Journal
des Palestiniens
02- 05 au 05- 05
Par M.Lemaire
Ce
journal est obtenu par la lecture journalière des
journaux en ligne (Afp- ats - Ap - Reuters ainsi
que les sources d'informations de la résistance).
ensuite
patiemment
je fais les recoupements...
Vous retrouverez ce
journal sur le site http://www.nord-palestine.org/Journaux_Palestiniens.htm
et
http://www.palestinefr.net.
___________________________________________________________________________________
2 mai 2005
Des sources
palestiniennes affirment que les forces
de l'occupation ont utilisé une nouvelle
arme pour réprimer les manifestants
palestiniens. Il s'agit d'un court fusil qui
tire plusieurs balles métalliques rondes
qui transperce le corps et dégage un gaz
paralysant les nerfs.
Des témoins ayant
participé à la manifestation de samedi
dernier, 30 avril, à Bil'in, affirment que
ce genre d'armes a été utilisé contre les
manifestants.
Ces sources affirment
que 5 Palestiniens ont été touchés par
ces balles, dont le photographe de l'Associated
Press, Muhammad Muhaysin, qui a déclaré
qu'une balle ronde a transpercé son
couvre-chef et a touché sa tête, et une
autre a transpercé sa chemise pour toucher
son épaule, en indiquant que c'est la première
fois qu'il voit ce genre de balles.
Muhaysen dit : j'ai
senti qu'un couteau entrait dans mon corps,
lorsque les balles m'ont touché, cela a
provoqué une paralysie pendant un certain
temps.
Ces sources
palestiniennes affirment que les soldats tiraient
des rafales de ces balles sur les
manifestants à une distance de quelques mètres,
et que les soldats utilisaient le même
fusil également pour lancer du gaz
paralysant les nerfs des manifestants, les
faisant tomber par terre, pour les emmener
et les arrêter ensuite.
Sommaire :
Politique
Palestinienne (en
Palestine toujours occupée)
1-1
Processus de paix :
Mahmoud
Abbas a promis
d'organiser un référendum
national sur tout accord
final avec Israël
Mahmoud
Abbas a affirmé que
les Palestiniens
n'accepteraient rien
de moins que les
frontières de 1967
Israël
n'a pas l'intention
d'avancer sur la
"feuille de
route" si le Hamas
participe aux élections
législatives
palestiniennes sans désarmer,
Sami
Abou Zuhri, "Les
fusils de la résistance
palestinienne sont légaux
mais l'occupation et
ses fusils sont illégaux
1-2 Les
grandes manoeuvres
campagne
de rétablissement
de l'ordre destinée
à éradiquer
l'anarchie et à
faire respecter la
trêve
la
désignation de
Wolfensohn est une
preuve de la détermination
de Bush de faire vivre
le processus de paix.
1-3
Sur le terrain
Abbas,
a évoqué la
distribution des
terres et les demandes
palestiniennes qui
seront examinées par
un tribunal spécial.
violation
de l'accord de
transfert de Tulkarem.
Campagne de lutte
contre la
corruption.
Israël
cherche à saboter la
trêve informelle en
vigueur.
1-4
Gouvernement
cherche ...
Le
Fatah, organisera des
primaires le 27 mai
afin de désigner ses
candidats aux élections
législatives
Plus
de 400.000
Palestiniens pour élire
906 conseillers
municipaux parmi 2.519
candidats,
Le
Fatah, a obtenu 56%
des voix et le Hamas
33%% dans les élections
municipales à Gaza
et la Cisjordanie,
1-6 Action
contre le Mur
de la Honte
Qorei
accuse Israël de
continuer à violer
la loi et décrit
les plans israéliens
comme un acte très
dangereux &
inacceptable ".
Qorei
a exprimé sa
crainte qu'Israël
planifiait de
construire un mur
d'Apartheid dans
la ville de Hébron,
en indiquant
qu'une telle
action mettrait en
péril le
processus de paix.
" Israël
tente de tracer
les frontières
unilatéralement
".a-t-il dit.
" Ceci est
complètement
inacceptable. L'Autorité
Nationale
Palestinienne aura
recours à toutes
les méthodes afin
de défendre le
peuple
palestiniens et
ses terres ".
1-7 Action
contre la politique
colonialiste israélienne
(Colonisation &
colonies)
Le président
Mahmoud Abbas a dénoncé
la poursuite israélienne
à la
colonisation.
Toutes
les colonies
sont illégales
et devraient être
démantelées
".
Oudaï Assi et
Jamal Assi, ont été
tués par les tirs
de soldats israéliens
a Bit Liqyah, au
sud-ouest de
Ramallah
1-8
Politique
extérieure
les
conditions étaient
"réunies"
pour la tenue
d'une conférence
internationale
sur la paix au
Proche-Orient, (évoquée par
Poutine )
Visite
du premier
ministre turc
Recep Tayyip
Erdogan.
Le
président
palestinien Mahmoud
Abbas a qualifié la
visite du président
russe Vladimir
Poutine d'''une
visite historique
'',
2 Politique
Israélienne
2-2
Des Canons ... pas du beurre
L’unité
8200 ou les trésors de
la high-tech
militaire…
2-3 Sur le terrain
Insurrection
civile ?
Manifestations
de colons- "On est
là pour l’éternité
! "
Shalom,
ministre des Affaires étrangères,
a confirmé officiellement
que le plan de retrait de
la bande de Gaza débuterait
le 15-8
2-4
Les grandes manœuvres…
seules
les villes de Tulkarem
et Jéricho ont été
transférées aux
Palestiniens.
2-5
Gouvernement cherche
coalition désespérément
Chtcharansky
(ministre chargé des
relations avec la
diaspora) démissionne
2-10 Politique
colonialiste israélienne
(Colonisation &
colonies)
Les
actuels Grands
Rabbins d'Israël
s'expriment contre
le retrait…
L'armée
israélienne a levé
le bouclage total
imposé depuis le 21
avril sur les
territoires
palestiniens.
…
Netanyahu
s'est prononcé pour
la destruction des
habitations des
habitations des de
la bande de Gaza,
Sharon
a accusé Mahmoud
Abbas de
"renforcer les
organisations
terroristes au lieu
de les démanteler".
Gel
du transfert de villes
palestiniennes,
2-11
Politiques extérieure
La
Russie s'est réinséré
sur la carte
politique du
Proche-Orient avec
la visite du président
Poutine qui a rassuré
Israël
Israël
" autoriserait "
le déploiement le
long de la route
Philadelphie de
deux bataillons de
gardes-frontières
égyptiens,
Business
conseil entre Israël
et l'UE
3 Politique internationale
des territoires occupés
3-3
Pays
Arabes
&
voisins
Erdogan,
qui s'est dit disposé
à servir de médiateur
dans le conflit israélo-palestinien, &
à offert de l'aide économique
3-4
Quartette
Poutine
& le terrorisme…
3-6 Usa
Requête
du Pentagone auprès
du congrès pour
fournir des bombes de
type GBU-28
La
palestine en chiffre &
au jour le jour
4-1
Décompte des pertes
humaines
Dossier
:
01-05
Travailleurs
dans les territoires
palestiniens : 586.000
travailleurs (418.000
Cisjordanie et 168.000
bande de Gaza)
02-05
Un
rapport israélien
confirme que les
Palestiniens maintienent
la trêve
4-2 Détails
par région
Cisjordanie
Jérusalem.
Hebron
Ramalah
Rafah
(non loin de la frontière
entre la bande de Gaza
et de l'Egypte)
6-1
Politique de paix (Séminaire
organisé par
l'Institut du Proche
Orient à
Washington.)
6-2
Chtcharansky,
l'espion venu
d'URSS...
7-1
Point de vue de Badia
Benjelloun :
Israel & l'équilibre
des forces militaires
au Proche-Orient.
7-2
Point de vue de André
Gaillard :
L’IDEOLOGIE
SIONISTE : Fruit
amer du Judaïsme
!
7-3
Point de vue de Mehr
Licht : L'ONU pantin
d'israël
7-4
Point de vue de
Arabs48 : Réfugiés
palestiniens : 70%
de notre peuple est
réfugié : il réclame
son retour
7-5
Point de vue de
Naomi Hazan
: La doctrine
Sharon
|
30-04 au 05-05 :
Peuple Palestinien : 7
tué - 29
blessés
1 Politique
Palestiniene
1-1
Processus de paix :
04-05
Mahmoud Abbas a
promis d'organiser un référendum
national sur tout accord final avec Israël
et a vivement critiqué Israël pour la
pression qu'il entend exercer sur lui pour
qu'il désarme les militants,
"Les Israéliens
veulent voir couler du sang Palestinien et
nous ne pouvons l'accepter",
"C'est la ligne rouge. Nous bâtissons
notre sécurité à notre façon, pour la
protection de notre peuple. Nous
travaillons jour et nuit mais il y a des
obstacles et les progrès sont
lents".
Cependant,
"l'Autorité Palestinienne met tout
en oeuvre pour éviter le chaos et la
prolifération d'armes dans les rues et
les lieux publics",
AP & WAFA.
04-05
Mahmoud Abbas a
affirmé que les Palestiniens
n'accepteraient rien de moins que les
frontières de 1967
"les
constructions dans les territoires sont
illégales, Jérusalem-est est occupé et
nous n'accepterons rien de moins que le
retour aux frontières de 1967",
WAFA.
04-05
Raanan Gissin, un
proche collaborateur de Sharon : Israël
n'a pas l'intention d'avancer sur la
"feuille de route" si le Hamas
participe aux élections législatives
palestiniennes sans désarmer,
Réactions :
Sami Abou Zuhri,
porte-parole du Hamas : "Les
fusils de la résistance palestinienne
sont légaux mais l'occupation et ses
fusils sont illégaux parce que ce sont
des occupants et des envahisseurs.
Les élections
palestiniennes sont une affaire intérieure
palestinienne et toute déclaration israélienne
sur cette question est une ingérence dans
les affaires intérieures palestiniennes
que nous ne pouvons pas accepter",
Rachid Abou Chbak,
chef de la Sécurité intérieure préventive
palestinienne, :
"Nous n'avons
pas l'intention de confisquer les armes de
la Résistance",
Abou Chbak a rejeté
en particulier la demande formulée par
les autorités d'occupation pour que le désarmement
des factions armées de la Résistance
soit engagé avant le transfert aux forces
de sécurité palestiniennes de trois
villes de Cisjordanie - sur cinq - que
l'armée d'occupation doit encore
effectuer aux termes d'un accord signé en
février 2005.
Le chef de la Sécurité
préventive a souligné toutefois que les
groupes de la Résistance devaient honorer
leur promesse de respecter la trêve
.Il a précisé que
:
"Les armes de
la Résistance ne doivent pas être exhibées
dans la rue."
"Les armes de
la Résistance ne doivent pas servir dans
les querelles familiales."
"Les armes de
la Résistance ne doivent pas servir à
tuer une femme accusée de comportement
immoral."
1-2 Les grandes manoeuvres
30-04
L'Autorité
palestinienne a lancé une campagne de
rétablissement de l'ordre destinée
à éradiquer l'anarchie et à faire
respecter la trêve conclue en février
entre le Président Mahmoud Abbas et
Sharon.
Ahmed Qoreï
rencontre James Wolfensohn
01-05
Wolfensohn,
envoyé spécial du Quartet pour la paix
au Moyen-Orient. (président
sortant de la Banque mondiale),
vient coordonner le plan israélien de
retrait et l'évacuation de colonies
juives illégales.
01-05
Le premier ministre Qoreï a assuré que
l'ANP est prête à se coopérer avec
Wolfensohn onsidérant que la désignation
de Wolfensohn est une preuve de la détermination
de Bush et l'administration américaine de
faire vivre le processus de paix.
Il a également affirmé que le plan du
retrait israélien devrait s'appliquer
dans le cadre de la feuille de route,
en insistant sur l'importance de relier,
le non retrait de la bande de Gaza et
les événements en Cisjordanie, a la
poursuite de la construction du mur de séparation.
comme étant la suite logique de
l’expansion coloniale israélienne
Qoreï a présenté à Wolfensohn les
projets stratégiques palestinien afin
de ressusciter l'économie
palestinien.& créer des chances de
travail, solutionner le chômage et alléger
les souffrances des palestiniens
1-3
Sur le terrain
Mahmoud
Abbas, a évoqué la distribution des
terres et les demandes palestiniennes qui
seront examinées par un tribunal spécial.
Tullkarem
02-05
Le gouverneur de
Tulkarem Azzedine A-Charif a annoncé
avoir déposé une plainte auprès des
autorités israéliennes dénonçant une
violation de l'accord de transfert de
Tulkarem. "Ils doivent se coordonner
avec nous s'ils veulent entrer" dans
la ville, a-t-il dit à l'Associated Press.
"Cela va à l'encontre de tous les
accords".
Des responsables
militaires israéliens arguaient que
l'accord sur le transfert de la ville
autorisait Tsahal à entrer de nouveau en
territoire palestinien en cas d'attentat
imminent….
Campagne de lutte contre la corruption.
02-05
Des bulldozers
palestiniens ont démoli les maisons (Les
maisons étaient en construction depuis
quatre mois mais n'étaient pas terminées.)
de trois officiers ,(un major, un
lieutenant-colonel et un colonel-) qui
avaient construits illégalement ces
maisons au bord de la mer au nord de la
ville de Gaza sur des terrains appartenant
à l'Etat.
AP
ma/v158
03-05
La police
palestinienne a arrêté, dans le nord de
la bande de Gaza, deux résistants du
mouvement Hamas qui projetaient selon elle
de tirer des roquettes sur Israël, puis
les a libérés peu après.
Un porte-parole du
ministère palestinien de l'Intérieur,
Toufik Abou Khoussa, a précisé que les
deux hommes avaient été remis en liberté
à la suite de l'intervention d'un
responsable égyptien à Gaza.
