Journal
des Palestiniens
28-03 au 31-03
Par M.Lemaire
Ce
journal est obtenu par la lecture journalière des
journaux en ligne (Afp- ats - Ap - Reuters ainsi
que les sources d'informations de la résistance).
ensuite
patiemment
je fais les recoupements...
Vous retrouverez ce
journal sur le site http://www.nord-palestine.org/Journaux_Palestiniens.htm
___________________________________________________________________________________
Sommaire :
Politique
Palestinienne
(en
Palestine toujours
occupée)
1-1
Processus de paix :
Position
ambiguë des Usa
Le
comité Exécutif
de l'OLP demande
l'application de
" La
feuille de route
La
Palestine est
prêts à procéder
à des échanges
de territoire
avec Israël
dans le cadre
d'un accord de
paix
.
1-2 Les grandes
manoeuvres
Le
Hamas souhaite
rejoindre
l'Organisation
de libération
de la Palestine
(OLP),
La
Brigade des
martyrs
d'Al-Aqsa
conteste
l'ordre d'évacuer
la Moukataa,
Le
premier
palestinien a
dénoncer le
transfert du
contrôle sécuritaire
aux
palestiniens
dans les
villes de la
Cisjordanie,
Le
siège économique
de Gaza
1-4
Politique intérieure
&
statistique
Le
président
palestinien
Mahmoud Abbas,
a annoncé
l'organisation
des élections
primaires pour
choisir ses
candidats aux
législatives
de juillet
prochain.
L'Autorité
palestinienne
souhaite
le départ
du patriarche
grec orthodoxe
de Jérusalem,
Mgr
Irénéos Ier,
Plus
de 77 % des
1,3 millions
d'habitants
vivent à Gaza
sous le seuil
de la pauvreté,
presque le double
d'avant
l'Intifada,
1-5
Gouvernement
cherche
coalition
1-8 Action
contre la
politique
colonialiste
israélienne
(Colonisation
&
colonies)
Qorei a
affirmé
qu'un état
palestinien
n'était
pas
possible
si Israël
garderait
ses
colonies
en
Cisjordanie.
Sous
occupation
israélienne,
la bande
de Gaza
reste une
"
grande
prison
",
1-9
Politique
extérieure
2-1 Des
Canons ... pas du
beurre
Le
meilleur hélicoptère
de combat du monde
arrive en Israël
L'armée
de l'occupation
israélienne
utilise des
ambulances pour
transporter des
soldats armés
Intox
… ou nouveau
prétexte ?
Shaoul
Mofaz, a
donné
instruction
à l'armée
d'occupation
de
retarder
le
transfert
du contrôle
sécuritaire
de la
ville de
Kalkiliya,
D'autres premier
israéliens
ont également
dû
effectuer
des retraits
des
territoires
qu’ils
occupait
depuis juin
1967:
L’extrême
droite fait
monter la
tension…
2-4
Les grandes manœuvres…
Budget :
264,4 milliards
de shekels (61
milliards de
dollars)
600 millions
de dollars
pour financer
les indemnités
des colons qui
seront " évacués "
2-5
Gouvernement
cherche
coalition désespérément
Sharon
a remercié
ceux qui
l’ont
soutenu en les
faisant entrer
au
gouvernement…
2-6
Pays corrompu
cherche
Marchandage
politique
autour de
Maalé
Adoumim
2-7
Diplomaties
&
engagements
Israël
entreprend
la
construction
d'une
nouvelle
phase de
mur de séparation
2-10 Politique
colonialiste
israélienne
(Colonisation
&
colonies)
:Bush
a donné
son
soutien
au
maintien
de
grands
centres
de
population
israélienne
Deux
ministres
demandent
un ré-examen
du plan
de
retrait
Jeff
Halper,
coordinateur
du Comité
israélien
contre
les Démolitions
des
Maisons,
Les
dirigeants
des
colonies
promettent
de résister
physiquement
au démantèlement
de
"leurs
installations".
Proposition
de loi :
repousser
le plan
de
retrait
d'un an ?
Arabes
d'Israël :
citoyens
de
seconde
zone
… ? ? ?
29ème
anniversaire
de la
Journée
de la
Terre
2-11
Politiques
extérieure
Des
indemnités
pour les
Juifs
d'origine
polonaise
?
2-12
Prisons
&
tortures
177
morts dans
les
prisons
israeliennes
:
Faits
divers
3 Politique internationale
des territoires occupés
3-1 Onu
"Il
n’est pas réaliste
de penser que le résultat
des négociations
entre Israéliens
et Palestiniens
sur un règlement
définitif
aboutira au retour
aux frontières de
1949.
La diplomatie américaine
se trouve sur la
corde raide en
Palestine
3-6 Amnesty
International
La
palestine en chiffre &
au jour le jour
4-1
Décompte des pertes
humaines
4-2 Détails
par région
Cisjordanie
Naplouse
(nord de la
Cisjordanie)
Rafah
(non loin de
la frontière
entre la bande
de Gaza et de
l'Egypte)
6-1
Le maître
et son allié
....
6-2
Pour eux, la
mer est
inaccessible
...
7 Dossier,
Point de
vue,
Communications
7-1
Point de
vue de
Dominique
Vidal :
Idith
Zertal -
Une
analyse
engagée
et nuancée
7-2
Point de
vue de
Marwan
Bishhara :
Au cœur
des villes
assiégées
7-3
Point de vue
de Gilles
Paris, :
"
Les Israéliens
nous ont
habitués à
ne pas tenir
leurs
engagements
"
7-4
Point de
vue de
Danny
Rubinstein :
Ce bon
vieux
sentiment
de désespoir
7-5
Point de vue
de Daniel
Ben Simon :
Sharon n'a
jamais
manifesté
l'intention
de retirer
Israël de
7-6
Communiqué
du Comité
National de
Résistance
au Mur de
l'Apartheid
Au Secrétaire
Général
des -
7-7
Point de vue
de -Mustafa
Barghouti* : Au-delà
de toutes
les limites
7-8
Communication
de
arabs48.com
: 29 ans après,
les masses
palestiniennes
en Palestine
célèbrent
la journée
de la terre
8
Annexe
Histoire
de
LA
JOURNEE
DE
LA
TERRE
EN
PALESTINE
|
28-03 au 31-03 :
Peuple Palestinien : 0
tué - 16
blessés
1 Politique
Palestiniene
1-1
Processus
de paix :
27-03
Position
ambiguë des Usa
L'Autorité
palestinienne a réclamé une
"clarification" de la
position américaine sur la
colonisation juive,(après des déclarations
en faveur du maintien de blocs de
colonies mais contre leur
expansion.)
Ahmad
Qoreï a demandé à
l'administration Us de
"clarifier ses positions
concernant les blocs de
colonies" lors d'une
rencontre à Ramallah avec trois
membres du Congrès américain.
Il a estimé
"impossible de reprendre les
négociations sur le statut
permanent" des territoires
palestiniens si Washington accepte
que des blocs de colonies
"soient placés sous
souveraineté israélienne".
"Il
faut dissuader Israël de
commettre ces actes illégaux et
seule l'administration américaine
peut le faire",
Le
comité Exécutif de l'OLP demande
l'application de " La feuille
de route
29-03
Le comité Exécutif de l'OLP a
demandé à l'Administration américaine
et au Quartet de mettre en
application " La feuille de
route ".
Le Comité a également réitéré
la nécessité d'arrêter la
colonisation.
La
Palestine est prêts à procéder
à des échanges de territoire
avec Israël dans le cadre d'un
accord de paix
31-03
Le
ministre palestinien des Affaires
étrangères, Nasser al-Qidwa a déclaré
après la rencontre de son
homologue chilien; Ignacio Walker,
qu'il était prêt à procéder à
des échanges de territoire avec
Israël dans le cadre d'un accord
de paix.
" Si le tracé de la ligne de
1967doit être modifié, cela
devrait se faire dans le cadre de
négociations et d'une façon égale
et réciproque et cela ne doit pas
ce faire en imposant la force aux
Palestiniens ".
La ligne de 1967, dite " la
Ligne verte ", marque la
frontière entre Israël et les
territoires palestiniens occupés,
mais Israël, qui veut préserver
certains blocs de colonies en
Cisjordanie occupée, écarte tout
retour à cette ligne dans le
cadre d'un accord de paix avec les
Palestiniens.
1-2 Les grandes manoeuvres
28-03Le
président Mahmoud Abbas a indiqué
qu'il souhaitait consulter les
différents groupes de résistance
sur le sort des colonies juives de
la Bande de Gaza après le retrait
israélien, prévu l'été
prochain
28-03
Le Hamas souhaite
rejoindre l'Organisation de libération
de la Palestine (OLP), la centrale
qui regroupe les principaux
mouvements palestiniens, a affirmé
Mahmoud Zahar
"Notre décision
de participer à l'OLP n'est pas
nouvelle. Il s'agit d'une vieille
et claire décision",
Mahmoud Zahar :
des divergences à propos de la
charte de l'OLP et de l'importance
de la représentation du Hamas
dans la centrale avaient retardé
une telle adhésion.
"Une
commission regroupant les secrétaires
généraux (des mouvements
palestiniens) a été formée pour
examiner cette question et les résultats
auxquels elle parviendra ouvriront
la voie à l'entrée du Hamas et
d'autres mouvements à l'OLP"
M. Zahar a affirmé
qu'une entrée du Hamas dans l'OLP
ne signifiait pas pour autant
qu'il renonçait à la Palestine
historique incluant Israël, la
charte de la centrale
palestinienne appelant à la création
d'un Etat palestinien sur les
territoires conquis en 1967
seulement.
"Nous
ne renoncerons pas à un pouce de
la terre de Palestine mais nous
pourrons arriver à des compromis
temporaires avec les autres
mouvements",
28-03
Le
président du Conseil national
palestinien (CNP, parlement en
exil), M. Zaanoun a souligné
"la nécessité de l'entrée
du Hamas et du Jihad islamique
dans l'OLP afin qu'elle soit représentative
de tous les mouvements
palestiniens, nationalistes comme
islamistes".
30-03
La Brigade des
martyrs d'Al-Aqsa conteste l'ordre
d'évacuer la Moukataa, le siège
de la présidence de l'Autorité
palestinienne,
1-3
Sur le terrain
28-03
Le premier palestinien a dénoncer
le transfert du contrôle sécuritaire
aux palestiniens dans les villes
de la Cisjordanie, comme étant établi
pendant le sommet du Charm
al-Cheikh.
Le
siège économique de Gaza
Selon
des données de la Banque mondiale
et du Bureau palestinien des
statistiques
29-03
"Le
ministre des finances, Salam
Fayad, s'est rendu à Tulkarem
hier mais l'armée israélienne
l'a empêché d'y entrer bien
qu'elle avait annoncé s'être
retirée de cette région",
a-t-il affirmé.
Rappel :
Israël a transféré aux
Palestiniens des responsabilités
sécuritaires dans la région de
Tulkarem le 21 mars et à Jéricho
le 16 mars.
1-4
Politique intérieure &
statistique
28-03
Le président
palestinien Mahmoud Abbas, a
annoncé l'organisation des élections
primaires pour choisir ses
candidats aux législatives de
juillet prochain.
Le président Abbas a indiqué
que les factions palestiniennes
ont entamé les préparatifs en
vue du choix de leurs candidats
pour le Conseil législatif
palestinien, qui doit être élu
en juillet.
" La dernière fois, le
Fatah n'avait pas de concurrents
sérieux. Cette fois-ci, il y en
aura ", a déclaré Abbas
dans un entretien accordé à
al- Arabiya. " Le Fateh est
actif au plan interne.
La nouvelle génération veut
s'affirmer (...). La question
est : comment leur donner un rôle
? " " Nous allons
organiser des primaires,
demander à la base du Fatah qui
elle veut voir comme candidats.
Nous ne leur imposerons pas des
gens dont ils ne veulent pas
", a-t-il ajouté.
source
: IPC+agences & wafa
28-03
L'Autorité
palestinienne souhaite le
départ du patriarche grec
orthodoxe de Jérusalem, Mgr
Irénéos Ier,
accusé d'avoir cédé des
immeubles à des investisseurs
juifs,
Le chargé
d'affaire palestinien Ismat
Sabri (représentant
palestinien à Athènes). a
déclaré "Notre
sentiment est que l'insistance
d'Irinéos à ne pas démissionner
nous crée un grand problème",
L'affaire des transactions
immobilières du patriarcat
dans la Vieille ville de Jérusalem
a provoqué "une très
grande agitation parmi les
Arabes orthodoxes, il faut
revenir au calme et cela n'est
pas possible tant qu'Irinéos
reste en place, car sa présence
crée sans cesse des
tensions", a-t-il affirmé
.
rappel :
Le quotidien israélien Maariv
avait rapporté que l'affaire
de l'acquisition par des
investisseurs juifs étrangers
opérant pour le compte de
groupes ultranationalistes
israéliens de deux bâtiments
qui abritent les hôtels Petra
et Impérial, près de la
porte de Jaffa de la Vieille
ville, à Jérusalem est, dans
la partie annexée par Israël,
après sa conquête en juin
La transaction qui s'inscrit
dans un projet de "judaïsation"
de la vieille ville s'est opérée
par l'intermédiaire d'hommes
de paille et de société écrans,
pour masquer l'identité des
acheteurs réels, a précisé
le quotidien Maariv.
Le patriarcat grec- orthodoxe,
qui dispose de biens
immobiliers considérables en
Terre sainte a été souvent
accusé, en particulier par
ses fidèles palestiniens, de
vendre ou louer en sous main
des terrains à Israël.
Si le patriarcat n'a
effectivement pas vendu des
parts de son patrimoine, il a
recouru à la "location
pour 99 ans" de certains
de ses biens, a souligné M.
Sabri pour qui cela
"revient exactement au même"
qu'une cession.
Cela contribue dans les faits
à la "colonisation
(juive) de Jérusalem-est",
car ce genre de baux garantit
aux locataires un droit de préemption
sur les biens, a-t-il estimé.
"Tout patriarche doit
comprendre qu'il y a une ligne
rouge qui s'appelle cession du
patrimoine", y compris
via des locations à long
terme, "car il s'agit en
fait de terre
palestinienne", a-t-il
insisté.
Sabri
a précisé que l'Autorité
palestinienne ne réclamait
pas la désignation au
patriarcat d'un dignitaire
d'origine arabe.
La
question de l'arabisation du
patriarcat, demandée par
certains responsables
palestiniens, "ne se pose
pas", a-t-il estimé.
source : IPC+agences &
wafa
30-03
Plus
de 77 % des 1,3 millions
d'habitants vivent à Gaza
sous le seuil de la pauvreté,
presque le double
d'avant l'Intifada,
Le chômage
y touche 39,4 % de la
population active,
Les
jeunes âgés de moins de 18
ans forment 60 % de la
population globale
Utilisant des données de
l'Unesco, le rapport indique
aussi que les exportations
en 2004 équivalent à 30%
de ceux de l'année 1998.
En ce basant sur le
nombre de camions imposés,
on estime que l'importation
n’est plus que 55% de
l'année 1998.
Depuis
le début de l'Intifada, le
déplacement de la bande de
Gaza vers la Cisjordanie a
baissé par 98%.
source
: AL JAZEERA
1-5
Gouvernement
cherche coalition
29-03
Mahmoud
Zahar "Notre décision de
participer à l'OLP n'est pas
nouvelle. Il s'agit d'une vieille
et claire décision",
Il a mentionné que des
divergences à propos de la charte
de l'OLP et de l'importance de la
représentation du Hamas dans la
centrale avaient retardé une
telle adhésion.
