alors que les prisonniers vont se joindre à la grève peu à peu, afin de comprendre les 7500 détenus.

Ils ont demandé une fin à leur situation d’emprisonnement aggravant jour par jour, l’arrêt des ronds humiliants de recherche et d’autres mesures répressives, l’arrêt de l’humiliation de resté dénudé devant l’un l’autre et devant toute la salle. Ils ont demandé aussi une fin immédiate aux fouillages menés par les geôliers dans leurs cellules, associées d’habitudes avec des raclées dures et l’arrosage du gaz lacrymogène.

Leurs demandes comprennent  l’arrêt de l’imposition des contraventions dures pour des infractions triviales, la permission des visites familiales,  la levée des barrières en verre des chambres de visite, la fin de la négligence médicale délibérée, le transfert des prisonniers dedans des prisons près de leurs villes et villages, et l’arrêt de la politique de l’emprisonnement solitaire pour des longues et indéfinies périodes.

Ils ont demandé pour la fin immédiate de la perquisition de leurs cellules et de l’humiliation des parts intimes des prisonniers, alors qu’ils sont transférés d’une prison à l’autre ou devant les cour.

Les détenus palestiniens dedans les prisons israéliennes ont remarqué que les affirmations du ministre de la Sécurité interne, Tsahi Haneghbi  ne va pas les dissuader de persuader en leur grève.

Ses remarques sont venues sur le fond de l’annonce de la grève, il affirmant que ils peuvent mourir pour leurs demandes, mais cela ne va changer leur situation.

Plusieurs membres des familles de prisonniers et d’autres palestiniens veulent commencer aussi la grève de la faim en solidarité avec les prisonniers et leur demandes. Ils demandent aussi des activités et efforts coordonnés pour apporter le succès à la grève de la faim.

Source: http://www.ipc.gov.ps/france/Nouvelles/2004/Aout/077.html

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