Journal
des Palestiniens
03
au 08-03
Par M.Lemaire
Ce
journal est obtenu par la lecture journalière des
journaux en ligne (Afp- ats - Ap - Reuters ainsi
que les sources d'informations de la résistance).
ensuite
patiemment
je fais les recoupements...
Citation : :
Mahmoud
Abbas : " Le président Bush ne peut
s'engager en rien au nom du peuple palestinien
"
Time Magazine
Sommaire :
Politique
Palestinienne (en
Palestine toujours occupée)
1-1
Processus de paix :
1-2 Les grandes
manoeuvres
1-3
Sur le terrain
1-4
Politique extérieure
& intérieure
1-5
Diplomaties & engagements
1-7
Action contre le Mur
de la Honte
1-8 Action
contre la politique
colonialiste israélienne
(Colonisation &
colonies)
2-1 Des
Canons ... pas du beurre
2-2
Pays corrompu cherche …
2-3
Sur le terrain
2-4
Les grandes manœuvres…
"plan
de redéploiement",
2-5
Diplomaties & engagements
2-6
Social (à l'israelienne)
Des canons…pas de beurre
2-7 Mur
de la Honte
2-8 Politique
colonialiste israélienne
(Colonisation &
colonies)
Faits
divers
3 Politique internationale
des territoires occupés
3-1
Guerre contre la Syrie ?
1.500.000
personnes ont participé à la
manifestation tenue sous le
slogan de "la souveraineté
du Liban et la fidélité à
la Syrie".
Bush
sort de son trou …
Bush
s’en va t’en
guerre…"
Et
le perroquet Chirac
embraye
PRUDENCE
DE L'UE
CRITIQUE
D'ISRAEL
France
Chirac
a appelé Mahmoud
Abbas pour l'assurer de
"la disponibilité de
la France à lui apporter
toute son appui",
3-2 Dans le
monde
Le
roi Abdallah II de Jordanie
a déclaré qu'il allait
travailler à la réactualisation
d'une proposition de paix de
la Ligue arabe
4 La
palestine en chiffre &
au jour le jour
4-1
Décompte des pertes humaines
4-2 Détails
par région
Cisjordanie
Hébron
Naplouse
(nord de la Cisjordanie)
Ramallah
6-1 Israël
face au trafic d’organes
6-2
La banque Hapoalim, est
impliquée dans une affaire de
350 millions de dollars de
blanchiment d'argent,
6-3
Israel et La Syrie
6-4
Fatwa rabbinique
7 Dossier
7-1
Point de vue
de Gideon Lévy
: Il tirera et
ne pleurera
pas (Dan
Haloutz )
6-2
Point de vue
de Gary
Zatzman :
Les élections
palestiniennes
6-3
Point de vue
de Radio
Habana Cuba,
La deuxième
Intifada
est-elle
terminée?
6-4 Point de
vue de Olivia
Zemor : Le
CRIF participe
aussi à la
colonisation
de la
Cisjordanie,
|
05-03 au 08-03 : Peuple
Palestinien : 1 tué - 5
blessés
Occupant : 0 tué - 2
blessés
1 Politique
Palestiniene
1-1
Processus
de paix :
06-03
Le
président Mahmoud Abbas déclare " le
gouvernement israélien a arrêté les discussions
et nous l'appelons de reprendre les contacts
aussitôt que possible ".
réponse aux dernières déclarations d'Ariel
Sharon sur la colonisation,
06-03
Le comité exécutif de l'Organisation de Libération
de la Palestine (OLP), a affirmé la nécessité
de mettre en oeuvre les engagements de la conférences
de Londres.
06-03
Suite à l’accord entre
Saëb Erakat et Dov Weisglass, ou il a été
convenu d'activer des commissions israélo-palestiniennes
chargées d'examiner
a) le transfert du contrôle
sécuritaire à l'Autorité palestinienne dans
des villes de Cisjordanie,
b) la libération de détenus
palestiniens,
07-03
Abbas
s’adressant à la dixième séance du Conseil
Législatif Palestine à Ramallah , Abbas a
confirmé que les efforts palestiniens resteront
paralysé sans l'application de la feuille de
route qui signifie : le commencement des négociations
sur le statut final selon les résolutions
internationales ,
"Le retard
d'Israël dans l'application de ses engagements
constitue une menace à l'encontre de ce que
nous avions réussi à obtenir et fournit des prétextes
à ceux qui projettent de saboter le processus
de paix tout entier",
"Nous avons apporté la preuve du sérieux
de notre engagement (...) en dépit de
l'occupation (des territoires) et de nos faibles
capacités", a poursuivi le président de
l'Autorité palestinienne devant les députés
palestiniens du Conseil législatif.
1-2 Les grandes manoeuvres
06-03
Il a indiqué
qu'Israël avait 33 partis d'extrême
droite, dont plusieurs représentés en
parlement.
06-03
Le président
palestinien a affirmé que ses services ne
pouvaient être tenus responsables de troubles
venant de "zones occupées où nous
n'avons aucun contrôle en matière de sécurité".
et, insiste sur l'importance d'une rétrocession
par Israël du contrôle de certaines villes
de Cisjordanie.
"Nous avons dit aux
Israéliens que lorsqu'ils se retireraient,
nous reprendrons (le contrôle).
Alors, nous pourrons être
tenus responsables", a-t-il ajouté,
appelant "le gouvernement israélien à
reprendre le contact aussi vite que
possible".
07-03
Le ministre palestinien des Affaires civiles Mohammed
Dahlan a déclaré
"L'Autorité palestinienne prendront toutes
les mesures nécessaires pour poursuivre les
auteurs des attaques suicides",
"Nous voulons
vraiment coordonner les question de sécurité
avec Israël.
07-03
L'Autorité palestinienne
s'est engagée à empêcher les attaques
anti-israéliennes",
mais a demandé en contre partie que Israël
dprenne immédiatement des mesures pour
faciliter la vie des Palestiniens (comme la
réouverture des points de passage et la
simplification des procédures d'exportation et
d'importation. )
08-03
Aucune date
ferme n'a été annoncée.
Le président , Mahmoud
Abbas, et le ministre israélien de la défense,
Mofaz, ont terminé leurs discussions sur le
retrait des forces israéliennes de certaines
villes de Cisjordanie.
Tous deux ont néanmoins
laissé entendre que le début du redéploiement
pourrait n'être qu'une question de jours.
"Dans les prochains jours, nous allons
apparemment transférer le contrôle de Jéricho
et Tulkarem, après la rencontre prévue demain
(mercredi) entre commandants" israéliens
et palestiniens, a dit M. Mofaz.
M. Abbas a confirmé que
des responsables de sécurité israéliens et
palestiniens allaient commencer à discuter
mercredi "de Jéricho et Tulkarem. Je pense
qu'un accord sur Tulkarem est imminent".
Mais, a-t-il ajouté, les discussions ne
devaient porter uniquement sur le retrait israélien
des villes de Cisjordanie mais aussi des régions
qui les entourent.
Il a ajouté qu'il fallait
"éliminer les obstacles qui sont sur la
voie de la paix".
"L'Autorité
palestinienne a commencé à s'acquitter de ses
devoirs depuis deux mois dans le domaine sécuritaire
et elle a besoin de davantage de temps, de
capacités et d'équipements", a ajouté M.
Abbas.
Le président palestinien
a encore souligné avoir "convenu avec M.
Sharon à Charm el-Cheikh d'un retrait graduel
israélien de cinq zones" autonomes
urbaines de Cisjordanie.
(ats -22:21)
1-3
Sur le terrain
07-03
Le président Abbas a indiqué que l'ANP est
capable de prendre le contrôle sur les villes
de la Cisjordanie qui Israel s’est engagé a
quitter, assurant que le retrait de la bande de
Gaza doit être appliqué au cadre de la feuille
de route
Doura
07-03
Plus de 120 agents
appartenant à tous les services de sécurité
palestiniens aurait saisi des armes
appartenant à des résistants
Interrogé par l'agence
reuters, un haut responsable des services de sécurité
palestiniens aurait affirmé que ce raid n'était
"que le commencement d'une vaste opération
de l'Autorité palestinienne visant à rétablir
l'ordre dans les territoires".
Seize suspects ont été
arrêtés, a-t-il ajouté.
(ats -17:25)
.
1-4 Politique extérieure
& intérieure
06-03
Abbas
a expliqué qu'à son point de vue, les
mouvements islamiques étaient en route pour
se transformer en partis politiques.
06-03
1-5 Diplomaties & engagements
05-03
Le président de l'Autorité palestinienne
Mahmoud Abbas a rencontré le chef de la
diplomatie jordanienne Hani Moulki,
Moulki a indiqué que l'Autorité palestinienne allait
engager un contingent d'officiers palestiniens
venant de Jordanie pour aider à maintenir la sécurité
dans le nord de la Cisjordanie après le
prochain retrait israélien de quatre colonies
juives.