"Une
commission regroupant les secrétaires
généraux (des mouvements
palestiniens) a été formée pour
examiner cette question et les résultats
auxquels elle parviendra ouvriront
la voie à l'entrée du Hamas et
d'autres mouvements à l'OLP"
Zahar a assuré qu'une entrée du
Hamas dans l'OLP ne signifiait pas
pour autant qu'il renonçait à la
Palestine historique incluant Israël,
la charte de la centrale
palestinienne appelant à la création
d'un Etat palestinien sur les
territoires conquis en 1967
seulement.
"Nous ne renoncerons pas à
un pouce de la terre de Palestine
mais nous pourrons arriver à des
compromis temporaires avec les
autres mouvements", a-t-il
ajouté.
source : IPC+agences & wafa
1-6
Négociations
28-03
Réunion du Comité Exécutif
en présence des représentants
du Hamas et Djihad Islamique
et des autres factions
Sujet :
Discuter des principes sous
lesquels l'Organisation de Libération
de la Palestine pourrait se
reconstruire, et les derniers
développements diplomatiques.
1-8 Action
contre la politique colonialiste
israélienne (Colonisation &
colonies)
28-03
Le
premier ministre Ahmed Qorei
a affirmé qu'un état
palestinien n'était pas
possible si Israël
garderait ses colonies en
Cisjordanie.
"
Le maintien de ces blocs
est extrêmement dangereux
car il invalide l'Etat
viable dont a parlé le président
Bush dans sa vision de
deux Etats, Israël et la
Palestine, vivant côte à
côte "
"Ces blocs que
l'administration américaine
a légitimé en donnant
son soutien à Israël
rendent impossible la création
d'un Etat palestinien
viable",
M.
Qoreï a cité l'exemple
d'Ariel "qui est
construite à 22 km en
profondeur du territoire
palestinien et sur la
principale nappe aquifère"
de Cisjordanie,
insistant sur l'ampleur
des problèmes posés
par les colonies illégales.etsoulignant
l'ampleur du problème
que poserait le maintien
de blocs de colonies.
M.
Qoreï a, par ailleurs,
minimisé le transfert
de contrôle sécuritaire
aux Palestiniens dans
des villes de
Cisjordanie, estimant
que c'est de "la
poudre aux yeux".
28-03
Le ministre des Affaires civiles
et responsable du dossier de
retrait israélien dans la Bande
de Gaza, Mohamed Dahlan, a
affirmé que les colonies qui
seraient évacuées par Israël
étaient des propriétés
palestiniennes et des cadres
travaillaient et étudiaient les
conséquences du retrait israélien
de colonies:" je m'engage
devant vous et l'histoire que
ces terres resteront
palestiniennes et sous le
parrainage de l'Autorité
Palestinienne pour en investir
de la meilleure manière".
il a en outre indiqué, que le
secteur privé aurait un rôle
majeur, au côté de celui du
public dans la reconstruction,
et que l'Autorité palestinienne
essayerait d'attirer les
investisseurs régionaux et étrangers
pour employer toute main d'œuvre
et tout compétence disponible,
Il a ajouté:" nous espérons
réaliser un grand essor à
l'avenir mais les choses vont
lentement, contraire aux espérances
de chacun à cause de la dureté
d'Israël".
Dans le même temps il a mis
en garde que l'achat d'établissements(des
prix attirants) par certains
colons que ces achats ne
serait pas reconnus car ces
terres reviennent au peuple
palestinien.
source : IPC+agences &
wafa
Sous
occupation israélienne, la
bande de Gaza reste une "
grande prison ",
30-03
Deux
ONG des Droits de l'homme
(B'Tselem et le Centre HaMoked
de défense de l'individu)
affirment que la bande de Gaza
reste une " grande prison
", pour ses habitants qui
ne peuvent en sortir pour se
rendre en Cisjordanie ou en Israël,
même depuis le sommet de paix
tenu au 8 février à Charm
al-Cheikh.
" C'est plus facile pour
les palestiniens en Israël ou
en Cisjordanie ... de visiter
des parents dans la prison, que
des parents dans la bande de
Gaza ", selon le rapport
publié mardi par le group de .
Le rapport estime qu'en dépit
des promesses de levée des
restrictions faites au sommet de
Charm el-Cheikh, la situation ne
s'est " pratiquement pas améliorée
" et " peu de
changement dans le mouvement
vers et de la bande de Gaza,
dont l'importion et
l'exportation de biens ".
De pus, le
rapport relève que moins de
deux mille travailleurs sont
actuellement autorisés à
travailler en Israël contre 26
500 avant le déclenchement de
l'Intifada en septembre 2 000 et
plus de 100 000, y a une décennie….
source : AL JAZEERA
29-03
Le comité s'est réjouit des résultats
du sommet arabe de l'Algérie en
appréciant la déclaration
ferme de soutien des pays arabes
au peuple palestinien.
source
: IPC+agences & wafa
31-03
M.
Al-Qidwa a fait état d'un
profond désaccord entre
l'Autorité palestinienne et
les Etats-Unis, qui soutien
le maintien des principaux
blocs de colonies juives en
Cisjordanie, affirmant que
le peuple palestinien ne
sera pas tolérant en ce qui
concerne les questions
principales de Jérusalem,
mur de séparation et la
terre.
31-03
Premier ministre palestinien
Ahmed Qoreï a dénoncé
fortement hier la poursuite
de la colonisation israélienne.
" Nous appelons le
Quartet et les États-Unis
à assumer leurs
responsabilités vis-à-vis
de ces questions qui
menacent le processus de
paix ou à se déclarer
incapables pour que nous
puissions recourir à nos
propres moyens ",
a-t-il dit à la presse.
28-03
Hassan
Youssef, un dirigeant du
Hamas en Cisjordanie, a
demandé à la communauté
internationale et aux
Etats-Unis, de faire
pression sur l'occupation
israélienne afin d'arrêter
leurs violations
quotidiennes et attaques
contre le peuple
palestinien, comme la
poursuite de la construction
du mur de la honte et
l'expansion coloniale illégale.
Youssef
a dit clairement : ''la
trêve'' ne peut pas
continuer alors qu’en même
temps qu'Israël continue
d’avoir 8000 prisonniers
palestiniens, continue la
construction du mur et la
construction de colonies illégales.
source : IPC+agences &
wafa
2 Politique
Israélienne
2-1 Des
Canons ... pas du beurre
Le
meilleur hélicoptère de combat
du monde arrive en Israël
29-03
L’armée
de l’air israélienne reçoit
ces jours-ci ses premiers hélicoptère
Apache de type Longbow, considérés
comme les meilleurs au monde.
Cet hélicoptère
est capable de naviguer dans
n’importe quelles conditions météorologiques
et quelle que soit la visibilité.
Il a une
capacité à s’élever à une
hauteur de 10 mètres et à être
paré pour le combat six
secondes seulement après avoir
décollé. La version de Tsahal,
dénommée Saraf, comportera même
certaines options améliorées….
L'armée
de l'occupation israélienne
utilise des ambulances pour
transporter des soldats armés
30-03
La chaîne télévision
israélienne privée
"10" a révélé , que
l'armée d'occupation israélienne
utilisait des ambulances pour
transporter des soldats armés
dans ses opérations militaires
dans les territoires palestiniens
occupés, en violation de la
Convention de Genève ...
La télévision
a diffusé plusieurs témoignages
de militaires en réserve, au
visage masqué, sur cette
affaire. " Nous avons vu
avec les autres membres de mon
unité, des combattants avec
leurs armes, leur gilet
pare-balles et leur casque
montant dans une ambulance
militaire sur laquelle
apparaissait l'emblème du Magen
David Adom (l'équivalent israélien
de la Croix-Rouge) ", a
affirmé un des réservistes.
Rappel : Dans le passé,
Israël a dénoncé à plusieurs
reprises l'utilisation par des
palestiniens armés ou en fuite
d'ambulances palestiniennes ou
des Nations unies.
source : IPC+agences & wafa
Intox
… ou nouveau prétexte ?
Des résistants
palestiniens aurait importé des
missiles sol-air en provenance
d'Egypte et qui pourraient être
tirés contre des avions de
ligne survolant Israël s'ils étaient
transférés en Cisjordanie,
apprend-on de sources proches
des services de sécurité israéliens….
Shaul
Mofaz, ministre israélien de la
Défense, a informé le
gouvernement de ce trafic de
missiles et il a exigé de
l'Autorité palestinienne
qu'elle saisisse ces Strela de
conception soviétique, a-t-on
ajouté de mêmes sources.
"S'ils
ne le font pas, alors nous le
ferons", a déclaré Mofaz,
cité par l'une de ces sources.
L'Etat
juif s'inquiète notamment d'un
possible transfert de ces
missiles vers la Cisjordanie car
ils pourraient alors être
utilisés contre les avions décollant
ou atterrissant à l'aéroport
international Ben Gourion de Tel
Aviv, a-t-on ajouté de mêmes
sources.
Les
missiles Strela ont une portée
de cinq kilomètres.
En 2002,
des membres d'Al Qaïda avaient
tiré deux Strela en direction
d'un avion de ligne israélien
au décollage de l'aéroport de
Mombassa, au Kenya. Les missiles
avaient raté leur cible.
Israël a
annoncé par la suite avoir équipé
ses appareils commerciaux de
systèmes anti-missiles…
L'Autorité
palestinienne a démenti les
accusations israéliennes.
2-3
Sur le terrain
27-03
(n'importe
quoi...)
Le
ministre de la défense israélien,
Shaoul Mofaz, a donné
instruction à l'armée
d'occupation de retarder le
transfert du contrôle sécuritaire
de la ville de Kalkiliya, a
rapporté la radio publique
israélienne.
Selon
Mofaz, cité par la radio, les
Palestiniens n'aurait pas
rempli leurs engagements ???
à la suite du transfert des
deux premières villes,
Tulkarem et Jéricho.
28-03
Sharon,
malgré un soutien inégalé de
Washington, semble se résigner a
mettre un point final à 38 ans
d'occupation en évacuant ces
8.000 colons occupants au beau
milieu de 1,3 million de
Palestiniens
Sharon est
obliger de commencer un démantèlement
de colonies en "Eretz Israël",
le pays d'Israël aux frontières
bibliques, de la Méditerranée au
Jourdain.
Cette défaite
semble lourde aux droitiers israéliens,
en effet cela lui vaut d'être
vilipendé par les nationalistes
religieux qui constituent le fer
de lance de l'extrême droite et
par le puissant lobby des colons.
Au sein du
Likoud au bord de l'implosion, M.
Sharon est accusé d'avoir
"trahi" ses engagements
Un exemple
"Ce qui est intolérable ce
sont les arguments avancés par
Sharon, qui s'aligne sur la gauche
en justifiant le retrait par la nécessité
de préserver le caractère juif
et démocratique d'Israël, ce qui
peut nous conduire demain à
renoncer à la Judée
Samarie" (Cisjordanie),
estime le rédacteur de la revue
théorique du Likoud, Ha'Oouma,
Yossi Achiméir.
Mais tout
ceci n’est qu’une manoeuvre de
joueur d’échec : car a réaffirmé
dimanche devant son cabinet que
des blocs de colonies en
Cisjordanie "resteront aux
mains d'Israël". et il a écarté
un retrait unilatéral en
Cisjordanie.
"Grâce
à la colonisation, nous garderons
pour l'éternité des positions
importantes, essentielles à notre
existence, à Jérusalem, notre
capitale unifiée pour toujours,
dans les groupes d'implantations
qui se
trouvent
dans les lieux les plus sacrés de
notre histoire et dans les zones
de sécurité capitales pour notre
défense", avait-il proclamé
le 3 mars devant le Comité
Central de son parti.
Rappel .
D'autres premier
israéliens ont également dû
effectuer des retraits des
territoires qu’ils occupait
depuis juin 1967:
Begin a du
quitter le Sinaï en 1982
Barak
a du fuir le Liban sud en 2000.
29-03
L’extrême
droite fait monter la tension…
"Je
crains que des civils soient tués
lors du retrait (...) Il vaut
mieux que le secteur (à évacuer)
soit +stérile+, et que les forces
de la police et de l'armée chargées
de l'opération soient désarmées",
a affirmé à la radio publique
Effi Eytam, élu d'extrême
droite.
le ministre
de la Sécurité intérieure,
Ezra, envisage de confisquer les
armes des colons appelés à être
évacués, de crainte qu'ils ne
s'en servent contre les forces de
l'ordre ou pour se suicider…
Ezra a
qualifié cette mesure de
"problématique",
estimant qu'"elle nécessiterait
le consentement des colons, et que
ces derniers pourraient avoir
besoin de ces armes pour leur
auto-défense" durant leur évacuation.
Les colons du Goush Katif, bloc de
colonies de la bande de Gazan, détiennent
quelque 3.500 armes à feu, selon
la police.
(avec ats ,
afp 22:11)
29-03
Trois israéliens
qui avaient proposer des grenades
pour perpétrer un attentat a des
membres de Yesha aurait été arrêtés
par la police israélienne ont
rapporté les médias israéliens.
Yesha a
qualifié l'affaire de
"provocation" de la
police, tandis que la police a
rejeté ces insinuations...
2-4 Les
grandes manœuvres…
Jour
après jour …
27-03
Le
Parlement se préparait à voter
sur un appel à la convocation
d'un référendum national sur
le plan d'évacuation israélienne,
Les
positions …
Les
religieux nationalistes dénoncent
une "capitulation face au
terrorisme palestinien".
Sharon
estimait que cette procédure
est une "tentative pour
renverser le gouvernement".
Un
ministre du Parti travailliste a
prévenu que sa formation
quitterait le gouvernement de
coalition, au risque de causer
sa perte, si le texte était
adopté.
28-03
La Knesset a rejeté le projet
visant à soumettre à référendum
le plan de retrait de la bande
de Gaza .
Soixante-douze députés israéliens
se sont prononcés contre cette
procédure, et seulement 39
pour.
La procédure a été rejetée
après des heures de débat,
l'aile droite du Likoud essayant
en vain d'obtenir le soutien des
députés ultra-orthodoxes du
Shas, qui refusent d'abandonner
des territoires occupés
28-03
Les députés
doivent entamer à présent la
lecture du budget 2005 de 264,4
milliards de shekels (61
milliards de dollars).
29-03
La loi des
finances a été votée par 58
voix contre 36 et une
abstention, a-t-on annoncé de
sources parlementaires.
(un tiers
des députés du Likoud, ont voté
contre le budget ) mais 15 députés
du Shinui ont voté pour (en échange
d'une rallonge de 140 millions
de dollars en faveur notamment
de l'enseignement supérieur.)
Budget :
264,4
milliards de shekels (61
milliards de dollars)
dont
600
millions de dollars pour
financer les indemnités des
colons qui seront " évacués "
ainsi que pour les dépenses
militaires de cette opération.
Le coût
total du retrait et du redéploiement
militaire israélien, est de 1,5
milliard de dollars.
Ces dépenses
s'étaleront sur les exercices
budgétaires 2006 et 2007,
Sharon
escompte "une aide
exceptionnelle" des
Etats-Unis de 500 à 600
millions de dollars, selon les médias
israéliens.
(avec ats
, afp 22:11)
Pour les quelque
8.500 colons de la bande de
Gaza vivant sur des
territoires (que beaucoup,
considèrent comme leur
revenant de droit en se
fondant sur la Bible il
est prévu qu'is toucheront
entre 200.000 et 400.000
dollars, par familles et
en fonction de leur taille.
2-5 Gouvernement cherche
coalition désespérément
Analyse :
Bush et
sa bande craignent la chute du
gouvernement Sharon, qui
suppose le report ou la
suspension définitive du plan
de retrait de la bande de
Gaza.
Serait-il
donc possible que Bush veuille
apporter un soutien politique
au Premier ministre, soutien
qui pourrait changer la
perception de certains députés
du Likoud vis-à-vis du plan
de retrait et les pousser à
voter en faveur du budget ?