En échange de leur
libération, les deux activistes ont
promis de respecter l'accord de trêve
avec Israël,
Réagissant à leur
libération, le Hamas a confirmé qu'ils
étaient armés, (en violation d'un récent
ordre des autorités palestiniennes
interdisant à tout autre qu'un membre des
forces de sécurité de porter une arme en
public) mais n’avait aucune intention de
tirer des roquettes…
Le Hamas, s'est dit
déterminé à "maintenir le
calme" et a accusé l'Autorité
palestinienne de chercher à satisfaire
Washington aux dépens de l'unité
nationale.
Suite
du meutre des 2 jeunes gens à Beit Liqyah
05-05
Porte-parole de
l'Autorité palestinienne : Israël
cherche à saboter la trêve informelle en
vigueur. "Ce crime délibéré que
constitue le meurtre de deux jeunes à
Beit Liqyah est une tentative de saboter
la trêve et provoquer des réactions"
palestiniennes.
Nous faisons assumer
la responsabilité de ces crimes au
gouvernement israélien qui n'a pas
appliqué les accords de Charm el-Cheikh,
car elle ne s'est pas retiré des villes
de Cisjordanie, n'a pas libéré les
prisonniers et continue de construire le
mur de l'apartheid sur nos terres, faisant
fi des condamnations de ses crimes par la
communauté internationale", a ajouté
le porte-parole.
Il a appelé
Washington et le quartette (Etats-Unis,
Onu, Russie, Union européenne) "à
agir immédiatement pour faire cesser ces
agressions".
avec l'afp & Ipc
05-05
Une source militaire
israélienne a pour sa part annoncé
l’ouverture d'une enquête et la
suspension du commandant
"Le chef du
commandement central a décidé de
suspendre le commandant (présent dans le
secteur) de toute activité opérationnelle
jusqu'à la fin de l'enquête sur cet
incident",
Une enquête préliminaire
a révélé que le commandant avait ordonné
à ses hommes d'ouvrir le feu "en
direction de la partie inférieure"
du corps de l'un "des principaux
instigateurs"
afp
Rachid
Abou Chabak, le comandant du Service de la
Sécurité Préventive dans la bande de
Gaza et la Cisjordanie :
L'Autorité
Nationale palestinienne n'a pas
l'intention de désarmer les groupes de la
résistance palestinienne, mais est déterminée
de renforcer la loi et l'ordre dans ses
zones, et elle prendra des mesures rapides
et fermes contre ceux qui sévissent dans
nos rues en se réclamant de la résistance"
" Nous ne permettrons à
personne de se substituer à la loi ou
d'imposer ses vues sur les citoyens par la
force des armes ", a-t-il ajouté.
Il a averti que l'Autorité palestinienne
ne tolérerait pas " la moindre
violation des accords du Caire ", où
les groupes armés palestiniens sont
convenus à la mi-mars d'observer une trêve
de facto dans les attaques anti-israéliennes.
1-4
Gouvernement
cherche ...
02-05
Le Fatah,
organisera des primaires le 27 mai afin
de désigner ses candidats aux élections
législatives
Le Fatah choisira
une liste de 132 candidats, soit autant
que le nombre de sièges au Parlement
palestinien.
AP
02-05
Le Front populaire
de libération de la Palestine (FPLP) a
annoncé dimanche qu'il avait désigné
son secrétaire général (en prison
depuis 2002) Ahmad Sadat, comme son
candidat aux prochaines élections législatives.
M. Sadat jouit des compétences et de la
capacité de diriger le groupe et de
travailler pour le prochain parlement
palestinien.
ap
Conseils
municipaux en Cisjordanie et à Gaza
05-04
Plus de 400.000
Palestiniens âgé de plus de 18 ans
participent au scrutin pour élire 906
conseillers municipaux parmi 2.519
candidats, dont 399 femmes, dans 76
circonscriptions en Cisjordanie et huit
autres dans la bande de Gaza. ont
commencé à se rendre aux urnes
(Il s'agit de la
deuxième phase d'un processus entamé
en décembre 2004 et devant s'achever en
août.)
Seules cinq
villes, Bethléem, Kalkiliya et Salfit
en Cisjordanie, ainsi que Rafah et Beit
Lahya dans la bande de Gaza, sont
concernées par ce scrutin, le reste des
circonscriptions étant des villages ou
des bourgades.
Une délégation
du Conseil de l'Europe, une délégation
internationale d'observateurs dirigée
par l'ancien député norvégien Bjarte
Tora et le sénateur canadien d'origine
libanaise Marc Harb, ainsi que 80 élus
et représentants de collectivités
locales françaises, espagnoles,
italiennes et néerlandaises font contrôler
le bon déroulement du scrutin.
Redoutant
apparemment un succès du Hamas à ce
scrutin, Israël a averti que les législatives
palestiniennes ne pourraient pas être
considérées comme "libres et démocratiques"
si un parti disposant d'une milice armée
y participait.
ML : Donc
cela s’applique à Israël ou il y a
des milices privées…)
(afp- 07h44)
06-05
Le Fatah, a
obtenu 56% des voix et le Hamas 33%% dans
les élections municipales à Gaza et la
Cisjordanie, ont annoncé vendredi des
responsables électoraux palestiniens en
présentant des résultats encore
officieux.
1-6 Action
contre le Mur de la
Honte
03-05
Le premier
ministre palestinien Ahmed Qorei
accuse Israël de continuer à violer
la loi et décrit les plans israéliens
de construction d’un nouveau mur et
une université dans les territoires
occupés comme un acte très dangereux
& inacceptable ".
Qorei
a exprimé sa crainte qu'Israël
planifiait de construire un mur
d'Apartheid dans la ville de Hébron,
en indiquant qu'une telle action
mettrait en péril le processus de
paix.
" Israël tente de tracer les
frontières unilatéralement
".a-t-il dit. " Ceci est
complètement inacceptable. L'Autorité
Nationale Palestinienne aura recours
à toutes les méthodes afin de défendre
le peuple palestiniens et ses terres
".
1-7 Action
contre la politique colonialiste israélienne
(Colonisation & colonies)
Mahmoud Abbas, qui se prépare à
reprendre le contrôle de la bande
de Gaza a promis qu’il n’y
aurait pas de pillage des maisons
juives si elles sont transférées
à l’autorité palestinienne
Abbas
et Qoreï ont analysé les moyens de
protéger les points de passage
entre la bande de Gaza et le
‘territoire’ israélien.
"Gaza et les colonies sont les
biens du peuple palestinien et nous
nous engageons à les protéger pour
le bien du peuple palestinien",
a affirmé Mahmoud Abbas.
03-05
Le président Mahmoud Abbas a dénoncé
la poursuite israélienne à la
colonisation.
"Les colonies sont illégales de
la première à la dernière pierre.
Leur démantèlement est possible
comme cela été le cas dans le Sinaï"
lors du retrait israélien de ce
territoire égyptien en 1982", a
ajouté le président.
Il a également réaffirmé que
"Jérusalem-Est est occupé"
et que les Palestiniens
"n'accepteront rien de moins
qu'un retour aux frontières de
1967".
03-05
Toutes
les colonies sont illégales et
devraient être démantelées ".
"
Israël continue son plan,
qui consiste à renforcer les
grands blocs coloniaux en
Cisjordanie après leur retraite de
la bande de Gaza.
Le premier ministre Ahmed Qorei
demande aux américains de bloquer
ces nouvelles actions : " Où
sont les américains ? Qu'est qu'ils
vont faire pour arrêter cette dernière
violation ?a-t-il demandé.
Ps :
Ariel, (environ 17 000 colons) se
trouve a plus de 20 km de la frontière
(reconnue internationalement) dans
le territoire palestinien.
04-05
Mahmoud Abbas
" De même, les Palestiniens ne
devraient pas se laisser décourager
par les colonies juives de
peuplement de Cisjordanie, comme les
énormes colonies telles que celles
de Maaleh Adumim et Ariel parce
qu'il y a un précédent pour le déplacement
des colonies.",
"Une
colonie dans le Sinaï, en Egypte, a
pu être déplacée après Camp
David, cela devrait être possible
maintenant".
(en référence
au démantèlement de la colonie de
Yamit au début des années 80 dans
le cadre de son retrait de la péninsule
du Sinaï après les accords de Camp
David avec l'Egypte.)
AP
05-05
Oudaï Assi et
Jamal Assi, ont été tués par les
tirs de soldats israéliens a Bit
Liqyah, au sud-ouest de Ramallah
Le ministère d'Intérieur a dénoncé
l’assassinat des deux adolescents
considérant ce crime comme un
nouvelle de l'insistance israélienne
d'agresser le peuple palestinien
Le porte-parole du ministère d'Intérieur
a expliqué que ces assassinats
confirme qu'Israël n'est pas engagé
dans les accords du processus de paix
signé à Charm Al Cheikh et appelle
le Quartet de faire pression sur Israël
afin de l’obliger à appliquer le
traité et les Conventions accordés
et de mettre un terme à l'effusion du
sang.
1-8
Politique
extérieure
29-04
Le Président
Abbas a affirmé que les conditions
étaient "réunies" pour
la tenue d'une conférence
internationale sur la paix au
Proche-Orient, (évoquée par M.
Poutine )
"Nous
accueillons favorablement la tenue
d'une conférence internationale car
les conditions sont réunies Nous
sommes attachés à l'instauration
d'une paix juste avec nos voisins
israéliens et à ne pas manquer
cette occasion qui se présente",
M.
Poutine, précisant: " les
responsables israéliens ne sont pas
totalement opposés à cette idée
tout en estimant qu'une telle réunion
devrait être "bien préparée".
…
02-05
Visite
du premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan.
Mr. Erdogan, a
proposé au président Abbas que la
Turquie joue le rôle d'intermédiaire
entre israéliens et palestiniens
...
Erdogan a
affirmé que son pays était prêt
à "faire tout ce qu'il
peut" pour faire avancer le
processus de paix si Israël et les
palestiniens sollicitent son aide.
"Le Premier ministre turc est
un hôte important et sa visite reflète
un sérieux effort de faire avancer
le processus de paix et élargir le
rôle de la Turquie au
Proche-Orient", a déclaré
Majdi Al-Khaldi, un haut responsable
au ministère des Affaires étrangères
palestinien.
Proposition
russe basée sur la fin de
l'occupation israélienne et l'établissement
d'un état palestinien indépendant
.
04-05
Le président palestinien Mahmoud
Abbas a qualifié la visite du président
russe Vladimir Poutine d'''une visite
historique '', exprimant son espoir
que la Russie jouerait un rôle
principal au processus de paix.
En
ce qui concerne les relations
palestino-russe
Abbas a affirmé que les relations
entre les deux côtés sont basées
sur le respect mutuel et la
confiance.
Abbas a mentionné qu'il souhaitait
que la Russie aurait un rôle
principal dans le processus de paix
et l'initiatiateur des négociations
pour le statut final et les droits légitimes
des palestiniens pour un Etat indépendant.
interview :
agence de WAFA,
2
Politique Israélienne
2-2
Des Canons ... pas du beurre
L’unité 8200
ou les trésors de la high-tech
militaire…
L’existence d’unités high-tech au
sein de Tsahal n’est un secret pour
personne.
Nombre des
recherches technologiques militaires
participent à la haute réputation
d’Israël dans le domaine de la
high-tech.
La nature de ces
projets sont en général tenus
secrets et ont trait aux sujets les
plus sensibles de la défense israélienne.
L’unité est notamment responsable
d’un projet de réseau cellulaire
militaire appelé "Vered Harim"
et notamment de créer une sorte
"d’armée de terre numérique"
(...)
30-04
Selon le quotidien
israélien Haaretz, les deux envoyés spéciaux
américains pour le Proche-Orient,
Elliot Abrams et David Welch, ont informé
les Israéliens que la police
palestinienne a besoin d’armes pour
maintenir la stabilité et la sécurité
dedans les territoires palestiniens
occupés ...
Israël aurait
refusé de donner suite a cette
demande
2-3 Sur le terrain
Insurrection
civile
27-04
Le député Arié Eldad de l’Union
nationale(extrème droite), a déclaré
que pour empêcher le plan de retrait
de se réaliser, les Israéliens qui
s’y opposaient devaient provoquer
une insurrection civile.
Réactions
Le ministre Matan Vilnaï a demandé
au conseil juridique de la Knesset de
lui retirer son immunité
parlementaire et de le traduire en
justice.
Le député Ran Cohen (gauche) a
demandé au président de la Knesset
de révoquer Eldad de son poste de président
de la commission d'éthique.
Le député Avshalom Vilan (gauche) a
réclamé du conseiller juridique du
gouvernement d’ouvrir une enquête
contre lui pour incitation à la révolte.
Justification du
personnage :
"Je ne
comprends pas que l’évocation du
concept d’insurrection civile doit
obligatoirement faire penser à la
guerre civile. Il a plusieurs formes
d’insurrection et celle à laquelle
je faisais allusion dans mon discours
est une insurrection pacifique, non
violente. Trente pour cent des employés
de la fonction publique sont contre le
plan de retrait, ils peuvent par leur
refus d’obéir aux ordres du
gouvernement paralyser le pays et empêcher
l’application du plan de
retrait", a déclaré Eldad sur
Kol Israël. (...)
Manifestations
de colons- "On est là pour l’éternité
! "
a) Goush Katif
27-04
Se moquant des
palestiniens - 80 000 colons (et
affiliés) ont défilé à Neve
Dekalim, sur les plages du Goush Katif–
Les organisateurs avaient prévenu que
ce rassemblement de protestataires
venus crier leur opposition au plan de
retrait serait un avant-goût de la
mobilisation attendue le jour où débuteront
les évacuations des localités du
Goush Katif…
b)
Homesh. :
Rassemblement de 30.000 personnes. qui
ont chanté avec Ariel Zilber "Am
Israël Haï".
c)
03-05
Mardi,
pour la seconde journée consécutive,
des centaines d'étudiants de
l'université de Nouakchott ont
protesté en brûlant des pneus et en
jetant des pierres. Les forces de
l'ordre ont usé de gaz lacrymogènes
pour les disperser.