08-03
Le général Jibril Rajoub, conseiller
pour la sécurité nationale à la présidence
de l'Autorité palestinienne signale.
"Il y a un consensus chez les
Palestiniens pour stopper les attaques derrière
la +ligne verte+
"Aujourd'hui, il y a aussi une décision
pour que tous les groupes observent l'accalmie
dans les territoires occupés afin de donner
le temps à l'Autorité palestinienne de
conclure un accord avec Israël",
"Israël doit comprendre qu'il ne peut y
avoir de solution militaire, mais seulement
une solution négociée", a-t-il conclu.
(afp- 07h18
Réactions
Le f... Peres,
" j'ignore si un accord est conclu,
mais il est clair qu'ils doivent renoncer au
terrorisme et démanteler les groupes armés".(sans
commentaires... )
1-7
Action contre le Mur de la
Honte
06-03
Le président Abbas a déclaré aussi que chacun
considérait comme un point essentiel la fin de
construction du mur de la honte sur les terres
palestiniennes, " Cependant, Israël
continue sa construction ".
1-8 Action
contre la politique colonialiste israélienne
(Colonisation & colonies)
03-03
le rapport du Centre
palestinien pour les Droits de l'homme (2 Février-2
Mars), indique que les FOI continuent à
fermer un nombre de routes dans la bande de
Gaza comme celle qui lie la ville de Rafah de
la ville de Khan Younés, au sud de la bande
de Gaza, la route d'Abou al Ajeen entre le
villages d'Al Qarara et de Wadi al Salqa au
centre de la bande de Gaza et la route de
Salah al Din aux jonctions de Netzari, et Kfar
Daro, au centre de la bande de Gaza. En outre,
les FOI continuent à interdire aux civils
palestiniens de circuler sur les routes de
Kissufim et de Morag , qui sont utilisées
seulement par les soldats et colons israéliens.
Le rapport indique aussi que les FOI
continuent à imposer un strict contrôle sur
les communautés palestiniennes, placées près
des postes militaires et colonies israéliennes,
en particulier la zone d'Al Sayafa entre les
colonies de Dogit et d'Eli Sinai au nord de la
bande de Gaza.
Les FOI contrôlent le
mouvement des civils palestiniens établie à
l’entrée de la zone.
Les FOI permettent
seulement aux palestiniens au-dessus de 30 ans
de quitter la zone tous les jours, suivant à
une coordination entre 7h 00 et 14h 30.
Dans ce même contexte,
les FOI ont continué à imposer un strict siège
sur la zone d'al Ma'ni, près de la colonie de
Kfar Darom au centre de la bande de Gaza. La
zone n'a pas de l'eau et les résidents
doivent la prendre d'un puits de la région ou
l'apprendre de Deir al Balah.
IPC
06-03
Une manifestation à été
organisée par les ''le Block de Paix, le Bock
des femmes pour la Paix, & le Block des étudiants,
…devant la maison de Sharon, en protestation
contre les colons juifs armés qui sous la
protection des soldats de l'armée israélienne
continuent leurs agressions contre des
activistes de paix étrangers & israéliens
et leurs attaques contre les cultivateurs
palestiniens non armés et demande à Sharon
de confisquer leurs armés.
06-03
Abbas a déclaré
que " nous ne revenons plus sur notre
position sur le sujet de la colonisation,
parce qu'elle est illégale, et notre position
ne changera jamais ".
06-03
Abbas a appelé Israël de démarrer les négociations
de base sur la colonisation, décrits comme
" un pas à la fois ", ajoutant
que la question du statut final, devrait être
résolu en mois de 5 ans.
07-03
Le premier ministre palestinien , Ahmed Qoeri
assure que l'Autorité Nationale Palestinienne
étude la possibilité de présenter devant
les Nations Unies et la Cour
International de Justice la
question de Jérusalem qu'Israël
encercle par des blocks de colonies illégales,
ce qui l'isole de son entourage palestinien
...
07-03
Abbas a exprimé le refus de la direction
palestinienne ainsi que du peuple
palestinien de l'idée d'un état provisoire
avec des frontières temporaires et des
activités coloniales israëlienne dans les
colonies illégales construites sur les
territoires palestiniens occupés.
07-03
Selon le commandant
palestinien Hajj Ismail
Jabber, un accord de principe a été
conclu sur un retrait mardi de l'armée de
Tulkarem et des zones entourant la ville. "Après
nous discuterons d'un retrait israélien
d'autres villes de Cisjordanie".
1-9 Prisons
& sujets associé
07-03
L'officier
d'une unité militaire israélienne, servant au
sud de la bande de Gaza, dans la ville de Rafah,
qui avait tué une fillette palestinienne
de 12 ans, en déchargeant son arme sur
elle retourne à son poste
(la direction de l'armée israélienne ayant décidé
de lui réserver une mission de formation des
soldats ...)
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=3109
Rapport de la Société
de Prisonniers palestiniens (SPP),
06-03
L'avocat de SPP, Raed Mahameed a déclaré,
après la visite de la prison de "
Gilboua " et la rencontre de plusieurs
prisonniers, que les conditions de détentions
dans la prison ne se sont pas améliorées,
les fouilles corporelles entièrement nus
(avant et après la présentation devant la
cour), des prisonniers étant encore pratiquées,
ainsi que l'empêchement de de rencontrer
leurs parents.
Les autorités
d'occupation israélienne continuent à détenir
310 enfants palestiniens dans différentes
prisons et camps de concentration
Les prisonniers mineurs de la prison d'Hasharon,
souffrent d’un traitement inhumain de la
part de l'administration de la prison et leur
situation n'a pas du tout été allégée, même
après la reprise récente du processus de
paix.
,
Autres
08-03
Jour
de la femme
Le PCHR appelle à arrêter
les pratiques inhumaines contre la femme
Palestiniene
Le Centre Palestinien des Droits d'Homme a
appelé à la Communauté Internationale
d'intervenir d'urgence pour arrêter les
violations par les forces de l'occupation israélienne
contre les Droits de l’homme, (et des femmes
palestiniennes. )
A la Commémoration de la Jour de Femme le
PCHR séclare " les femmes palestiniennes
continuent de souffrir des attaques de
l'occupation israélienne, mais continuent de
lutter pour amélioration de la Société et
son développement."
Le PCHR indique que la femme palestinienne est
sujet à plusieurs privations mais
particulierent souffre des statuts politiques,
économiques, sociale et culturales.
La femme palestinienne est un victime de tous
les agressions israéliennes pratiquées
contre la famille palestinienne
Le PCHR mentionne que les souffrances de femme
palestinienne ont augmenté durant l'Intifada
d'Al Aqsa, dans laquelle 169 femmes
palestiniennes ont été tuées, dont 65
enfants.
Le communiqué a dit également que 24 femmes
malades ont été tuées aux passages et check
points militaires et 55 femmes ont été forcées
d’accoucher aux check points.
De plus il y a des 126 femmes emprisonnés
dans les prisons israéliennes et vivant des
conditions horribles et qui ne respectent pas
les Droits d'Homme.
2 Politique
Israélienne
2-1 Des
Canons ... pas du beurre
Shalom(Le chef de la
diplomatie) , "les Etats-Unis ne doivent
en aucune manière rayer le Hamas de la liste
des organisations terroristes, car le Hamas
manque terriblement d'argent justement parce
qu'il figure sur cette liste".
"Notre politique
est claire: nous voulons renforcer les Arabes
modérés, et isoler les extrémistes comme la
Syrie et l'Iran, qui sont trempés jusqu'au
cou dans le terrorisme, ainsi que le Hamas et
le Jihad islamique",
(afp- 07h18)
2-2 Pays corrompu cherche …
a)
Gonen Segev (ancien ministre de l’Energie),
inculpé en mai 2004 de trafic de drogue et de
falsification de documents, a reconnu les faits.
Le parquet requérait cinq
années de prison et une forte amende, mais la défense,
forte de l’accord conclu, espère réduire
sensiblement la peine de prison de Gonen.
L’ancien ministre était accusé entre autres,
par le parquet d’avoir tenté de faire passer en
Israël quelque 30.000 pilules d’ecstasy, d’un
poids de six kilogrammes, placées dans des
sachets de bonbons cachés sur son corps.
Sources : http://www.tunishebdo.com.tn/article.php?rid=6&id=17524
b) TRAFIC
SEXUEL EN ISRAËL
Selon l'enquête d'un
comité spécial de la Knesset, 3000 femmes sont
vendues chaque année sur le marché israélien de
l'industrie du sexe. Profit direct : un milliard
de dollars. Contexte : passeports retirés,
enfermements, viols, tortures, traitements
inhumains… Toujours selon les auteurs de ce
rapport, on assiste à " une forme moderne
d'esclavage " et les lois contre le proxénétisme
sont totalement inadaptées. Ils proposent
quelques réformes… L'enquête ne révèle pas
de quelle provenance sont les victimes.