30-03
Sharon a
remercié ceux qui l’ont
soutenu en les faisant entrer
au gouvernement…
Sharon a
attribué trois portefeuilles
ministériels et cinq postes
de vice-ministres à ceux qui
l'ont soutenu dans sa bataille
au Parlement pour le budget
2005 et contre un référendum
national sur son plan de désengagement,
a-t-on appris de source
officielle.
Les
nominations des nouveaux
ministres ont été approuvées
à l'unanimité des membres du
gouvernement réunis en séance
spéciale. Les nouveaux
ministres sont deux députés
du Likoud (droite), MM. Roni
Bar-On, à l'Intégration des
nouveaux immigrants,
Zeev Boïm,
comme ministre attaché à la
Défense,
Ephraïm
Sneh (travailliste) au ministère
de la Science.
Cinq députés,
tous du Likoud, le parti de M.
Sharon, Rouhama Avraham, Eli
Aflalo, Marina Solodkin,
Majali Wahabi et Gila Gamliel
doivent pour leur part obtenir
des postes de vice-ministres.
Suite à ce remaniement, le
gouvernement comptera 25
ministres. …
Réactions
Les
partis d'opposition Yahad
(gauche laïque), Shinouï
(centriste laïque), Parti
national religieux (PNR - extrême
droite) et les
"durs" du Likoud
parlaient de
"corruption" et de
"cynisme" à propos
de ces nominations, et
faisaient planer le doute sur
l'issue du vote d'investiture
à la Knesset.
2-6
Pays
corrompu cherche …
Marchandage
politique autour de Maalé
Adoumim
(Autre
son de cloche...)
Le
leader de l’opposition au
plan de retrait au sein du
Likoud, le député Ouzi
Landau, interviewé sur Kol
Israël, a dénoncé les
marchandages politiques dont
faisait l’objet
l’annonce de Mofaz :
"Il faut bien
comprendre que la politique
américaine est de suivre
pas à pas la Feuille de
route.
L’annonce
de la construction de
logements en Judée n’est
qu’un coup de bluff de
Sharon qui n’est pas dupe
des exigences américaines.
Kurtzer a confirmé ce matin
qu’il n’y avait pas
d’accord signé entre le
président américain et le
Premier ministre sur les
blocs de localités
juives".
Pressé par les questions du
journaliste, Landau poursuit
: "Nous ne cessons de
le répéter depuis l’élaboration
du plan de retrait, le
gouvernement israélien
dirigé par Ariel Sharon
veut appliquer les termes de
la Feuille de route,
c’est-à-dire se retirer
de Gaza puis de Judée-Samarie,
favoriser la création
d’un Etat palestinien sans
rien recevoir en retour.
Aucune négociation sérieuse
n’est entreprise avec les
Palestiniens parce que Israël
n’a déjà plus
d’exigences".
2-7
Diplomaties & engagements
28-03
Patrick
Devedjian, ministre délégué
à l'industrie, est allé en
Israël, dans le but de
renforcer les échanges économiques
et commerciaux avec la France
Devedjian,
" le climat entre la
France et Israël a changé. Le
développement des relations économiques
est un moyen d'approfondir les
relations politiques et de
rapprocher les opinions
publiques de nos deux pays. "
Dans ce
contexte, Patrick Devedjian et
Ehud Olmert ont signé un accord
cadre pour renforcer les échanges
bilatéraux dans le domaine des
biotechnologies et des
nanotechnologies.
un accord
de coopération a été signé
entre Israël Aircraft Industry
(IAI) et la société française
TNI Software, spécialisée dans
le développement d'outils
logiciels pour la conception de
systèmes électroniques embarqués
(aérospatial, défense,
automobile).
Enfin,
Patrick Devedjian et ses
interlocuteurs israéliens ont
évoqué les grands projets
auxquels les entreprises françaises
sont susceptibles d'être associés
: ea un
projet satellitaire conjoint
dont l'aboutissement sera annoncé
dans les tous prochains jours.
2-8
Social (à l'israelienne)
Des canons…pas de beurre
2-9
Mur de la
Honte
30-03
Israël
entreprend la construction
d'une nouvelle phase de mur de
séparation
GAZA.
La
radio israélienne a annoncé
ce matin que les forces de
l'occupation israélienne
entreprennent à construire
une nouvelle partie du mur de
séparation, mercredi prochain
dans le terrain du sud,
d’une longueur de 43 kilomètres
carrés entre Shomeriya et
Mitzuvet Yehuda.
Des
sources israélien de sécurité
ont fait savoir que la
longueur actuelle du mur établie
est
actuellement 215 Km. (des
764Km du projet original )
Les autorités de l'occupation
israélienne cherchent à
accomplir la construction
d'autres parties du mur en
2005, afin de créer des réalités
sur le terrain et empêcher
tout genre de négociations du
statut final avec les
palestiniens,
En outre
elles cherchent à terminer la
construction du mur de la
honte autour Jérusalem cette
année encore ce qui signifie
la confiscation de nouvelles
terres palestinienne terres
qui sont réclamées par les
palestiniens pour l’état
palestinien, avec Jérusalem-Est;
capitale de l’état
palestinien.
source : IPC+agences &
wafa
2-10 Politique
colonialiste israélienne
(Colonisation & colonies)
25-03
Démenti
formel de Kurtzer : vérité
ou machination ?
L'ambassadeur
américain en Israël, Dan
Kurtzer, a affirmé que les
Etats-Unis soutenait le
maintien de blocs de localités
juives en Judée-Samarie
dans le cadre d'un accord
avec les Palestiniens.
Il a
ainsi démenti les propos
que lui prêtait le
quotidien israélien Yediot
Aharonot, propos qui ont été
repris vendredi matin par la
presse mondiale, et
qui indiquaient que les
Etats-Unis étaient opposés
à la conservation de
certains blocs de localités
juives.
Dan Kurtzer. : "Il
y a des accords très clairs
entre Israël et les
Etats-Unis sur les blocs de
localités juives. Ces
accords ont été expliqués
par Bush en avril 2004
NB :
Bush a donné son
soutien au maintien de
grands centres de population
israélienne en avril 2004
à l’issue d’une visite
de Sharon à Washington :
26-03
Bush
"Il n’est pas réaliste
de penser que le résultat
des négociations entre Israéliens
et Palestiniens sur un règlement
définitif aboutira au
retour aux frontières de
1949. Nous devons prendre en
compte les nouvelles réalités
sur le terrain. Cela
comprend l'existence de très
importantes localités
juives. Toutes les
tentatives afin de parvenir
à une solution qui tend à
la coexistence de deux Etats
n’ont fait qu’aboutir à
cette conclusion".)
26-03
Deux ministres demandent un
ré-examen du plan de
retrait
Les ministres Limor Livnat,
en charge de l’Education,
et Israël Katz, ministre de
l’Agriculture, demandent
au Premier ministre un ré-examen
du plan de retrait.
Livnat et Katz souhaitent
que soient précisées les
assurances qu’Israël
aurait reçu (ou non) des
Etats-Unis en contrepartie
de la réalisation du
retrait de Gaza et du nord
de la Samarie.
Livnat avait en effet
conditionné son soutien au
plan de retrait à
l’engagement du maintien
sous contrôle israélien de
ces grands blocs
d’habitation juive en Judée-Samarie.
29-03
Jeff
Halper, coordinateur du
Comité israélien contre
les Démolitions des
Maisons, déclare
: " depuis qu'il avait
devenu le chef du Comité
ministériel des Colonies dans
le gouvernement de Menachem
Begin, en 1977, Sharon était
toujours franc sur son
intention d'assurer l'entière
'Terre d'Israël ' pour le
peuple juif ".
" La sécurité, n'a rien
à faire avec la politique
expansionniste d'Israël
" ; a-t-il dit. "
Des gouvernements israéliens
successifs n'ont pas établi
200 colonies à cause de la sécurité.
Ils n'ont construit pas non
plus une infrastructure
massive,
Il
n’y a seulement que des
grandes routes qui relient
les blocks à Israël pour
des raisons de sécurité
".
Jeff
Halper
ajoute : Le tracé du
mur, la politique de la
confiscation des terres
palestiniennes et la démolition
systématique de maisons
palestiniennes ne peuvent pas
être expliquées par des
raisons de sécurité. Toutes
ces actions dérivent d'un but
central : revendiquer le pays
entier pour Israël.
Halper a indiqué aussi que le
plan E-1, comme un élément
clé d'un " Grand Jérusalem
", éloigne n'importe
quelle viabilité d'un état
palestinien.
" Comme 40% de l'économie
palestinienne tourne autour
d'Israël et surtout son économie
basée sous le tourisme, le
plan E-1 coupe effectivement
le cœur économique au dehors
de tout état palestinien
", a-t-il conclu.
source
: IPC+agences & wafa
29-03
Israël
a donné jusqu'à fin
juillet aux 8.500 colons de
Gaza pour partir de leur
plein gré, en échange de
compensations. Après cette
date, armée et police
interviendront pour évacuer
ceux qui resteraient de
force. Jusqu'ici, 66
familles ont négocié un
accord et l'on ne sait
toujours pas exactement
quelle proportion de colons
entend partir
volontairement, et combien
ont décidé de résister.
réactions
a)
"Si Sharon pense
pouvoir appliquer son plan
de désengagement, il rêve",
a affirmé à l'AFP Emilie
Amroussi, la porte-parole
du Conseil des
implantations de Judée
Samarie (Cisjordanie et
Gaza - Yesha), instance
dirigeante des colons du
courant nationaliste
religieux.
b)
Arieh Yitzhaki, colon de
Kfar Yam, sur la côte de
Gaza, a expliqué que la
marine israélienne était
en train de s'entraîner
pour des évacuations par
la mer. Il a ajouté que
les colons étaient pour
leur part en train de
"construire l'armée
juive", avec
l'intention de bloquer les
routes d'accès à Gaza.
De
son côté, l'armée, qui
cherche déjà à empêcher
tout afflux de
manifestants, envisage
aussi de déclarer la
totalité de Gaza zone
militaire interdite au
moins 45 jours avant le début
de l'évacuation par la
force.
APnc/v/tl
29-03
Les
dirigeants des colonies
promettent de résister
physiquement au démantèlement
de "leurs
installations".
Ils
ont l'intention de réunir
quelque 100.000
protestataires dans les 21
colonies de Gaza
"Nous
n'avons d'autres options
pour stopper cet horrible
plan que de descendre dans
les rues", a affirmé
à Reuters un des dirigeants
colons, Goldstein, tout en
se prononçant pour une résistance
non violente.
"Aujourd'hui
Sharon a renoncé à la
dernière chance d'empêcher
une guerre civile.
Aujourd'hui, il a condamné
à mort un très grand
nombre de personnes", a
déclaré le député Arieh
Eldad (Union nationale, extrême
droite),
"Il
faut se préparer à faire
face à deux scénarios
susceptibles de bloquer le
retrait de la part d'extrémistes
juifs, un attentat contre
une cible palestinienne ou,
plus grave, contre une cible
islamiste", a déclaré
Hezi Kalo, un ancien
responsable du Shin Beth, le
service de sécurité intérieure
d'Israël, à la télévision
publique israélienne.
Proposition
de loi : repousser le plan
de retrait d'un an ?
30-03
Le chef du groupe
parlementaire du Mafdal (le
parti national-religieux),
Zevoulon Orlev, a déposé
aujourd'hui une proposition
de loi visant à entériner
le gel de la mise en oeuvre
du plan de retrait pour une
durée d'un an.
Le député
Orlev a expliqué que
l'emploi du temps serré fixé
par le gouvernement pour
effectuer le démantèlement
du nord de la Samarie et du
Goush Katif ne permet pas à
ses résidents de trouver
des solutions de rechange,
de lieux d'habitation comme
de nouveau travail. Orlev a
rappelé que lors de l'évacuation
de Yamit, au nord du Sinaï,
il avait été donné deux
ans de délai aux résidents.
Arabes
d'Israël : citoyens de
seconde zone … ? ? ?
(
cela me appelle quelque
chose…)
30-03
Les Arabes d'Israël
marquaient mercredi 30
mars 2005 le 29ème
anniversaire de la Journée
de la Terre en s'élevant
contre la non
reconnaissance de dizaines
de villages bédouins du Néguev
et contre les destructions
de maisons arabes édifiées
sans permis
Rappel :
La minorité arabe d'Israël,
forte de 1,2 million d'âmes,
commémore chaque année
la mort de six des leurs
tués par les israéliens
le 30 mars 1976, lors de
manifestations contre des
confiscations de terres.
manifestation qui à été
violemment combattues par
les sionistes
La
plus grande manifestation
se déroulera à Abou
Tloul, un village bédouin,
considéré comme illégal,
proche de Beersheva dans
le désert du Néguev
(sud) où vivent quelque
3.000 personnes
Les
Arabes d'Israël ont aussi
indiqué vouloir protester
contre des ordres de démolition
qui visent 50.000 maisons
dont 30.000 dans le Néguev.
Enfin, ils ont fait savoir
qu'ils entendent préserver
la pleine égalité de
leurs droits avec ceux de
leurs concitoyens juifs
sans devoir pour autant être
soumis à un service
national en remplacement
des obligations militaires
auxquelles ils échappent,
comme le suggère la
droite nationaliste israélienne.
Nb :
Des dizaines de localités
similaires du Néguev
regroupant quelque 80.000
personnes ne sont toujours
pas raccordées au réseau
électrique et au système
d'adduction d'eau d'Israël
et sont privées des
services minimaux de l’état.Avec
comme documentation - AFP
30.03.05 | 08h52
2-11
Politiques extérieure
Des
indemnités pour les Juifs
d'origine polonaise ?
Les
autorités polonaises ont cédé
aux pressions exercées avec
l’aide de l’administration
américaine’’
Le site Internet NRG, du
quotidien Maariv, a indiqué
que le gouvernement polonais
venait d’adopter un projet
de loi stipulant que les Juifs
qui avaient été spoliés de
leurs biens après la Seconde
Guerre mondiale toucheraient
des indemnités équivalant à
15 % de la valeur de leurs
possessions.
Cette
proposition aurait été
soumise au parlement par le
ministère polonais des
Affaires étrangères et doit
encore être débattue et entérinée.
Nb :
déjà en 2001, le
gouvernement polonais avait présenté
pour la première fois à son
parlement un projet de loi
proposant de dédommager
partiellement les victimes
juives de spoliations
provenant de l’Etat. Mais il
était alors question de
droits accordés uniquement
aux titulaires de la
nationalité polonaise
jusqu’en 1999. La
proposition avait été entérinée
mais le président de l’époque
Aleksander Kwasniewski avait
opposé son veto. Cette fois,
la loi est présentée sans
les restrictions imposées au
départ.
Ps : Si la loi est
finalement entérinée, elle
permettra à des dizaines de
milliers de Juifs vivant à
l’heure actuelle en Israël,
en Europe et aux Etats-Unis de
toucher des dédommagements
pouvant atteindre au total des
centaines de millions de
dollars. …
2-12
Prisons & tortures
28-03
Le
tribunal militaire israélien
à Ramallah d'Ofer a condamné
le citoyen Ali al-Mashayekh
18, de la ville de Bethléem,
à 34 mois à la prison et une
amende de 7000 NIS.
Assassinat
: Rapport du département
de la planification (palestinien)
29-03
Nouvelles
données du ministère
palestinien,
177
morts dans les prisons
israeliennes :
69
prisonniers, soit 39% de ceux
qui sont décédés en détention,
l’ont été du fait des
tortures subies,
37
prisonniers, soit 20,9% décédés
du fait de la négligence médicale.
71
prisonniers soit 40,1%
ont été tués
intentionnellement et de
sang-froid, par les autorités
des prisons,
57 citoyens soit 32,2%
viennent des provinces du sud
120
citoyens, soit 67,8% des
provinces du nord et d'autres
régions de Palestine.