Plan
de retrait ? Nouvelle date…
mais cette fois-ci se sera la bonne…
4-05
Silvan Shalom,
ministre des Affaires étrangères, a
confirmé officiellement que le plan
de retrait de la bande de Gaza débuterait
le 15 août. …
Par la suite, un
haut responsable déclate … "L'Etat
hébreu a parlé d'une disposition
pour cela, mais aucune décision
finale n'a encore été arrêtée".
04-05
Le gouvernement
israélien a donné 9.000 colons de
Gaza jusqu'à mardi 10 pour accepter
sa proposition d'une évacuation
collective vers la zone côtière de
Nitzanim dans le sud d'Israël (ou
quatre nouveaux villages sont
construits pour eux) ou de risquer de
se voir retirer cette offre,
Les conditions
de cet offres : les colons doivent
soumettre une liste de gens disposés
à partir et promettre de ne pas céder
à la violence lors de l'évacuation.
En outre, cette
liste devrait être suffisamment
importante pour lancer le processus.
AP
2-4
Les grandes manœuvres…
26-04
L’administrateur chargé de
l’application du retrait de la bande de
Gaza et du nord de la Samarie, Yonathan
Bassi, a fait savoir aux 90 familles de
Ganim et Kadim, en Samarie, qu’elles
avaient la possibilité de percevoir
30.000 dollars d'indemnités supplémentaires
si elles acceptaient de quitter leur
maison de leur plein gré, avant la mise
en oeuvre du retrait.
Rappel :
Lors de la
rencontre entre Sharon et le président
Mahmoud Abbas, le 8 février dernier,
Israël s'est engagé à céder le contrôle
de cinq villes de Cisjordanie aux forces
de sécurité palestiniennes.
Mais seules les
villes de Tulkarem et Jéricho ont été
transférées aux Palestiniens.
Le ministre israélien
de la Défense Shaul Mofaz a dit la
semaine dernière qu'il suspendait les
autres transferts tant que les
Palestiniens n'auraient pas rempli leur
engagement de désarmer les groupes
palestiniens dans les deux villes qu'ils
contrôlent.
AP sb/v0183
04-05
Le premier ministre
israélien Ariel Sharon qui recevait les
sénateurs Us Bill Frist et Joseph
Lieberman n'a pas cessé d’accuser Abbas
de "ne rien faire" pour démanteler
les "organisations terroristes".
2-5
Gouvernement cherche coalition désespérément
02-05
Chtcharansky
(ministre chargé des relations avec la
diaspora) démissionne
Exprimant ainsi
son opposition totale à l'évacuation
de la bande de bande de Gaza
"J'estime que
le plan de désengagement est une erreur
tragique qui ne fera qu'exacerber le
conflit avec les Palestiniens, accroître
le terrorisme et réduire les chances de
parvenir à une paix véritable",
Il estime que ce
retrait va "affaiblir la possibilité
d'établir une société palestinienne
libre(…)"
"Il
s'opposait au plan de désengagement car
il pensait que toutes concession dans le
processus de paix devait être
conditionnée par des reformes du côté
palestinien", a également indiqué
la porte-parole.
Le personnage :
Chtcharansky a
immigrer en 1986, à la faveur d'un échange
d'espions entre l'URSS et l'Occident.
(espionnage au profit des Etats-Unis.)
Chtcharansky avait
fondé le parti russophone "Israel
Be Aliya" qui a ensuite fusionné
avec le Likoud du Premier ministre Ariel
Sharon.
Il a ensuite été
un des chef de file de l'aile " dure "
du grand parti de la droite qui s'est
systématiquement opposé au projet de
retrait unilatéral de la bande de Gaza.
Auteur d'un livre
intitulé "the Case for
democracy", (la cause de la démocratie),
Chtcharansky avait été reçu à la fin
de l'an dernier longuement par Bush qui
avait fait l'apologie de l'ouvrage….
"Si vous
voulez avoir une idée de ce que je
pense à propos de la politique étrangère
lisez Natan Chtacharansky (...) c'est un
grand livre", a affirmé Bush
2-10 Politique
colonialiste israélienne (Colonisation
& colonies)
25-04
Les actuels
Grands Rabbins d'Israël s'expriment
contre le retrait…
''Je ne
comprends pas comment un juif peut
soutenir le plan de retrait'' a dit le
Rav Metzguer, Grand Rabbin ashkénaze
d'Israël.
''Je prie tous
les jours pour l'annulation du décret'',
a quant à lui affirmé le Rav Shlomo
Amar, actuel Grand Rabbin sépharade
de l'Etat.
02-05
L'armée israélienne a levé le
bouclage total imposé depuis le 21
avril sur les territoires
palestiniens. …Mais cette mesure ne
concerne pas le secteur nord de la
Cisjordanie.
(ats -05:15)
03-05
Netanyahu s'est
prononcé pour la destruction des
habitations des habitations des de la
bande de Gaza,
afin d'éviter
que les Palestiniens puissent présenter
le retrait de Gaza comme une victoire,
a rapporté la radio publique.
03-05
M. Peres qui
avait accueilli favorablement la
proposition du milliardaire des
Emirats arabes unis Mohammad Al-Abbar
d'acheter ces maisons, a réaffirmé
son opposition à leur destruction,
soulignant à la radio publique,
"l'importance cruciale d'une
relance de l'économie dans la bande
de Gaza après le retrait israélien,
car la misère alimente le
terrorisme".
Des affirmations
qui en rappelle d’autres vieux de
plus de 60 ans
02-05
Sharon a accusé
Mahmoud Abbas de "renforcer les
organisations terroristes au lieu de
les démanteler".
"Il prend
uniquement des mesures pour maintenir
le calme mais il ne fait rien pour
pour démanteler les infrastructures
terroristes"
ainsi, le
cabinet de sécurité israélien présidé
par … Sharon a décidé de geler le
transfert du contrôle sécuritaire de
villes palestiniennes de Cisjordanie
aux Palestiniens.
(ats- 18:19)
03-05
Le gouvernement
a voté par 13 voix contre 7 en faveur
de la transformation d'un collège
installé à Ariel, la principale
colonie du nord de la Cisjordanie en
une université, ce qui reflète sa détermination
à développer la colonisation en
Cisjordanie après le retrait de la
bande de Gaza.
05-05
Gel du
transfert de villes palestiniennes,
La télévision
israélienne a précisé que le
cabinet suivait les recommandations
du ministre de la défense Shaoul
Mofaz. Celui-ci ayant exigé mardi
de l'Autorité palestinienne qu'elle
désarme des activistes recherchés
avant tout nouveau transfert de
contrôle sécuritaire de villes de
Cisjordanie.
2-11
Politiques extérieure
30-04
La Russie s'est
réinséré sur la carte politique du
Proche-Orient avec la visite du président
Poutine qui a rassuré Israël
Cette visite de
cinq jours a constitué une grande
première: il s'agissait de la première
visite depuis 40 ans d'un chef du
Kremlin en Egypte, et la première
jamais effectuée en Israël et dans
les territoires palestiniens.
Celle-ci s'est
achevée vendredi soir.
En Israël, elle
a revêtu un caractère historique.
En effet, de
1967 à 1991, les relations
diplomatiques entre Israël et
l'ex-URSS étaient en sommeil, car
durant plusieurs décennies Moscou a
armé et financé des pays arabes qui
ne reconnaissaient pas le droit d'Israël
à l'existence
Cette semaine,
le président israélien Moshe Katzav
a déclaré: "je vois en Vladimir
Poutine un ami de l'Etat d'Israël"
03-05
Israël " autoriserait "
le déploiement le long de la route
Philadelphie de deux bataillons de
gardes-frontières égyptiens, soit
750 hommes, équipés d'armes légères,(un
plan du gouvernement Sharon)
04-05
Le sous comité de la Knesset coiffant
les services secrets a mis en garde
contre un déploiement de forces égyptiennes
le long de la route Philadelphie,
entre l'Egypte et la bande de Gaza,
après le retrait israélien de ce
territoire,
Suivant le quotidien Haaretz :
l'Egypte a réclamé de pouvoir déployer,
outre ces 750 hommes, d'autres
contingents dans ce secteur, alors
qu'Israël souhaite que cette mesure
ait un caractère strictement
temporaire.
En conclusion…, Netanyahu,( ministre
des Finances) s'est prononcé catégoriquement
contre le déploiement d'effectifs
militaires égyptiens dans ce secteur.
"Malgré le réchauffement de nos
relations avec l'Egypte, je pense que
ces effectifs pourraient le cas échéant
servir de tête de pont (...) Nous
constatons depuis des années un très
important effort de réarmement en
Egypte", , il est clair que
l'Egypte considère le déploiement de
750 de ses soldats avec des véhicules
blindés dans le secteur de
Philadelphie comme une occasion pour
le début d'un retour militaire dans
le Sinaï oriental".
Israël refusera tout changement du
traité de paix de 1979 entre les deux
pays, qui impose des limitations
draconiennes à la présence militaire
dans le Sinaï, de l'Egypte..
Arets,afp- 16h23 & AP
Business
conseil entre Israël et l'UE
Une première... Israël et l'Union
européenne ont décidé de créer une
institution aidant au développement des
relations commerciales. Il s'agit d'une
sorte de business conseil israélo-européen
qui favorisera les rencontres entre
exportateurs israéliens, hommes
d'affaires israéliens et européens
etc...
3 Politique internationale
des territoires occupés
3-3 Pays
Arabes & voisins
02-05
Le Premier
ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui
s'est dit disposé à servir de médiateur
dans le conflit israélo-palestinien,
s'est entretenu avec le président
Mahmoud Abbas et le Premier ministre
Qoreï
Erdogan à offert
de l'aide économique aux Palestiniens
Réactions…
Shalom (ministre
Affaires étrangères) s’oppose
violamment à une médiation de la
Turquie dans les négociations avec les
Palestiniens.
Ce qui n’aidera
pas a la remise en confiance suite à la
nette détérioration des relations
entre la Turquie et Israël, liés par
un partenariat stratégique depuis 1996.
( Erdogan jugeait
trop musclée les … positions d'Israël
à l'égard des Palestiniens)
05-05
Le premier ministre turc, Racep Yayyeb
Erdogan, a déclaré aux membres de son
parti (Le Parti de la Justice et du Développement),
que les territoires palestiniens donnaient
l'impression d'une "prison"
WAFA
...
3-4
Quartette
Poutine & le
terrorisme…
29-04
1) "Nous souhaitons que le président
Abbas combatte efficacement le
terrorisme, il ne peut pas le faire avec
des lance-pierres et des cailloux",
Le président
Poutine, a promis : "Nous
soutenons les efforts du président
Abbas pour réformer les services de sécurité
et lutter contre le terrorisme"
"Nous allons offrir une aide
logistique, des équipements et de
l'entraînement à l'Autorité
palestinienne"
"Nous
fournirons à la direction palestinienne
une aide technique, des
approvisionnement en matériel et une
formation" pour ses services de sécurité,
.
Des hélicoptères
pour le transport de Mahmoud Abbas
figureront parmi les matériels fournis.
nb
a) (Israël ayant
détruit les appareils de l'Autorité
palestinienne afin de limiter les
mouvements du président Yasser Arafat.)
b) (Poutine, n'a
pas mentionné spécifiquement la
fourniture de transports de troupes
blindés légers (50 véhicules de
patrouille blindés à la police
palestinienne) à laquelle Israël
s'oppose…
Selon des
responsables israéliens de la sécurité,
qui ont requis l'anonymat, son pays
mettrait en doute l'utilité de tels équipements
pour la police palestinienne(cela
risquerait de les gèner…) "
2) "La Russie
va continuer à offrir de l'aide à
l'Autorité palestinienne pour qu'elle
mette en place des réformes et
construise un Etat" "Nous
examinons actuellement plusieurs options
en vue d'une participation de la Russie
à la restructuration de l'économie
palestinienne, y compris à Gaza",
3) Poutine, à
appelé à la "libération des
prisonniers palestiniens et à mettre
fin aux restrictions sur les déplacements"
dans les territoires palestiniens.
"Je ne suis pas sûr que ces
restrictions aident dans la lutte contre
le terrorisme",
Final
"Nous souhaitons que cette coopération
(...) ne constitue pas un motif de préoccupation
pour la partie israélienne
Réunion d'experts
internationaux sur " la paix
au Proche-Orient "
29-04
M. Poutine, précisant:
" les responsables israéliens ne
sont pas totalement opposés à cette idée
tout en estimant qu'une telle réunion
devrait être "bien préparée".
Rappel :
Les Palestiniens
et Moscou ont une longue histoire de
coopération politique quand l'Union
Soviétique armait et appuyait Etats
arabes et Palestiniens dans leur combat
contre la marionnette Israël soutenu
par les prédateurs américains.
3-6 Usa
L'agence de coopération
"sécurité - défense" étasunienne
commente la requête du Pentagone auprès
du congrès pour fournir des bombes de
type GBU-28 à l'état sioniste et
affirme que la vente à l'état
colonialiste d'une centaine de
dispositifs à 30 millions de dollars pièce
produites par Lookheed Martin ne
modifiera pas l'équilibre des forces
militaires au Proche-Orient.