Source : http://www.penelopes.org/xbreve.php3?id_article=3830
c) 06-03
La police israélienne aurait arrêté 8 personnes
(dont un haut fonctionnaire de l'administration
civile israélienne qui opère en Cisjordanie
ainsi que plusieurs hommes d'affaires israéliens
et un avocat. suspectées d'avoir volé des
centaines de lots de terres appartenant à des
Palestiniens .
La police pense que les suspects avaient falsifié
les documents de propriété de lots de terres
palestiniennes situées au sud de la Cisjordanie
et autour de Jérusalem, pour ensuite les vendre
à une compagnie appelée " Himanuta ",
une filiale du " Jewish National Fund "
qui gère les terres de l'état.
Selon des sources israéliens, les suspects
semblent avoir empoché entre 4.5 et 6.8 millions
de dollars pour les terres saisies mais elle n'a
pas précisé combien de terres avaient été
vendues exactement.
La police soupçonne que la vente des terres a été
enregistrée par un fonctionnaire de
l'administration civile en échange d'un
pot-de-vin.
19 autres avocats doivent également être
interrogés au sujet de leur implication présumée
dans la vente des terres.IPC
+agences
2-3 Sur le
terrain
06-03
le Mouvement de la Paix
Maintenant Gush Shalom a mentionné que, dans
une lettre envoyée à Mazuz, que le rabbin
David Dudkevitch, connu comme '' le rabbin des
jeunes collines '', habitant la colonie illégale
de 'Yitzhar' a dit si les colons voudraient
voler les oliviers des palestiniens, ils
peuvent le faire sans problèmes…
IPC
2-4 Les grandes manœuvres…
quotidien "Yediot Ahronot"
07-03
Nétanyahou avertit
qu'il se verra contraint de procéder à des
coupes budgétaires si les députés
rebelles du Likoud ne votent pas le projet
de budget. "Si je n'ai pas le choix, je
céderais aux demandes du Shass",
pour sauver le retrait
programmé de la Bande de Gaza,
08--03
Le parti laïque de
"centre-droite - Shinou "
est prêt, à rejoindre le gouvernement et
accepterait de voter accepterait le
transfert de certaines sommes au parti
religieux, y compris des sommes consacrées
à la formation des étudiants des séminaires
juifs. a déclaré Avraham Poraz
(parlementaire de ce parti)
Poraz a déclaré il
est primordial d'empêcher qu'un autre parti
ultra-orthodoxe, le Shass, et qui des
exigences budgétaires encore plus grandes,
d'entrer au gouvernement.
Rappel :
Le Shinouï avait quitté la coalition il y
a deux mois en raison du financement du
mouvement ultra-orthodoxe ashkénaze du
Parti unifié de la Torah.
2-5
Diplomaties & engagements
06-03
Le responsable du
Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a
affirmé qu'Israël allait se retirer
prochainement du secteur des fermes de
Chebaa, à l'intersection des frontières
du Liban, de la Syrie et de l'Etat hébreu,
(afp- 14h30)
2-7
Mur de la Honte
06-03
Les soldats
d'occupation israélienne ont accéléré
l'installation d'une clôture électronique
autour du village de Wadi al-Salqa au centre
de la bande de Gaza, selon le quotidien d'Al
Ayam
Yousef Abou Al Ajeen, le chef du conseil
rural de Wadi al-Salqa a déclaré que
" que la clôture assiégeait le
village de l'ouest et du sud avec une
longueur de 2Km.
Et il a continué en indiquant que " la
trêve engage seulement les palestiniens,
alors que les israéliens continuent leurs
fusillades et les restrictions sur les déplacement
de palestiniens ".
" Oui, il y a une accalmie relative,
mais les rugissements des chars israéliens
peuvent être entendus pendant la nuit et
nous ne pouvons pasnous rendrent sur nos
terres tout proches des colonies israéliennes
et de leurs avant-postes ", a déclaré
le chef du conseil.
2-8 Politique
colonialiste israélienne (Colonisation
& colonies)
08-03
Transfert de
Tulkarem et des zones entourant la ville
à la sécurité palestinienne ?
Que se passera
t’il ?
L'armée israélienne
devra lever son barrage sur la route séparant
Tulkarem de la plus grande ville de
Cisjordanie, Naplouse.
Toutefois, les israéliens
vont maintenir son principal point de
contrôle dans les faubourgs de Tulkarem.
Un haut responsable
israélien, qui a requis l'anonymat, a précisé
que l'approbation du gouvernement était
requise avant que le retrait puisse
commencer. et a confirmé que Tulkarem
serait la première ville dont le contrôle
serait transféré aux forces
palestiniennes, si l'Autorité
palestinienne remplissait ses obligations.
APsb/v0378/354
08-03
La cour militaire d'Ofer a condamné cinq
citoyens Palestinien à des peines
d’emprisonnement entre 21 et 25 mois.
08-03
Robert
Hatem, interviewé dans le
journal israélien de '' 'Yedioth Ahronoth'
, a révélé les crimes qu'il avait
commis dans les années soixante-dix et
quatre-vingts contre les palestiniens.
Hatem est devenu
membre de la Milice libanaise en 1975, et a
commis son premier crime en tuant un
combattant soudanais pendant une bataille près
da la région de Forn Al Shobak.
Puis il est devenu membre de l'Unité 104,
(une unité pour des opérations secrètes),
après avoir reçu une formation en Israël
et au sud du Liban.
Hatem a déclaré
qu'il avait visité Israël en secret plus
de 20 fois pour y rencontrer des officiers
de l'armée israélienne, des renseignements
Et qu’il à envoyé
aussi ses hommes pour être entraînés par
le Shabak.
'Cobra' a été le
garde du corps personnel de l'infâme Eli
Hobeika, entre les années 70 à 80
Hatem a participé aux
massacres des camps de Tal Al Za'atere et
Sabra et Shatila.et à assassiné de 400
palestiniens de ces mains.
Cobra " a été assigné comme garde
personnelle de Sharon et puis du ministre de
la Défense israélien en Liban. ( Sharon ne
s'était jamais senti aussi en sécuritéà
Robert Hatem habite à
Paris depuis 1997
06-03
Manœuvre scandaleuse
renseignements
militaires israéliens
Le Comité de
bienfaisance et de secours aux Palestiniens (CBSP),
une ONG française, a été accusée par Israël
de fournir un soutien financier au Hamas, selon un
dossier des Renseignements militaires israéliens
En fait, ce dossier
consiste en un fac-similé d'échange de
correspondance entre le CBSP et des associations
de bienfaisance islamiques, basées en
Cisjordanie,.
L'un des documents
fait état d'un transfert de fonds de 45.000 euros
via la succursale de la Cairo-Amman Bank de Jénine
pour les mois de janvier à juin
D'autres documents
font état de transferts de fonds de milliers
d'euros supplémentaires à cette succursale,
ainsi qu'à celle de Ramallah.
Ces documents
aurait été saisis, selon l'armée, lors d'opérations
de ratissage … dans les région de Jénine
et de Ramallah
Les Renseignements
militaires israéliens considèrent qu'il s'agit
d'une aide directe ou indirecte aux
"infrastructures terroristes" du Hamas.
L'armée a
d'ailleurs saisi un certain
nombre de ces fonds lors d'incursions en 2004
(afp-20h32)
NB : le Hamas
est depuis septembre 2003 mise sur la liste des
groupes terroristes par les terroristes de L’UE
et des Usa.
Le but de l’Ong :
Ces fonds sont été
destinés à des familles qui ont perdu l'un de
leurs proches, victime de la répression israélienne
également à la
reconstruction de maisons détruites par l'armée
israélienne et à l'aide aux prisonniers et leurs
familles.
Rappel :
Les Usa ont quant
à eux bloqué ou gelé en août 2003 les avoirs
du CBSP et de quatre autres associations d'aide
palestiniennes, pour le même motif.
Le CBSP avait
qualifié à l'époque les accusations de soutien
au Hamas de "ridicules", affirmant qu'il
se consacrait à aider 3.000 orphelins
palestiniens.
Créé à Nancy en
1990 et basé à Paris, le CBSP se consacre, selon
son site internet, "à atténuer la pauvreté
et les souffrances des Palestiniens les plus démunis
grâce à des opérations d'assistance d'urgence,
des actions permanentes et des programmes de développement
économique et social durable"
3 Politique internationale
des territoires occupés
Guerre
contre la Syrie ?
08-03
1.500.000
personnes ont participé à la manifestation
tenue sous le slogan de "la souveraineté
du Liban et la fidélité à la Syrie".
Devant une marée humaine, le chef du Hezbollah
Hassan Nasrallah a appelé l'opposition
anti-syrienne à participer à un gouvernement
d'union nationale et au dialogue, et a rejeté
avec véhémence la résolution 1559 de l'Onu réclamant
un retrait total syrien du Liban et le désarmement
du Hezbollah.
Brandissant des drapeaux libanais et des
portraits des présidents syrien Bachar al-Assad
et libanais prosyrien Emile Lahoud, ainsi que
celui de Hassan Nasrallah, les manifestants ont
entonné l'hymne national libanais et crié
"Vive la Syrie", "l'Amérique
dehors" et "Mort à Israël".
