AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP

   


 

                       Journal  des Palestiniens            

                                                             N° 114                                                                             

02- 05 au 05- 05
Par  M.Lemaire  
Ce journal est obtenu par la lecture journalière des journaux en ligne (Afp- ats - Ap - Reuters ainsi que les sources d'informations de la résistance). ensuite patiemment je fais les recoupements...
Vous retrouverez ce journal sur le site http://www.nord-palestine.org/Journaux_Palestiniens.htm et
http://www.palestinefr.net.
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Avant propos
2 mai 2005
Des sources palestiniennes affirment que les forces de l'occupation ont utilisé une nouvelle arme pour réprimer les manifestants palestiniens. Il s'agit d'un court fusil qui tire plusieurs balles métalliques rondes qui transperce le corps et dégage un gaz paralysant les nerfs.
Des témoins ayant participé à la manifestation de samedi dernier, 30 avril, à Bil'in, affirment que ce genre d'armes a été utilisé contre les manifestants.
Ces sources affirment que 5 Palestiniens ont été touchés par ces balles, dont le photographe de l'Associated Press, Muhammad Muhaysin, qui a déclaré qu'une balle ronde a transpercé son couvre-chef et a touché sa tête, et une autre a transpercé sa chemise pour toucher son épaule, en indiquant que c'est la première fois qu'il voit ce genre de balles.
Muhaysen dit : j'ai senti qu'un couteau entrait dans mon corps, lorsque les balles m'ont touché, cela a provoqué une paralysie pendant un certain temps.
Ces sources palestiniennes affirment que les soldats tiraient des rafales de ces balles sur les manifestants à une distance de quelques mètres, et que les soldats utilisaient le même fusil également pour lancer du gaz paralysant les nerfs des manifestants, les faisant tomber par terre, pour les emmener et les arrêter ensuite.
Romel Shahrour Suyuti - www.arabs48.com

Sommaire : 
Politique Palestinienne (en Palestine toujours occupée)
  1-1  Processus de paix :
Mahmoud Abbas a promis d'organiser un référendum national sur tout accord final avec Israël
Mahmoud Abbas a affirmé que les Palestiniens n'accepteraient rien de moins que les frontières de 1967

 Israël n'a pas l'intention d'avancer sur la "feuille de route" si le Hamas participe aux élections législatives palestiniennes sans désarmer,

Sami Abou Zuhri, "Les fusils de la résistance palestinienne sont légaux mais l'occupation et ses fusils sont illégaux

1-2 Les grandes manoeuvres

 campagne de rétablissement de l'ordre destinée à éradiquer l'anarchie et à faire respecter la trêve

la désignation de Wolfensohn est une preuve de la détermination de Bush de faire vivre le processus de paix.
1-3 Sur le terrain

Abbas, a évoqué la distribution des terres et les demandes palestiniennes qui seront examinées par un tribunal spécial.
 violation de l'accord de transfert de Tulkarem.
Campagne de lutte contre la corruption.
Israël cherche à saboter la trêve informelle en vigueur.

1-4 Gouvernement cherche ...

Le Fatah, organisera des primaires le 27 mai afin de désigner ses candidats aux élections législatives
Plus de 400.000 Palestiniens pour élire 906 conseillers municipaux parmi 2.519 candidats,
Le Fatah, a obtenu 56% des voix et le Hamas 33%% dans les élections municipales à Gaza et la Cisjordanie, 

1-6 Action contre le Mur de la Honte

 Qorei accuse Israël de continuer à violer la loi et décrit les plans israéliens comme un acte très dangereux & inacceptable ".
Qorei a exprimé sa crainte qu'Israël planifiait de construire un mur d'Apartheid dans la ville de Hébron, en indiquant qu'une telle action mettrait en péril le processus de paix.
" Israël tente de tracer les frontières unilatéralement ".a-t-il dit. " Ceci est complètement inacceptable. L'Autorité Nationale Palestinienne aura recours à toutes les méthodes afin de défendre le peuple palestiniens et ses terres ".
1-7 Action contre la politique colonialiste israélienne (Colonisation & colonies)
Le président Mahmoud Abbas a dénoncé la poursuite israélienne à la colonisation.
Toutes les colonies sont illégales et devraient être démantelées ".