Le
rapport montre que parmi les
tués
72 soit
40,7% sont décédés entre
1967 et le déclenchement de
la première intifada, le 8 décembre
1987, dont
39
citoyens à cause des
tortures,
17 à
cause de la négligence médicale
16 par
assassinat de sang froid, après
l'arrestation.
L'exportation
des avocats (fruits…) en hausse
Le
directeur de l’Association des
fruitiers israéliens Guiora Séla
a indiqué que l’exportation des
avocats avait nettement augmenté
en 2004 et que 50.000 tonnes de ce
produit avaient été vendues à
l’étranger, contre 30.000
tonnes en 2003. La moitié des
avocats exportés sont acquis par
la France, et 40 % dans les autres
pays européens.
3 Politique internationale
des territoires occupés
3-1 Onu
Rappel
:
Accusation israéliennes
des activistes
palestiniens avaient
transporté une roquette
dans la bande de Gaza à
bord d'une ambulance de
l'ONU.
30-03
L'Agence des Nations
Unies pour les réfugiés
(UNRWA) avait rejeté
l'accusation d'Israël
qui avait déclaré
disposer d'un film
montrant une ambulance
de l'ONU transportant
des activistes
palestiniens équipés
d'un lance-roquettes. et
maintenait qu'il
s'agissait d'un brancard
replié, semble
devoir arriver à un dénouement
après la rétractation
de l'armée israélienne.
source
: IPC+agences & wafa
3-3
Quartette
3-3 Usa
26-03
Bush
"Il
n’est pas réaliste de
penser que le résultat des négociations
entre Israéliens et
Palestiniens sur un règlement
définitif aboutira au retour
aux frontières de 1949. Nous
devons prendre en compte les
nouvelles réalités sur le
terrain. Cela comprend
l'existence de très
importantes localités juives.
Toutes les tentatives afin de
parvenir à une solution qui
tend à la coexistence de deux
Etats n’ont fait
qu’aboutir à cette
conclusion".)
28-03
Après
l’annonce par le ministre de
la Défense, Shaul Mofaz, de
l’extension de la localité
de Maalé Adoumim par la
construction de 3500
habitations supplémentaires,
les informations qui sont
parvenus de différentes
sources américaines ont été
hésitantes pour ne pas dire
contradictoires.
Les déclarations
des dirigeants US témoignent
tout d’abord d’une gêne
flagrante que le sujet des
localités juives de Judée-Samarie
provoque, ensuite elles
attestent de l’existence
d’arrières pensées
politiques qui ont un rapport
direct avec la Feuille de
route.
Rappel :
Le porte-parole adjoint du Département
d’état, Adam Ereli, a déclaré
que ce projet de développement
était inacceptable, puis le
président Bush aurait affirmé
que la Maison Blanche ne
s’opposerait pas à cette
extension, finalement,
vendredi matin, Dan Kurtzer,
l’ambassadeur américain en
Israël, confirme la prise de
position du Département d’Etat
en indiquant que les
Etats-Unis ne pouvaient défendre
l’idée d’un maintien des
blocs de localités juives en
Judée-Samarie.
30-03
La
diplomatie américaine se trouve
sur la corde raide en Palestine
Les Usa
cherchent à calmer la colère
des Palestiniens suite au blanc
seing donné aux israéliens
pour l’agrandissent de Maale
Adumim
Et
insistent pour signaler les Américains
travaillent à la Feuille de
route.
Ereli
(porte-parole adjoint du département
d'Et). "Nous avons
clairement indiqué aux deux
parties que personne ne devait
prendre d'initiatives préjugeant
du statut final des négociations",.
Les
analystes dont Tamara Wittes, spécialiste
du Proche-Orient à la Brookings
Institution, indiquent que les
Etats-Unis souhaitaient être
dotés d'une "capacité de
manoeuvre" sur les
implantations pour permettre à
d'autres éléments du processus
de paix de progresser, telles
que la sécurité des
Palestiniens et les réformes
politiques. …
"Les
Etats-Unis essaient depuis
longtemps de maintenir une
certaine flexibilité sur ces
questions, de manière à
pouvoir répondre aux besoins
des parties à n'importe quel
moment", a-t-elle déclaré.
3-4 Ue
3-5
Uk
3-6 Amnesty
International
28-03
Amnesty
International a déclaré que l'évacuation
de 8 000 colons de la bande de
Gaza et de quatre colonies de la
Cisjordanie ne devrait pas être
une opportunité pour Israël
pour agrandir d'autres colonies
en Cisjordanie.
AI : Les 400 000 colons
juifs dans les colonies de la
Cisjordanie sont une violation
de la loi internationale.
" La
communauté internationale a
reconnu depuis longtemps l'illégalité
des colonies israéliennes dans
les Territoires Occupées. La Résolution
465, élaborée par le Conseil
de sécurité de l'ONU, le 1er
Mars 1980, a demandé au Israël
de démanteler les colonies
existantes et en particulier de
cesser l'établissement, la
construction et le planning des
colonies dans les territoires
arabes occupés depuis 1967, y
compris la ville de Jérusalem.
Décrivant l'expansion israélienne
de colonies comme la plus grande
depuis la dernière décade,
Amnesty a
révélé que la plupart des
colonies israéliennes dans les
Territoires étaient construites
après que la résolution avait
été votée par le Conseil, en
ajoutant que la communauté
internationale avait échoué à
implémenter ces résolutions.
L’Ai a clairement expliquer
que l'application de la
politique coloniale dedans les
territoires palestiniens occupés
violait les dispositions de
droits de l'homme, dont la
prohibition de la
discrimination.
La saisie de la terre en faveur
des colonies israéliennes , des
routes déviées
l'infrastructure allié et
l'allocation discriminative de
leurs ressources , dont l'eau ,
ont un grave impact sur les
droits de la population locale
palestinienne , dont leurs
droits à un niveau adéquat de
vie ( logement, santé, éducation,
travail, liberté du mouvement
dans les territoires
palestiniens occupés.)
Il a également appelé à la
Communauté internationale de
prendre des mesures pour
garantir le respect israélien
de ses engagements basés sur la
loi internationale et les droits
fondamentaux.
De plus, Amnesty a affirmé que
la communauté internationale
devrait prendre les mesures nécessaires
afin d'assurer l'arrêt des
activités de colonisation.
ipc
4 Territoire
palestinien occupé :
4-1
Décompte des pertes humaines
(Depuis le début
de l'Intifada le 25 septembre
2000 )
4 La
Résistance
dans les
Territoire
palestinien
occupé :
4-1
La
Palestine en
chiffre &
au jour le
jour
(Depuis le début
de
l'Intifada
le 25
septembre
2000 )
2-1
Palestine
:
Civils &
résistants tués
:
4.018
dont :
648
de
moins
de
21
ans
Internationaux soutenant
la
Palestines
: 108
(chiffre
tout
a
fait
minimal)
Palestiniens
blessés
par
les
forces
israéliennes
et
les
colons :
44.529
(balles
réelles
ou
caoutchoutées,
gaz
lacrymogène,
autres
moyens)
Arrêtés
:
:
40.100
En
prison
:
:+/-
7.000
Pacifistes
en
prison
ou
arrêtés : +
10
Autres
actes
Journalistes tués
:
9
Nombre
de
maisons
palestiniennes
détruites
ou
partielemnt
démolies :
66.237
2-2
Occupants:
Israéliens tués
:
1.043
320
militaires
Israeliens blessés
:
5.746
1175
militaires
Chiffres
tenu
à
jour
par
ML
(suivant
un
décompte
gouvernemental
palestinien
(pour
la
Palestine)
&
de
Arouts
7(
pour
israël)
|
4-2 Détails
par région
Hébron
(sud de la Cisjordanie)
30-03
Des soldats israéliens ont arrêté
le chef du Centre de Police,
Ibrahim Abou Zanid, l'officier
Nasser Sabarna et un autre
officier., dont, dans le Centre
de police de Baba Al Zawya,
au centre de la ville d'Hébron.
Le gouverneur Awni Samar a dénoncé
l'arrestation des officiers
palestiniens mentionnant qu'Israël
n'a pas d’accord avec la
palestine a ce sujet.
(article
publié sur le site d'Arabic
Media Internet Network (AMIN),
Kharabt
al Dir (nord -ouest d'Hébron)
30-03
Des forces israéliennes ont
attaqué les manifestants prés
de Kharabt al Dir
Plus
de 10 citoyens du village Soref,
ont été blessés , par
l’attaque d’une manifestation
pacifique contre le mur de la
honte construite sur les terres de
la ville et des villages à côtés
Selon des sources médicales ,
deux parmi les blessés ont été
blessés par des balles réelles
et des beaucoup d’autres
citoyens ont été suffoqué pas
des bombes lacrymogènes lancés
par les soldats israéliens contre
les manifestants.
Jénine
28-03
(Reuters) –
Les forces israéliennes ont
effectué un raid dans la ville
palestinienne de Djénine, où
elles ont arrêté cinq résistants
présumés soupçonnées de se
livrer à des activités de
fabrication de roquettes et de
mortiers, a-t-on appris de
source proche de la sécurité
israélienne.
Un soldat israélien a été
blessé pendant cette action
Kafer
Rae (gouvernorat de Jénine
-
28-03
Les troupes israéliens ont arrêtés
3 résistants présumés
: Mohmoud Malham, Fadi
Malham, Ahmed Jawabra et les ont
conduits vers une destination
inconnue.
Naplouse.
Kafer Kalil,
( sud de la ville de Naplouse)
29-03
Selon des témoins, une unité
spéciale de l'armée israélienne
a occupé la maison de deux frères
et ont blessés Madhat Amar
et Namar Amar,
Ramallah
30-03
Plus de 700 personnes du village
de Safa, à l'ouest
de Ramallah, ont organisé une
manifestation contre la
poursuite de l'occupation israélienne
de confiscation du mur de séparation
et à la célébration annuelle
de la Journée de la terre, et
ont essayé d'empêcher les
bulldozers de continuer le
rasage des terres
palestiniennes.
Les soldats israéliens ont
attaqué la manifestation anti-
mur et ont chassé les
manifestants lançant des
lacrymogènes contre eux causant
des blessures à la
journaliste Roba Al Najar, le
correspondant de Dubi TV.
Tulkarem,
28-03
les
soldats israéliens installés
au check -point de Kidumim, ont arrêté
Zayet 19 ans , et l'ont
conduit vers une direction
inconnue.
Les forces
de l'occupation israélienne
envahissent les villages de
Sayda et Alar à Tulkarem
Les forces
de l'occupation israélienne ont
imposé, hier soir un couvre-feu
sur les villages de Sayda et Alar
à Tulakrem en Cisjordanie après
qu'elles avaient lancé une
campagne de recherche dans les
deux villages.
Selon des témoins:" les
troupes de l'occupation ont ouvert
..le feu blessant un enfant et
Ghada Abed Alrhem Asaasa (29 ans)
Les témoins
ont ajouté qu'une autre troupe
de FOI avait imposé le
couvre-feu sur le village
voisin, de Sayda, après qu'elle
l'avait envahi, et queces
troupes avaient installé des
barrages militaires à l'entrée
de deux villages pour procéder
à des perquisitions &
fouilles.
Autres
territoire palestinien en
Cisjordanie occupée par Israël
depuis 1967
28-03
les forces ont arrêté
deux frères Hassan et Hammam
Sa'abneh et son cousin
Sa'ed du village
Bande
de Gaza
Gaza
28-03
Attaque
terroriste israélienne d’une
voiture lundi soir à Gaza,
blessant Majid Jaafaroui,
(avocat) qui se trouvait à
bord, ainsi que deux passants,
a-t-on appris de source policière
palestinienne.
Ps :
Jaafaroui, n’est pas impliqué
dans la politique.
Un
porte-parole de l'armée israélienne
a démenti toute implication
dans cette attaque (mais qui
alors …)
APir/v544
Kissoufim,
(nord
de la bande de Gaza)
27-03
Des
soldats de Tsahal ont arrêté
deux palestiniens qui selon
eux…tentaient de s’infiltrer en
Israel par le mur de la
honte
5
Aperçus
27-03
Sharon n'a
jamais manifesté l'intention de
retirer Israël de l'ensemble
des territoires occupés depuis
la guerre de juin 1967.
Pour
l'analyste Daniel Ben Simon,
Ariel Sharon "aspire à
son âge à entrer dans
l'histoire comme l'homme qui a
apporté la sécurité et peut
être même la paix à Israël.
Il va nous sortir de Gaza, mais
il est douteux qu'il aille plus
loin.
On ne sait
jamais avec Sharon. Rien ne
l'arrête. Ce pragmatique est
parfaitement capable de toutes
les volte-face et pourrait
demain faire des concessions
qu'il n'imagine pas
aujourd'hui", estime Uzi
Benziman, auteur d'une
biographie critique d'Ariel
Sharon.
(avec al
faraby -, a contre courant …)
Il
pourrait tout aussi bien réoccuper
Gaza, sans trahir les accords de
Charm-el-Cheikh !
(avec al
faraby -, a contre courant …)
6 Les brèves
6-1
Le maître et son allié ....
J'écrivais
hier que désormais, de nos jours,
vu le rapport mondial des forces,
l'idée même de négocier est
devenu superflue.
Il existe un
cadre géopolitique bien établi
qui définit les intérêts des États-unis
d'Amérique et de leurs alliés...
Néanmoins, les architectes de ce
cadre peuvent consentir, s'il en
est besoin, à fournir quelques éclaircissements
pour éviter tout malentendu ou
pour lever d'éventuelles ambiguïtés.
A considérer
la lutte du peuple Palestinien
pour le recouvrement de ses droits
nationaux légitimes et reconnus
par les plus hautes instances
internationales, le cadre géopolitique
reconnaît la nécessité d'un État
palestinien, à la seule
condition, car il y en a une,
celle d'assurer la sécurité de
l'État d'Israël.
Ce dernier
considère que les colonies de la
Cisjordanie sont une garantie de
sa sécurité face à la
redoutable force de frappe de l'État
palestinien à venir.
Alors, les
États-unis d'Amérique sont pour
le maintien de ces colonies, mais
pas pour leur extension.
A ce stade
de l'analyse, tout semble cohérent
dans la stratégie des maîtres de
notre monde. Sauf que je dois
reconnaître avoir commis une
erreur. En effet, un élément
nouveau est intervenu ce dimanche
de Pâques, qui peut paraître
anodin, mais qui est en réalité
d'une extrême importance.
La surprise
vient de l'un des plus fidèles
alliés de GW Bush puisqu'il
s'agit d'Ariel Sharon.
A l'occasion
de la réunion de son cabinet, il
déclare, je cite : " Il
n'est pas nécessaire de clarifier
la position des américains. Ils
sont favorables au maintien des
colonies, mais pas à leur
extension. Ils ont toujours
critiqué la construction et ils
le font encore ".
Quel est
donc cet élément nouveau que j'évoquais
plus haut ?
La réponse
est double :
1 - Sharon,
égale à lui-même, nous révèle
qu'il n'y a pas besoin d'éclaircissement.
2 -
L'extension des colonies est
contraire aux intérêts des États-unis
mais la sécurité d'Israël est
au-dessus de tout.
Mon erreur
est donc double :
1 - Il n'y a
rien à négocier [ et ] rien à
éclaircir non plus.
2 - Il
arrive que l'allié soit plus
puissant que son maître.
Je rectifie
donc : " La situation est
encore plus préoccupante et plus
dangereuse que ce que je pensais
jusqu'à hier soir. Les apparences
peuvent être trompeuses, le véritable
maître n'est probablement pas
celui qu'on pense ! "
A contre
courant ...