Les tentatives d'alimenter
le conflit - jour après jour
05-03
Darla Jordan, porte-parole du département d'Etat
: "L'annonce du président (Bachar) el
Assad ne suffit pas La communauté
internationale a bien dit que la Syrie devait
retirer complètement et immédiatement toutes
ses forces militaires et ses services de
renseignement du Liban conformément à la résolution
1559 du Conseil de sécurité de l'Onu".
04-03
Bush sort de son trou …
Evoquant la conférence de Londres sur les réformes
des institutions palestiniennes qui s'est tenue
cette semaine, bush a estimé que "la première
réforme doit être le démantèlement des
organisations terroristes. C'est seulement en
mettant fin au terrorisme que nous pourrons réaliser
notre but de deux Etats démocratiques, Israël
et la Palestine, vivant côte à côte en paix
et dans la liberté".
05-03
Bush s’en va t’en guerre…"La
Syrie est une puissance occupante au Liban
depuis près de 30 ans et le soutien apporté
par la Syrie au terrorisme reste un obstacle
important à la paix dans le Grand
Moyen-Orient",
"Au Liban, des dizaines de millers de gens
sont descendus dans la rue pour protester contre
l'assassinat brutal de l'ex-Premier ministre
Hariri. (entre temps il y eu une manifestation
de plus de 1.500.000 personnes contre le départ
de la Syrie …)
Pendant des années, les Libanais ont souffert
des conséquences d'une horrible guerre civile
et de l'occupation syrienne. les Libanais qui
ont assisté au déroulement d'élections libres
en Irak … exigent maintenant le droit de décider
de leur propre destin, libres de toute
domination et contrôle par la Syrie
"Aujourd'hui, l'Amérique et l'Europe se
tiennent ensemble aux côtés des Libanais. Les
Etats-Unis et la France ont collaboré étroitement
pour obtenir le vote de la résolution 1559 du
Conseil de sécurité des Nations Unies qui
demande que la souveraineté du Liban soit
respectée, le retrait de toutes les forces étrangères
et que des élections libres et équitables se déroulent
sans ingérence étrangère",
Bush a souligné que "la tendance est
claire: Au Moyen-Orient comme dans le reste du
monde, la liberté est en marche. Le chemin ne
sera pas facile et les progrès seront parfois
lents. Mais l'Amérique, l'Europe et nos
partenaires arabes doivent continuer à
travailler pour vaincre le terrorisme et
soutenir les réformes démocratiques".
Et le perroquet Chirac embraye
la France souhaite la "mise en place rapide
au Liban d'un gouvernement" et la tenue d'élections
"libres et transparentes sous le contrôle
d'observateurs internationaux".
et laisse parler ...
"Nous prenons acte de l'annonce par le président
de la république syrienne de sa décision
d'appliquer la résolution 1559", a déclaré
Hervé Ladsous, porte-parole du Quai d'Orsay.
"Nous attendons donc qu'il retire intégralement
ses troupes et ses services du Liban dans les
meilleurs délais", a-t-il ajouté dans un
communiqué.
PRUDENCE DE L'UE
"Cette annonce est un développement
positif s'il s'agit d'une mesure menant à un
retrait complet parce que ce serait très
important pour la paix et la stabilité de la région",
"Le retrait devrait avoir lieu aussi
rapidement et calmement que possible",
a déclaré une porte-parole de l'UE.
CRITIQUE D'ISRAEL
Peres (vice-Premier ministre) "Si la Syrie
retire ses forces du Liban, alors Israël pourra
ouvrir des discussions avec le Liban car Israël
n'a aucun différend territorial ou de partage
des eaux avec le Liban", a dit Peres.
texte
traduit de l'afp en texte intelligible par ML.
France
06-03
Le
président français Jacques Chirac a appelé
dimanche le président de l'Autorité
palestinienne, Mahmoud Abbas pour l'assurer de
"la disponibilité de la France à lui
apporter toute son appui", après la Conférence
de Londres sur les réformes palestiniennes, a
indiqué l'Elysée.
3-6 Dans le monde
07-03
Le roi Abdallah II de
Jordanie a déclaré qu'il allait travailler à
la réactualisation d'une proposition de paix de
la Ligue arabe à Israël lors d'un prochain
sommet à Alger les 22 et 23 mars.
La proposition comprendra
la reconnaissance d'Israël par tous les pays
arabes en échange du retrait d'Israël de la
Cisjordanie, de la Bande du Gaza, de Jérusalem-Est
et du plateau du Golan, en plus de la promesse
d'une solution négociée en faveur des réfugiés
palestiniens.
APcr/v0518/Bg
4 Territoire
palestinien occupé :
4-1
Décompte des pertes humaines (Depuis
le début de l'Intifada le 25 septembre 2000 )
4 La Résistance dans les Territoire palestinien occupé :
4-1 Décompte des pertes humaines (Depuis
le début de l'Intifada le 25 septembre 2000 )
2-1 Palestine :
Civils & résistants tués
: 4.016
dont : 647 de moins de 21 ans
Internationaux soutenant
la Palestines
:
3
Palestiniens blessés par les
forces israéliennes et les colons :
44.480
(balles réelles ou caoutchoutées,
gaz lacrymogène, autres moyens)
En prison :
:+/- 7.500
Pacifistes en prison ou arrêtés : +
10
Autres actes
Journalistes tués
: 9
Nombre de maisons
palestiniennes détruites ou partielemnt démolies :
66.237
2-2 Occupants:
Israéliens tués
: 1.043
320
militaires
Israeliens blessés
: 5.745
1175
militaires
Chiffres tenu à jour par
ML (suivant un décompte
gouvernemental palestinien (pour la Palestine) & de Arouts 7( pour
israël)
|
4-2 Détails
par région
Cisjordanie
Hébron
(sud de la Cisjordanie)
07-03
"Deux militaires ont été blessés
lorsque des Palestiniens ont ouvert le feu à
l'arme automatique contre une position tenue par
les FOI et les gardes-frontière israéliens près
du Caveau des Patriarches et l'état de l'un
d'entre eux a été qualifié de
"grave".
Après cette attaque, les soldats israéliens
ont imposé un couvre-feu dans la vieille ville
de Hébron et ont interpellé une centaine de
personnes pour interrogatoire et ont lancé des
fouilles maison par maison, ont précisé les témoins
& des responsables palestiniens.
AP ma/v13
08-03
les soldats israéliens ont arrêté environ 50
citoyens âgés de 15 à 40 ans, pendant une opération
de grande échelle.
Naplouse.
06-03
Un groupe de sept colons ont attaqué
et
blessé Maarouf Hussein, 55 ans, qui cultivait
sa terre dans le village de Yassouf près de la
colonie juive illégale de Tapouah.
IPC +agences-
Ramallah
village de
Bil'een
07-03
Les soldats israéliens ont blessé
plusieurs citoyens qui protestaient contre
le rasage de leurs terres dans le village
"Des soldats israéliens
ont pris d'assaut la marche, et ont ouvert le
feu contre les manifestants et lancé du gaz
lacrymogène ", selon les témoins
village de Balain
(ouest de Ramallah )
07-03
Plusieurs citoyens ont été suffoqués
lorsque les soldats israéliens ont envoyés
des lacrymogènes contre des citoyens
manifestation pacifiquement contre la
confiscation des terres du village pour la
construction du mur de séparation ...
Les forces ont confisqué plus de 2300 dunums
des terres du village et annexé des terres
pour la colonie illégale de ''Karyat Safir ''
et les autres colonies illégales autour le
village.
Autres
territoire palestinien en Cisjordanie occupée
par Israël depuis 1967
08-03
Explosion d’un obus laissé
par les forces de l'occupation israélienne (FOI),
Bilan : Mohammed
Jalayta, 9 ans tué & Jehan Ayesh, blessée
qui jouaient avec ces obus ont ajouté
les témoins.
6 Les brèves
6-1
Israël face au trafic d’organes
La transplantation d’organes comme le cœur ou
le rein est presque devenue une pratique courante
depuis le début des années 1980 et
l’utilisation de la cyclosporine.
Les rumeurs plus ou moins
fondées ont aussi circulé sur le sujet. Loin des
fantasmes, le trafic d’organes devient une préoccupation
internationale à la fois pour les pays riches qui
en manquent et pour les pays pauvres où se
situent des chirurgiens peu scrupuleux et des
donneurs souvent rémunérés.
Ainsi, selon le magazine Alliance (Alliancefr.com),
des organisateurs de voyage israéliens très spéciaux
proposeraient des greffes de rein dans un délai
de trois à quatre mois pour 50 000 dollars, des
frais ordinaires pour une transplantation légale
aux États-Unis par exemple.
En fait, les délais sont
respectés, mais l’opération a lieu en Moldavie
ou en Turquie où de jeunes patients auraient subi
des ablations suspectes de rein en complément
d’opérations bénignes.