Oudaï Assi et Jamal Assi, ont été tués par les tirs de soldats israéliens a Bit Liqyah, au sud-ouest de Ramallah 

1-8   Politique extérieure
les conditions étaient "réunies" pour la tenue d'une conférence internationale sur la paix au Proche-Orient, (évoquée par Poutine )
Visite du premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a qualifié la visite du président russe Vladimir Poutine d'''une visite historique '',

2 Politique Israélienne

2-2 Des Canons ... pas du beurre
L’unité 8200 ou les trésors de la high-tech militaire…
2-3 Sur le terrain
Insurrection civile ?
Manifestations de colons- "On est là pour l’éternité ! "
Shalom, ministre des Affaires étrangères, a confirmé officiellement que le plan de retrait de la bande de Gaza débuterait le 15-8 2-4 Les grandes manœuvres
seules les villes de Tulkarem et Jéricho ont été transférées aux Palestiniens.
  2-5 Gouvernement cherche coalition désespérément
  Chtcharansky (ministre chargé des relations avec la diaspora) démissionne

2-10 Politique colonialiste israélienne (Colonisation & colonies)

Les actuels Grands Rabbins d'Israël s'expriment contre le retrait…
L'armée israélienne a levé le bouclage total imposé depuis le 21 avril sur les territoires palestiniens.
Netanyahu s'est prononcé pour la destruction des habitations des habitations des de la bande de Gaza,
Sharon a accusé Mahmoud Abbas de "renforcer les organisations terroristes au lieu de les démanteler".
Gel du transfert de villes palestiniennes,

2-11 Politiques extérieure

La Russie s'est réinséré sur la carte politique du Proche-Orient avec la visite du président Poutine qui a rassuré Israël
Israël " autoriserait " le déploiement le long de la route Philadelphie de deux bataillons de gardes-frontières égyptiens,
Business conseil entre Israël et l'UE
3 Politique internationale des territoires occupés 
3-3 Pays Arabes & voisins
Erdogan, qui s'est dit disposé à servir de médiateur dans le conflit israélo-palestinien, & à offert de l'aide économique
3-4 Quartette
Poutine & le terrorisme…
3-6 Usa
Requête du Pentagone auprès du congrès pour fournir des bombes de type GBU-28
La palestine en chiffre & au jour le jour
4-1 Décompte des pertes humaines
Dossier :
01-05
Travailleurs dans les territoires palestiniens :  586.000 travailleurs (418.000 Cisjordanie et 168.000  bande de  Gaza)
02-05
Un rapport israélien confirme que les Palestiniens maintienent la trêve
4-2 Détails par région
Cisjordanie
Jérusalem.
Hebron
Ramalah

Bande de Gaza 

Rafah (non loin de la frontière entre la bande de Gaza et de l'Egypte)
6 Les brèves
6-1  Politique de paix (Séminaire organisé par l'Institut du Proche Orient à Washington.)
 6-2 Chtcharansky, l'espion venu d'URSS...
 6-3 Al Faraby : L'Aliyah de Stanley Fischer
7 Dossier
7-1 Point de vue de Badia Benjelloun  :  Israel & l'équilibre des forces militaires au Proche-Orient.
7-2 Point de vue de André Gaillard :  L’IDEOLOGIE SIONISTE : Fruit amer du Judaïsme  !
7-3 Point de vue de Mehr Licht : L'ONU pantin d'israël
7-4 Point de vue de Arabs48 : Réfugiés palestiniens : 70% de notre peuple est réfugié : il réclame son retour
7-5 Point de vue de  Naomi Hazan  : La doctrine Sharon
8 Annexe

                                   30-04 au 05-05 :   Peuple Palestinien  : 7 tué   -  29 blessés
                                                                              
1  Politique Palestiniene 
 
1-1  Processus de paix :
 
