AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP |
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Le prisonnier
blessé Qasem Ayad par Ali Samoudi, Jénine Un an déjà, et le prisonnier blessé Qasem Ghalib Iyad (21 ans) attend la mise en application de la décision des médecins de la direction des prisons israéliennes concernant une intervention chirurgicale pouvant alléger ses souffrances depuis son arrestation le 4 mars 2004 lors d'une opération spéciale des forces de l'occupation dans la ville de Jénine. Il avait à l'époque échappé à la mort par miracle. Il avait été blessé de 8 balles.
La mère du prisonnier, qui habite à Sila al-Harthieh, à l'ouest de Jénine,
affirme : l'état de santé de mon fils est très mauvais, il a perdu
plus de 10 kgs de son poidfs, et la direction de prison néglige de le
soigner. Il souffre des suites de ses blessures, les balles tirées
ayant touché sa main, sa jambe droite et son ventre. Il ne peut plus
marcher sans utiliser des cannes.
La mère du prisonnier fait porter à la direction la responsabilité de
la vie de son fils, disant : ils négligent intentionnellement sa santé,
bien qu'il soit gravement touché, la direction de la prison n'a rien
fait, et au lieu de l'emmener à l'hôpital, elle l'a emmené aux caves
des interrogatoires, dans la prison de Jalame. Au lieu de le soigner,
ils ont utilisé toutes sortes de pressions et de tortures pour arracher
ses aveux. Bien que la Croix Rouge soit intervenue, ainsi que plusieurs
associations juridiques et humanitaires, la direction de la prison
refuse de le libérer. Elle l'a, au contraire, laissé dans le centre
d'interrogatoire jusqu'à ce que le tribunal de Salem le condamne à 6
ans de prison, accusé de faire partie des Saraya al-Quds, la branche
armée du Jihad Islamique, et de mener des actions contre l'occupation.
Au tribunal, le juge a refusé d'alléger la condamnation à cause de
son état de santé et de la nécessité des soins".
Concernant les conditions de son arrestation, Umm Qasem dit : après la
bataille du camp de Jénine, et le martyre de deux de ses compagnons,
Samer Shawahne et Rami Jaradat, les forces de l'occupation ont investi
notre maison pour arrêter Qasem, qui était étudiant à l'université
ouverte d'al-Quds. Elles se sont mises à le poursuivre et notre
maison à été plusieurs fois investie jusqu'à ce qu'il soit arrêté
par une unité spéciale israélienne, un commando vêtu en civil, dans
un centre d'internet, à Jénine. Il a été encerclé et bien que le
commando pouvait l'arrêter sans tirer, ils ont tiré sur lui et l'ont
arrêté dans un état épouvantable. Des témoins nous ont dit que les
soldats ont tiré sur lui, même après qu'il ait été blessé. Mais la
volonté divine a voulu qu'il continue à vivre, et à échapper à la
mort. Malgré cela, ils négligent son état de santé, jusqu'à présent.
Qasem avait été transféré à l'hôpital de la prison de Ramleh
lorsque sa santé s'est détériorée, la direction a dû le transférer
lorsque les prisonniers ont protesté. Les médecins ont alors fixé la
date de l'intervention chirurgicale, et le jour même, la direction des
prisons a refusé d'exécuter cette décision, la date de l'intervention
a été reportée d'une date à l'autre, sans aucune raisdon. Il y a une
semaine, la date a encore été reportée de quatre mois, ce qui met sa
vie en danger, encore une fois.
L'avocat de la famille, qui l'a rencontré, a affirmé que son état de
santé ne supportait pas les reports, c'est pourquoi il a demandé de
faire l'intervention chirurgicale, à l'intérieur de la prison, avec
une prise en charge par la famille même, mais la direction a encore
refusé.
Ce qui augmente la souffrance de la famille de Qasem, comme l'affirme sa
mère, c'est que les autorités sionistes ont interdit sa visite.
"Elles nous ont interdit de le rencontrer depuis son arrestation
sous des prétextes sécuritaires. Quelle danger représente la visite
de sa mère ou de son père, à un fils handicapé et blessé ? Nous
appelons l'ensemble des organisations humanitaires et internationales de
nous aider rapidement, de faire pression sur les autorités israéliennes,
pour permettre une intervention chirurgicale à Qasem, le plus
rapidement possible, et pour garantir notre droit de visite. Car ce
qui se passe est une violation flagrante de nos droits humains et
constitue une punition injuste et plus dure que la prison même."
trad. S.R.
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