6-2 Pour eux, la
mer est inaccessible
...
Les
21 colonies appelées à être évacuées
et les infrastructures de l'armée
d'occupation recouvrent plus d'un
tiers des 365 Km2 de la bande de
Gaza. Une population
d'environ 1,4 million de
Palestiniens vit sur les deux
tiers restant du territoire, soit
une densité de 3.000 personnes
par kilomètre carré.
Le
maire de Khan Younès, Oussama
Al-Farra, ne table pas sur la récupération
des maisons que doivent abandonner
les colons. Conçues pour des
familles moins nombreuses que
celles des Palestiniens, elles
occupent cependant une trop grande
surface. Les conserver serait
renoncer à un espace vital pour
les besoins urgents de la
population, estime le maire.
"Le gouvernement israélien
doit démolir ces maisons et évacuer
les gravats, sinon il devra payer
pour les travaux de démolition",
dit-il. Le coût de l'évacuation
du million de mètres cubes de
gravats des maisons des colons est
estimé à 18 millions de dollars.
Le
camp de réfugiés de Khan Younès,
62.000 personnes entassées sur un
kilomètre carré, est voisin de
la mairie. La mer est distante de
2 km environ. Entre le camp et la
mer, il y a la colonie de Neve
Dekalim et un barrage militaire.
Des bandes de gamins pieds nus
jouent dans les ruines du camp.
Pour
eux, la mer est inaccessible.
"Nous
devons essayer de changer les
terribles conditions de vie
d'ici", dit
Lionel Brisson, directeur des opérations
de l'agence de l'Onu pour l'aide
aux réfugiés palestiniens (Unrwa).
L'Unrwa veut réhabiliter les huit
camps de réfugiés de la bande de
Gaza. Mais, jusqu'ici, elle n'a pu
intervenir dans les secteurs
limitrophes des colonies, la
moindre entreprise dans ces
secteurs devant être coordonnée
avec Israël. Les responsables
palestiniens débattent avec l'Unrwa
des questions urgentes comme
celles du rattachement du réseau
d'eau potable et d'égoût israélien
au réseau palestinien.
Un
débat purement théorique car,
pour certains, rien ne dit que ces
réseaux seront encore
fonctionnels une fois les Israéliens
partis.
Ali
Abu Maraseh, membre de la
commission palestinienne pour le développement
économique et la reconstruction
se souvient de la situation à
Gaza après le retrait israélien
qui a suivi les accords d'Oslo
(1993). "Quand ils
se sont retirés, nous avons trouvé
des conduites d'eau et des
canalisations d'égoûts crevés,
des routes et des bâtiments détruits,
irréparables. Nous avons mis dix
ans à reconstruire",
dit-il.
A
contre courant ....
29-03
7 Dossier,
Point de vue, Communications
7-1
Point de vue de
Dominique Vidal : Idith
Zertal - Une analyse engagée et
nuancée
A
quiconque penserait que la page
des " nouveaux historiens
" est tournée en Israël, ce
livre (1) apporte un démenti
cinglant.
Professeure
à l’université hébraïque de
Jérusalem, Idith Zertal s’y
attaque au plus sensible des
sujets : la place de la Shoah dans
la politique israélienne.
Avec
Le Septième Million (2), Tom
Segev avait ouvert la voie en
journaliste. Puis vinrent le cinéaste
Eyal Sivan et son beau film, Izkor.
Idith Zertal prolonge et enrichit
ces premières approches, mais en
historienne et en embrassant tout
l’après-guerre, jusqu’à
l’assassinat d’Itzhak Rabin.
Ce faisant, elle combine, avec une
impressionnante maîtrise,
l’analyse engagée et le sens de
la nuance. Nous voici loin des
simplifications d’un Norman
Finkelstein (3).
On
ne résume pas sans dommage
pareille somme. Disons, pour
donner au lecteur un avant-goût,
que l’auteure explique
successivement pourquoi la Shoah
fut presque absente de la vie du
Yichouv, la communauté juive de
Palestine ; comment elle fit
irruption en Israël à
l’occasion des procès intentés
contre des collaborateurs juifs de
l’extermination ; en quoi le
procès Eichmann lui donna, comme
le souhaitait David Ben Gourion,
une place centrale dans la psyché
populaire ; et comment, avec la
guerre de six jours et de manière
croissante depuis, elle se
transforma en paradigme de
l’avenir de l’Etat juif s’il
baissait la garde face aux
Palestiniens et au monde arabe,
perçus par les plus hystériques
comme de " nouveaux nazis
".
Bref,
écrit Idith Zertal, si l’évocation
du génocide servait autrefois à
" la construction d’une
puissance et d’une volonté de
puissance opposées à
l’impuissance juive totale
pendant la Shoah ", désormais
" Auschwitz – en tant
qu’incarnation du mal absolu –
est invoqué régulièrement quand
Israël se trouve face à des
problèmes politiques ou de sécurité
dont il avait jusque-là refusé
d’affronter les conséquences et
d’assumer le coût ". Et
d’ajouter : " A travers
Auschwitz – qui est devenu la
principale référence face à un
monde systématiquement défini
comme antisémite et hostile –,
Israël se dote d’une aura de
sacralité, celle de la victime
ultime, et s’avère imperméable
à la critique et au dialogue
rationnel avec le reste de la
communauté des nations. "
En
France, il manquait une synthèse
de l’histoire de la "
solution finale " qui intègre
les apports les plus récents des
chercheurs de tous pays, notamment
les historiens allemands.
Chercheur à l’Institut
d’histoire du temps présent,
Florent Brayard a relevé le défi
(4). Son livre est global,
complet, précis et accessible.
Aux questions clés de la Shoah
– qui a décidé
l’extermination des juifs,
pourquoi, quand et comment ? –,
il apporte les réponses les plus
à jour, ou fait le point sur les
débats encore ouverts sur
certaines d’entre elles.
Signalons
enfin la réédition d’un
document exceptionnel : le témoignage
du commandant d’Auschwitz,
Rudolf Hoess (5). Une bonne
lecture pour M. Jean-Marie Le Pen...
Dominique
Vidal, Le Monde diplomatique de février
2005
7-2
Point de vue de Marwan Bishhara :
Au cœur des villes assiégées
A l'approche des vacances de Pâques,
ma soeur a choisi de m'envoyer une
carte de Noël avec une pointe
d'ironie : elle représente trois
"sages" (les trois Rois
mages dépeints dans la Bible
venant de très loin pour voir le
Christ nouveau-né) tentant désespérément
de s'échapper hors des fondations
du mur d'enceinte de Bethléem.
Telle est la tragédie de cette
ville, jadis cosmopolite et
bruissante d'une vie culturelle et
spirituelle florissante,
aujourd'hui désertée en masse
par ses habitants chrétiens.
L'histoire d'une naissance et
d'une résurrection est devenue un
cauchemar vivant, pendant qu'Israël
construit imperturbablement son
mur monumental séparant Bethléem
de Jérusalem - son épine dorsale
économique et spirituelle - et
coupant Jérusalem de son arrière-pays
palestinien.
La plupart des Occidentaux, en
particulier les Américains, dont
le soutien indispensable à Israël
est guidé par leur foi, occultent
le fait qu'Israël a violé le
caractère sacré de l'enceinte
palestinienne et abandonné son
centre spirituel - devenus
maintenant des sortes de
bidonvilles assiégés peuplés
d'hommes et de femmes au coeur
brisé et aux espérances réduites
en lambeaux. L'histoire de ma
soeur peut aider à comprendre ce
qui se passe. Une mère au
travail, volontaire, courageuse et
au caractère bien trempé, vivait
à Bethléem et dirigeait à Jérusalem
un centre associatif pour familles
désunies.
Elle essayait de mener une vie
"normale" dans
l'environnement difficile et
"anormal" de
l'occupation. Même quand sa
voiture était criblée de balles,
elle persévérait, déclarant que
personne ne la chasserait hors de
sa maison ni de son travail.
Jusqu'à ce matin de cauchemar où
tout a basculé. Pendant la nuit,
leur maison et l'église ont été
bombardées par l'armée israélienne
en "réponse" à des
tirs dirigés contre une colonie
sur la colline.
Sans refuge pour les enfants,
cette femme a décidé de fuir la
ville et de rejoindre son mari, un
ingénieur contraint à se délocaliser
en Jordanie après la faillite de
son affaire provoquée par les clôtures
israéliennes. Une décennie de
barbelés et 37 ans d'occupation
militaire ont abouti à la ruine
de la Ville sainte et de son économie.
Pendant longtemps source de guérison
et d'apaisement, les neuf hôpitaux,
vingt-deux églises et onze mosquées
de Bethléem sont aujourd'hui hors
d'accès pour les Palestiniens du
voisinage et pour le reste du
monde.
Dans l'enceinte de la ville, les
restrictions sécuritaires israéliennes
et la construction d'une
"Barrière" autour du
tombeau de Rachel ont abouti à la
fermeture de 72 des 80 entreprises
palestiniennes. Dans la région de
Bethléem, Israël a construit
dix-huit colonies illégales. Avec
une population de 66 000
habitants, la ville n'offre aucun
espace pour s'étendre. Pour la séparer
de ces colonies et de Jérusalem,
Israël a installé 78 obstacles
physiques dont 10 postes de contrôle,
55 remblais artificiels et 10,4 km
de mur. Un rapport récent de
l'ONU déclare que 53 km supplémentaires
vont être construits pour
terminer d'emmurer Bethléem.
Les mesures restrictives contre
les chrétiens et les musulmans
ont commencé, curieusement, en
1993, avec le processus de paix.
Depuis, Israël a imposé des
restrictions à l'entrée des
Palestiniens à Jérusalem et
divisé Bethléem en trois zones
distinctes - les zones A, B et C -
pour faciliter son contrôle. De
sorte que, pour que ma soeur
puisse rendre visite à sa
belle-famille - quoi de plus
paisible ? - elle a dû traverser
des postes de contrôle israéliens
dans son propre quartier. Dans ce
processus, la communauté chrétienne
de la ville a été très affectée.
Depuis 2000, le manque
d'opportunités économiques et
sociales a provoqué l'émigration
de presque 10% des chrétiens de
Bethléem, rendant pour la première
fois cette communauté
minoritaire. C'est la même chose
pour Jérusalem. Israël prétend
avoir réunifié la ville, mais Jérusalem
n'a jamais été aussi divisée
qu'aujourd'hui, entre Juifs "Yerushalayem"
et Arabes "al-Quds". Près
de quarante ans après son
annexion illégale à Israël, les
Arabes restent sous occupation de
facto.
Avec 250 000 Palestiniens vivant
dans la ville, Israël continue sa
guerre démographique pour réduire
leur nombre à un quota inférieur
à un tiers. A cet effet, le
gouvernement Sharon refuse à 40
000 habitants de la ville, qui
avaient dû en partir pour des
raisons économiques, d'y revenir
vivre. Depuis une décennie, Israël
a retiré à ses citoyens
palestiniens en moyenne 1 000
cartes d'identité par an. En
outre, Jérusalem s'enorgueillit
de 50 000 nouveaux foyers
d'habitation pour Juifs. Aucun n'a
été construit pour les
Palestiniens qui sont pourtant
forcés de payer leurs taxes en
totalité. Au centre de la vieille
ville, 30 000 Palestiniens reçoivent
moins d'allocations que les 2 000
Juifs qui s'y sont installés dans
la plus totale illégalité. Comme
à Bethléem, la communauté chrétienne
de Jérusalem a été la plus
affectée par la politique
d'occupation d'Israël.
Le premier choc s'est produit en
1948 quand 50% des habitants chrétiens
de Jérusalem-Ouest ont perdu leur
maison. Avec l'occupation de Jérusalem-Est
en 1967, c'est 30% des terres
appartenant à des populations chrétiennes
qui ont été confisquées par
Israël. Globalement, le nombre de
chrétiens en Palestine est passé
de 20% en 1947 à 13% en 1967.
Aujourd'hui, il représente moins
de 2% de l'ensemble des
Palestiniens vivant dans les
territoires occupés par rapport
aux 6,7% de l'ensemble des
Palestiniens vivant dans le monde.
Si les politiques d'occupation
perdurent, l'extinction totale des
chrétiens en Palestine pourrait
devenir réalité. Mais Israël
n'a plus besoin de camoufler ses
mauvais traitements à Jérusalem,
Bethléem ou contre les chrétiens
palestiniens, par crainte d'une réaction
occidentale. Le soutien
inconditionnel des Etats-Unis à
Israël et l'approbation des évangélistes
à l'occupation avaient pour objet
de préparer le retour du Messie.
A l'inverse, les chrétiens
cherchent à fuir la Terre
promise.
* Historien, auteur de
Palestine/Israël: paix ou
apartheid (La Découverte), prépare
un documentaire sur les chrétiens
palestiniens.
7-3
Point de vue de Gilles
Paris, : " Les
Israéliens nous ont habitués à ne
pas tenir leurs engagements "
Une
activité inhabituelle règne ce
dimanche 27 mars au pied de la
muraille de béton qui sépare la
colonie israélienne de Neve
Dekalim de la ville palestinienne
de Khan Younès. Un engin de
terrassement va et vient parmi les
gravats des maisons palestiniennes
détruites au cours de l'Intifada.
Grâce au calme qui prévaut
depuis plusieurs semaines, le
bulldozer, conduit par un
Palestinien, a obtenu les
autorisations nécessaires des
autorités militaires israéliennes
pour mettre un peu d'ordre dans un
paysage lunaire hérissé de fers
à béton.
Piquetés
d'impacts, les murs des premières
maisons palestiniennes encore
debout racontent les combats qui
se sont déroulés là au cours
des quatre dernières années. La
dernière incursion israélienne
dans les faubourgs de Khan Younès
remonte à plus de trois mois,
mais personne n'ose encore
imaginer ce que sera la vie
lorsque les colons et les soldats
israéliens auront plié bagages.
"J'ai beau suivre l'actualité,
je n'arrive pas encore à imaginer
ce retrait. Je ne pourrai y croire
que lorsque je le verrai de mes
propres yeux", assure un
membre des services de sécurité
palestiniens, Ala'a Zacharia. Le
jeune homme, âgé de 30 ans, a vécu
pratiquement toute sa vie avec
devant lui le Goush Katif, ce bloc
de colonies installé entre Khan
Younès et la mer. "Quand j'étais
enfant, il était encore possible,
en suivant le rivage, de descendre
jusqu'à Rafah", qui jouxte
la frontière égyptienne, au sud,
raconte-t-il. "On avait des
relations normales avec les
colons, même si on n'en pensait
pas moins, mais tout a changé
avec la première Intifada."
La méfiance s'est installée, les
clôtures ont poussé, et la deuxième
Intifada a transformé les lieux
en une véritable ligne de front.
De
rares passants s'engagent sur
l'ancienne route de la mer qui
traverse le Goush Katif et qui est
barrée à l'entrée du bloc de
colonies par une position israélienne.
Installés à Maouassi, le long de
la mer, dans des maisons souvent
de bric et de broc, quelques
milliers de Palestiniens vivent un
enfer depuis le début de
l'Intifada. Coupés du reste de la
bande de Gaza, ils dépendent du
bon vouloir des Israéliens pour
se rendre à Khan Younès, vendre
leurs légumes ou visiter de la
famille.
Mohammed
Al-Astal assure attendre depuis le
matin l'autorisation de l'armée
de décharger une cargaison de légumes
qui sera transportée sur un autre
camion de l'autre côté du poste
de contrôle. Il est à peine plus
de midi, mais le maraîcher estime
qu'il n'aura pas le temps de
traverser à nouveau la position
israélienne aujourd'hui pour
rentrer chez lui, à moins de 2
kilomètres de là. "Ce
retrait, c'est une victoire de la
résistance. Sans elle, les Israéliens
ne seraient jamais partis d'eux-mêmes.