04-05
Mahmoud Abbas a promis d'organiser un référendum national sur tout accord final avec Israël et a vivement critiqué Israël pour la pression qu'il entend exercer sur lui pour qu'il désarme les militants,
"Les Israéliens veulent voir couler du sang Palestinien et nous ne pouvons l'accepter", "C'est la ligne rouge. Nous bâtissons notre sécurité à notre façon, pour la protection de notre peuple. Nous travaillons jour et nuit mais il y a des obstacles et les progrès sont lents".
Cependant, "l'Autorité Palestinienne met tout en oeuvre pour éviter le chaos et la prolifération d'armes dans les rues et les lieux publics",
AP & WAFA.
04-05
Mahmoud Abbas a affirmé que les Palestiniens n'accepteraient rien de moins que les frontières de 1967
"les constructions dans les territoires sont illégales, Jérusalem-est est occupé et nous n'accepterons rien de moins que le retour aux frontières de 1967",
WAFA.

 

04-05
Raanan Gissin, un proche collaborateur de Sharon : Israël n'a pas l'intention d'avancer sur la "feuille de route" si le Hamas participe aux élections législatives palestiniennes sans désarmer,
Réactions :
Sami Abou Zuhri, porte-parole du Hamas : "Les fusils de la résistance palestinienne sont légaux mais l'occupation et ses fusils sont illégaux parce que ce sont des occupants et des envahisseurs.
Les élections palestiniennes sont une affaire intérieure palestinienne et toute déclaration israélienne sur cette question est une ingérence dans les affaires intérieures palestiniennes que nous ne pouvons pas accepter",
Rachid Abou Chbak, chef de la Sécurité intérieure préventive palestinienne, :
"Nous n'avons pas l'intention de confisquer les armes de la Résistance",
Abou Chbak a rejeté en particulier la demande formulée par les autorités d'occupation pour que le désarmement des factions armées de la Résistance soit engagé avant le transfert aux forces de sécurité palestiniennes de trois villes de Cisjordanie - sur cinq - que l'armée d'occupation doit encore effectuer aux termes d'un accord signé en février 2005.
Le chef de la Sécurité préventive a souligné toutefois que les groupes de la Résistance devaient honorer leur promesse de respecter la trêve
.Il a précisé que :
"Les armes de la Résistance ne doivent pas être exhibées dans la rue."
"Les armes de la Résistance ne doivent pas servir dans les querelles familiales."
"Les armes de la Résistance ne doivent pas servir à tuer une femme accusée de comportement immoral."

 

1-2 Les grandes manoeuvres
30-04
L'Autorité palestinienne a lancé une campagne de rétablissement de l'ordre destinée à éradiquer l'anarchie et à faire respecter la trêve conclue en février entre le Président Mahmoud Abbas et Sharon.
Ahmed Qoreï rencontre James Wolfensohn
01-05
Wolfensohn, envoyé spécial du Quartet pour la paix au Moyen-Orient. (président sortant de la Banque mondiale), vient coordonner le plan israélien de retrait et l'évacuation de colonies juives illégales.
01-05 
Le premier ministre Qoreï a assuré que l'ANP est prête à se coopérer avec Wolfensohn  onsidérant que la désignation de Wolfensohn est une preuve de la détermination de Bush et l'administration américaine de faire vivre le processus de paix.
Il a également affirmé que le plan du retrait israélien devrait s'appliquer dans le cadre de la feuille de route,  en insistant sur l'importance de relier, le non retrait de la bande de Gaza et les événements en Cisjordanie, a la poursuite de la construction du mur de séparation. comme étant la suite logique de l’expansion coloniale israélienne 
Qoreï a présenté à Wolfensohn les projets stratégiques palestinien afin de ressusciter l'économie palestinien.& créer des chances de travail, solutionner le chômage et alléger les souffrances des palestiniens
1-3 Sur le terrain
Mahmoud Abbas, a évoqué la distribution des terres et les demandes palestiniennes qui seront examinées par un tribunal spécial.
Tullkarem
02-05
Le gouverneur de Tulkarem Azzedine A-Charif a annoncé avoir déposé une plainte auprès des autorités israéliennes dénonçant une violation de l'accord de transfert de Tulkarem. "Ils doivent se coordonner avec nous s'ils veulent entrer" dans la ville, a-t-il dit à l'Associated Press. "Cela va à l'encontre de tous les accords".
Des responsables militaires israéliens arguaient que l'accord sur le transfert de la ville autorisait Tsahal à entrer de nouveau en territoire palestinien en cas d'attentat imminent….
Campagne de lutte contre la corruption.
02-05
Des bulldozers palestiniens ont démoli les maisons (Les maisons étaient en construction depuis quatre mois mais n'étaient pas terminées.) de trois officiers ,(un major, un lieutenant-colonel et un colonel-) qui avaient construits illégalement ces maisons au bord de la mer au nord de la ville de Gaza sur des terrains appartenant à l'Etat.
AP
ma/v158
03-05
La police palestinienne a arrêté, dans le nord de la bande de Gaza, deux résistants du mouvement Hamas qui projetaient selon elle de tirer des roquettes sur Israël, puis les a libérés peu après.
Un porte-parole du ministère palestinien de l'Intérieur, Toufik Abou Khoussa, a précisé que les deux hommes avaient été remis en liberté à la suite de l'intervention d'un responsable égyptien à Gaza.
En échange de leur libération, les deux activistes ont promis de respecter l'accord de trêve avec Israël,
Réagissant à leur libération, le Hamas a confirmé qu'ils étaient armés, (en violation d'un récent ordre des autorités palestiniennes interdisant à tout autre qu'un membre des forces de sécurité de porter une arme en public) mais n’avait aucune intention de tirer des roquettes…
Le Hamas, s'est dit déterminé à "maintenir le calme" et a accusé l'Autorité palestinienne de chercher à satisfaire Washington aux dépens de l'unité nationale.
 
