AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP

   



Talal Okal - interview

IPC – 29 Novembre 2004       

Au cours d’une interview exclusivement consacre au Centre International de Presse: Talal Okal affirme que la restauration  d'un nouveau système politique palestinien devient une nécessité

Talal Okal, un écrivain et analyste politique palestinien, déclare que ce qui se déroule après le décès du président Arafat peut aboutir à la restauration d'un nouveau système politique, signalant que ceci signifie aussi la mise au point des potentialités et la redistribution des rôles en garantissant l'unité du Mouvement de Libération palestinien "Fatah" et une façon de collaborer avec les différentes parties politiques en adaptant un programme qui tient compte des priorités nationales d'une façon différente.

   Okal a aussi signalé, au cours de son entretien avec l’IPC, que seul Arafat était capable de tenir en main le mouvement "Fatah", et après sa mort, cela devient un peu compliqué surtout que le parti n'a effectué depuis une longue période ni des élections ni des congres.

Dialogues internes:

               Okal affirme que des dialogues bilatéraux s'effectuent actuellement en préparant ainsi les élections présidentielles, législatives, locales et autres et ceci parait comme un bon signe et permet la mise aux points des priorités nationales et permet un dialogue ouvert avec la participation de toutes les parties concernées pour pouvoir ainsi aboutir à des solutions surtout aux problèmes qui tiennent à la sécurité nationale pour mettre fin à l'anarchie et au désordre et s'apprêter pour faire face à la nouvelle politique internationale et aux différentes positions israéliennes.

   Il ajoute aussi, qu'il est de préférence que les dialogues se déroulent ici et pas à l'étranger, et si les partis politiques sont prêts à négocier, pourquoi pas ici??

             L’analyste continue en demandant : « aux partis politiques de participer aux élections, de s'unifier pour mettre fin à l'anarchie et de participer à la résolution des problèmes nationaux en commun et de se mettre d'accord pour choisir les moyens de lutte en commun, d'éviter tout genre de conflits surtout lors de l'évacuation israélienne de La bande de Gaza pour pouvoir assumer nos responsabilités.

               Et en ce qui concerne l'établissement de la sécurité, Okal suppose qu'il y aura des conflits et l'affaire ne sera pas facile à résoudre:" la restauration d'un nouveau système politique nécessite un grand effort de la nouvelle autorité, et il nous est présente une nouvelle chance pour reprendre les négociations palestino- israélienne ce qui va de soit avec la nouvelle politique internationale avec le soutien des pays européens.

L'autorité unifié:

               Tout doit être au sein de l'OLP, et ceci signifie activer ses différentes organisations et institutions en intégrant les deux mouvements islamiques (Al-Jihad et Hamas) après l'établissement d'un accord pour y arriver à la suite les élections.

             Et en ce qui concerne la direction de l’OLP au sein de l’Autorité Palestinienne, Okal déclare que nous sommes au chevet des élections présidentielles puis législatives et locales, qui garantissent la participation de toutes les parties.

               La préparation aux élections offre une occasion aux palestiniens pour restaurer une autorité à base institutionnelle sachant bien que Mahmoud Abbas (Abou Mazen) adopte cette politique et ne la dénoncera jamais. Et en ce qui concerne les rôles, le premier ministre se charge actuellement de la mission de président de l’Autorité, tout en ayant sous sa surveillance les services sécuritaires, le Conseil National de Sécurité sans confondre la question de la présidence de l’Autorité à celle de l’OLP, ce que nous ne préférons pas actuellement; il y a eu aussi la distribution des rôles sans aucune confusion.

Le processus de paix:

            Les responsables palestiniens tentent toujours de profiter de la nouvelle situation dans le but de réactiver le processus de paix et revenir à la table des négociations surtout qu’après le décès du président Arafat, Israël n’a plus de prétexte de freiner l’affaire, il faut bien s’entretenir avec les différentes partis palestiniens et Abou Mazen doit accomplir un compromise avec eux dans le but de corriger la situation anarchique.

               L’écrivain Okal a explicité que le projet du retrait israélien unilatéral de La bande de Gaza est actuellement le plus adaptable et ceci selon le plan Sharon de la séparation quoiqu’il y ait des initiatives de le mettre en lien avec le projet de La feuille   de Route et le supposer en tant qu’une partie de ce dernier.

               Les israéliens de leur côté refusent toujours les 2 projets et d’après Okal, les jours avenirs connaîtront un marathon politique palestino- israélien qui saura une guerre de relations publiques bilatérales, signalant que le processus  de paix a besoin d’un nouveau gouvernement israélien capable d’assumer ses responsabilités et de renégocier avec les palestiniens autre que le gouvernement de Sharon.

Source: le Centre International de Presse    

Ce texte n'engage que son auteur et ne correspond pas obligatoirement à notre ligne politique. L'AFPS 59/62,  parfois en désaccord avec certains d'entre eux, trouve, néanmoins, utile de les présenter pour permettre à chacun d'élaborer son propre point de vue."

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