Lorsqu'ils ne seront plus là, on
vivra tout de même un peu plus
normalement, estime Mohammed.
Personne ne peut penser le
contraire chez les Palestiniens,
pas même ceux qui travaillent
dans les colonies. C'est sûr
qu'ils vont perdre leur emploi,
mais ils ne sont pas très
nombreux, et peut-être que la
situation économique s'améliorera
pour nous après." L'espoir
reste cependant teinté de méfiance.
"Je préfère cependant
attendre avant d'imaginer ce que
l'on pourra faire là-bas, on ne
sait jamais. Les Israéliens nous
ont tellement habitués à ne pas
tenir leurs engagements..."
A
la mairie, l'heure n'est pas
encore aux grands projets. "Il
faut que l'on prépare les gens à
l'idée de ce retrait, ne
serait-ce que pour éviter les débordements.
Je peux vous dire que les gens de
Khan Younès voudront voir cela de
leurs propres yeux",
assure le maire, Oussama Al-Farra.
Les jours du Goush Katif ont beau
être comptés, les Palestiniens hésitent
encore à s'en persuader.
Gilles
Paris, Le Monde du 30 mars
2005
7-4 Point de vue de Danny
Rubinstein : Ce bon vieux
sentiment de désespoir
Le
gouvernement Sharon vient
d'obtenir coup sur coup deux
victoires à la Knesset qui lui
laissent désormais le champ libre
pour appliquer son plan de désengagement.
Mais,
pour les Palestiniens, depuis deux
mois et le sommet de Sharm
el-Seikh, rien n'a réellement
changé, dit Danny Rubinstein, qui
nousprévient que le sentiment de
désespoir, ou d'espoir déçu,
pourrait avoir des conséquences
très graves, auxquelles les Israéliens,
tout à l'affaire du désengagement,
ne s'attendent pas]
Le président
de l'Autorité palestinienne,
Mahmoud Abbas, était de retour
cette semaine du sommet de la
Ligue arabe à Alger. Devant les
informations
sur ce qui se passe dans les
colonies de Cisjordanie et sur
l'intention
d'Israël de construire des
milliers de logements à Maale
Adoumim, il s'est
dépêché de déclarer :
"les colonies juives sont illégales,
et nous
continuerons à nous battre contre
elles par des moyens pacifiques,
jusqu'à
ce qu'elles disparaissent".
En apparence, il s'agit d'une déclaration
de routine, et loin d'être
incendiaire. Cependant, si l'on
examine de près ce que Mahmoud
Abbas,
Mohammed Dahlan, Saeb Erakat et
d'autres disent et font, on peut
discerner
clairement un niveau certain de
frustration et d'amertume,
susceptible de
mener dans le futur proche à la
reprise des violences.
Les Palestiniens attendaient
beaucoup du gouvernement israélien
après
l'élection de Mahmoud Abbas et
les accords de Sharm el-Sheikh.
Ils
attendaient la libération d'un
grand nombre de prisonniers de
longue date,
la remise rapide sous leur contrôle
des villes de Cisjordanie, le gel
de la
colonisation juive en Cisjordanie
et l'évacuation des avant-postes.
Il est vrai qu'il y a eu un
attentat grave le mois dernier à
Tel-Aviv, mais
les groupes palestiniens
respectent les accords de trêve,
et il n'y a eu
aucun tir de roquette ou de
mortier depuis la bande de Gaza.
Et
qu'obtiennent-ils en retour ? De
leur point de vue : absolument
rien.
L'état d'esprit israélien
(continuer l'occupation, étendre
les colonies) ne
change pas. Les représentants de
l'armée et du Shin Bet pinaillent
sans fin
sur le sort d'un barrage routier
à Jéricho et sur le contrôle
d'un village
et demi dans le district de
Tulkarem. La plupart des
checkpoints sont
toujours en place. Dans les
villages de Samarie, il y a de
plus en plus
d'affrontements violents à propos
de la barrière de sécurité, qui
leur prend
leurs terres et leur gagne-pain,
et à Jérusalem, les autorités
sont en train
de terminer le Mur et préparent
de nouvelles restrictions de
mouvement.
Le Dr Menahem Klein, de
l'Université de Bar-Ilan, qui
pense que nous nous
dirigeons de nouveau vers une
confrontation violente, a comparé
les
déclarations de Mahmoud Abbas qui
ont suivi son élection avec
celles de ces
jours-ci, et a trouvé entre elles
des différences claires. Sur la
question
des réfugiés, par exemple : dans
son discours d'investiture devant
le
Parlement palestinien, il y a plus
de deux mois, il a dit :
"nous nous
efforcerons d'arriver à une
solution qui aura fait l'objet
d'un accord
(agreed-upon) sur la question des
réfugiés, sur la base de la légitimité
des
résolutions
internationales". Dans le
lexique diplomatique du conflit,
on
peut accorder une grande
importance au fait qu'un orateur
arabe, ou
palestinien, parle d'une solution
"agreed-upon", et ne
mentionne pas le
"droit au retour" quand
il aborde le problème des réfugiés.
Cependant, en toile de fond, des
informations ont circulé en Israël
selon
lesquelles, à l'occasion de la
rencontre inter palestinienne au
Caire, il y
a plus de 15 jours, Mahmoud Abbas
allait convaincre les autres
factions de
faire quelques concessions [à
Israël] au sujet des réfugiés
et du droit au
retour. Or, c'est le contraire qui
s'est produit. Mahmoud Abbas s'est
rapproché de la position du
Hamas, et voilà ce qu'a dit la déclaration
finale du sommet sur les réfugiés
: "les participants s'en
tiennent à la
promesse du droit au retour, à ce
que leur reviennent leurs maisons
et leurs
biens". Toujours d'après le
même lexique diplomatique, il
s'agit peut-être
de la formulation la plus radicale
possible, car elle mentionne
explicitement le "retour des
maisons et des biens".
La déclaration finale du sommet
palestinien du Caire parle aussi
du fait que
l'"accalmie" (section 3)
est clairement soumise à
condition : "les
participants soulignent que la
continuation des colonies, la
construction de
la clôture et la judaïsation de
Jérusalem Est sont des bombes à
retardement". En d'autres
termes, si ces actions continuent,
il y aura une
explosion. Et, si l'on en croit
les informations du côté israélien
comme du
côté palestinien, elles
continuent bien, et très énergiquement.
Au projet de milliers de logements
à Maale Adoumim et aux incidents
autour
du Mur, en Samarie et à Jérusalem,
s'est récemment ajoutée la tempête
autour
de l'affaire de l'Eglise grecque
orthodoxe, qui a vendu "des hôtels
et des
magasins, qui sont des biens
arabes, à des colons juifs extrémistes"
(formulation palestinienne).
Pour les Palestiniens, il s'agit,
bien entendu, d'un pas supplémentaire
dans
la politique israélienne qui
consiste à écraser la présence
arabe à
Jérusalem et à judaïser la
ville, ce à quoi s'ajoutent
certaines
informations sur des menaces
juives envers la mosquée
d'Al-Aqsa. Toute cela
rappelle à l'opinion
palestinienne et à sa direction
le bon vieux sentiment
de désespoir et d'amertume qui présage
d'une nouvelle vague
d'affrontements
sanglants.
Ce bon vieux sentiment de désespoir
7-5 Point de vue
de Daniel Ben Simon : Sharon
n'a jamais manifesté l'intention
de retirer Israël de l'ensemble
des territoires occupés depuis la
guerre de juin 1967.
Pour
l'analyste Daniel Ben Simon,
Ariel Sharon "aspire à
son âge à entrer dans
l'histoire comme l'homme qui a
apporté la sécurité et peut
être même la paix à Israël.
Il va nous sortir de Gaza, mais
il est douteux qu'il aille plus
loin.
On ne sait
jamais avec Sharon. Rien ne
l'arrête. Ce pragmatique est
parfaitement capable de toutes
les volte-face et pourrait
demain faire des concessions
qu'il n'imagine pas
aujourd'hui", estime Uzi
Benziman, auteur d'une
biographie critique d'Ariel
Sharon.
(avec al
faraby -, a contre courant …)
Il
pourrait tout aussi bien réoccuper
Gaza, sans trahir les accords de
Charm-el-Cheikh !
(avec al
faraby -, a contre courant
…
7-6 Communiqué du
Comité National de
Résistance au Mur de l'Apartheid
Au Secrétaire Général des
Nations Unies, Monsieur Kofi Annan
c.c. UNSCO,
OCHA,
Cher
Monsieur,
Le mois
dernier, les bureaux des Nations
Unies en Palestine ont publié
leur rapport concernant les
effets du mur suite à la dernière
publication par le gouvernement
israélien d´Occupation de
"ses modifications".
Le dernier rapport des Nations
Unies a révélé diverses
positions qui compromettent, et
même qui contredisent
directement, le droit
international et les principes
d'autodétermination et les
droits de l'homme tels que présentés
dans sa Charte.
1 - Nous
citons le paragraphe initial du
rapport où l'ONU semble adopter
la position officielle israélienne
concernant ses motivations pour
le Mur: "En juin 2002, le
gouvernement israélien a
commencé la construction de la
barrière suite à plusieurs
attaques-suicides et à des
attaques de militants
Palestiniens contre des citoyens
israéliens. Il maintient que la
barrière est une structure
provisoire pour séparer
physiquement la Cisjordanie d´Israel
afin d'empêcher de telles
attaques contre les citoyens
israéliens."
2 - Le
rapport fait référence au Mur
en tant que "Barrière"
ce qui renforce la perception
que l'ONU approuve la
terminologie israélienne, et de
plus, qu'il achète le mythe que
c'est un acte de séparation
entre la Cisjordanie et Israël.
Le plus alarmant est que cette
position contredit les
conclusions importantes faites
par la Cour Internationale de
Justice (CIJ) sur la nature du
Mur. Leur insistance que c'était
un Mur et non une barrière est
issue de discussions et de
recherches méticuleuses, et a
été clarifiée dans ses résultats
détaillés.
3 - Plus
préoccupante est l'absence
totale dans tout le rapport de
l'illégalité du Mur comme déterminé
dans la décision de la CIJ.
L'ONU semble traiter le mur
strictement en termes de
question humanitaire. Il ne fait
aucune mention à Israël en
tant que Forces d´Occupation et
néglige les questions
politiques fondamentales
concernant le Mur par rapport
aux droits de l'homme, à la
liberté, à l´autodétermination,
à la résistance à l´occupation,
etc...
4 - Le
rapport ne mentionne pas la
population qui sera isolée et
affectée par le Mur à Jérusalem.
Nous émettons de sérieuses réserves
sur une telle initiative et la
voyons en tant qu'élément d'un
projet politique plus large pour
ouvrir le débat sur le statut
de Jérusalem en conformité
avec les désirs israéliens d´avoir
Jérusalem comme capitale.
5 -
D'ailleurs, l'ONU a assimilé la
situation des "colons"
avec celle des Palestiniens dans
son évaluation des personnes
qui seront affectées par le
mur. Une telle comparaison entre
les Palestiniens et les colons
est un développement profondément
troublant dans la façon de
penser de l'ONU. Alors que le
rapport devrait souligner
l'existence illégale des colons
en Cisjordanie, il a choisi d'être
complice en acceptant leur
existence De-facto en
Cisjordanie par leur réflexion
sur la façon dont ils
"seront affectés".
6 - Le
rapport ne mentionne en aucune
façon, les projets israéliens
d´isoler la vallée du Jourdain
via le Mur Est. Alors que les
modifications israéliennes n´abordent
pas la vallée du Jourdain (pour
des raisons évidentes), la
signification du mur dans la
stratégie israélienne pour
cette région devrait mériter
un grand intérêt de la part de
l'ONU.
7 - Le
rapport ne montre pas non plus
de compréhension sur la façon
dont l'expansion perpétuelle
d'Israël en Cisjordanie est
rendue possible par une impasse
De-facto. Les signes considérables
de l´occupation israélienne
tels que les routes pour colons
seulement, les zones
industrielles et de sécurité,
doivent être vu dans le
contexte d'un système d´Apartheid
imposé sur les Palestiniens. Le
mur fait partie intrinsèque
"du projet colonial"
israélien, élaboré dans le
soi-disant "Plan de Désengagement".
Que ces prétendues
"modifications"
constituent le principal
enthousiasme du rapport de l´ONU,
il ignore les implications plus
larges du mur et de ses
ramifications fondamentales sur
la vie et l'existence des
Palestiniens
Le refus
du Secrétaire Général des
Nations-Unies de visiter le mur
est une autre preuve que l'ONU
ne soutient pas le droit légitime
des Palestiniens à l'autodétermination.
En
transformant les décisions
significatives prises par la CIJ
en questions humanitaires, l'ONU
évite ses responsabilités face
à son mandat, aux Droits de
l'Homme et à la liberté.
Nous
sommes profondément inquiets
que la position de l'ONU
paraisse être associée avec
les intérêts des occupants et
de leurs supporters aux États-Unis.
Nous
exigeons que les Nations Unies
respectent le droit
international et travaillent à
la destruction du mur et à la
fin de l´occupation illégale,
pour lequel il est mandaté.
C'est un
moment crucial pour l'ONU de
montrer s'il commencera à
mettre en application les
innombrables résolutions votées
en soutien à la lutte
palestinienne, ou s'il fera des
gestes cléments et désespérés
sous forme d'aide
"humanitaire".
Nous vous
prions de croire à l'assurance
de nos salutations distinguées.
-
15 mars 2005 -
7-7
Point de vue de -Mustafa Barghouti*
: Au-delà de toutes les
limites
Le besoin de
calme sur la ligne de front est
trop évident. Le calme est utile,
mais ce n'est pas notre seul but.
La Déclaration du Caire a en général
renforcé la cause de l'unité
palestinienne, mais elle a omis
plusieurs choses. Par exemple, les
factions réunies au Caire n'ont
pas fait grand chose pour
reprendre l'initiative sur Sharon.
Le premier ministre israélien a
ridiculisé l'appel au calme avant
même qu'il ne soit lancé. Jusque
là, les échanges politiques
avaient lieu dans le contexte des
négociations bilatérales, et
c'est Sharon qui définit ce qui
est acceptable et ce qui ne l'est
pas dans ces négociations.
Pourquoi
les participants à la Conférence
du Caire n'ont-ils pas abandonné
la recherche de solutions
partielles et intérimaires et
pourquoi n'ont-ils pas demandé
une conférence de paix
internationale basée sur les résolutions
et les lois internationales?
Pourquoi continuons-nous à
travailler comme si le plan de désengagement
de Sharon a remplacé toutes les
résolutions et les projets
internationaux, y compris la
Feuille de Route?
Maintenant
que les actions militaires ont
été enterrées, pourquoi ne
pas lancer une offensive de
paix? Pourquoi ne pas utiliser
la décision de la Cour
internationale de Justice sur le
Mur de prison épouvantable
construit pour enfermer les
Palestiniens? Nous devons empêcher
Israël de terminer le Mur et de
construire plus de colonies.
Pourquoi la colonisation
n'est-elle pas stoppée? C'est
la condition que nous devrions
poser. N'est-ce pas le
gouvernement israélien qui en a
convenu lui-même? Cela ne
suffit pas de dire que les
activités de colonisation
nuisent à la paix. L'arrêt de
toutes les activités de
colonisation n'est pas une
demande absurde. Ce n'est pas
une condition non réaliste. La
Feuille de Route exige, sans équivoque,
du gouvernement israélien qu'il
cesse toute expansion de
colonisation. Ce n'est pas un
langage sélectif: c'est aussi
clair que la différence entre
la nuit et le jour. Et cela n'a
pas été placé à la fin,
comme une conséquence de statut
final: c'était une mesure à
prendre par Israël dans la
première phase.