Suite du meutre des 2 jeunes gens à Beit Liqyah 
 05-05
Porte-parole de l'Autorité palestinienne : Israël cherche à saboter la trêve informelle en vigueur. "Ce crime délibéré que constitue le meurtre de deux jeunes à Beit Liqyah est une tentative de saboter la trêve et provoquer des réactions" palestiniennes.
Nous faisons assumer la responsabilité de ces crimes au gouvernement israélien qui n'a pas appliqué les accords de Charm el-Cheikh, car elle ne s'est pas retiré des villes de Cisjordanie, n'a pas libéré les prisonniers et continue de construire le mur de l'apartheid sur nos terres, faisant fi des condamnations de ses crimes par la communauté internationale", a ajouté le porte-parole.
Il a appelé Washington et le quartette (Etats-Unis, Onu, Russie, Union européenne) "à agir immédiatement pour faire cesser ces agressions".
avec l'afp & Ipc
05-05
Une source militaire israélienne a pour sa part annoncé l’ouverture d'une enquête et la suspension du commandant
"Le chef du commandement central a décidé de suspendre le commandant (présent dans le secteur) de toute activité opérationnelle jusqu'à la fin de l'enquête sur cet incident",
Une enquête préliminaire a révélé que le commandant avait ordonné à ses hommes d'ouvrir le feu "en direction de la partie inférieure" du corps de l'un "des principaux instigateurs"
afp

