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Le nord de la bande de Gaza en ruines…..encore une fois
Le Centre International de Presse 13 Septembre 2004
Les
forces de l’occupation israélienne (FOI) se sont retirées du nord de
la bande de Gaza, les villes de Beit Hanoun, Beit Lahya et le camp de réfugiés
de Jabalia, après une incursion de quatre jours dans la zone, pendant
laquelle 12 civils ont été tués et des dizaines d’autres blessés.
Les dégâts apportés ne seraient pas décrits complètement sans
mentionner la destruction des maisons, magasins et plantations appartenant
aux résidents. Si personne entre dans la zone de Tal Za’atar, elle est « salué » par l’image au-dessus de description ; des tas énormes de dalles de béton et des poutres de fer tordu qui d’habitude formaient une maison, décorés par des chicots d’arbres en éclats et des branches d’agrumes, éparses partout. Maintenant elles paressaient des flaques d’eau devant les maisons démolies, mais en réalité elles étaient autrefois des canaux de vidanges, détruits complètement, laissant une odeur infecte dans toute la région.
Pas loin de la scène, et sous une tente, se trouvait Awad Al Kahloot et ses fils regardant leur entrepôt des matériaux de constructions, qui après des années du travail et un grand investissement financière a été transformé en ruines pendant quelques heures.
« Nous avons justement fini la construction de notre maison nouvelle et préparé à y déménager, lors que les forces israéliennes ont envahi la zone et démoli la maison. Ils ont mis en pièces mon entrepôt des matériaux de construction, long de 24 mètres. Mes sept fils et moi-même, nous avons placé tous nos fonds depuis cinq ans dans cet entrepôt. La valeur de matériaux dedans était d’environ 215 milles$, et maintenant tout s’en allé….complètement », a déclaré Al Kahloot, en criant après des enfants, qui cherchaient parmi les décombres.
Des
sources militaires israéliennes ont réclamé que les FOI avaient démoli
une maison, utilisé par des militants palestiniens afin de tirer contre
les soldats israéliens ou des roquettes Qassam contre les villes
israéliennes dedans la Ligne verte et les colonies illégales juives dans
la bande de Gaza. Al Kahloot vive à Tal Al Za’tar depuis sa naissance et ses fils sont aussi tous nés et mariés dans le même lieu. Il a déclaré au notre correspondant qu’il n’a aperçu jamais un membre de la résistance tirant près de son entrepôt, démentant les réclamations israéliennes.
« C’est un acte criminel. Il ne peut pas être commis par un peuple civilisé. Je ne peut pas croire que les gouvernements du monde et les organisations internationales peut accepter telles actions qui détruisent tout, sans se soucier de prétexte », a attaqué Al Kahloot, avant d’éclater en larmes.
A quelques mètres de l’entrepôt détruit d’Al Kahloot, une autre catastrophe pouvait être vue ; des familles entières, propriétaires des maisons avaient été transformées en réfugiés dans leur propre terre.
Rafat Abou Eghbayyer, qui possédait deux maisons, ensemble à son père et son frère, pas très loin d’Al Kahloot, a déclaré que les bulldozers israéliens avaient commencé à détruire leurs maisons alors qu’ils se trouvaient dedans, les forçant ainsi de quitter la maison sans prendre aucun objecte.
Abou Eghbayyer, qui doit encore d’argent pour l’hypothèque de sa maison, a déclaré que 13 résidents de la maison non possèdent un autre lieu pour y aller que le site de leur maison démolie. Il a aussi critiqué les organisations internationales de relief, surtout le Comité international de la Croix rouge, pour non faire rien de tout et les aider ai moins avec le relief essentiel.
Un autre voisin Abou Eghbayyer, Abdel Karim Salha, a raconté aussi qu’avant la destruction de leurs maisons, les chars israéliens avaient tiré une averse de balles contre la zone, brisant toutes les fenêtres de sa maison. Il a ajouté qu’il avait à peiné réussi à quitter la maison avec les 15 membres de sa famille, des minutes avant la maison être transformée en débris.
Salha a mentionné que les troupes israéliennes avaient ouvert le feu contre lui et sa famille, afin de les obligés à quitter la maison, sans prenant en considération que des enfants étaient présents et ils avaient commencé à crier lors que les tirs avaient commencé. Il a déclaré que les soldats n’avaient donné aucune raison pour la démolition de sa maison.
Allant
dedans le camp de réfugiés de Jabalia, un zone autrefois pleine des
vergers d’agrumes, a été tournée dans une terre stérile par la
machine de guerre israélienne, des dizaines de dunumus d’agrumes ont
été arrachés et les maisons près d’eux, démolies. Alors qu’il s’appuyait contre son bâton, regardant les ouvriers de la municipalité, qui réinstallaient le poteau d’électricité, Mohammed Badawi, un bien connu propriétaire de terre et fermier d’agrumes, soupirait pour la vue de son verger vide. « Je ne pouvait pas voir ma maison d’ici, parce que les arbres étaient trop denses. Maintenant je peux voir toute la zone….ils ont détruit 20 dunums de terre, plantée par d’agrumes, âgés de 30 ans. Chaque arbre remplissait d’oranges ou de citrons une caisse entière ».
Badawi a perdu aussi une plantation d’agrumes à l’est du camp de Jabalia, pendant la dernière incursion au nord de la bande de Gaza, pendant laquelle les FOI avaient rasé 30 dunums d’agrumes, une pompe d’irrigation et un hangar. Il a affirmé que la terre détruite maintenant, était la dernière source de vie pour sa famille après la perte de sa plantation.
« J’ai loué cette terre pour 30 milles$ par an, et maintenant tout est perdu. Les israéliens mentent toujours que les maisons et les terres détruites cachaient des combattants de la résistance dedans. Nous sommes très loin de n’importe quelle colonie ou ville israélienne, par conséquent il n’a aucune chance que les roquettes Qassam, être tirées de ce lieu, leur but étant seulement de détruire notre vie », Badawi a déclaré.
Il a aussi ajouté que les forces israéliennes avaient détruit les principales conduites d’eau dans la zone, les privant de l’eau à boire pendant quatre jours. « Pour quoi ils ont détruit nos puit d’eau s’ils déclarent toujours qu’ils détruisent seulement des maisons et des zones, utilisé par la résistance contre eux ? Nous avons des bébés, qui sont presque décédés due aux déshydrations, à cause du manque de l’eau ».
« Mais nous pouvons reconstruire tout ça » a déclaré le petit-fils de Badawi, Moaweya, âgé de 9 ans, qui souriait à son grand-père.
Source: http://www.ipc.gov.ps/france/Nouvelles/2004/Septembre/069.html |
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