(Lire
suite dans : dossier 6.1)
4 Territoire
palestinien occupé :
4-1
Décompte des pertes humaines
(Depuis
le début de l'Intifada le 25 septembre 2000
)
La
Résistance dans les
Territoire palestinien
occupé :
4-1
La Palestine en
chiffre &
au jour le jour
(Depuis le début de
l'Intifada le 25
septembre 2000 )
2-1
Palestine :
Civils &
résistants tués
: 4.031
dont :
648
de
moins
de
21
ans
Internationaux soutenant
la
Palestines
: 111
(chiffre
tout
a
fait
minimal)
Palestiniens
blessés
par
les
forces
israéliennes
et
les
colons
: 44.618
(balles
réelles
ou
caoutchoutées,
gaz
lacrymogène,
autres
moyens)
Arrêtés
: : 40.183
En
prison
:
:+/-
7.000
Pacifistes
en
prison
ou
arrêtés
: +
13
Autres
actes
Journalistes tués
:
9
Nombre
de
maisons
palestiniennes
détruites
ou
partielemnt
démolies
:
66.256
2-2
Occupants:
Israéliens tués
:
1.045
322
militaires
Israeliens blessés
:
5.762
( 1185
militaires)
Chiffres
tenu
à
jour
par
ML
(suivant
un décompte
gouvernemental
palestinien
(pour
la
Palestine)
|
Dossier
:
01-05
Le
système central du recensement a publié un
rapport à l'occasion du premier mai révélant
que le nombre des travailleurs dans les
territoires palestiniens est de 586.000
travailleurs dont 418.000 travailleurs en
Cisjordanie et 168.000 dans la bande de Gaza ...
Le nombre des
travailleurs cisjordaniens en Israël est
estimé de 60.000 travailleurs venant de la
bande de Gaza.
35.8 % travaillent dans l'éducation,
43.9% dans la
construction vient ensuite le commerce et
l'agriculture.
le secteur public qui
avait un rôle majeur dans l'atténuation de
la crise économique occupent 133.000
personnes.
Les résultats de recensement montrent que le
taux de mains d'œuvres ayant plus de 15 ans
est en baisse de 39.7%
En revanche, il y a 208.000 chômeurs représentant
26.3% de la population palestinienne, (ce
qui est très élevé par rapport aux autres
pays tel que la Jordanie 12.5% et l'Israël
10.7%.)
Le rapport montre que le salaire moyen
en Cisjordanie, est actuellement de 71.1NIS.
dans le secteur public
59.8 NIS dans la bande
de Gaza
121.8 pour les
travailleurs en Israël.
Les résultats mentionnent aussi que 68.6% des
travailleurs ne sont pas adhérents des
syndicats
(13.3% d'eux ne
remplissent pas toutes les obligations, et
79.3% n'étaient pas intéressés à en faire
partie.
Le nombre des enfants travailleurs âgés de 5
à 17 ans atteint 40.000 enfants soit avec
salaire soit sans salaire.
Le directeur du système de recensements; M.
Loaï Shabana, met en lumière un nouveau
chapitre de la souffrance du peuple.
La stabilité relative,
s'est dégradée du fait de la construction du
mur de séparation, la colonisation et la
fermeture des frontières dont les
travailleurs sont touchés directement.
Shabana signale que les chômeurs n’ont pas
beaucoup d'espoir d'avoir un emploi
fournissant une rente minimum,
et ajoute que le peuple
palestinien, particulièrement les
travailleurs, tiennent à avoir la liberté et
l'acquisition de tous les droits de la
stabilité, de l'essor économique et des
chances de travailler.
AL-NASSERA.
02-05
Un
rapport israélien confirme que les
Palestiniens maintienent la trêve malgré
quelques opérations menées par des résistants
palestiniens contre des cibles israéliennes
en réactions aux attaques continuelle Israéliennes
Selon le rapport,
durant les derniers deux mois,
un seul israélien
à été tué
(tandis qu'en
janvier & févrie, 18 israéliens
ont été tués dans des attaques
palestiniennes.)
Le rapport signale que les forces
d'occupation israélienne ont transgressé
l’accord plus de 4.200 fois
provoquant la mort
de 20 palestiniens, d
es blessures à
290 autres
et l'arrestation de
plus de 600 palestiniens (parmi eux des
femmes et des enfants.)
En outre, les forces de l'occupation israélienne
ont envahi les villes et les villages
palestiniens plus de 1 230 fois
et ont installé
plus de 820 barrages militaires pour
paralyser la mobilité entre les villes et
les villages palestiniens.
Les agressions des
colons juifs contre les citoyens
palestiniens désarmés sont au nombre de
135 ,
L'occupation israélienne
a confisqué plus de 30.000 dunums et a délivré
des documents dans le but de saisir plus
de 9.000 dunums
4-2 Détails
par région
Cisjordanie
30-04
Le mouvement
"National Chrétien" a organisé
une manifestation pacifique contre la
transaction ? de la Porte de Jaffa de la
Vieille ville, à Jérusalem est ...
Dix jeunes
palestiniens ont été blessés lors
de l'attaque de police israélienne
Hébron
(sud de la Cisjordanie)
30-04
Selon notre correspondant, les forces de
l'occupation israélienne ont perquisitionné
maison par maison le camp
bilan : 7 habitants du camp de Fora,
dont cinq enfants, ont été blessés
lors des affrontements avec les soldats israéliens.
et une arrestation : Mohmed Al Najar
Colonie illégale de Ramat
Yashi '', à Tal Ramida,
03-05
Les colons de la colonie illégale de ''
Ramat Yashi '', à Tal Ramida, ont attaqué
des habitants .
Selon Mohmed Abu
Asha, un groupe de colons a attaqué sa
maison, blessant un des membres
de la famille
Bi'lin, (ouest de
Ramallah)
03-05
L'administration civile israélienne
a annoncé le rejet par la Cour Suprême
israélienne d'une pétition soumise par les
citoyens du village de Bilin en conséquence
la terre et les oliviers seraient déracinés
et saisis (Plus de la
moitié des terres de Bil'in, 2300 dunums,
seront perdues )
04-05
Manifestation contre
le rasage et l'annexion des terres
palestiniennes et la construction du mur de
la honte
Selon le
correspondant, les forces d'occupation ont
tiré des balles en métal recouvert de
caoutchouc, du gaz lacrymogène et des
bombes assourdissantes contre les
manifestants ...
Des témoins ont déclaré
que les pacifistes israéliens appartenant
aux mouvements de Ta'vosh et Fawdaween se
sont attachés aux oliviers dans une
tentative d’empêcher leur déracinement
par les FOI
Bilan : Les
forces d'occupation israélienne (FOI) ont
arrêtés 11 pacifistes 6 palestiniens et
5 israéliens & ont blessés
10 citoyens
Bit Liqyah,
au sud-ouest de Ramallah
04-05
Manifestation de 300
personnes ,
L'ordre a été donné
de disperser les quelque 300 manifestants
avec des balles caoutchoutées et des gaz
lacrymogènes.
Ensuite
04-05
Oudaï Assi et Jamal Assi,
ont été tués par les tirs de soldats israéliens
Selon un correspondant de IPC
, les résidents ont confirmé que '' les
adolescents étaient prés du mur de la
honte et jouait au football. pendant que d'autres
jeunes lancainet des pierres à des soldats
près d'un site où se déroulent les
travaux de construction du mur de la honte
Les habitants refusent la version des média
israéliens selon laquel les soldats israéliens
auraient ouvert le feu après que le match
de football tourne à une démonstration
contre le mur de la honte et que les soldats
ont eu peur de leur vie, pour
eux l'armée israélienne a eu l'intention
de tuer des jeunes délibérément car
des soldats ont été
héliportés sur place et les militaires ont
pourchassé les jeunes jusqu'à l'intérieur
du village en ouvrant le feu, tuant les deux
adolescents, ont affirmé les témoins.
(voir réactios
dans palestine
Autres
territoire palestinien en Cisjordanie
occupée par Israël depuis 1967
Bethléem
village d'Al Khadar
01-05
Selon le correspondant , les soldats israéliens
ont ouvert le feu intentionnellement Ahmed
Salah, alors qu'il se trouvait devant sa
maison et avec sa famille ...
Bilan : Ahmed Salah grièvement
blessé
Saïda
( nord de la Cisjordanie)
02-05
Shafiq
Abdelghani, un homme de 35 ans, et Dan
Talasnikov, 21 ans, ont été tués dans
l'échange de tirs lors d'une incursion de
l'armée dans le village, a-t-on indiqué de
sources militaires israéliennes.
village de Sada
(nord de la ville ),
01-05
Selon
des témoins, une unité israélienne a envahi
le village à l'aube et imposé le couvre -feu
dans lequel les Foi ont tiré
Bilan : Shafiq Abedlghani a été tué
(
sources médicales), et arrestation
d'un résistant présumé du Djihad islamique
Mr Mohammed
Shalhoub.
02-05
Pour la deuxième journée consécutive, les
soldats israéliens ont investi le secteur
de Tulkarem dont la sécurité a pourtant été
remise au contrôle palestinien en mars dans
le cadre de la trêve israélo-palestinienne
conclue un mois auparavant….
02-05
Un soldat israélien
et un résistant palestinien ont été tués
dans une fusillade tôt lundi matin
Les habitants du
village palestinien de Seideh ont déclaré
que les soldats israéliens étaient entrés
peu avant l'aube et ont imposé un
couvre-feu, avant de se retirer sur les
collines environnantes.
Bande de Gaza
Rafah
(non loin de la frontière
entre la bande de Gaza et de l'Egypte)
30-04
Selon
des sources sécuritaires palestiniennes,
une vieille dame Mme Fatima Abu Obeid,
est morte juste après être passée
dans le détecteur à rayons X placé par la
sécurité israélienne au passage entre
Rafah et l'Egypte.
Elle avait quelques problèmes de coeur et
de l'hypertension, a révélé la source
...
Ganim, au nord de
la Samarie
26-04
Samedi matin, un palestinien a blessé un
soldat israélien près de Ganim,
6-1
Politique de paix (Séminaire
organisé par l'Institut du Proche Orient
à Washington.)
30-04
L'autocritique
exprimée par quatre membres de l'équipe de
négociateurs du président Bill Clinton, a
rivalisé avec leur critique de la politique
de paix de Bush ...
Dennis Ross, Martin
Indyk, Aaraon Miller et Rob Malley pensent
que la responsabilité de l'échec du
processus de paix est en grande partie à
charge de l'administration Bush..
La 1ère leçon : Ne
pas tenir compte des conséquences des réalités
crées sur le terrain à travers
l'expansion coloniales, pendant les négociations
et des effets de ces activités sur
l'accord d'un statut permanent. Miller n'a
souligné pendant le séminaire qu'au long
des 25 ans, où il avait servi
l'administration américaine, il n'y eu
jamais " une conversation honnête au
sujet de ce qu'Israël fait en réalité
sur le terrain…. ".
Ross a justifié
cette patience par la peur américaine de
mettre en péril le progrès des négociations.
On replace le mot
" négociations " avec " dégagement
", nous obtenions l'indifférence de
l'administration Bush pour les
'infractions répétée de Sharon à ses
engagements de geler l'activité de
colonisation et démolition de
avant-postes
La
seconde leçon : Suivant la ligne de
l'accord israélien et de ses lobbys sur le
statut final, Miller a indiqué que les
Etats-Unis est trop souvent avocat d'Israël
et parfois même lui avait permis de dicter
l'agenda.
Il a indiqué qu'Ehud Barak avait obligé
Clinton de tenir le sommet de Camp David en
2 000, contre les vœux d'Yasser Arafat.
Ross, qui avait dirigé
l'équipe pendant beaucoup d'ans, a expliqué
que les Américains choisisaient le point de
vue israélienne puisque Arafat n'avait présenté
à Clinton aucune offre.
L'OLP n'aura jamais une
proposition qui différerait essentiellement
de la décision de 1988 (Algérie),
d'accepter un état basé sur les frontières
du 4 juin 1967.
L'assentiment unilatéral
que Bush avait donné à Sharon renforçait
l'annexion, était une garantie pour
retentir l'explosion de la vision du président
pour un état palestinien avant la fin de
sa présidence.
Sharon démantèlera
les colonies de la Cisjordanie, seulement
s'il est convaincu que Bush est sérieux
au sujet de la réalisation de sa vision.
Mais ce sérieux a besoin d'être manifesté
par la nomination d'un envoyé spécial au
niveau de secrétaire d'Etat et non un général
à mi-temps avec trois assistants.
Miller a rappelé à
Bush que trois américains - Henry
Kissinger, Jimmy Carter et James Baker -
avaient fait preuve de fermeté à l'égard
d'Israël, mais avaient obtenu sa
confiance et produit réellement des
accords.
Tous
ont été d'accord que si Bush préférait
se concentrer sur la démocratisation du
Proche Orient au lieu de remettre en
marche le processus de paix et aider Abou
Mazen, Bush échouerait sans obtenir ni
paix ni démocratie.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=4359
6-2 Chtcharansky,
l'espion venu d'URSS...
( Mardi, 03 Mai
2005 )
Nathan
Chtcharansky, ministre israélien chargé
des relations avec la diaspora a démissionné
lundi 02 Mai 2005 du gouvernement pour
protester contre le retrait de la bande
de Gaza prévu cet été.
Il a présenté sa
lettre de démission lors du conseil des
ministres, justifiant son geste en
exprimant son opposition totale à l'évacuation
de la bande de Gaza et des colons
installés dans cette région, a annoncé
une porte-parole du ministre.
Chtcharansky
estime que ce retrait va "affaiblir
la possibilité d'établir une société
palestinienne libre - tout en exacerbant
le terrorisme - Il s'oppose au plan de désengagement
car il pense que toutes concession dans
le processus de [ paix ] doit
être conditionnée par des réformes du
côté palestinien", a indiqué la
porte-parole.
Pour marquer son
opposition, Chtcharansky a passé la
semaine dernière trois jours durant la
fête de Pessah (la Pâque juive) à
Atzmona, une colonie de la bande de Gaza
qui doit être démantelée.
Auteur d'un livre
intitulé "the Case for
democracy", (la cause de la démocratie).
