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Cisjordanie:
des étudiants humiliés aux check points israéliens
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Par
le Centre International de Presse
24 Novembre 2004
En attendant pendant des longues heures à l'ardeur du soleil ou sous la
pluie, la détention et les raclées des étudiants palestiniens menées
par les soldats israéliens à Naplouse, sont devenues une part de la réalité
amère des habitants de la ville de Naplouse, selon un rapport spécial
dressé par le Centre International de Presse (IPC).
En dépit des appareils photos des journalistes, plusieurs fois présents
aux check points, les soldats israéliens continuent à violer toutes les
lois et les normes internationales en agressant les résidents
palestiniens.
Les grilles électriques
Ahmad Sufan, un étudiant de la ville de Naplouse, a déclaré au
correspondant de l'IPC : " C'est très difficile d'entrer dans la
ville par le check point électrique d'Hewara, comme les soldats
israéliens détient des dizaines de passants pendant des heures, les
humiliant et plusieurs fois les forçant de rester assis par terre lors
qu'ils braquent leurs fusils sur les têtes".
Mohamad Kan'an, du village de Jaba, en Cisjordanie, étudiant à la
Faculté des Beaux-arts, a été blessé par une balle tirée par des
soldats israéliens au check point de Beit Eba et pendant une demi-heure
il a été laissé saignant sans aucune aide.
Des cartes d'étudiant
endommagées
Tha'er Dudeen, un étudiant des la Faculté des Lettres, a raconté lui
aussi : " Je rends visite à ma famille deux fois par mois, puisque
les check poins sont des vrais cauchemars ; les soldats israéliens m'ont
détenus ensemble à plusieurs autres pendant des heures, car ma carte
d'identité est de Hébron et ma carte a été endommagée à maintes
reprises.
Les raclées
Abdullah Buhum de la ville de Jénine, au nord de la Cisjordanie, un
étudiant au Collège de l'Education physique, dans l'université d'Alnajjah,
à Naplouse, déclare à notre correspondant : " Je me réveille à
4h 00, chaque matin pour commencer mon voyage de " torture ",
dans ma route vers le check point de Beit Eba, où une foule immense de
gens attende pour un geste d'un soldat israélien lui permettant de passer
"
Il ajoute : " J'ai été retenu deux fois par les soldats au check
point après qu'ils m'avaient mis les menottes, et chaque fois ils ont
frappé mon visage et m'ont placé dans une tente petit, où ils avaient
l'habitude de frapper tous ".
Les tracasseries et la
provocation
Lina Alhendi, une étudiante du village de Beit Foreek, Cisjordanie, a
affirmé: " Je me trouve chaque matin et soir, alignée en longues
rangées de gens, tenus aux check points israéliens, où les soldats
ordonnent aux femmes de marcher devant eux seulement pour se moquer
d'elles, comme aussi obligent les femmes voilées de découvrir leurs
visages, une chose qui viole nos convictions religieuses "
La souffrance psychologique
We'am Alqaryouti, un autre étudiant aux Sciences politiques, a déclaré
aussi : " Autrefois j'avait l'habitude de quitter ma maison du
village de Qaryout normalement comme des autres étudiants aussi, une
chose qui m'apportait beaucoup du confort parce que je vivait au milieu de
ma famille. Cependant, lors que j'ai commencé à être détenu aux
barrages par les soldats israéliens, ma disposition a commencé être
jour par jour plus amère, ma carrière universitaire affectée de
manière négativement plusieurs fois j'était arrivé en retard au
collège ".
Khairallah Abou M'ala, du village de Misilia, près de Jénine, a parle de
son propre expérience en disant : " A cause des check points, mon
niveau universtaire à été très affecté, parce j'ai été obligé à
passer le barrage de Beit Eba, chaque jour, ainsi arrivant au collège
très tard et retournant chez mois seulement pendant la soirée ; mon
temps dédié à l'étude étant limité ".
Une économie précaire
Dawalat Hassan, une étudiante de la ville de Naplouse, raconte : " J
"étude la géographie à une université locale, ainsi je doit
passer tous les jours le check point de Jalama. Cette chose m'a obliger à
louer un appartement à Naplouse loin de ma famille, afin de sauver plus
du temps et d'efforts. Néanmoins la condition économique de ma famille
est beaucoup endommagée.
Tareq Rabai'a, du village de Maithaloun, nous a déclaré que " les
frais du logement sont très élevés, ainsi ma famille est accablée
financièrement au milieu des conditions déjà difficiles de vie. Toute
cela à cause des check points israéliens ".
Des arrestations :
Le 15 septembre, 2004, les soldats israéliens, présents au check point
de Beit Eba ont arrêté Lina Jawabra, ensemble à sa collègue Adela
Jawabra, qui étude l'Education, lors qu'elles retournaient à leurs
maisons au village d'Aseera Alshamaliya.
Source
: http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=1154
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