En Europe de l’Est, les journaux bosniaques
publient des annonces où des pères de famille en
bonne santé proposent de vendre un rein entre 34
000 et 68 000 dollars.
En 2001, l’Allemagne a condamné un jeune
homme de 20 ans qui essayait de vendre un de ses
reins par Internet pour la somme de 87 000
dollars.
Or, dans les pays développés, il existe
une véritable pénurie de dons d’organes car
la plupart des législations laissent un choix
aux familles.
En Israël, la conception religieuse de la mort
fait que le pays est le plus petit donneur du
monde développé et risque d’entraîner sa
radiation de la banque internationale
d’organes qui fonctionne en Europe. Le manque
de donneurs et l’absence de réglementation
internationale sur le sujet sont à la fois la
cause des histoires les plus irréalistes et des
trafics les plus odieux.
Convergence
Sources : http://www.secourspopulaire.asso.fr/Convergence/0204/dossier-vu-israel.html
6-2 La banque
Hapoalim, est impliquée dans une affaire de 350
millions de dollars de blanchiment d'argent,
07-03
En août 2000, le parlement
israélien a voté sous la pression internationale
une loi contre le blanchiment. Israël est régulièrement
accusé de servir de plaque tournante à des opérations
de blanchiment d'argent provenant principalement
de la russie de Poutine.
Dans ce cadre, La succursale
535 de la rue Hayarkon à Tel-Aviv de la Hapoalim
est (Banque des Ouvriers - le principal établissement
bancaire d'Israël) , est impliquée dans une
affaire de plus de 350 millions de dollars de
blanchiment d'argent,
dans laquelle pourrait être
notamment impliqué le magnat russo-israélien de
la presse Vladimir Goussinski.
Pas moins de 180 comptes ont été gelés, car
plus de 376 millions de dollars d'origine inconnue
y ont transité, a encore précisé la police.
La police a par ailleurs saisi des documents au
domicile de M. Goussinski, 52 ans, qui se trouve
actuellement à Londres et qu'elle entend
interroger à son retour.
Importante figure de la diaspora juive, ce dernier
détient d'importants intérêts économiques en
Israël, où il est l'un des patrons du quotidien
Maariv et a des participations dans divers organes
de presse.
L'actuel ambassadeur d'Israël
à Londres, Zvi Hefetz, qui a été en relations
d'affaires avec M. Goussinski, devrait lui aussi
être interrogé, de même que Arcadi Gaydamak.
Ce dernier, un milliardaire, dispose de quatre
nationalités (angolaise, canadienne, israélienne
et française) et a jadis été impliqué dans une
affaire de trafic d'armes avec l'Angola qui a valu
à Jean-Christophe Mitterrand, l'un des fils de
l'ancien président socialiste français François
Mitterrand, d'être écroué.
Le journal accuse en outre Cherry Harisson, PDG de
la Banque Hapoalim, d'avoir commis un délit
d'initié en vendant il y a quelques semaines des
actions de son établissement pour une valeur de
100 millions de dollars, avant la baisse de
celles-ci, provoquée par le scandale.
Le Gafi, Groupe d'action financière sur le
blanchiment des capitaux, qui regroupe 28 pays
riches représentant les principaux centres
financiers du monde, avait inclus Israël en 2000
sur une liste de 15 pays refusant de coopérer
avec lui.
L'Etat juif avait ensuite été rayé de cette
liste après avoir créé en août 2002 une
Autorité anti-blanchiment et promulgué des lois
spéciales pour lutter contre le financement des
groupes terroristes et le blanchiment d'argent
sale provenant du crime organisé (prostitution,
trafic de stupéfiants, extorsions de fonds, etc.)
Sources :
(ats - 23:47& http://www.letemps.ch/template/static.asp?afpe=050307112407.vv9cb76v.xml)
6-3 Israel et La Syrie
www.arabs48.com
Le premier ministre israélien, le criminel
Sharon, a demandé à la Syrie "d'exécuter
un retrait total et global du Liban et de ne pas
se contenter d'un retrait partiel"
Ces paroles du criminel Sharon sont la réponse
au discours du président syrien Bashar
al-Assad, devant l'assemblée du peuple syrien.
Quant à Perès, il a déclaré : si la Syrie exécute
un retrait total du Liban, il est possible de
commencer des pas diplomatiques pour parvneir à
une paix (avec le Liban) étant donné que nous
n'avons pas de demandes relatives à ses terres
ou ses eaux".
Pour Pérès, le discours du président syrien
ne répond pas aux demandes du conseil de sécurité
qui exige "le retrait immédiat et la fin
de l'occupation du Liban".
Pour Silvan Shalom, Israël soutient
l'application de la décision du conseil de sécurité
n°1559. Pour lui, si le Liban s'administre
lui-même, cela mènera à la paix entre Israël
et le Liban.
......
Etrange... Le Golan, vous connaissez ? Le Golan
est une terre syrienne occupée par Israël
depuis 1967. A quand le retrait israélien des
territoires occupés ? A quand l'application de
la résolution de l'ONU 194 pour le retour de
tous les réfugiés palestiniens à leurs terres
et à leur pays ??
6-4 Fatwa rabbinique
( Lundi, 7 mars 2005 )
Une dépêche de l'Associated Press nous informe
que les rabbins des colons israéliens ont
proclamé jour de jeûne, le 17 mars prochain,
pour protester contre la décision du
gouvernement israélien d'évacuer les 21
colonies de la Bande de Gaza et quatre autres de
Cisjordanie à l'été prochain.
Les rabbins ont émis un édit qui appelle au jeûne
de l'aube au crépuscule le 17 mars 2005 pour
"briser l'horrible décret" sur le
retrait.
Le plan de retrait a été approuvée par le
gouvernement israélien et la Knesset. Les
responsables de la sécurité israélienne
redoutent une résistance violente des colons
les plus extrémistes.
- Ce n'est plus de la religion, mais de son
instrumentalisation au profit d'une politique,
celle de l'occupation.
- Comment pourrions-nous dire, en langage plus
simple ?
- Intégrisme.
- Mais non ... il existe un autre mot, encore
plus significatif en terme politique... plus
historique. Mais si, si ... voyons, vous le
connaissez très bien. Celui qui est à
l'origine de la création de l'État d'Israël.
- Sionisme ?
- Parfait !
7-1 Point de
vue de Gideon Lévy : Il tirera et ne
pleurera pas (Dan Haloutz )
La nomination du général
Dan Haloutz comme chef d’état-major, c’est la
nomination de l’homme qu’il faut, quand il
faut. L’armée de défense d’Israël mérite
aujourd’hui un homme qui s’exprime sans
inhibition morale, après ces trois années où la
fonction a été remplie par un chef d’état-major
dont les actes étaient marqués par très peu
d’inhibitions morales.
Les protestations
suscitées à gauche par la nomination de Haloutz
étaient superflues, tout comme la tempête qui
avait été soulevée en son temps par ses propos,
lorsqu’il avait déclaré à propos du largage
d’une bombe d’une tonne sur une maison
d’habitation à Gaza, que dans de tels cas, tout
ce qu’il ressentait c’était " un léger
tremblement dans l’aile de l’avion ".
D’un point de vue moral, il n’y a aucune différence
entre Haloutz, homme " de droite ", et
son prédécesseur, Moshe Ya’alon, homme "
de gauche ". Tous deux sont responsables de
la politique brutale contre les Palestiniens.
Dans ses déclarations,
Haloutz représente fidèlement la politique de la
force aérienne et de l’armée de défense
d’Israël de ces dernières années, politique
dans laquelle il n’y a plus place pour les débats
moraux sur notre guerre au terrorisme. Selon cette
politique, larguer une lourde bombe sur des
maisons d’habitation est un moyen légitime et
juste, et le fait de tuer des civils innocents,
dont des enfants, ne ressemble en rien à la
cruauté du terrorisme palestinien. Il faut mettre
un terme à cette hypocrisie. Et donc un chef d’état-major
comme Haloutz, qui dira ce qu’on pense vraiment
dans l’armée de défense d’Israël, est préférable
à un chef d’état-major qui se dissimule derrière
une trompeuse honorabilité morale, comme a fait
Ya’alon.
Et puis pourquoi ce
que ressent un pilote au moment où il largue une
bombe d’une tonne sur des maisons d’habitation
serait-il important ? Dès lors qu’il fait cela,
ses sentiments et ses déclarations n’ont aucun
poids. Et même si Haloutz se tourmentait
violemment à l’intérieur de son cockpit en
pensant à ses victimes, cela ne changerait encore
rien. Pas même au niveau de l’image morale de
sa force aérienne.