Chtcharansky avait été longuement reçu
par Bush à la Maison Blanche le 11
novembre 2004, le jour du décès du Président
Yasser Arafat. Bush avait ensuite vanté
à plusieurs reprises l'ouvrage qui prône
une "démocratisation du monde
arabe". "Si vous voulez avoir
une idée de ce que je pense à propos
de la politique étrangère lisez Nathan
Chtcharansky (...) c'est un grand livre,
je recommande aux gens de le lire",
a affirmé Bush lors de différentes
interviews ces derniers mois. Plusieurs
médias américains ont présenté le
livre comme une sorte de
"manifeste" de la politique de
l'administration Bush au Moyen-Orient.
Chtcharansky avait
fondé le parti russophone "Israël
Be Aliya" qui a ensuite fusionné
avec le Likoud d'Ariel Sharon. Considéré
comme le plus célèbre juifs soviétiques
auxquels Moscou refusait l'autorisation
d'émigrer Chtcharansky a percé sur la
scène politique israélienne dix ans à
peine après sa spectaculaire
immigration en 1986, à la faveur d'un
échange d'espions entre l'URSS et
l'Occident.
Auparavant, il
avait passé neuf années dans les
prisons soviétiques pour espionnage au
profit des États-Unis. Durant sa carrière
politique, Chtcharansky a été
successivement ministre du Logement, de
l'Intérieur et du Commerce et de
l'Industrie.
Mais ne nous inquiétons
pas de son sort, Nathan Chtcharansky a
encore du temps devant lui pour parfaire
son Aliyah. Il devrait essayer le cosmétique,
un secteur d'activité qui réussit
bien... aux espions. Lire : http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=2146
02-05
Israël a accueilli
dimanche 1er mai en héros le nouveau
gouverneur de sa banque centrale, Stanley
Fischer, un banquier américain, premier
étranger promu à ce poste clé.
Plus tout à fait étranger
puisqu'à cette occasion, le ministre de
l'Intérieur Ofir Pines lui a remis en
personne ses papiers d'identité tout en
le félicitant pour sa maîtrise de l'hébreu.
Choisi il y a quatre
mois à la surprise générale, Stanley
Fischer ex-numéro deux de la Citibank américaine,
est officiellement entré en fonction
dimanche pour un mandat de cinq ans.
Exceptionnellement,
Stanley Fischer a pu conserver sa
nationalité américaine.
En règle générale,
les candidats à des fonctions aussi
"sensibles" s'ils ont une
nationalité étrangère doivent y
renoncer.
Durant la journée,
le nouveau gouverneur devait également
avoir droit à un traitement réservé aux
visiteurs de marque. Il devait être
intronisé par Moshé Katzav, Ariel Sharon
et Benjamin Netanyahu.
Des dizaines de
chefs d'entreprises et du monde des
affaires étaient invités à ces festivités
qui illustrent le consensus autour du
gouverneur.
Les patrons, ainsi
que la bourse de Tel Aviv et les
responsables des Finances espèrent que
l'arrivée de Stanley Fischer va
encourager les investisseurs étrangers à
miser de nouveau sur Israël après le
brutal reflux provoqué à la fin de l'an
2000 par le déclenchement de l'Intifada
palestinienne.
Une fois n'est pas
coutume, les commentateurs ont tressé des
lauriers à Stanley Fischer, qui a eu
droit en prime à la sortie dimanche d'un
livre sur sa biographie intitulé
"Stanley Fischer : la vision du monde
du gouverneur". Lire : http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=2145
7-1
Point de vue de Badia Benjelloun : Israel
& l'équilibre des forces militaires au
Proche-Orient.
L'agence
de coopération "sécurité - défense"
étasunienne commente la requête du Pentagone
auprès du congrès pour fournir des bombes de
type GBU-28 à l'état sioniste et affirme que
la vente à l'état colonialiste d'une
centaine de dispositifs à 30 millions de
dollars pièce produites par Lookheed Martin
ne modifiera pas l'équilibre des forces
militaires au Proche-Orient.
Certes, le déséquilibre en faveur de
l'Occupant s'il s'accroît ne risque pas de
fausser l'avantage en matériel militaire détenu
par Israël , face aux pays arabes, depuis la
livraison d'armements par la Tchécoslovaquie
au cours de la " trêve" entre juin
et juillet 1948. De façon récurrente, chaque
intervalle de temps imposé et baptisé par
les sionistes de trêve est l'occasion d'un réarmement
pour une prochaine offensive à la fois prévisible
et imminente. Déjà en 1948 , l'embargo
militaire ne fut consciencieusement appliqué
qu'aux Arabes. Ici, on tente de faire désarmer
la résistance libanaise et la palestinienne.
L'administration Bushienne étudie depuis 2003
la fabrication d'autres bombes encore plus pénétrantes
, plus profondément et à travers des couches
de roc d'une grande dureté, à l'intérieur
de l'écorce terrestre que les prototypes téléguidables
qui risquent d'être envoyés sur les sites
souterrains iraniens identifiés par les
services secrets israëliens. Certaines cibles
seraient à 100 voire 400 m de profondeur.
L'efficacité de destruction est démultipliée
par un facteur de 10 à 25 en surface en
raison du transfert d'énergie .
Le rendement de ces armes nucléaires est tel
que leur usage , plus de la moitié des sites
repérés seraient en milieu urbain,
conduiraient à des dommages collatéraux qui
se chiffreraient en millions de victimes
humaines. Les machineurs de mort notifient que
la version de 0,1 kg de spores d'anthrax est
d'un poids équivalent , en morts civiles , à
3 kilotonnes de cette future bombe nucléaire.
Depuis le tour d'inspection en Europe du
criminel en chef étasunien, c'est la date de
juin 2005 qui circule comme la plus probable
pour l'attaque de l'Iran. Les néocons n'en
seraient pas à une folie près. Peu leur
chaut le prix du baril. Exxon a vu ses profits
augmenter de 44% ce premier trimestre tout en
pompant moins de pétrole.
Shell a également relevé ses gains ce même
trimestre de 42%. Unocal , dont l'actuel président-marionnette
afghan était l'employé , a fait faire un
bond de 62% dans le même temps à sa valeur
boursière. Restreindre la production qui sera
le réflexe obligatoire du régime persan ne gênera
que les pays en voie d'industrialisation, la
Chine et l'Inde.....
Le transfert de technologie totalement gratuit
dont bénéficie Israël depuis les Usa , et
pas seulement, qui explique en grande partie
le " miracle " israëlien noyé dans
la barbarie levantine, connaîtra-t-il
quelques limitations? Ou bien fera-t-on
ravaler son impudence à l'office du commerce
étasunien qui liste Israël parmi les pays
qui violent les droits de propriété
intellectuelle en plagiant des molécules de
laboratoires pharmaceutiques ?
Le ministre de l'industrie et du commerce Ehud
Olmert révèle qu'en obtempérant au
"diktat" des firmes du médicament,
le coût de la santé s'élèverait de
plusieurs millions de shekels.
Or la nomination par le boucher de Sabra et
Chatila de Fisher aux commandes de la banque
centrale ne va pas dans le sens d'une amélioration
des services sociaux. L'approfondissement du
fossé entre les classes sociales ne constitue
pas sa préoccupation. Cet ancien conseiller
du FMI a été choisi pour son orientation
"conservatrice" et par le promesse
d'une plus grande flexibilité efficacité de
l'économie et des marchés financiers. Il a
été l'architecte de la "résolution de
la crise " financière de l'Asie du
Sud-Est et de la Russie et l'auteur de la
stabilisation économique d'Israël en 1985.
À l'unilatérale, 7500 colons risquent de se
faire déplacer , moyennant dédommagements
substantiels.
À l'unilatérale, 7500 prisonniers politiques
palestiniens dépérissent dans les geôles
israéliennes. Parmi eux près de 400 enfants.
À ce jour, Israël est le seul pays au monde
à détenir des prisonniers politiques
ENFANTS.
Badia Benjelloun
7-2 Point de
vue de André Gaillard : L’IDEOLOGIE
SIONISTE : Fruit amer du Judaïsme !
(EXTRAITS)
Le caractère néfaste du sionisme réside
essentiellement dans le fait qu’il a retenu
et exalté en priorité deux éléments
potentiellement pervers : le mythe de "la
Terre promise" à un " Peuple élu
" au nom de son " Alliance "
avec Yahvé et l’élément racial concernant
la transmission héréditaire de la qualité
de " juif "... Il en résulte que
l’idéologie sioniste ne peut pas ne pas être,
par essence, nationaliste et dominatrice.
Un "État juif pour les juifs" tel
que l’avaient rêvé les sionistes, et tel
que l’avaient accepté les Nations Unies,
est une monstrueuse aberration à classer
parmi les grandes utopies de l’Histoire.
Les trois grandes religions monothéistes -
parce qu’elles s’appuient sur des mythes,
événements imaginaires générant des textes
sacrés aux interprétations des plus variées
voire opposées - ont inspiré, au cours de
l’Histoire, le meilleur et le pire, la paix
et la guerre, la justice et l’injustice, la
tolérance et l’intolérance, l’exaltation
du fort et celle du faible... De même que les
promoteurs catholiques de l’Inquisition, des
croisades, des guerres contre les Protestants,
des pogroms contre les Juifs ont trouvé dans
l’Évangile des textes justifiant
parfaitement leur action, les promoteurs du
sionisme ont trouvé dans la Torah et autres
textes du judaïsme, notamment dans ceux qui
représentent la tradition mystique, des idées
portant au particularisme, au communautarisme,
au nationalisme et à la xénophobie. Ils les
ont adoptées délibérément en négligeant
toutes celles d’inspiration universaliste
qui ont tant modelé la pensée juive et
occidentale.
Si les intérêts financiers ou électoraux de
certains représentants des Nations-Unies ont
joué un rôle primordial dans le vote à
l’arraché de 1947 créant l’État
d’Israël, et si ces intérêts
interviennent toujours depuis et expliquent
grandement la tolérance de ces Nations vis-à-vis
des exactions d’Israël, deux autres éléments
n’ont cessé de jouer un rôle primordial :
la méconnaissance du potentiel raciste de
l’idéologie sioniste, la déformation de
l’opinion publique par une information à
sens unique.
.../...
Le Sionisme aura permis entre autres méfaits
:
l’extension accélérée du racisme
anti-arabe chez les juifs ;
l’apparition du racisme anti-juif chez les
Arabes et son aggravation en Occident ;
l’"exclusion" d’une catégorie
d’hommes au nom de l’"élection",
par un dieu de la mythologie antique, d’une
autre catégorie ;
l’émergence de la Violence, au sein du judaïsme
qui, jusque là, en était pratiquement
indemne ;
l’abandon par le judaïsme de sa vocation
spirituelle universaliste pour une entreprise
territoriale étroitement nationaliste ;
la transformation de frères et de fils de
persécutés en persécuteurs ;
l’irruption en Israël de pogromes dirigés
non plus contre des juifs (suivant le définition
classique des dictionnaires) mais contre des
non-juifs ;
L’idéologie sioniste a réussi en outre
deux "performances" non inédites
mais néanmoins spécifiques par leurs méthodes
et leur efficacité : le colonialisme et
l’apartheid israéliens.
.../...
Le doute qui assaille nombre d’intellectuels
israéliens, quant à la signification et le
devenir d’Israël, augmentent manifestement
avec le temps. Comment pourrait-il en être
autrement !
Parmi tous les pays du monde, c’est
manifestement en Israël que l’association :
nationalisme, intégrisme, racisme
s’applique à une fraction notable de la
population.
.../...
En Afrique du Sud il y avait, pour les hommes
indésirables, des "bantoustans"
attribués par les maîtres d’alors ; en Amérique
du Nord il s’agissait de "réserves"
bien délimitées ; en Palestine il y a des
"territoires" méthodiquement et
savamment lacérés, comprimés et asphyxiés.
Tous les peuples, à l’instar des individus,
sont porteurs de quelque tare héréditaire
les incitant à développer des sentiments de
supériorité - dans un domaine ou un autre -
d’où leurs multiples entreprises de
domination à l’égard des autres peuples.
Les juifs, en s’attribuant par héritage à
la fois la découverte du " vrai dieu
" (pour les croyants, l’invention suprême
près de laquelle les autres inventions ne
feront jamais que pâle figure) et la parole
de ce Dieu leur donnant en toute propriété
un territoire déterminé de la planète-terre,
ont trouvé là leur propre raison de
domination, d’autant plus que cet héritage
s’est vu conforté et légitimé par les chrétiens...
L’idéologie sioniste est fondée sur cette
tare héréditaire.
.../...
Il est stupéfiant et désolant de voir des
juifs occidentaux, notamment nombre de rabbins
et de responsables d’organisations juives,
qui dénoncent (non toujours sans raison mais
avec une application peu commune) l’antisémitisme
dans les populations européennes, ne pas
apercevoir le racisme anti-arabe sévissant en
Israël et dont ils se font les complices par
leur inconditionnalité. Plus le temps passe,
plus l’augmentation du décalage entre juifs
et non-juifs dans l’ex-Palestine se
manifeste avec ses haines inexpiables ou ses
jalousies croissantes et plus apparaît énorme
l’erreur de l’ONU d’avoir permis la
transplantation des juifs sionistes,
essentiellement tributaires de la culture
occidentale, dans cette partie orientale du
monde.
Parce que le sionisme repose sur une
discrimination fondamentale entre les Juifs et
les Arabes et, d’une manière générale,
entre les juifs et les non-juifs, Israël ne
sera jamais l’État de ses citoyens : les
non juifs y seront toujours des étrangers,
des goyim.
.../...
Si les généreuses idées universalistes
(contenues notamment dans certains écrits du
judaïsme et du christianisme) ont pu, déviées
ou poussées à l’extrême, devenir folles
et engendrer le système communiste, les idées
nationalistes, quant à elles, sont d’emblée
perverses : elles s’épanouissent presque
immédiatement, ici dans le nazisme, ailleurs
dans les fascismes, en Israël dans le
sionisme... Elles ont un point commun : la
violence institutionnelle.