Nous nous
rendons tous compte de la route
glissante que nous avons prise
lors de la Conférence de Madrid
jusqu'aux Accords d'Oslo. Notre
erreur était que nous avons
accepté d'être en pourparlers
avec Israël tandis que ce
dernier établissait de plus en
plus de colonies. Israël a
continué à changer le statu
quo comme s'il avait totale
liberté, et à nous imposer une
réalité modifiée. Pourtant
tout le monde a continué à
parler de paix et à restaurer
le calme. Est-ce que ceux au
pouvoir pensent que les
Palestiniens sont imperméables
à la fraude? Cette approche
nous a coûté un deuxième
Intifada. Elle nous a coûté
des milliers de morts et de
blessés. Elle a également mené
à la création de dizaines de
colonies et à des centaines de
routes de contournement qui déchiquettent
la Cisjordanie en morceaux. Si
la construction de colonies est
ignorée, Israël finira par
judaïser et annexer toute la région
de Jérusalem et plus de la
moitié de la Cisjordanie. Cela
détruirait toute base pour la
création d'un État palestinien
indépendant: cela donnerait un
non-sens aux négociations. Cela
minerait tout ce pourquoi nous
avions travaillé et serait un
simulacre de justice.
Évidemment,
les circonstances domestiques, régionales,
et internationales actuelles
sont dures. Mais nous avons la
sympathie de la grande majorité
des peuples qui composent la véritable
communauté internationale;
sympathie consolidée par
l'immuabilité de notre peuple
et l'illustration récente de
leur engagement démocratique.
Il est encore possible de
clarifier nos conditions: toutes
les activités de colonisation,
y compris la construction du
Mur, doivent être arrêtées.
C'est la condition autour de
laquelle nous devrions nous
rassembler maintenant, au lieu
de parler de façon générale
de l'agression israélienne et
de la nécessité à revenir à
la situation d'avant le 28
septembre 2000.
* Mustafa
Barghouti est le secrétaire général
de l'Initiative nationale
palestinienne.
7-8
Communication de arabs48.com
: 29 ans après, les
masses palestiniennes en
Palestine célèbrent la journée
de la terre
Des deux côtés
de la ligne verte, le peuple
palestinien a célébré ce
mercredi 30 mars la journée de
la terre qui signifie la lutte
contre la colonisation et
l'expropriation de ses terres.
Dans la région
du Naqab, prochaine cible de la
colonisation sioniste, après le
désengagement de la bande de
Gaza, la population
palestinienne de 48, les
Palestiniens "de l'intérieur"
se sont réunis dans un des 45
villages non-reconnus, Abu
Taloul, dans un grand
rassemblement autour des mots
d'ordre de lutte pour la terre
et la reconnaissance des
villages.
Le matin même,
20.000 oliviers ont été plantés
dans plus de 20 villages
non-reconnus du Naqab, avec la
présence du président du
conseil régional des villages
non-reconnus, Hussayn Rafay'a.
A Abu
Taloul, des milliers de
Palestiniens, des jeunes, des
vieux, des femmes, tous étaient
là pour crier "nous sommes
là, et nous resterons",
"notre vie c'est notre
terre".
A la
tribune, une grande banderole :
"Le Naqab est en
danger" rappelait aux
participants les mots d'ordre de
Cheikh Raed Salah et de son
mouvement, il y a quelques années
: "Al-Aqsa est en
danger". Effectivement, ont
dit les orateurs, toutes nos
terres sont en danger de judaïsation.
Pour
Chawki al-Khatib, président du
comité de suivi des masses
arabes, "la Journée de la
terre est la source pour toutes
les luttes de notre peuple. Nous
vivons des jours difficiles et
il nous faut serrer les rangs.
Avez-vous entendu parler d'une
politique, à travers les âges,
qui ne reconnaisse pas
l'existence de l'homme ?
Seulement en Israël, il y a
80.000 personnes non reconnues.
Le gouvernement d'Israël veut
en faire des fantômes, mais
ceux-là n'ont pas besoin de la
reconnaissance de Sharon, car
ils sont là, génération après
génération."
Talal
Qarnawi, maire de la municipalité
de Rahat, a déclaré au nom des
présidents des conseils locaux
arabes du Naqab, disant :
"Notre terre n'est pas une
terre abandonnée ni des biens
des absents. Nous la défendrons
avec nos corps et nos âmes".
Pour le député
Muhammad Baraké, qui avait été
arrêté lors de la première
journée de la terre, en 1976,
"le Naqab est en danger
aujourd'hui. La loi sur
"l'expulsion des
envahisseurs" promulguée
par la Knesset contre les
populations du Naqab doit être
dirigée contre Sharon et ses
colons. Ce sont eux les
envahisseurs". Muhammad
Barake a ensuite mis en garde
contre le projet de service
civil que les autorités
sionistes cherchent à faire
passer en direction de la
population palestinienne,
refusant la logique sioniste qui
cherche à intégrer la
population palestinienne dans le
projet sioniste de l'Etat d'Israël.
Il a dit : Nous sommes des
Arabes Palestiniens, et nous
insistons sur cela, nous sommes
des citoyens et nous insistons
sur nos droits. Il s'agit de nos
droits historiques sur cette
terre et nous insistons pour
dire que notre avenir est dans
ce pays. Nous voulons conserver
la maison et le refuge. Le
gouvernement d'Israël a spécifié
30 millions de Shekels pour détruire.
C'est un Etat qui a un budget de
destruction et non de
construction et de développement.
C'est un Etat contre ses
citoyens. Nos maisons sont plus
importantes que leurs lois, qui
sont des lois de destruction dénommés
planification et règlementation.
Pour le député
Jamal Zahalka, "le danger
qui guette aujourd'hui le Naqab
est plus important que celui qui
guettait nos terres en 1976, car
il s'agit de confisquer 240.000
dunums". Il a dit :
"Le Naqab est la moitié du
pays, il est notre responsabilité
à tous, et surtout la
responsabilité des populations
du Naqab. Nous sommes certains
que la population n'abandonnera
pas ni ses terres ni ses fermes,
malgré tous les complots qui se
trament contre elles. La ligne
de front avec le pouvoir est au
Naqab. Il y a 30.000 bâtiments
non autorisés et le ministre de
l'Intérieur dit qu'il existe
aujourd'hui 350 ordres de démolition.
Pour eux la destruction des
maisons n'est pas une fin en
soi, ils veulent la terre sur
laquelle se trouvent ces
maisons".
Hussayn
Rafay'a, président du conseil régional
des villages non-reconnus a déclaré
que Sharon a mis un budget pour
expulser la population, en détruisant
ses maisons et a appelé à
s'opposer à toutes les menaces
visant les villages
non-reconnus. Sheikh Kamal
Khatib, vice-président du
mouvement islamique, a dit :
"la terre du Naqab est la
cible d'un acte de brigandage
non commun que des lois considérées
illégales par le monde entier
ont légalisé. Le brigand reste
brigand, il y a le brigand plus
ou moins arrogant. Ils ont volé
nos terres et lorsque nous
voulons la travailler ou y
construire notre maison, ils détruisent
notre maison et rasent nos
terres. Ce sont des brigands
arrogants".
Il a
proposé aux masses présentes
d'intensifier les visites aux
villages non-reconnus, annonçant
que le mouvement islamique a réservé
trente cars pour se diriger vers
30 villages non-reconnus le
samedi prochain, afin que les
villages du Triangle et de la
Galilée soient jumelés avec
des villages non-reconnus du
Naqab.
Sheikh
Jumaa Qassassi, vice-président
du mouvement islamique du sud a
déclaré, quant à lui :
"50 ans auparavant, lorsque
la Palestine a subi la Naqba, il
ne restait que 9000 personnes
dans le Naqab. Aujourd'hui, il y
a plus de 170.000 Palestiniens.
Le parlement israélien fait des
lois mais nous nous faisons également
nos lois et affirmons que nous
sommes sur les terres de nos
parents et nos aïeux. Nous
n'attendons pas une
reconnaissance de la part du
gouvernement israélien,
nombreux sont les martyrs dont
le sang a abreuvé cette
terre".
Le matin,
les masses palestiniennes
avaient célébré la journée
de la terre dans les villages et
villes où sont tombés les
martyrs du 30 mars 1976, à
Sakhnine, Arraba, Kafar Kanna
mais aussi à Taybé, où est
tombé un martyr venant du camp
Nour Shams, près de Tulkarm.
Un
important cortège eu lieu à
Kafar Kanna, commençant par la
stèle commémorative des
martyrs pour se diriger jusqu'au
cimetière du village, où ont
été posées des gerbes de
fleurs sur les tombes des 26
martyrs du village. Hassan Taha,
le frère d'un des martyrs,
Muhsin Taha, décédé lors de
la journée de la terre, à l'âge
de 16 ans, a déclaré que
"l'expérience historique
montre une seule chose
essentielle : la préservation
de la terre et de l'existence,
des lieux saints et de l'identité
se mène seulement par la lutte
et l'affrontement".
"Le
martyr Muhsin Taha est l'un des
dix mille martyrs tombés depuis
les révolutions palestiniennes
depuis la nakba, la journée de
la terre, jusqu'à l'Intifada
al-Aqsa".
A Arraba,
une imposante manifestation
s'est déroulée dans les rues
du village et s'est rendue vers
la tombe du martyr Asil Asila,
martyr tombé au cours du soulèvement
d'octobre 2000, ainsi que vers
les tombes de Ala' Nassar, tombé
en octobre 2000 et Khayr Yassine,
tombé lors de la journée de la
terre, en 1976.
traduction
S.R.
Annexes
Histoire
de LA JOURNEE DE LA TERRE EN
PALESTINE
Chaque
année depuis 1976, les
Palestiniens vivant en Israël et
ceux des Territoires occupés
(Cisjordanie et Gaza) commémorent
la journée de la Terre, le 30
mars. Depuis 1948, près de 400
villages palestiniens ont été détruits,
et leurs terres confisquées. Le
gouvernement israélien
(travailliste) avait entreprit un
vaste plan de "judaïsation
de la Galilée". Ce projet
fut élaboré par Joseph Nahmani
(1953) qui l'adressa à Ben
Gourion (Premier ministre de 1948
à 1963). Citons en quelques
extraits : "Bien que la Galilée
occidentale ait été occupée,
elle n'a toujours pas été libérée
de sa population arabe, ainsi que
cela s'est produit dans d'autres
parties du pays. Il y a toujours
51 villages et la ville de
Nazareth dont les habitants ne
sont pas partis. En tout, il y a là
84 000 Arabes, sans compter Saint
Jean d'Acre, qui contrôlent 929
549 dunums (unité de mesure au
Moyen-Orient, 1 dunum = 1000 m2)
... l'existence même d'un groupe
arabe homogène dans cette partie
du pays est une invite aux Etats
arabes à avancer leurs
revendications sur cette région...
Il est donc essentiel de disloquer
cette concentration d'Arabes au
moyen de colonies juives..."
La population arabe en Galilée et
dans l'ensemble de la région nord
était une obsession pour les
dirigeants israéliens. Golda Meïr
(Premier ministre d'Israël de
1969 à 1974) avoua que son
sommeil était troublé parce
qu'elle se demandait chaque matin
combien d'enfants arabes étaient
nés pendant la dernière nuit.
(voir le livre "Le racisme de
l'Etat d'Israël" d'Israël
Shahak ex-Président de la ligue
israélienne des Droits de
l'homme). Le 19 février 1976, le
Gouvernement travailliste annonça
sa décision de confisquer 25 000
dunums de terre en Galilée. Suite
à cette décision, les
Palestiniens répliquèrent par la
grève générale, suivant le mot
d'ordre lancé par la Conférence
Nationale pour la Défense des
Terres Arabes (Front constitué en
septembre 1975, réunissant des
militants étudiants et
villageois, maires et conseillers
municipaux des principaux villages
arabes, en Galilée et dans la région
dite du Triangle (il s'agit de la
seconde région de peuplement
arabe en importance à l'intérieur
d'Israël). Avec les chefs
traditionnels de la communauté
druze et chefs tribaux des bédouins
du Néguev.
La presse israélienne déclencha
une campagne hostile dès
l'annonce de la grève générale
du 30 mars 1976. Des pressions
s'intensifièrent pour tenter de
convaincre les organisateurs de la
grève de l'annuler... En dépit
des menaces, la grève eut lieu.
Mais la présence de l'armée israélienne
transforma la grève en
manifestation, puis en révolte.
Le Jour de la Terre devint ainsi,
celui de la résurrection
politique des Arabes d'Israël,
ces oubliés que l'on croyait éteints,
brisés, résignés sinon intégrés"
extrait du livre d'Ilan Halevi
"Sous Israël la
Palestine". En même temps,
les Palestiniens de Cisjordanie et
Gaza, exprimant leur soutien et
leur solidarité avec leurs frères,
"citoyens" d'Israël, se
mirent en grève. Bilan de la
journée : 6 morts, des centaines
de blessés et des centaines
d'arrestations. Cette logique de
confiscation des terres a conduit
progressivement les "Arabes
israéliens" à se découvrir,
comme les autres palestiniens,
victimes du même processus de dépossession
qui ne se poursuit pas seulement
aujourd'hui dans les Territoires
occupés mais en Israël même, en
Galilée et au Neguev.
Cette prise de conscience
d'appartenir au peuple palestinien
ne cessera de progresser. En 1980,
150 élus et représentants de la
minorité arabe en Israël, réunis
en Galilée, adoptaient un projet
de charte dans laquelle ils
s'affirment "une partie
indissociable du peuple
palestinien" dont l'O.L.P est
l'unique et légitime représentant.
Aujourd'hui l'arrivée massive des
citoyens russes de confession
juive en Israël, et la déportation
massive des 415 Palestiniens vers
le Sud-Liban, met à nu la véritable
nature de l'Etat d'Israël. Des
partis politiques tels que le Kach,
l'Agoudat Israël, le Moledet et
le Likoud, etc. ne cachent pas
leur volonté de transférer les
Palestiniens hors de leurs terres.
Le boucher de Sabra et Chatila (A.
Sharon) n'avait-il pas préconisé
de détrôner Hussein de Jordanie
et de donner à Arafat son
introuvable Etat palestinien ?
L'idée du transfert ne date pas
d'aujourd'hui : lors du congrès
sioniste de Zurich (29 juillet au
7 août 1937) un délégué, A.
Lulu, a déclaré que le
"transfert est un programme
logique et juste, moral et humain
dans tous les sens". Quant à
Berl Katznelson, il affirme que
"le transfert est
permis". Un voisin éloigné
vaut mieux qu'un ennemi proche. Je
n'ai jamais pensé que le
transfert se fasse aux abords de
Sichem (actuelle Naplouse). Je
croyais et je continue à croire
qu'il s'agit de les transférer
vers les autres pays arabes".
En accélérant l'installation de
nouvelles colonies de peuplement
dans les Territoires occupés, le
gouvernement israélien pense
briser l'héroïque Intifada, tout
en refusant la négociation avec
l'OLP et les différentes résolutions
de l'ONU qui garantissent le droit
des Palestiniens au retour et à
l'autodétermination.