La mort semée par
la bombe que le général Haloutz a donné
l’ordre de larguer exprimait bien davantage que
tout ce que pouvait lui dire l’aile de son
avion. Quand on a vu les ruines laissées par la
bombe qui visait Salah Shehadeh dans le quartier
Daraj de Gaza, le 22 juillet 2002, quand on a
rencontré les rescapés, le lendemain, on ne
pouvait plus porter aucun intérêt à ce que
pouvait dire le général. Quand on a vu le
berceau brisé d’Ayman Mattar dont le petit
corps n’a été retrouvé que deux jours après
le largage de la bombe, on ne pouvait se consoler
avec aucune excuse morale. Quand on a parlé avec
Mohamed Mattar, au milieu des ruines de sa maison,
lui qui a travaillé 30 ans en Israël, qui a
perdu dans l’explosion sa fille, sa belle-fille
et quatre petits-enfants et qui a lui-même été
blessé comme trois de ses fils, on ne serait pas
consolé même par un commandant moins arrogant
que Haloutz. Celui qui avait vu les maisons à
appartements détruites, savait aussi que l’armée
de défense d’Israël et la force aérienne
mentaient effrontément quand elles ont essayé,
au début, de diffuser l’argument qu’il n’y
avait là que des cabanes dont on ne pouvait pas
savoir que des gens y habitaient. La véritable
image morale de la force aérienne apparaît au
milieu des ruines du quartier Daraj bien plus que
dans toutes les déclarations de son commandant.
Dès lors, peu
importe ce que dira ou pensera en son fors intérieur
le chef d’état-major Haloutz. Ce qui importe,
c’est ce qu’il fera et, de ce point de vue, on
peut estimer qu’il sera exactement aussi moral
que son prédécesseur. Le fait que Ya’alon soit
tout à coup dépeint comme une autorité morale
et comme un héros de la Gauche est tout à fait révoltant.
C’est sous son mandat que l’armée de défense
d’Israël a adopté à l’égard des
Palestiniens une politique plus cruelle que par le
passé, et voyez, ô miracle : à peine a-t-il été
limogé par le Ministre de la défense, lui-même
collaborateur majeur de cette politique, que les
dirigeants du mouvement kibboutzique, les représentants
de la morale, sont sortis manifester contre ce
limogeage et que, dans les colonnes même de ce
quotidien, Ya’alon s’est vu conféré, dans un
article d’Ari Shavit, le titre de " chef
d’état-major de l’intégrité ", pas
moins (Haaretz, 24 février). L’homme qui a été
responsable de dizaines d’assassinats, de la
destruction de centaines de maisons et de
l’emprisonnement d’un peuple, est décrit
comme " l’homme qui incarne un Israël
de valeurs, un Israël intègre, en train de
disparaître sous nos yeux ". De quelles
valeurs parle-t-on ? De quelle intégrité ? Quel
Israël ?
Il n’y aura plus
place pour cette vertu-là avec la nomination
d’un chef d’état-major qui ne présentera
plus une trompeuse façade morale. Haloutz n’est
pas un kibboutznik de Grofit, pas un ancien soldat
de Nahal, ni un garçon d’étable occasionnel.
C’est un soldat de métier. Le temps est venu de
se dégager de ceux qui tirent puis pleurent, qui
mènent une politique cruelle et jouissent d’une
image d’humanité. Haloutz tirera et ne pleurera
pas. Les gens des kibboutz ne manifesteront pas en
sa faveur et les éditorialistes ne pourront pas
le décrire comme un personnage modèle, et
c’est mieux ainsi.
La nomination de
Haloutz aidera dès lors à arracher ce qu’il
reste du masque de moralité dont se couvre
l’armée de défense d’Israël. Lorsqu’à la
tête de la pyramide se trouve un homme qui a
formulé ses principes moraux d’une manière
aussi brutale et obtuse, il sera très difficile
de maintenir, dans l’armée israélienne, des
journées de discussions sur " les droits
de l’homme ", " la pureté des
armes ", " la dignité de
l’homme et sa liberté ", ou de
commander un " code éthique " à
un philosophe.
Avec la nomination
de Haloutz, le cercle est bouclé dans l’armée
israélienne. Maintenant se tiendra à sa tête un
chef d’état-major qui donnera l’expression la
plus exacte de sa véritable image morale. Ce
seront maintenant la brutalité et l’arrogance
qui parleront, non seulement dans les
comportements sur le terrain mais aussi dans le
bureau du chef d’état-major.
[Traduction de
l'hébreu : Michel Ghys]
Gideon Lévy
Haaretz, 28 février
2005
http://www.haaretz.co.il/hasite/pages/ShArtPE.jhtml?itemNo=545790He'll
shoot and he won't weep
http://www.haaretz.com/hasen/spages/545715.html
6-2 Point de vue de Gary
Zatzman : Les élections palestiniennes
Le 9 janvier 2005,
les résidents palestiniens de la majeure partie
de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, ont
participé aux élections pour résoudre la
question de la succession de la direction de
l'Autorité palestinienne (AP), suite au décès
de son dirigeant, Yasser Arafat. Selon la loi
palestinienne, les élections doivent avoir lieu
dans les 60 jours suivant le décès du président
de l'AP.
Les agences de
presse ont rapporté que Mahmoud Abbas, dirigeant
de la Fatah, section de l'Organisation de libération
de la Palestine (OLP), et Premier ministre de l'AP
au moment de la mort de Yasser Arafat, avait reçu
70% des votes. Même si le vainqueur n'a jamais été
mis en doute, il n'y a pas encore de rapport
complet sur la participation électorale. Le
nombre a pu être réduit par plusieurs facteurs:
d'une part le Hamas préconisait et organisait un
boycott pour s'opposer à la notion même d'élections
sous l'occupation sioniste; d'autre part,
l'occupant était déterminé à créer le plus
d'obstacles possible à la participation des électeurs
palestiniens résidant à Jérusalem- Est, illégalement
annexée à Israël par la junte sioniste suite à
la guerre de juin 1967.
Cette campagne électorale
et les résultats sont devenus la source d'un véritable
Niagara de désinformation à propos des
conditions actuelles des Palestiniens et de leur
projet d'édification nationale. Notons particulièrement
les spéculations malsaines et morbides à propos
du nouveau président de l'Autorité
palestinienne, Mahmoud Abbas (nom de guerre Abu
Mazen) et de ses plus proches associés du
leadership de l'Organisation de la Libération de
la Palestine (OLP). De même les pressions
intenses exercées au moment des funérailles de
Yasser Arafat pour enterrer le mouvement national
palestinien à côté de lui dans le même
cercueil en décrivant ce moment historique comme
étant une opportunité unique de se sortir du prétendument
"terrible" héritage, même
"meurtrier" du fondateur de l'OLP.
L'objectif général de la désinformation qui a
accompagné ces élections de créer le pessimisme
et le désespoir face à l'avenir parmi le peuple
au moment même où il pleure respectueusement la
perte d'une figure dirigeante historique irremplaçable.
L'Autorité
palestinienne est un appareil administratif établi
selon les Accords d'Oslo intervenus en 1993 entre
l'OLP et le gouvernement de l'État d'Israël. Il
fut soutenu par les États- Unis et la Russie et
d'autres puissances moins importantes — en réalité:
le système d'États impérialiste mondial. Opérant
entre la présence militaire armée de l'État
d'Israël, qui occupe la Cisjordanie et la Bande
de Gaza d'une part, et la population résidente
palestinienne de l'autre, l'Autorité
palestinienne était un compromis accepté par le
leadership palestinien comme un moyen de rapatrier
une partie importante de l'infrastructure de la
société civile palestinienne, établie au cours
des années précédentes en exil sous le
parapluie de l'OLP, maintenant de retour dans une
partie historique du territoire palestinien.
Donc, l'Autorité
palestinienne a toujours été l'objet de
compromis sérieux et sa liberté d'action
presqu'inexistante. Cependant, si elle n'avait pas
servi les intérêts des différentes couches et
classes sociales qui menaient la lutte pour
l'autodétermination de la Palestine elle n'aurait
jamais survécu jusqu'à ce jour. Le peuple
palestinien lui-même n'a jamais eu l'illusion que
l'Autorité palestinienne pouvait être un
substitut à la nécessité de mener la lutte armée,
incluant l'auto-défense armée contre l'occupant
sioniste. Les couches intermédiaires
palestiniennes se sont appuyées sur l'Autorité
palestinienne pour stabiliser la société civile
dans une organisation opérant dans le grappin
d'une des occupations militaires les plus brutales
des 50 dernières années. Certaines couches
commerciales et professionnelles ont utilisé cela
pour couvrir leurs marchandages avec l'occupant
(certains capitalistes palestiniens sont parmi
ceux qui produisent le ciment utilisé pour la
construction du mur de l'apartheid). L'occupant
veut que la police palestinienne établie par
l'Autorité palestinienne assume la responsabilité
du fardeau de ce que les Israéliens appellent la
chasse à l'homme "anti-terroriste"
(chasser et/ou arrêter et/ou tuer des combattants
palestiniens pour la liberté qui résistent aux
points de contrôle du régime et aux autres
incursions des forces israéliennes d'occupation
et aux colons de peuplement sioniste dans la Bande
de Gaza et en Cisjordanie).