.../...
La Shoah que les sionistes ont " exploitée
" habilement, voire sans pudeur, pour
promouvoir leur entreprise territoriale - en
donnant mauvaise conscience aux Européens, et
notamment aux Allemands - ne justifiera
jamais, comme l’a exprimé le philosophe
israélien Yeshayahu Leibowitz, les
souffrances que les sionistes ont imposées
aux Arabes.
Alors que ce sont des juifs parmi les plus
religieux qui se sont opposés à l’idéologie
sioniste dès sa naissance et pendant la première
moitié du XXe siècle au nom de la vocation
spirituelle universelle du judaïsme, ce sont
ensuite les juifs religieux, d’Israël et
d’ailleurs, qui sont les plus acharnés à
soutenir cette idéologie avec sa dimension
territoriale, nationaliste et raciste et qui développent
les haines les plus farouches, et vis-à-vis
des juifs non-religieux, et vis-à-vis des
non-juifs. Il n’y a pas lieu d’en être
surpris... On sait que les écrits religieux,
qui reposent sur des mythes, valent moins par
leur contenu que par les interprétations qui
en sont faites. D’autre part, le sionisme
comporte un intégrisme, très analogue dans
sa démarche à l’intégrisme catholique ou
islamiste. Comme eux, il ne retient qu’une
partie de la tradition spirituelle dont il émane.
.../...
Parmi les intégrismes qui sévissent à
travers le monde, l’intégrisme juif - parce
qu’il repose sur les liens du sang - est le
seul qui, typiquement d’essence raciale, prédispose
d’emblée au racisme.
Le sionisme peut triompher en Israël pendant
de nombreuses dizaines d’années, son échec
final est assuré pour deux raisons totalement
imprévues initialement : il a échoué dans
la prétention insensée, inscrite dans sa
constitution, d’être un "État juif
pour les juifs" ; il a provoqué la
naissance d’une nouvelle identité
nationale, d’un nouveau peuple arabisant, le
peuple palestinien.
Si l’opposition à Israël est justifiée,
ce n’est pas parce que sa naissance est illégitime
(il y bien d’autres États dans ce cas) mais
parce qu’il est porté par une idéologie où
les non-juifs sont, et seront toujours, de par
la Loi, des citoyens de seconde zone...
Quelles que soient les forces militaires et
policières d’Israël, cette machine de
guerre particulièrement sophistiquée, la sécurité
des juifs israéliens ne sera jamais assurée.
Cette sécurité ne peut découler que de la
justice rendue aux non-juifs dans un pays
authentiquement démocratique, ce qui exige
avant tout la dé-sionisation.
.../...
Israël reste sans nul doute le dernière
survivance du colonialisme conquérant.
La progression démographique et la montée en
puissance en Israël du bloc
national-religieux, intégriste et
"fasciste", représente en définitive
le plus grand danger pour les juifs israéliens.
Seul un renversement démographique donnant la
majorité aux non-juifs, ou aux juifs
totalement libres vis-à-vis des fondements
religieux de leur culture, est susceptible un
jour lointain d’aboutir, avec
l’intervention de l’ONU, à la réunification
et d’éviter, dans cette région, une
nouvelle tragédie.
La plupart des dirigeants israéliens depuis
la création d’Israël ont été, soit des
anciens terroristes (Ben Gourion, Yitzak
Shamir..) soit des chefs de guerre
impitoyables (Moshe Dayan, Rabin, Barak,
Sharon...) Comment être surpris de la
politique qu’ils ont poursuivie en étant au
pouvoir !
Israël : une formidable victoire matérielle,
une non moins formidable défaite spirituelle
pour le judaïsme !
De tous les mythes inventés par les hommes,
celui du " Peuple élu " et d’une
" Terre promise " est sans doute
celui qui aura eu les conséquences les plus désastreuses.
Les juifs ont été persécutés pendant deux
millénaires en grande partie au nom du "
Peuple élu ", les non-juifs de Palestine
depuis près d’un siècle au nom de la
" Terre promise ".
.../...
L’apartheid qui a régné pendant des siècles
aux États-Unis et en Afrique du Sud disparaît
progressivement : il n’était porté que par
une idéologie sommaire. L’apartheid
qu’engendre le sionisme est d’une tout
autre malignité : basé à la fois sur des
données religieuses et des données raciales
(ces dernières découlant elle-mêmes des
premières), c’est une donnée constitutive
de l’État d’Israël.
La méconnaissance du potentiel raciste de
l’idéologie sioniste par la plupart des
représentants des Nations Unies, dupés en
1947 par le lobby sioniste avec son habileté
dialectique et sa puissance financière, a été
l’un des éléments déterminants ayant présidé
à la création de l’État d’Israël.
.../...
Une guerre civile en Israël par les
antagonismes croissants entre les religieux et
les laïcs, entre les juifs et les non-juifs,
entre les démocrates et les autres, n’est
pas une hypothèse d’école !
Que des athées, comme Herzl, Ben Gourion,
Golda Meir et tant d’autres, aient pu être
des fondateurs, ou des pionniers, d’un
sionisme reposant sur le mythe du "
Peuple élu " pour une " Terre
promise " par un Dieu auxquels ils ne
croyaient pas, illustre parfaitement la
dimension non religieuse mais culturelle des
mythes. Par définition, tous les sionistes
adhèrent à ce mythe fondateur.
.../...
Israël n’aura jamais la paix tant qu’il
ne sera pas un État laïc et démocratique
semblable aux autres ne reposant ni sur la
religion ni sur les liens du sang, en somme
tant qu’il sera l’État " juif
", où l’apartheid est une donnée
constitutive incontournable...
Israël est incapable de résoudre seul les
problèmes concernant l’avenir des juifs et
des non-juifs de cette région... Seule une
contrainte extérieure venant des Nations
Unies, contrainte pacifique par des sanctions
diplomatiques et économiques, voire une
coercition prolongée jusqu’au succès démocratique
éliminant toute donnée théocratique ou
raciale, est susceptible de supprimer
l’impasse dramatique où se trouve le pays
et de déboucher un jour lointain sur un
" Ètat de tous ses citoyens " une
Palestine/Israël laïque et démocratique
.../...
Le sionisme, à l’instar du nazisme, aura
cultivé une "civilisation du mépris"...
Eytan (ex-chef d’état-major) n’a-t-il pas
comparé les Palestiniens à des
"cafards", Menahem Begin (ex-Premier
ministre) à des "bêtes féroces",
le grand rabbin Yossef (responsable du
puissant parti religieux Shass) à des
"serpents", Ehoud Barak (Premier
Ministre) à des "crocodiles" !
Quant aux sentiments que nourissent les juifs
orthodoxes vis-à-vis des juifs non religieux
accusés de détruire Israël et volontiers
traités de nazis, il ne s’agit plus
seulement de mépris mais de haine, comme il
sied entre frères ennemis.
.../...
Il est volontiers fait un parallélisme entre
les "fautes" des Israéliens et les
"fautes" des Palestiniens",
entre les responsabilités des premiers et
celles des seconds, les deux parties étant
renvoyées dos-à-dos. C’est ignorer, ou
feindre d’ignorer, qu’il y des colons et
des colonisés, des "occupants" et
des "occupés", des oppresseurs et
des opprimés, des forts et des faibles, des
bourreaux et des victimes, des citoyens israéliens
de première zone et d’autres de seconde
zone, toutes oppositions sous-tendues par une
idéologie implacable
.../...
Ce qu’aucune colonisation n’avait jamais réalisé,
la "folie" sioniste, avec la
complicité des Nations Unies, l’a fait en
1947 : transformer, d’un coup magistral, des
centaines de milliers d’habitants de
Palestine en étrangers définitifs dans leur
propre pays.
Les colonisateurs des siècles passés considéraient
et les indigènes et le sol conquis comme des
richesses nouvelles à exploiter, pour les
sionistes, colonisateurs d’un genre nouveau,
la seule richesse est le sol, les indigènes
sont "en trop".
Si la Shoah tient une grande place dans les
medias occidentaux, il convient de ne pas être
dupes quant aux raisons sous-jacentes au phénomène.
À côté de celles qui relèvent du devoir élémentaire
de mémoire, il y a celles de la "Shoah
business" :
brandir la menace d’un retour du nazisme -
alors que l’Histoire ne se répète pas
disserter sans cesse sur le passé (où des
juifs furent victimes) pour occulter le présent
(où des juifs se font persécuteurs)
.../...
Pour résumer, les données essentielles,
qu’il convient d’avoir à l’esprit dans
le très long combat à mener, sont pour nous
les suivantes :
1) - L’État juif, Israël - fondé sur des
données religieuses, né dans l’injustice
et ségrégationniste par nature - n’est pas
compatible avec la paix ;
2) - La tare principale de l’idéologie
sioniste que le judaïsme a engendrée est la
Séparation (l’Apartheid) des hommes en deux
communautés : les Juifs et les non-Juifs ;
3) - Ce racisme est foncièrement différent
des autres racismes de l’époque moderne.
Le racisme anti-Noirs des États-Unis auquel
faisait face Martin Luther King (pour évoquer
un combat particulièrement exemplaire) comme
le furent les autres racismes d’un passé récent
: racisme des colonisateurs, racisme hitlérien,
racisme anti-Noirs d’Afrique du Sud..., indépendamment
de leur plus ou moins grande malignité sur le
terrain, étaient, quant à leurs racines des
racismes de type banal, sommaire, primaire,
" naturel ".
Le racisme inhérent au judaïsme, lui, est
structuré et développé à partir d’éléments
religieux à la fois scripturaires et sacrés.
C’est dire qu’il est " culturel
" au sens le plus fort du terme et pérenne.
Le mythe biblique du Peuple élu /Terre
promise conjoint au mythe messianique et la
loi fondant la judéité sur le sang, en sont
les fondements essentiels.
.../...
5) - Un État palestinien souverain, libre,
indépendant à côté d’un État juif dans
la Palestine historique est un leurre : en
raison de son idéologie, l’État sioniste
d’Israël ne peut concevoir cet État ; au
nom de la justice et de la dignité humaine,
la Résistance palestinienne ne peut s’en
satisfaire.
6) - En dehors de la non-violence et de la
magnanimité, les valeurs-guides pour la réconciliation
et la paix dans un État pluriethnique unique
- où les uns continuent à vivre dans leur
" Terre sainte " aux côtés de ceux
qui se sont succédé dans la continuité des
générations - sont la démocratie et la laïcité.
C’est dire que la Palestine historique -
pour aller en direction de l’Utopie démocratique,
voie longue, difficile mais enthousiasmante -
attend ses Libérateurs, libérateurs des
Juifs et des non-Juifs, victimes, les premiers
depuis deux millénaires, les seconds depuis
un siècle, des mêmes éléments pervers du
judaïsme.
En définitive, il appartiendra aux
philosophes des Lumières, riches héritiers
du monde gréco-romain, de l’islam (dont les
savants andalous, tel Averroès, ont conservé
et transmis les valeurs de l’Antiquité
grecque), du judaïsme et du christianisme, de
faire franchir à la civilisation occidentale
un pas décisif. Par delà tous les
communautarismes issus des mythes ancestraux,
par delà les horizons théologiques limités
et les appartenances particulières, en hommes
libres ils proclameront l’homogénéité du
genre humain : " Quelle que soit la variété
des cultures, il n’y a sur toute la surface
de la terre qu’une seule et même espèce
d’homme : c’est au nom de l’Homme que
tous les hommes sont frères ". Et la Révolution
française viendra quelques années plus tard
parfaire l’édifice. Le premier article de
la déclaration de 1789 proclamera à la face
du monde que : " Les hommes naissent et
demeurent libres et égaux en droits ".
En fait, c’est sans doute au sein du
bouddhisme que fut élaborée en premier lieu
cette pensée universaliste dans toute son
ampleur : " De loin, dit un mystique tibétain,
je crus voir un animal. L’animal
s’approcha et je compris que c’était un
homme. Il s’approcha encore et je m’aperçus
que c’était mon frère "....
Avec l’aimable autorisation de l’auteur
Extraits du livre : " Le SIONISME EN
PALESTINE/ISRAEL - Fruit amer du Judaïsme
"
De André Gaillard Editions Bénévent
7-3 Point de
vue de Mehr Licht : L'ONU pantin d'israël
Nous sommes presque tous présents, quant il
s’agit de critiquer les Américains, surtout
quand ces derniers envoient paître l’ONU.
Et nous avons raison. Ce n’est d’ailleurs
pas la première fois que l’Amérique se
moque littéralement des Nations Unies en
ignorant toutes ses recommandations et en se
servant régulièrement de son droit de veto
pour contrer les autres nations participantes.
"Anyway"... Là où je veux en
venir, c’est que je peux critiquer toutes
les nations de notre petite planète, même
les plus puissantes comme les USA, sans
qu’on me reproche quoi que ce soit. Surtout
pas d’être raciste, mais là où j’en ai
marre, et il faut que je le dise, car je ne
dois pas être le seul à subir la hargne de
certain détracteur. J’en ai marre,
disais-je, quand mal m’en prend, de
critiquer Israël pour ses politiques
Sionistes, de me faire traiter d’antisémite
par des censeurs qui menacent de mordre quand
certains articles ne leurs plaisent pas. Tel
que B’Nai Brith et certains Congrès juifs déjà
cités dans des articles antérieurs.
Puisque nous parlons de l’ONU depuis le début,
afin d’éclairer certains lecteurs qui peut-
être ne savent pas tous les faits de
l’histoire d’Israël face à l’ONU, je
vais mettre les pendules à l’heure une fois
pour toute.
Ce texte risque d’être long à lire. Mais
si vous voulez apprendre pourquoi le conflit
Israélo-palestiniens depuis presque 60 ans
perdure, et bien la seule façon de savoir,
est de lire ce qui suit, et en passant, aussi
les bouquins de nos camarades Alain Ménargues
et Charles Enderlin.
