« La paix au
Proche-Orient passe par l’application du droit »
La guerre au Liban et la
situation en Palestine, les victimes et les terribles
destructions qu’elles ont provoquées, la poursuite des
assassinats en Palestine, l’état de catastrophe
humanitaire et écologique que cette situation a
entraîné, soulèvent l’indignation.
Nos organisations
agissent ensemble pour la paix, la justice et la
démocratie. À l’encontre des logiques de guerre et des
appels au « choc des civilisations », elles
considèrent que c’est par la négociation et le respect
des droits de l’Homme, que pourront se dégager les
voies et les moyens de la paix. Elles sont convaincues
qu’une solution viable et durable aux tragédies que
vit le Proche-Orient passe par la garantie des droits
des peuples libanais, palestinien et israélien à vivre
en paix, dans des États aux frontières sûres et
reconnues, donc à déterminer librement leur destin
dans le respect des principes de la Charte des Nations
unies.
Elles entendent donc
rappeler les principes sur lesquels elles fondent leur
solidarité avec les habitants de cette partie du
monde.
-
Pour l’arrêt
total des hostilités et un cessez-le-feu définitif,
impliquant des garanties pour la sécurité de toutes
les populations civiles.
-
Pour une
médiation internationale immédiate permettant
l’échange de tous les prisonniers.
-
Pour le
déclenchement de poursuites pénales devant un
tribunal international, afin de juger les auteurs de
crimes de guerre et l’utilisation d’armes prohibées.
-
Pour le respect
de la souveraineté du Liban, de ses frontières avec
Israël, de son espace aérien, sous garantie
internationale ; pour la restitution des fermes de
Chebaa et des collines de Kfarchouba ; pour le
versement d’indemnisations, par l’État d’Israël,
correspondant à la réparation des dégâts commis par
la guerre déclenchée le 12 juillet.
-
Pour la
reconnaissance des droits nationaux du peuple
palestinien, ce qui passe par l’instauration d’un
État souverain, à côté de l’État d’Israël, sur les
frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour
capitale ; pour le retrait des troupes israéliennes
de la bande de Gaza ; pour le rétablissement des
aides européennes à l’Autorité palestinienne ; pour
l’évacuation totale des colonies de Cisjordanie et
la destruction du mur qui annexe une importante
partie de ce territoire ainsi que Jérusalem-Est.
-
Pour des
sanctions contre le gouvernement israélien tant
qu’il bafouera le droit international et
humanitaire, ce qui passe en premier lieu par
l’application du vote du Parlement européen, en
2002, décidant la suspension des accords
d’association entre Israël et l’Union européenne.
-
Pour une
conférence internationale, sous l’égide de
l’Assemblée générale des Nations unies, destinée à
faire appliquer toutes les résolutions des Nations
unies concernant les territoires occupés en 1967 de
Palestine, du Liban ou de Syrie, à faire respecter
les droits des peuples concernés et ceux des
réfugiés, dans le but d’instaurer une paix juste et
durable dans la région, dans une sécurité partagée.
Les
organisations suivantes appellent à se rassembler le
samedi 23 septembre :
Premiers signataires :
Association
France-Palestine-Solidarité (AFPS),
Cedralille,
Confédération
Générale du Travail (CGT), Fédération Syndicale
unifiée ( FSU), Ligue communiste révolutionnaire (LCR),
, Ligue des Droits de l’Homme ( LDH), Mouvement contre
le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP),
Parti communiste français (PCF), les Verts…. |