Même si certains
utilisent l'AP comme moyen de trahison, la réalité
de la vie sous cette occupation est beaucoup plus
complexe. Le fait essentiel est que l'AP n'est
pas, et n'a jamais été, un État palestinien
dans le sens de la "solution de deux États
au conflit israélo-palestinien" maintes fois
discutée. Que ce soit en tant que structure
administrative typiquement imposée par une
puissance colonisatrice (Israël dans ce cas-ci)
ou en raison de l'énorme obstruction imposée par
l'État d'Israël et soutenue par les États-Unis
contre le fait de rencontrer quelque engagement
que ce soit sous les Accords d'Oslo (spécialement
les engagements régler des questions aussi
cruciales que le démantèlement de l'occupation
militaire Israélienne de la Cisjordanie et de la
Bande de Gaza, le statut décisif de Jérusalem ou
la possibilité d'établir le droit de retour des
palestiniens déplacés en tant que réfugiés résultant
du "nettoyage ethnique" et du vol de
leurs terres en 1947-48 et en juin 1967). Ni l'AP,
ni sa juridiction administrative n'ont été en
position de se constituer elles-mêmes en un État-nation
capable de servir comme foyer du peuple
Palestinien. En conséquence de la dépossession
sioniste, quelque deux-tiers du peuple palestinien
réside pour la plus part involontairement en
dehors de la Palestine historique (c.-à-d. en
dehors du territoire approprié par l'État d'Israël,
de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza). Alors
en toute logique les arrangements imposés par le
système impérialiste mondial les excluent de
tout rôle dans ces élections de l'AP. En même
temps, depuis son décès, il n'y a eu personne,
en position d'autorité ou de prestige comparable
à Yasser Arafat en tant que symbole national,
capable d'influencer l'ancienne direction de l'AP
pour faire en sorte que l'unité de cette nation
partiellement dispersée soit néanmoins maintenue
et que le projet d'édification nationale du
peuple palestinien soit mené vers sa prochaine étape.
La a chose
fondamentale à clarifier à propos de ces élections
est que le résultat pourrait ne changer aucun de
ses aspects essentiels. Pour le peuple
palestinien, il y a nécessité de continuer la
vie au quotidien après Arafat. Pour ces éléments
de la direction qui rôdaient en coulisse depuis
des années, attendant la succession, la tâche ne
sera pas du tout facile. La pente est plus
glissante que jamais pour ceux qui cherchent des
ententes avec les sionistes.
Pour ce qui est de
la junte sioniste, son empressement indécent à
humilier le peuple en supprimant des candidats présidentiels
potentiels, tels que Marwan Barghouti qui a brièvement
songé à se porter candidat avant d'être tassé
et qui demeure emprisonné à vie en Israël. Il y
a aussi Mustafa Barghouti qui a été traqué et même
arrêté par les militaires israéliens alors
qu'il entreprenait une campagne électorale en
Cisjordanie. Cela a permis de rappeler encore une
fois au peuple du monde la faillite politique et
le désespoir de cause des réactionnaires qui
cherchent à préserver le statu quo par tous les
moyens. Leur ingérence flagrante dans un
processus électoral qui n'est absolument pas de
leurs affaires souligne aussi l'absurdité de leur
prétention à être "la seule démocratie au
Moyen-Orient".
Alors que la
campagne électorale débutait à la fin novembre,
plusieurs sondages d'opinion publique en
Cisjordanie et dans la Bande de Gaza faisaient état
d'un rapport de force très disproportionné entre
les différents candidats, mais aussi d'un
consensus général sur les questions principales
pour les Palestiniens vivant sous la juridiction
de l'AP: 1. Défaire l'annexion illégale de Jérusalem-Est
par la junte sioniste, le paravent utilisé pour légaliser
son régime d'occupation des territoires
palestiniens avec toute la myriade des conséquences
que cela entraîne. 2. Instituer le droit de
retour pour les réfugiés palestiniens. Ceux qui
vivent sous la juridiction de l'AP rechercheront
des façons de forcer l'AP à exercer des
pressions sur la junte sioniste sur ces questions
sans la moindre illusion que l'AP est synonyme
d'un État Palestinien et sans oublier un instant
que ni la junte sioniste, ni ses commanditaires
impérialistes américains n'ont l'intention de déroger
à leur position de toujours: planter un couteau
dans le coeur du peuple Palestinien sur ces
questions fondamentales d'édification nationale.
Pour le système
impérialiste mondial, l'élection de l'AP a servi
a réaffirmer le départ de Yasser Arafat. Pour
les peuples combattants du monde, elle sert à
affirmer que le peuple palestinien demeure aussi déterminé
que jamais à poursuivre son projet d'édification
nationale jusqu'à la fin.
- Gary Zatzman -
6-3 Point de vue de Radio Habana Cuba, La
deuxième Intifada est-elle terminée?
La planète toute
entière a semblé pousser un soupir de
soulagement le 8 février lorsque le président de
l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le
premier ministre israélien, Ariel Sharon, se sont
serrés la main. L'action a immédiatement été
qualifiée "d'historique" et un
cessez-le-feu a été annoncé entre les deux
peuples.
Il y avait un
soulagement, parce qu'en fait il semble qu'une
fois encore il y ait un espoir que le massacre au
Moyen-Orient aura une fin, et parce que la paix
est une aspiration de ceux qui rêvent et
travaillent à édifier un monde nouveau dans
lequel les peuples vivront ensemble en harmonie.
Mais après le
sensationnel début, une série de questions se
posent sur la vraie signification du sommet tenu
dans la station de villégiature de Sharm El Sheik
et sur la solidité de l'accord verbal conclu
entre les deux gouvernements, selon lequel chacun
des deux parties a promis de reconnaître la légitimité
de l'autre.
Le sioniste Ariel
Sharon a-t-il vraiment abandonné son plan de
destruction du peuple palestinien et de domination
absolue de l'État d'Israël au Moyen-Orient,
juste après la mort de son principal adversaire,
Yasser Arafat? Une simple poignée de mains
pourrait-elle signifier la fin de la deuxième
Intifada palestinienne, pendant laquelle, pour
quatre ans, une des armées les plus modernes et
les mieux équipées du monde a assiégé la
population palestinienne armée seulement de
pierres et de pelles?
Ou est-ce que
Sharon, l'Israélien d'extrême droite, et ses
alliés à Washington, ont trouvé une
alternative, une autre façon d'atteindre leurs
objectifs sans avoir à payer un prix politique et
moral aussi élevé?
Il est important de
se rappeler que cette dernière explosion de
violence a été organisée par Sharon lui-même
avec sa visite provocatrice à un lieu saint
palestinien révéré, en septembre 2000. C'était
une action froidement calculée pour provoquer une
crise qui le placerait à la tête d'un
gouvernement israélien en discréditant quelqu'un
considéré comme trop modéré et
"doux" envers les Palestiniens. Le soulèvement
qui a suivi, la deuxième Intifada, a donné à
Sharon le prétexte idéal pour tenter de détruire
la résistance palestinienne avec la pratique des
assassinats "sélectifs", pour laquelle
il a été condamné partout dans le monde.
Qui plus est,
Sharon a isolé le président Arafat entre les
murs des quartiers-généraux de sa Mukata, avec
un cordon de feu, limitant les contacts du
dirigeant palestinien avec son organisation et son
peuple. Ensuite, il a eu l'audace d'accuser
publiquement Arafat d'être incapable de contenir
la violence que Tel Aviv provoquait
quotidiennement en assassinant des enfants et des
femmes, en détruisant des maisons et en expulsant
des centaines de familles sans défense. Et comme
si cela ne suffisait pas, il a construit un énorme
mur sur un territoire qui n'appartenait pas à
Israël, isolant des milliers de personnes et les
condamnant à la faim ou à l'exil, fermant les
frontières à plus de 150 000 Palestiniens qui
gagnaient leur vie en travaillant dans les centres
industriels israéliens.
Et maintenant,
comment va-t-il se faire passer magiquement pour
un homme de paix et qu'offrira-t-il en échange?
Permettra-t- il à des milliers de Palestiniens de
travailler dans des usines israéliennes, relâchera-t-il
400 ou 500 prisonniers? Va-t-il rouvrir la frontière
de Rafah pour permettre le passage entre Gaza et
l'Égypte et redonner l'autorisation aux officiels
internationaux à un accès libre à la région?
Tout cela et plus
encore existait en septembre 2000. Le mur
n'existait pas et plus de 4 000 Palestiniens, dont
plusieurs dirigeants politiques, n'étaient pas
encore tués par un barrage de balles et de
missiles israéliens.
Le monde veut la
paix au Moyen-Orient; le besoin est urgent. Mais
la paix ne sera possible que lorsque tous les
droits du peuple palestinien et de son État
auront été restaurés, lorsque des millions de réfugiés
reviendront et lorsqu'Israël aura appris à vivre
dans un climat de tolérance et de coopération
avec ses voisins.