Si certains osent accuser l’histoire d’être
antisémite, alors ceux-là sont définitivement
de mauvaise foi. Bien à eux, s’ils le
peuvent, de museler l’histoire comme ils ont
su me museler à plusieurs reprises quand je
disais pourtant la vérité. J’espère une
fois avoir une chance d’être lu sans que
quiconque, parce que je me sert de
l’histoire afin d’affirmer certains faits.
osent me faire taire.
S’il y a un pays qui a fait fi des
recommandations de l’ONU, c’est bien Israël.
Depuis 1947, Israël qui fait partie des
Nations Unies, a toujours pris l’ONU pour un
pantin. Israël en guerre depuis 1948, est un
pays où les Casques Bleus n’ont jamais débarqué.
Pourquoi ? L’histoire répondra à cette
question, comme à bien d’autres
d’ailleurs.
Sautons donc à pieds joints dans
l’espace-temps, en arrière de 57 ans, dans
l’histoire d’Israël face à l’ONU.
Nombre de résolutions ont été prises par
l’ONU depuis la création de l’état Hébreux
en 1947, résolutions comme je le disais plus
haut qu’elle a été incapable de faire
respecter. Est-ce l’effet d’une mauvaise
foi de la part d’Israël ? Ou est-ce
l’Onu, c’est à dire l’ensemble des
nations qui ne marche pas au pas ? Je suis
persuadé que les sionistes me diront que
c’est Israël qui a raison. Nous verrons si
l’histoire est d’accord avec les
politiques prises par les gouvernements
d’Israël.
"L’histoire est une résurrection de la
vie intégrale, non pas dans ses surfaces,
mais dans ses organismes intérieurs et
profonds." (J.Michelet, Histoire de
France). C’est justement dans ses organismes
profonds et intérieurs que nous allons puiser
nos affirmations. Comme le fait un de mes
amis, quand il rappelle aux jeunes les tueries
racistes des Nazis, je vais aujourd’hui vous
informer de la réalité d’Israël face à
l’ONU.
Rappelons tout d’abord, la résolution 181
du 29 novembre 1947 par laquelle l’ONU vote
le partage de la Palestine en trois parties.
Un État Juif de 14 000 KM2 avec 558 000 juifs
et 405 000 arabes. Un État Arabe de 11 500 Km
avec 804 000 arabes et 10 000 juifs, avec
entre eux une union économique, monétaire et
douanière. Afin, une zone sous régime
international particulier comprenant les lieux
saints, Jérusalem et Bethléem avec 106 000
arabes et 100 000 juifs. L’ONU prévoyait
aussi dans sa résolution : Que l’union économique
- vue comme une nécessité absolue - soit réalisée
entre les États. Que les droits des minorités
(bénéficiant d’office de tous les droits
civils et politiques) et les principes démocratiques
soient respectés - que les futurs textes
constitutionnels des deux États suivent les
normes de l’ONU. Après la guerre de 1948.
La résolution 194 - assemblée générale des
Nations Unies : 11 décembre 1948 : Elle
stipule, à la suite du départ forcé de
centaines de milliers de Palestiniens : "
qu’il y a lieu de permettre aux réfugiés
qui le désirent de rentrer dans leur foyer le
plus tôt possible et de vivre en paix avec
leurs voisins, et que des indemnités doivent
être payées à titre de compensation pour
les biens de ceux qui décident de ne pas
rentrer dans leur foyer et pour tout bien
perdu ou endommagé lorsque, en vertu des
principes du Droits Iternational ou en équité,
cette perte ou ce dommage doit être réparé
par les gouvernements ou autorités
responsables.
Après la guerre Israélo-Arabe de 1967 : La résolution
242 - 22 novembre 1967 - du Conseil de sécurité
des Nations Unies : Cette résolution décrète
" L’inadmissibilité de l’acquisition
de territoire par la guerre" et "
exige l’instauration d’une paix juste et
durable au Moyen-Orient", qui passe par
" le retrait des forces armées israéliennes
des territoires occupés pendant le récent
conflit" et le " respect de la
souveraineté de l’intégrité territoriale
et de l’indépendance politique de chaque
Etat de la région, et leur droit de vivre en
paix à l’intérieur de frontières sûres
et reconnues, à l’abri de menaces et
d’actes de force." Cette résolution
sera reprise dans toutes les négociations ultérieures
de l’ONU. La base de la paix au
Proche-Orient est l’évacuation par Israël
des territoires occupés.
Après la guerre israélo-arabe de 1973 : La résolution
338 - 22 octobre 1973 - du Conseil de sécurité
des Nations Unies : La résolution réaffirme
la validité de la résolution 242 et appelle
au cessez-le-feu et à des négociations en
vue "d’instaurer une paix juste et
durable au Moyen-Orient".
La résolution 3236 - 22 novembre 1974 - de
l’Assemblée générale des Nations Unies :
La résolution réaffirme de "droit inaliénable
des Palestiniens de retourner dans leurs
foyers et vers leurs biens, d’où ils ont été
déplacés et déracinés, et demande leur
retour" et " le droit à l’autodétermination
du peuple palestinien". Fait particulièrement
notable, la résolution 3379, de 1975 de
l’Assemblée générale des Nations Unies
condamne le sionisme comme " une forme de
racisme et de discrimination sociale".
Mais, fait non moins notable, les Israéliens
et leurs protecteurs Américains parviennent
en 1991, à l’occasion de l’effondrement
du Bloc Soviétique qui modifie la répartition
des votes aux Nations Unies, à faire annuler
la condamnation précédente à la Conférence
de Madrid. De plus, poussant alors le cynisme
à un rare niveau, les dirigeants israéliens
et leurs complices occidentaux demandent dans
la foulée à l’Assemblée générale des
Nations Unies de condamner l’antisionisme.
Cette demande inouïe est rejetée.
La résolution 478 du 20 août 1980 Cette résolution
est la réponse de l’ONU au décret israélien
du 30 juillet 1980 instituant Jérusalem comme
"capitale éternelle de l’État
d’Israël". Elle dénonce "une
violation du droit international" et déclare
cet acte de force de "la puissance
occupante" comme" nul et non
avenu".
À noter aussi que : L’Assemblée générale
des Nations unies réfère chaque année
depuis 1948 " le droit au retour"
pour les réfugiés palestiniens ou, pour ceux
qui renonceraient à ce droit, des
compensations financières. Le Conseil de Sécurité
a fait depuis 1948 de multiples déclarations
appelant Israël à ne pas étendre ses
colonies et notamment à abandonner son projet
de Grand Jérusalem. la dernière, celle du 13
juillet 1998, prie Israël de : "ne
prendre aucune autre mesure qui compromettrait
l’issue des négociations sur le statut définitif
de la ville" et de " se conformer
scrupuleusement à ses obligations découlant
de la 4eme convention de Genève". Mais
la démission de l’ONU, face à Israël, a
été constante :
En octobre 1990, l’ONU nomme une commission
d’enquête à la suite de la tuerie
dite" des mosquées" par l’armée
israélienne, tuerie qui fait 18 morts et 150
blessés. Israël refuse de recevoir cette
commission. L’ONU ne réagit pas... en 1992
: l’ONU condamne Israël pour l’expulsion
vers le Sud Liban de 415 Palestiniens à la
suite de l’assassinat d’un garde frontière
pas le Hamas...Israël ne tient pas compte de
cette condamnation. L’ONU ne réagit pas...
en 1996 : à l’occasion de l’opération
" Raisin de la colère" menée au
Sud Liban, L’armée israélienne bombarde le
camp de l’ONU recevant des réfugiés
libanais : 98 civils sont tués. L’ONU ne réagit
pas... Le 13 juillet 1998, le Conseil de sécurité
des Nations Unies demande à Israël de
renoncer au Grand Jérusalem. L’ONU ne réagit
pas... (Et comme chacun sait, la colonisation
de Jérusalem-Est s’est poursuivie à un
rythme toujours plus soutenu, y compris
pendant le déroulement des pourparlers entre
les Israéliens et l’OLP, sous l’égide
des États-Unis). Le 20 juillet 1998, la Cour
Pénale Internationale juge que "la
colonisation de territoire par une puissance
occupante doit être assimilée à un crime de
guerre".Israël vote contre, 21
s’abstiennent, 121 pays votent la motion. Il
s’ensuit que les pays signataires, comme
ceux de l’Europe, se sont implicitement
engagés (dès ratification par leur
Parlement) à procéder aux arrestations des
responsables israéliens criminels de guerre pénétrant
sur leur territoire. Jusqu’ici aucune
arrestation n’a eu lieu...
En cette même année 1998, alors que les États-Unis
demandaient à Israël d’arrêter la
colonisation, Netanyahu, Premier ministre, déclarait
"Israël traverse une période qui nécessite
une activité énergique pour renforcer la
mainmise juive sur la terre " tandis que
son ministre des Affaires étrangères, Ariel
Sharon, invitait les colons "à passer à
l’assaut" en leur proclamant :
"tout ce que vous prendrez restera entre
nos mains".
En mai 2000, Israël bombarde les centrales électriques
du Liban, privant ainsi d’électricité
plusieurs centaines de milliers de Libanais
avec les morts qui s’ensuivent (notamment
par l’arrêt de certains appareils de nécessité
vitale). L’ONU se contente d’appeler le
Hezbollah et Israël à "plus de
retenue", comme si Israël n’était pas
directement responsable de ces bombardements
dirigés exclusivement sur des objectifs
civils libanais...
avril 2002, l’ONU désigne une commission de
28 membres pour enquêter sur ce qui s’est
passé dans le camp de réfugiés de Jénine
après les destructions massives faites par
l’armée israélienne au sujet desquelles le
secrétaire général de l’ONU au
Proche-Orient, le scandinave Terje Roed-Larsen
déclare : " Ce que j’ai vu est
absolument inacceptable, d’une horreur qui dépasse
l’entendement. Les experts qui sont avec
nous ont l’habitude des guerres, des
tremblements de terre, ils disent qu’ils
n’ont rien vu de tel. Il est inacceptable
que le gouvernement israélien n’ait pas
autorisé, onze jours durant, les équipes de
sauvetage à entrer dans ce camp. C’est
moralement répugnant". Richard Kook,
directeur en Cisjordanie de l’agence des
Nations Unies pour l’aide aux réfugiés
palestiniens (UNRVA) parle, quant à lui, de
"dommages énormes" et Javier Zuniga
d’Amnesty Inertanional affirme
:"C’est l’une des pires scènes de dévastations
que j’aie jamais vues`". "Ils
s’agit d’une tragédie humaine pour des
milliers de Palestiniens innocents" dit
de son côté le secrétaire d’État adjoint
américain chargé du Proche-Orient, William
Burns. Pour un diplomate européen : " Il
est trop tôt pour dire s’il y a eu un
massacre à Jénine mais ce que nous savons déjà,
montre clairement qu’il y a eu un carnage,
c’est-à-dire un déchaînement de violence
aveugle sans commune mesure avec la résistance
rencontrée." Malgré cela, quelques
jours plus tard l’ONU dissout cette
commission sous le prétexte que Sharon, chef
du gouvernement israélien, ne veut pas
collaborer avec elle.
C’est dire qu’Israël et ses dirigeants
ont toujours, avec un constant cynisme,
ridiculisé l’ONU en se moquant de ses résolutions
et de ses voeux. Suivant la phrase célèbre
de Ben Gourion : "peut importe ce que
disent les Gentils, l’important c’est ce
que font les Juifs". À propos de cette
phrase, Ammon Kapeliouk fait remarquer
qu’elle est connue de tous les enfants juifs
d’Israël et d’ailleurs. Ainsi l’ONU par
sa faiblesse, a accepté d’Israël, un de
ses membres à part entière depuis 1949 : La
violation permanente des frontières -
l’application d’annexion, d’expansion et
de colonisation, alors que le Tribunal
international assimile la colonisation à un
"crime de guerre", La prétention
d’Israël à résoudre seul hors de toute
intervention de l’ONU - les conflits qu’il
a lui-même provoqués :
La violation permanente des droits de la
personne tels qu’ils sont définis par la Déclaration
universelle des droits de l’homme de 1948,
notamment la torture et la prise d’otages,
Le non-respect des Conventions de Genève dans
les territoires occupés, Le refus de tout
contrôle de l’Agence Internationale de
l’Energie atomique et la production des
armes chimiques et biologiques. Comme l’écrit
Miguel Bennassayag (écrivain argentin exilé)
: "L’État d’Israël justifie à
l’avance chaque nouvelle exaction par un
supposé droit à la survie, dont
l’holocauste est l’argument majeur et
imparable. Ainsi une barbarie pourrait en légitimer
une autre ! La vérité, si simple et pourtant
rarement énoncée, réside dans le fait que
la brutalité de l’État d’Israël ne l’érige
pas héritier du ghetto de Varsovie mais plutôt
de ses bourreaux". Alors qu’à l’époque,
le ministre Français des Affaires Étrangères
Hubert Védrine, après bien d’autres
dirigeants, pouvait aussi déclarer que :
"Les Israéliens trouveront toujours des
raisons pour justifier une attitude
dilatoire", comment ne pas voir que
seules les sanctions diplomatiques, économiques,
voire militaires, émanant de l’ONU sont
susceptibles de faire céder Israël et le
ramener dans le droit international ?
Car si l’ONU avait quelques circonstances
atténuantes dans sa funeste erreur de 1947
(son défaut de jugement quant à la malignité
potentielle de l’idéologie sioniste), cette
excuse n’existe plus depuis longtemps, et
devant l’état de guerre permanent qui en
est résulté dans cette région, et devant le
mépris affiché d’Israël pour la communauté
internationale. Errare humanum est,
perseverare diabolicum !
Même le fameux mur de la honte, l’ONU l’a
dénoncé et rien ne bouge, sinon son
continuel avancement en territoire
palestinien.
