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Semaine de la Solidarité Internationale

Jeudi 29 novembre

soirée de projection film "Iron wall" et échanges avec le public (30 à 40 personnes)

Vendredi 30 novembre

à 18h Rassemblement à Lille Place de la République
 pour les droits du peuple palestinien
et contre les 60 ans d'occupation de la Palestine par Israël

Puis rencontre avec Daniel POISSON, de retour de Ramallah, à la MRES

Articles de NORD ÉCLAIR ci-dessous

Poursuivre le combat pour la Palestine

 L’AFPS Nord - Pas-de-Calais tient à remercier chacun des participants au rassemblement du 30 novembre 2006, à Lille, pour la Palestine, dans le cadre de la journée internationale d’action contre les 60 ans d’occupation, comme ceux qui y ont appelé.

Ce rassemblement, accompagné d’un défilé dans les rues piétonnes, au lendemain de la réunion d’Annapolis, a une forte signification. En effet, ce n’est pas la paix qui est au programme, 60 ans après l’expulsion de force des Palestiniens, de la plus grande partie de leur patrie, mais au contraire la perpétuation de l’occupation, de la colonisation israélienne.

Un signal fort a été lancé dans les rues de Lille, de façon unitaire : celui de la colère envers la politique d’apartheid de l’Etat israélien, comme de ses complices américains et français. Signal aussi de l’exigence du respect du droit international comme de toutes les résolutions de l’ONU pour la Palestine et son peuple, et son droit à un Etat.

C’est à cette consolidation et au développement de l’union et de l’action, pour le peuple palestinien auxquels l’AFPS Nord - Pas-de-Calais entend travailler dans la période à venir, en vue de faire monter cette exigence, notamment lors des actions prévues dans le cadre du 60ème anniversaire de la naqba.

Sur l'article ci-dessous, il est question d'une quarantaine de manifestants: c'était sur la Place de la République.
Mais il y en avait davantage qui ont défilé jusqu'à la Grand'place par la rue de Béthune.


NORD ÉCLAIR – SAMEDI 1er DÉCEMBRE


NORD ÉCLAIR – DIMANCHE 2 ET LUNDI 3 DÉCEMBRE

SOLIDARITÉ

L’autre visage de la Palestine

Dans le cadre de la semaine de la solidarité internationale du peuple palestinien, la Maison des droits de l'homme a organisé jeudi soir une projection-débat. L'occasion de découvrir une autre facette de ce pays.

MARIE COUSSIN > Correspondante locale

On connaît la date du 8 mars, Journée des femmes. Celle du 29 novembre l'est moins : il s'agit de la Journée internationale de la solidarité avec le peuple palestinien.

Pour marquer la date, le collectif Palestine Villeneuve d'Ascq a organisé une projection-débat à la Maison des droits de l'Homme. Deux documentaires ont été présentés : Iron Wall de Mohammed Alatar, et Tant qu'il y aura des oliviers... d'Artisans du Monde.

« L'olivier, c'est l'emblème de l'autre Palestine, celle dont on ne parle pas dans les médias. En Palestine il n'y a pas que des gens qui s'explosent, il y a aussi des gens qui travaillent. C'est aussi le symbole de la résistance palestinienne, car on a beau le couper, l'olivier repousse toujours », explique Bernard Gabriels, coordinateur du collectif pour cette année. Ce collectif rassemble de nombreuses associations comme Artisans du monde, Printemps pour la Palestine, Amitié Beit Lahia, l'APPS (Association France Pap lestine Solidarité), Amnesty international, la Ligue des droits de l’homme...

Présenter un autre visage de la Palestine tout en luttant pour la reconnaissance de ses droits, voilà ce qui fédère les associations de ce collectif, créé il y a deux mois. De l'association Printemps de Palestine, qui veut promouvoir la culture, en passant par l'Association Nord France Atlas (ANFA) qui apporte une aide médicale et chirurgicale, le panorama d'actions du collectif est large.

Chaque association avait un stand jeudi soir pour présenter ses activités et divers produits. Écharpes et broderies de l'association d'entraide et de production Najdeh, invitée de cette soirée, étaient également en vente. Sur les murs, une exposition de photos intitulée « la saison des  olives 2003-2007 ». « Elle retrace mes trois voyages, à Yanoun, petit village, puis à Ramallah et Bethléem », explique Geneviève Caré, la photographe.

Des anecdotes pour casser les préjugés

Passionnée par ce pays, elle multiplie les anecdotes pour casser les préjugés. « La clef de l'église Saint-Sépulcre, à Jérusalem, est confiée à une famille musulmane depuis des siècles, car les Chrétiens se disputaient trop entre eux pour savoir qui allaient l'ouvrir. Des Musulmans qui empêchent les Chrétiens de se disputer, ça nous semble presque paradoxal, non ? »

Une autre expo, Carnets de route de Christine Poulain a été installée parallèlement dans le hall d'honneur de l'Hôtel de ville. Par ailleurs, le comité de pilotage de la Maison des droits de l'Homme en collaboration avec Assaf (Action scolaire et sanitaire pour l'Afrique francophone) propose une Fête de la Fraternité, à la Ferme d'en Haut, le samedi 8 décembre. L'Observatoire des discriminations fera un compte-rendu, suivi d'une pièce de théâtre-forum contre l'homophobie. En amont, le 5 décembre, vernissage de l'exposition « Agir en faveur de l'éducation pour tous en Guinée » et projection de vidéo. •

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