Liste des localités
rasées avant, pendant et après
la création de l'Etat d'Israël
(1948)
Les informations ont été
rassemblées par une étude de
cartes officielles établies par
le Gouvernement mandataire
britannique et par le Gouvernement
de l'Etat d'Israël ainsi que
trois listes de localités
palestiniennes détruites, la
première établie par le géographe
palestinien Kamal Abdulfattah de
l'Université de Bir Zeit, la
deuxième établie par l'historien
et géographe palestinien Aref
al-Aref et publiée par le
professeur israélien Israël
Shahak (ex président de la ligue
israélienne des droits de
l'homme), la troisième établie
par l'historien et géographe
palestinien Walid Mustafa, ancien
doyen du Département de Géographie
de l'Université an-Najah à
Naplouse. Dans notre liste (voir
page suivante), la première
colonne indique le nom de la
localité palestinienne détruite
et entre parenthèses le nombre
d'habitants en 1945[55].([55]Uehlinger
Christophe, Palestine/Israël Grid,
établi par le Survey of Palestine
- Gouvernement mandataire
britannique - Fribourg, Suisse,
1989)
Les cartes topographiques
officielles de l'Etat d'Israël
des années 50 (1:100'000),
reprises des cartes établies par
l'administration coloniale
britannique mais surimprimées en
hébreu, mentionnent explicitement
près de 300 localités
palestiniennes détruites. En
effet, chaque localité
palestinienne qui se trouvait démolie
à l'époque de la surimpression
de ces cartes y porte la mention
en hébraïque (prononcer : hârous)
qui veut dire "détruit, démoli".
A elles seules, ces cartes établissent
donc avec certitude la disparition
d'un nombre impressionnant de
localités palestiniennes.
Annexe: après la guerre de 1967,
des quelques villages palestiniens
rasés, les trois suivants n'ont
pas pu être reconstruits : Emmaüs
(1955 habitants), Yalu (1644 habts),
Beit Nuba (habts). Moshé
Dayan[56] (ministre israélien de
la défense), disait à propos de
ces villages : "Toutes nos
cités sont construites sur les
ruines de villages arabes, et nous
ne rasons pas seulement leurs
murs, mais nous essayons de rayer
leurs noms des livres d'histoire.
Ils (les Palestiniens, * note de
l'auteur) ont donc de très bonnes
raisons de lutter contre nous. Si
j'étais arabe, je combattrais
certainement pour Al-Fatah."
([56]Revue, "Konkret",1973,
Allemagne, n°21.)
Annexes
VOICI UNE
GRANDE PARTIE DES LOCALITES
PALESTINIENNES DETRUITES AVANT,
PENDANT ET APRES LA GUERRE DE
1948.
-- District de Jérusalem[57] /
(37 localités détruites)
Khirbet Nataf (40 h) - Beit Thul
(260 h) - Lifta (2550 h) - Beit
Mahsir (2400 h) - Saris (560 h) -
Khirbet al-Umur (270 h) -
Al-Qastal (90 h) - Qalunia (910 h)
-Deir Yasin (610 h) - Ein Karim
(3180 h) - Suba (620 h) - Beit
Naqquba (240 h) - Khirbet Ismallah
(20 h) - Deir Rafat (430 h) -
Sar'a (340 h) - Bureij (720 h) -
Artuf (350 h) - Islin (260 h) -
Ishwa (620 h) - Deiraban (2100 h)
- Deir al-Hawa (60 h) - Jarash
(190 h) - Sufla (60 h) - Deir
ash-Sheikh (220 h) - Kasla (280 h)
- Beit Umm al-Meis (70 h) -
Khirbeit Deir Amr (10 h) - Khirbet
al-Lauz (450 h) - Sataf (450 h) -
Aqqur (40 h) - Al-Maliha (1940 h)
- Al-Jura (420 h) - Al-Qabu (260
h) - Ras Abu Ammar (620 h) - Beit
Itab (540 h) - Allar (440 h) -
Al-Walaja (1650 h).
-- District d'Acre / (25 localités
détruites)
Suruh (?) - Tarbikha (1000 h) -
Nabi Rubin (1400 h) - Iqrit (490
h) - Amqa (1240 h) - Khirbet Samah
(360 h) - Deir al-Qasi (1250 h) -
Al-Mansoura (360 h) - Suhmata
(1130 h) - Al-Kabri (1530 h) -
Az-Zib (1910 h) - Umm al-Faraj
(800 h) - Al-Ghabisiya (690 h) -
Al-Birwa (1460 h) - Khirbet Jactun
(?) - An-Nahr (610 h) - At-Tall
(inclue). - Kuweikat (1050 h) -
As-Sumeiriya (760 h) - Al-Bassa
(1950 h) - Manshiya (1080 h) -
Kafr I'nan (360 h) - Mi'ar (770 h)
- Ad-Damun (1310 h) - Al-Ruweis
(330).
-- District de Nazareth / (4
localités détruites)
Ma'lul (690 h) - Al-Mujeidil (1900
h) - Saffuriya (4330 h) - Indur
(620 h).
-- District de Beth Shéan / (22
localités détruites)
Sirin (810 h) - At-Tira (150 h) -
Al-Bira (260 h) - At-Taqa (?) -
Danna (190 h) - Khirbet az-Zawiya
(?) - Kafra (430 h) - Kaukab
al-Hawa (300 h) - Khirbet al-Mazar
(?) - Khirbet Umm Sabuna (?) -
Yubla (210 h) - Qumiya (440 h) -
Khirbet Zab'a (1931 h) -
Al-Hamidiya (220 h) - Al-Murassas
(460 h) - Jabbul (250 h) -
Hakimiya (520 h) - Tall ash-Shauk
(120 h) - Al-Ashrafiya (230 h) -
Farwana (330 h) - As-Samiriya (?)
- Khirbet Umm Sarhan (?).
-- District de Jenine / (6 localités
détruites)
Ein al Mansi (90 h) - Al-Lajjun
(1103 h) - Nuris (580 h) -
Al-Mazar (270 h) - Khirbet
al-Jaufa (?) - Zir'in (1420 h).
-- District de Bir as-Saba / (1
localité détruite)
Jammama (?)
-- District de Gaza / (45 localités
détruites)
Al-Masmiya - al-Kabira (2510h) -
Al-Masmiya - al-Saghira (530) -
Yasur (1070 h) - Batani ash-Sharki
650 h - Khirbet Sukreir (390 h) -
Barqa (890 h) - Batani al-Gharbi
980 h - Isdud (4630 h) - Qastina
(890 h) - Tall at-Turmus (760 h) -
Beit Daras (2750 h) - As-Sawafir -
ash-Shamaliya (680 h) - Bi'lin
(180 h) - As-Sawafir -
ash-Sharqiya (960 h) - As-Sawafir
- al-Gharbiya (1030 h) - Jaladiya
(360 h) - Summeil (950 h) - Hamama
(5010 h) - Julis (1030 h) - Juseir
(1180 h) - Hatta (970 h) - Beit
Affa (700 h) - Ibdis (540 h) -
Karatiya (1370 h) - Al-Faluja
(4670 h) - Irak al-Manshiya 2010 h
- Kaukaba (680 h) - Al-Jura (2420
h) - Irak Suweidan (660 h) - Beit
Tima (1060 h) - Ni'iliya (1310 h)
- Khirbet al-Khisas (150 h) -
Al-Jiya (1230 h) - Huleiqat (420
h) - Bureir (2740 h) - Barbara
(2410 h) - Beit Jirja (940 h) -
Hirbiya (2240 h) - Sumsum (1290 h)
- Haj (810 h) - Kaufakha (500 h) -
Al-Muharraqa (580 h) - Najd (620
h) - Deir Suneid (730 h) - Dimra
(520 h).
-- District de Hébron / (15
localités détruites)
Mughallis (540 h) - Tall as-Safi
(1290 h) - Zakariya (1180 h) -
Beit Nattif (2150 h) - Ajjur (3730
h) - Barqusiya (330 h) - Zikrin
(960 h) - Ra'na (190 h) - Deir
ad-Dubban (730 h) - Zeita (330 h)
- Kidna (450 h) - Beit Jibrin
(2430 h) - Deir Khakhas (600 h) -
Al-Qubeiba (1060 h) - Ad-Dawayiama
(3710 h). - District de Jaffa /
(19 localités détruites) -
Al-Haram (520 h) - Jalil (470 h) -
Biyar Adas (300 h) - Al-Mirr (170
h) - Shiekh Muwannis1930 h -
Jammasin (1810 h) - Jarisha (190
h) - Al-Mas'udiya (860 h) - Sarona
(150 h) - Fajja (1200 h) - Rantiya
(590 h) - Al-Yahudiya (5650 h) -
Salama (6670 h) - Saqiya (1100 h)
- Kafr Ana (2800 h) - As-Safiriya
(3070 h) - Beit Dajan (3840 h) -
Yazur (4030 h) - Al-Kheiriya (1420
h).
-- District de TulKarem / (10
localités détruites)
Fardisiya (55 h) - Kh. al-Jalama
(70 h) - Kh. al-Manshiya (260 h) -
Qaqun (1970 h) - Umm Khalid (970
h) - Khirbet Zalafa (210 h) - Kh.
Beit lid (460 h) - Miska (880 h) -
Kafr Saba (1270 h) - Tabsar (?).
-- District de Haïfa / (45
localités détruites)
Balad ash-Sheikh 1420h - At-Tira
(5270 h) - Al-Khureiba (?) -
Khirbet ad-Damun 340 h - Jalama
(?) - Khirbet al Mansura (?) -
Yajur (610 h) - Ein Haud (650 h) -
Al-Mazar (210 h) - Jaba (1140 h) -
As-Sarafand (290 h) - Kafr Lam
(340 h) - Ijzim (2970 h) - Ein
Ghazal (2170 h) - Tantura (1490 h)
- Kh. Umm ad-Daraj (?) - Umm
az-Zinat (1470 h) - Khirbet
Qumbaza (?) - Kh. al-Manshiya (260
h) - Ar-Rihaniya (240 h) - Qira wa
Qamun (410 h) - Abu Zureiq (550 h)
- Bethlehem (370 h) - Hosha (202
h) - Ta'bun (370 h) - Al-Waraqani
(?) - Ghubaiya-Tahta 1130 h -
Ghubaiya al-Fauqa incl. - Abu
Shusha (720 h) - Al-Mansi (1200 h)
- Lidd (Al-Awwadim) 640 h - An
Naghnaghiya - Daliyat ar-Ruha (280
h) - Al-Kafrin (920 h) - Sabbarin
(1700 h) - Al-Buteimat (110 h) -
Khubbeiza (290 h) - Umm ash-Shauf
(480 h) - As-Sindiyana (1250 ) -
Bureika (29 h) - Qisariya (960 h)
- Khirbet al Burj (?) - Wadi Ara
(230 h) - Kh. al-Majdel 1931:145h
- Qannir (750 h).
-- District de Ramle / (54 localités
détruites)
Majdal Yaba (1520 h) -
Al-Muzeiri'a (1160 h) - Qula (1010
h) - At-Tira (1290 h) - Deir Tarif
(1750 h) - Beit Nabala (2310 h) -
Al-Haditha (760 h) - Jindas (?) -
Sarafand al Amar 1950 h - Abu-Fadl
as-Sautariya ? - Deir Abu Salama
(60 h) - K. adh-Dhuheiriya 100h -
Nabi Rubin (1420 h) - Sarafand
alKharab 1040 - Bir Salim (410 h)
- Jimzu (1510 h) - Daniyal (410 h)
- Shilta (100) - Burfiliya (730 h)
- Al-Burj (480 h) - Bir Ma'in (510
h) - Beit Shanna (210 h) -
Kharruba (170 h) - Innaba (1420 h)
- Zarnuqa (2380 h) - Ybna (5420 h)
- Bashshit (1620 h) - Al-Qubeiba
(1720 h) - Al-Kuneisiya (40 h) -
Al-Barriya (510 h) - Na'ana (1470
h) - Aqir (2480 h) - Al-Mughar
(1740 h) - Kh. al-Buweira (190 h)
- Deir Aiyub (320 h) - Salbit (510
h) - Idhnibba (490 h) - Jilya (330
h) - At-Tina (750 h). - Khulda
(280 h) - Sajad (370 h) - Qazaza
(940 h) - Shahma (280 h) - Qatra
(1210 h) - Al-Mukheizin (200 h) -
Beit Jiz (550 h) - Al-Kheima (190
h) - Khulda (280 h) - Sajad (370
h) - Qazaza (940 h) - Shahma (280
h) - Qatra (1210 h) - Al-Mukheizin
(200 h) - Beit Jiz (550 h) -
Al-Kheima (190 h).
-- District de Safad / (76 localités
détruites)
Abil al-Qamh (330 h) - Az-Zuq
al-Fauqani 160 h - Zuq at-Tahtani
(1050 h) - Shauqa at-Tahta 200h -
Khan ad-Duweir 150 h -
As-Sanbariya (130 h) - Al-Khisas
(530 h) - Al-Manshiya (362 h) -
Al-Mansura (360 h) - Al-Khalisa
(1840 h) - Lazzaza (230 h) -
Al-Abbisiya (830 h) - Kh.
as-Sammam incl. - Al-Qeitiya (940
h) - An-Na'ima (1030 h) -
Al-Madahil 100 h) - Hunin (1620 h)
- Al-Manara (490 h) - Dawwara (700
h) - Al-Amir (?) - As-Salihiya
(1520 ) - Al-Muftakhira (350 h) -
Khiyam al-Walid (280 h) -
Az-Zawiya (760 h) - Al-Hamra (730
h) - Al-Buweiziya (510 h) -
Al-Ghuraba (200 h) - Ad-Darbashiya
(310 h) - Al-Huseiniya (340 h) -
Jahula (420 h) - Nabi Yusha' (70
h) - Al-Mansura (90 h) - Beit
Susin (210 h) - Deir Muheisin (460
h) - Seidun (210 h) - Al-Qubab
(1980 h) - Al-Latrun (190 h) - Abu
shusha (870 h) - Qadas (290 h) -
Al-Malikiya (360 h) - Harrawi (?)
- Beisamun (20 ) - Mallaha (890 h)
- Al-Ulmaniya (260 h) - Arab
az-Zubeib incl. - At-Tuleil -
Deishum (590 h) - Kirad alGhannama
350h - Kirad al-Baqqara (360 h) -
Yarda (20 h) - Saliha (1070 h) -
Alma (950 h) - Marus (80 h) -
Al-Waiziya (?) - Qabba'a (460 h) -
Mansurat al-Kheit 200 h - Dallata
(360 h)
Ammuqa (140 h) - Mughr al-Kheit
(940 h) - Ar-Ras al-Ahmar (620 h)
- Zangharriya (840 h) - Fir'im
(740 h) - Khirbet al-Muntar (?) -
Teitaba (530 h) - Qaddita (240 h)
- Kafr Bir'im (710 h) - Ein
az-Zeitoun (820 h) - Biriya (240
h) - Ja'una (1150 ) - Sasa (1130
h) - Al-Ghabbatiya (60 h) -
Sabalan (70 h) - Safsaf (910 h) -
Ad-Dhahiriya - at-Tahta 350 h -
Jubb Yusuf (170 h) - Khirbet
Kharraza (?) - Kh.al-Hiqab (?) -
Ash-Shuna (170 h) - Farradiya (670
h) - Fara (320 h) - Meiroun (290
h) - Sammu'i (310 h) - Khirbet
Khati (?).
-- District de Tibériade / (24
localités détruites)
As-Samakiya (380 h) - At-Tabigha
(330 h) - Yaquq (210 h) -
Al-Mansura (?) - Gh. Abu Shusha
1240 h - Majdal (360 h) - Kh.
Al-Wa'ra as-Sauda ? - An-Nuqeib
(320 h)
Hittin (1190 h) - Nimrin(320 h) -
Kh. Nasir ed-Din (90 h) - Kh.
Sarjuna (73 h) - Al-Manara (490 h)
- Lubiya (2350 h) - As-Samra (290
h) - Samakh (3460 h) - Al-Manshiya
(362 h) - Al-Ubeidiya (870 h) -
Al-Hamma (290 h) - Kafr Sabt (480
h) - Ash-Shajara (770 h) -
Al-Hadatha (520 h) - Ulam (720 h)
- Ma'dhar (480 h).
IL Y A EU AU TOTAL 531 VILLAGES
RASES