- Radio Habana
Cuba, 9 février 2005 -
6-4 Point de vue de
Olivia Zemor : Le CRIF participe aussi à la
colonisation de la Cisjordanie,
- Le
Conseil représentatif des Institutions Juives de
France (CRIF) participe aussi à la colonisation
de la Cisjordanie, et plus précisément encore à
ce que le gouvernement israélien, dans sa langue
inimitable, appelle la colonisation " illégale
", ou " sauvage " (voir aussi
rectificatif important, au bas de l’article)
Un rapport
officiel, que s’est procuré le quotidien israélien
Maariv, vient de mettre en cause le Département
de colonisation de l'Agence juive dans l'établissement
de dizaines de colonies sauvages en Cisjordanie.
Le rapport, dont le
journal publie mardi des extraits, accuse cette
section de l'organisme para-gouvernemental chargé
de l'immigration en Israël d'avoir "systématiquement
établi des points de colonisations illégaux"
et propose de stopper ses activités.
En règle générale,
les autorités ont fourni en sous-main un appui
massif aux colonies sauvages créées sans
autorisation, selon ce rapport qui doit être
transmis mardi au Premier ministre Ariel Sharon,
écrit le quotidien.
Le rapport souligne
qu'aussi bien l'armée que divers ministères
ainsi que le Département de colonisation de
l'Agence juive ont fourni une aide financière de
plusieurs millions de dollars pour établir et
renforcer ces avant-postes.
C'est ainsi, que
l'armée garde ces colonies sauvages, que le
ministère de l'Habitat finance l'achat de
caravanes, que celui des Infrastructures fournit
l'électricité et que le ministère de
l'Education finance les jardins d'enfants qui y
ont été établis.
Le rapport, dont
des extraits ont déjà été publiés en octobre,
a été établi par une ancienne responsable du
ministère de la Justice, Me Talia Sasson, chargée
par le Premier ministre d'examiner le statut
juridique de ces points de colonisation.
Le gouvernement
israélien, soucieux d’annexer la plus grande
partie, voire la totalité de la Cisjordanie, tout
en obtenant des Etats-Unis (et de la France, la
Grande-Bretagne, etc.) la reconnaissance de sa
politique du fait accompli, a en effet inventé,
depuis quelques années, une terminologie bien à
lui : celle de la colonisation " légale
" (bien que condamnée par tous les textes et
traités internationaux), et celle de la
colonisation " non légale ", ou "
illégale ", ou " sauvage ", terme
recouvrant les avant-postes et extensions
progressives de la première catégorie de
colonies.
Le rapport publié
mardi confirme simplement qu’il n’y a en réalité
aucune différence de statut ni de traitement
entre les deux types de colonies. Les dirigeants
américains, français (ou égyptiens, jordaniens,
tunisiens, etc) tousseront peut-être un peu à la
lecture du rapport de Maariv, et pesteront intérieurement
contre Sharon qui décidemment n’est pas sympa,
ne leur fournissant même pas les couleuvres
qu’ils sont pourtant d’accord pour avaler tous
les jours. Mais çà leur passera.
Et le CRIF, dans
tout cela ? Pourquoi le mettons nous en cause dans
le titre de cet article ?
Parce que
l’Agence juive (également appelée Agence juive
pour Israël), qui est comme on l’a vu plus haut
un organisme directement lié à l’appareil
d’Etat israélien, est officiellement membre du
Conseil représentatif des institutions juives de
France !
Petit rappel
historique : l’Agence juive fut, dès le début
du XXème siècle, c’est-à-dire dans la phase
ascendante du mouvement sioniste, l’organisation
sioniste dont la mission était de recruter les
Juifs candidats à l’émigration en Palestine,
et de les y aider à l’atteindre, dans la
perspective de la création, avec eux, de l’Etat
Juif proposé par le mouvement sioniste.
Depuis 1948,
l’Etat Juif existe, et s’appelle Israël,
comme on le sait. L’Agence juive a cependant
survécu à la création de l’Etat : en se plaçant
d’un point de vue sioniste, le maintien de cette
agence continuait de répondre à une nécessité,
celle de pouvoir agir –éventuellement de manière
clandestine ou semi-clandestine- en direction des
personnes ou minorités juives en butte à des
discriminations, dans des pays n’ayant pas ou
plus de relations diplomatiques avec Israël (par
exemple, l’Union Soviétique après la guerre de
1967, ou une majorité des Etats arabes, à des époques
diverses).
Mais l’Agence
Juive a continué d’exister et de prospérer,
après 1948, dans tous les pays, y compris ceux
qui avaient des relations normales, voire très
privilégiées avec Israël.
C’est notamment
le cas de la France, pays qui n’a jamais fait
obstacle, depuis 1948, à l’émigration de
n’importe lequel de ses ressortissants vers Israël.
Il suffit à un citoyen français désireux d’émigrer
en Israël de s’adresser aux services israéliens,
consulaires et diplomatiques : c’est avec eux,
et rien qu’avec eux, que se règlent les
formalités (dont l’apport de la preuve de la
judaïcité du candidat à l’émigration).
Pourtant,
l’Agence Juive continue d’exister en France,
pas seulement à titre privé (comme peut l’être
une organisation sioniste privée, faisant sa
propagande à l’instar de n’importe quelle
association ou parti politique), mais comme
prolongement officiel de l’Etat d’Israël :
les employés, très nombreux (ils sont au moins
300) de l’Agence Juive en France ont en effet un
statut diplomatique, exactement comme les
diplomates de l’ambassade israélienne !
Et on constate donc
que ces mêmes agents diplomatiques israéliens,
au service de la faction la plus colonisatrice des
territoires palestiniens occupés, sont en même
temps membres éminents du CRIF.
Le CRIF assume
d’ailleurs publiquement cette appartenance, en
fournissant, sur son site, à la rubrique "
Membres de l’Institution ", les coordonnées,
numéros de téléphone et de télécopie, de
l’Agence Juive pour Israël à Paris, tout comme
d’autres associations à objectifs uniquement
israéliens mais qui ont la pudeur de maintenir la
fiction d’un statut privé (comme
l’Association pour le Bien-Etre du Soldat Israélien,
l’Hashomer Hatzaïr, ou le Keren Kayemeth le
Israel). Et il est inutile de préciser que
l’Agence dispose, au sein du CRIF, de ressources
et d’une influence incomparablement plus
importantes que celles d’associations-membres à
objet (culturel, mémoriel, religieux) juif, qui
ne sont plus aujourd’hui qu’un alibi et une
caution.
La mention du CRIF,
dans le titre de cet article, ne participe donc
pas d’un quelconque raccourci provocateur de
notre part.
Elle rend compte
d’une réalité scandaleuse, et dangereuse pour
toutes les personnes d’origine juive ou désignées
comme telles qui vivent dans notre pays. Car cette
confusion volontaire et organisée des genres a
pour effet de rendre toutes les personnes
d’origine juive otages des politiques les plus
criminelles menées par Israël contre le peuple
palestinien, en les assimilant à ces mêmes
politiques.
Cet épisode nous
éclaire aussi sur tous ces pseudo-modérés, ces
gens (politiciens de tous les partis, "
sionistes de gauche ", etc) qui murmurent (le
moins fort possible quand même) que Roger
Cukierman, le président du CRIF, " exagère
" lorsqu’il éructe contre la politique étrangère
de la France (pas assez sharonienne à son goût).
Non, ceux qui
disent que Cukierman " exagère " sont
des hypocrites. Avec Roger Cukierman, le CRIF et
l’Etat d’Israël disposent d’un dirigeant légitime,
déterminé et conséquent. Participant à une
entreprise de crimes de guerre, certes, mais ils
peuvent toujours faire la sourde oreille.
RECTIFICATIF : dans
l’heure qui a suivi la publication de
l’article que vous venez de lire, mardi en début
d’après-midi, l’Agence France Presse a publié
un rectificatif, indiquant que l’entité mise en
cause dans le rapport sur la colonisation n’est
pas l’Agence Juive, mais l’Organisation
Sioniste Mondiale. Ce qui ne change strictement
rien à la situation, au contraire, puisque ladite
Organisation Sioniste Mondiale est elle aussi …
membre du CRIF ! Le président de la section française
de l’Organisation Sioniste Mondiale, un certain
Alex Moïse, a connu une temporaire célébrité,
l’an dernier, lorsqu’il s’est fait épingler,
et condamner, pour s’être envoyé des messages
antisémites à lui-même ! Les prouesses de ce
responsable sioniste n’avaient, et pour cause,
suscité aucune réaction de la part du CRIF (ni
d’aucun des politiciens qui se pressent au dîner
annuel de l’institution).
Olivia Zemor
Sent:
Tuesday, March 08, 2005 3:36 PM Subject:
Le saviez-vous ?
LE CRIF
(FRANCE) PARTICIPE A LA COLONISATION DE LA
CISJORDANIE, ET MEME A LA COLONISATION DITE
" SAUVAGE "
(rédaction
CAPJPO – Euro-Palestine