7-4
Point de vue de Arabs48 : Réfugiés
palestiniens : 70% de notre peuple est réfugié
: il réclame son retour
Des personnalités palestiniennes ont affirmé
la nécessité de protéger le droit des réfugiés
palestiniens à retourner dans leur pays et le
refus de le supprimer dans le cadre des
changements internationaux et régionaux
actuels.
Cette affirmation fut la conclusion du congrès
populaire pour la défense du droit au retour
organisé par le comité populaire pour la défense
du droit au retour en collaboration avec le
programme universitaire sur l'émigration forcée
de l'Université nationale an-Najah.
Dr Rami Al-Hamdullilah, président de
l'Université, a affirmé que la question des
réfugiés et notamment la question du retour
de ceux qui ont été chassés de leurs terres
et de leurs maisons en 1948, et ce qui s'est
ensuite passé en 1967, sont considérées
comme les bases et les constantes essentielles
de la phase de la lutte palestinienne, et que
l'Autorité Palestinienne, malgré toutes les
difficultés et les pressions, les a considérées
jusqu'à présent comme les questions
prioritaires pour elle.
Tayseer Nasrallah, coordinateur du comité
populaire pour la défense de droit au retour,
"A'idun", a affirmé que le congrès
a déclaré que le peuple palestinien est passé
d'une attitude de réaction à celle de
l'action réelle. "Nous sommes une partie
du mouvement du retour, qui commence à
prendre de l'essor de façon indescriptible.
Ce congrès n'est qu'une partie d'un long
travail sans relâche, d'un effort continu et
organisé, de plusieurs organisations, de
comités et d'institutions, de forces dans la
province de Naplouse, qui croient et défendent
les droits des réfugiés, en tant que droits
sacrés. Nous ne pouvons y faire des
concessions et ces droits ne sont pas supprimés
avec l'ancienneté".
Il a ajouté que les dernières années ont été
le théâtre d'une prise de conscience et de
regroupement jamais réalisés jusqu'à présent,
autour du droit au retour. Plusieurs
organismes ont vu le jour, comme le
rassemblement palestinien pour le droit au
retour, la confédération européenne pour la
défense du droit au retour et divers comités
se développent et se multiplient en tous
lieux où se trouve le peuple palestinien, sur
la terre de Palestine ou en exil. Ceci montre
la conscience et la force du lien qui unit le
Palestinien à sa terre." Il a ajouté
que ce "lien a trait à ce qui est
culturel, social, religieux, politique, mais
aussi à toute l'existence
palestinienne". Tayseer Nasrallah a
ensuite vivement critiqué le document de Genève
affirmant que le droit au retour est non négociable,
et appelant l'Autorité Palestinienne à
rester attachée ce droit.
Dr. Yousef Abdel-Haq, conférencier à
l'université an-Najah, et membre de
"A'idun", a transmis le message de
Salman Abu Setta, l'écrivain et chercheur
palestinien exilé, qui a critiqué "ceux
qui essaient de supprimer le droit au retour
sous prétexte de réalisme", en se
demandant "pourquoi les réfugiés de
Bosnie, d'Albanie, de Georgie, d'Afghanistan,
d'Irak, ont pu retourner alors que le retour
des réfugiés palestiniens est considéré
comme irréaliste ?"
Il a ensuite lu un message du député
prisonnier, Hussam Khadr, qui affirme que le
peuple palestinien est attaché au droit au
retour.
Dans son allocution sur "le droit au
retour et les projets de règlements
politiques", dr. Abdallah Hourani,
coordinateur du rassemblement populaire pour
la défense du droit au retour, a mis en garde
les politiciens palestiniens contre l'adoption
d'alternatives au droit au retour pour régler
la question des réfugiés, disant que
"cela a fait croire au monde et à Israël
que les Palestiniens sont prêts à faire des
concessions sur la question du retour" et
indiquant que ce droit est devenu imprécis et
reste incompris pour le citoyen arabe car il a
disparu du discours officiel palestinien.
Dr. Nayef al-Jarrar, le conseiller du conseil
national palstinien, a déclaré que les
caractéristiques de la politique israélienne
les plus importantes restent de transformer le
peuple palestinien en minorité sur sa propre
terre, afin de faciliter la domination israélienne
sur les Palestiniens, et l'occupation a
intentionnellement commis des massacres pour
vider le pays de sa population.
De son côté, dr. Muhammad Jaradat,
coordinateur du rassemblement palestinien des
comités de défense du droit au retour, a
affirmé que les institutions de défense des
réfugiés ne représentent pas des partis
politiques. Dans sa conférence sur "le rôle
des mouvements de défense du droit au retour
dans la phase politique actuelle", il a déclaré
que les réfugiés ne sont pas une frange isolée
ni séparée du mouvement politique de la société
palestinienne, pour qu'ils forment un parti
politique spécifique, en mettant en garde
contre l'introduction de termes ayant trait à
des solutions alternatives dans la mentalité
de la société palestinienne et les sociétés
arabes, avec les nombreuses initiatives proposées.
La seconde séance du congrès, dirigée par
Ghada Abdel Hadi, présidente de l'association
Hawa pour la culture et les arts, a discuté
de l'attitude des forces politiques
palestiniennes à propos du droit au retour.
Jamal Zahalka, député palestinien au
parlement israélien, a présenté sa
contribution sur la réalité palestinienne à
l'intérieur de la ligne verte, après 57 ans
de Nakba, où il a affirmé que les citoyens
arabes ont payé le prix de l'instauration
d'un Etat juif démocratique qui ne peut être
réalisé qu'avec une majorité juive, ce qui
a poussé les sionistes à envisager
l'expulsion. Il a ajouté que les Palestiniens
de l'Intérieur luttent pour la survie contre
les autorités israéliennes, en s'appuyant
sur un terrain ferme, celui de rester attachés
à leurs droits sur leur terre, tout en
demandant à la direction palestinienne de ne
pas parler en leur nom si elle envisage de
faire des concessions.
De son côté, le dirigeant du mouvement de la
résistance islamique, Hamas, Sheikh Hassan
Youssef, a déclaré qu'il y a actuellement 6
millions de Palestiniens réfugiés qui
attendent l'application du droit au retour. Il
a ajouté que ces réfugiés représentent
plus de 70% du peuple palestinien, et que plus
de 25% des habitants de la Cisjordanie et 70%
des habitants de la bande de Gaza sont des réfugiés,
auxquels s'ajoutent les réfugiés qui sont
exilés dans d'autres lieux dans le monde.
Il a ajouté que le droit au retour est un
droit individuel de tout réfugié mais aussi
un droit collectif de la nation et du peuple
palestinien, insistant sur le fait qu'aucune
institution ni aucun cadre, que ce soit l'OLP,
l'Autorité Palestinienne, ou tout mouvement,
parti ou organisation politique, ne peut le négocier
ou l'abandonner.
Dr. Mustafa al-Barghouty, secrétaire de
l'Initiative nationale palestinienne, a parlé
du droit au retour et de l'Etat palestinien
indépendant, disant que le droit au retour a
besoin aujourd'hui d'une protection, contre
ceux qui prônent des idées alternatives, de
façon démocratique et civilisationnelle. Il
a affirmé qu'il n'est pas possible de négocier
le retour, car il s'agit d'un droit, et les
droits ne sont pas négociables. Mais la négociation
peut se réaliser sur la manière d'appliquer
ce droit. Il a ajouté que la concession sur
le droit au retour ouvre le chemin à
l'effondrement de la position palestinienne
dans les négociations et l'effondrement des
revendications palestiniennes.
www.lesogres.org"
Réfugiés palestiniens : 70% de notre
peuple est réfugié : il réclame son
retour
Par Arabs48.com
Traduit par le Centre d'Information sur la
Résistance en Palestine
7-5 Point
de vue de Naomi Hazan : La
doctrine Sharon
Dans le grand dessein de Sharon qui veut
modifier la carte politique de la
région, le désengagement de Gaza est le
premier pas. Le deuxième consistera
à imposer unilatéralement un Etat
palestinien aux frontières provisoires
(EPFP), fait d'enclaves disséminées en
Cisjordanie et dans la bande de
Gaza.
La mise en oeuvre de cette stratégie perpétuera
le conflit et mettra de fait
un terme aux promesses de règlement définitif.
Cette réinterprétation
malhonnête de la solution à deux Etats
doit être rejetée. Elle ne peut être
évitée que par un retour à la table des négociations
et par la création,
après accord, d'un Etat palestinien viable
et ayant une continuité
territoriale aux côtés d'Israël.
Le retrait de Gaza effectué par le Premier
ministre fait de l'ombre à ce
qu'on aujourd'hui appeler la doctrine
Sharon. Son objectif explicite est de
s'assurer qu'Israël demeure un Etat démocratique
à majorité juive, et ce par
le contrôle de zones largement peuplées
par des Juifs, en excluant les
concentrations de populations
palestiniennes. Dans la pensée de Sharon,
le
changement majeur a été de remplacer la géographie
par la démographie en
tant que facteur essentiel de la sécurité
d'Israël.
L'instrument de la mise en oeuvre de cette
stratégie est la promotion active
d'un Etat palestinien aux frontières
provisoires, une notion prévue dans la
deuxième phase de la Feuille de route.
Cependant, l'EPFP version Sharon
diverge de celle de la Feuille de route sur
trois points essentiels.
D'abord, la Feuille de route appelle à la négociation
d'un Etat provisoire,
Sharon cherche à le créer unilatéralement.
Ensuite, l'EPFP est considéré
comme une brève étape sur le chemin de la
conclusion d'un accord définitif,
alors que Sharon ne montre aucun signe
indiquant qu'il dépasse la gestion du
conflit pour aller à la résolution du
conflit. Enfin, l'objectif du document
initié par le Quartette et signé par les
Israéliens et par les Palestiniens
est la création d'un Etat palestinien
viable et continu su le plan
territorial. Sharon n'a jamais accepté cet
objectif.
Le raisonnement qui sous-tend cette
doctrine, qui est en train de devenir
officielle, est instructif. Le gouvernement
dirigé par Sharon n'a jamais
abandonné la conviction que, du côté
palestinien, il n'existe pas de
partenaire avec qui négocier. La manière
dont il traite le président Mahmoud
Abbas, et dont il traîne les pieds devant
la perspective d'entamer des
discussions avec une Autorité palestinienne
reconstituée, confirmant cet
état d'esprit.
Sur le plan intérieur, l'instabilité
chronique du système politique
israélien et la faiblesse, pour l'instant
criante, du camp de la paix,
permettent de mener une politique qui va à
l'encontre des aspirations de
l'immense majorité des Israéliens (les
sondages montrent que 80% d'entre eux
soutiennent une reprise des négociations dès
maintenant). Sur le plan
international, le fait que les Américains
soient occupés ailleurs, ajouté à
une frustration et une fatigue générales
à l'égard du bourbier
israélo-palestinien, ont permis à une redéfinition
"révisionniste" de la
Feuille de route de se faire jour, en défiant
ses objectifs déclarés.
On pense, dans certains cercles, qu'une
action rapide dans un futur proche
pourrait déclencher des processus
susceptibles de faire même renaître la
vieille vision de Sharon selon laquelle
"la Palestine, c'est la Jordanie".
Les mesures prises pour mettre en oeuvre la
doctrine Sharon sont d'ores et
déjà visibles sur le terrain : la
construction du mur, les plans de
développement du couloir "E1"
entre Maale Adoumim et Jérusalem, et le réseau
serré de routes et de tunnels destiné à
relier les blocs de colonies juives
et à contourner les points de peuplement
palestiniens. De même, les
préparations de Tsahal face à la
possibilité d'une troisième intifada. Plus
subtils sont l'attitude envers l'Autorité
palestinienne, où l'on
décrédibilise ses dirigeants tout en
assurant sa pérennité afin qu'elle
puisse être tenue pour responsable au
lendemain du retrait de Gaza, et
l'émission de l'idée d'un Etat palestinien
aux frontières provisoires.
Dans l'esprit de Sharon, la clé pour
appliquer sa stratégie dans les faits
est le soutien actif de l'administration
Bush et, avec son aide, la mise
sous le boisseau des inquiétudes de la
communauté internationale.
Le soutien fort dont bénéficie
l'initiative de Gaza offre un créneau de
six
mois pour mettre le plan en branle.
Il existe un réel danger qu'au moment où
la doctrine Sharon se révélera dans
toute sa dimension, il soit trop tard pour
en changer la trajectoire. Une
fois de plus, la gauche israélienne se
retrouvera surclassée par un maître
ès manoeuvres. La communauté
internationale, devant un autre fait
accompli
de Sharon, n'aura plus qu'à décrier ce
qu'elle aurait pu éviter. Les
dirigeants palestiniens, qui par le passé
avaient envisagé de déclarer
unilatéralement l'indépendance [de l'Etat
palestinien], se retrouveront face
à la perspective, ou bien d'obtenir un
mini-Etat ingouvernable, ou bien
d'être accusés de renoncer d'eux-mêmes à
leur rêve de souveraineté.
Ce scénario doit et peut être évité. La
réponse ne réside ni dans l'adoption
de la stratégie de l'EPFP de Sharon, ni
dans son accélération, mais dans sa
dénonciation et dans l'activation immédiate
de la seule alternative faisable
: la reprise de négociations contraignantes
qui mèneront à la fin de
l'occupation, à la création d'une
Palestine viable et à une résolution
définitive du conflit.
La vision de Sharon ne doit pas devenir une
réalité qui déstabiliserait la
région pour les années à venir et
menacerait à terme la sécurité d'Israël.
Pour garantir que cela ne se produise pas,
il revient à la majorité des
Israéliens et des Palestiniens de
s'assurer, par des négociations sincères,
que leur vision d'une paix juste prévaudra.
par Naomi Hazan (1
(1) Ancienne vice-présidente travailliste
de la Knesset, signataire des
Accords de Genève
Trad. : Gérard pour La Paix Maintenant