05-05

Rachid Abou Chabak, le comandant du Service de la Sécurité Préventive dans la bande de Gaza et la Cisjordanie :
L'Autorité Nationale palestinienne n'a pas l'intention de désarmer les groupes de la résistance palestinienne, mais est déterminée de renforcer la loi et l'ordre dans ses zones, et elle prendra des mesures rapides et fermes contre ceux qui sévissent dans nos rues en se réclamant de la résistance" " Nous ne permettrons à personne de se substituer à la loi ou d'imposer ses vues sur les citoyens par la force des armes ", a-t-il ajouté.
Il a averti que l'Autorité palestinienne ne tolérerait pas " la moindre violation des accords du Caire ", où les groupes armés palestiniens sont convenus à la mi-mars d'observer une trêve de facto dans les attaques anti-israéliennes.
1-4 Gouvernement cherche ...
02-05
Le Fatah, organisera des primaires le 27 mai afin de désigner ses candidats aux élections législatives
Le Fatah choisira une liste de 132 candidats, soit autant que le nombre de sièges au Parlement palestinien.
AP
02-05
Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a annoncé dimanche qu'il avait désigné son secrétaire général (en prison depuis 2002) Ahmad Sadat, comme son candidat aux prochaines élections législatives.
M. Sadat jouit des compétences et de la capacité de diriger le groupe et de travailler pour le prochain parlement palestinien.
ap
Conseils municipaux en Cisjordanie et à Gaza
05-04
Plus de 400.000 Palestiniens âgé de plus de 18 ans participent au scrutin pour élire 906 conseillers municipaux parmi 2.519 candidats, dont 399 femmes, dans 76 circonscriptions en Cisjordanie et huit autres dans la bande de Gaza. ont commencé à se rendre aux urnes
(Il s'agit de la deuxième phase d'un processus entamé en décembre 2004 et devant s'achever en août.)
Seules cinq villes, Bethléem, Kalkiliya et Salfit en Cisjordanie, ainsi que Rafah et Beit Lahya dans la bande de Gaza, sont concernées par ce scrutin, le reste des circonscriptions étant des villages ou des bourgades.
Une délégation du Conseil de l'Europe, une délégation internationale d'observateurs dirigée par l'ancien député norvégien Bjarte Tora et le sénateur canadien d'origine libanaise Marc Harb, ainsi que 80 élus et représentants de collectivités locales françaises, espagnoles, italiennes et néerlandaises font contrôler le bon déroulement du scrutin.
Redoutant apparemment un succès du Hamas à ce scrutin, Israël a averti que les législatives palestiniennes ne pourraient pas être considérées comme "libres et démocratiques" si un parti disposant d'une milice armée y participait.
ML : Donc cela s’applique à Israël ou il y a des milices privées…)
(afp- 07h44)
06-05

Dernière nouvelle

Le Fatah, a obtenu 56% des voix et le Hamas 33%% dans les élections municipales à Gaza et la Cisjordanie, ont annoncé vendredi des responsables électoraux palestiniens en présentant des résultats encore officieux.
1-6 Action contre le Mur de la Honte
03-05
Le premier ministre palestinien Ahmed Qorei accuse Israël de continuer à violer la loi et décrit les plans israéliens de construction d’un nouveau mur et une université dans les territoires occupés comme un acte très dangereux & inacceptable ".
Qorei a exprimé sa crainte qu'Israël planifiait de construire un mur d'Apartheid dans la ville de Hébron, en indiquant qu'une telle action mettrait en péril le processus de paix.
" Israël tente de tracer les frontières unilatéralement ".a-t-il dit. " Ceci est complètement inacceptable. L'Autorité Nationale Palestinienne aura recours à toutes les méthodes afin de défendre le peuple palestiniens et ses terres ".
 
1-7 Action contre la politique colonialiste israélienne (Colonisation & colonies)
 
Mahmoud Abbas, qui se prépare à reprendre le contrôle de la bande de Gaza a promis qu’il n’y aurait pas de pillage des maisons juives si elles sont transférées à l’autorité palestinienne
 
Abbas et Qoreï ont analysé les moyens de protéger les points de passage entre la bande de Gaza et le ‘territoire’ israélien. "Gaza et les colonies sont les biens du peuple palestinien et nous nous engageons à les protéger pour le bien du peuple palestinien", a affirmé Mahmoud Abbas.
03-05
Le président Mahmoud Abbas a dénoncé la poursuite israélienne à la colonisation.
"Les colonies sont illégales de la première à la dernière pierre.
Leur démantèlement est possible comme cela été le cas dans le Sinaï" lors du retrait israélien de ce territoire égyptien en 1982", a ajouté le président.
Il a également réaffirmé que "Jérusalem-Est est occupé" et que les Palestiniens "n'accepteront rien de moins qu'un retour aux frontières de 1967".
03-05
Toutes les colonies sont illégales et devraient être démantelées ".
" Israël continue son plan,  qui consiste à renforcer les grands blocs coloniaux en Cisjordanie après leur retraite de la bande de Gaza.
Le premier ministre Ahmed Qorei  demande aux américains de bloquer ces nouvelles actions : " Où sont les américains ? Qu'est qu'ils vont faire pour arrêter cette dernière violation ?a-t-il demandé.
Ps : Ariel, (environ 17 000 colons) se trouve a plus de 20 km de la frontière (reconnue internationalement) dans le territoire palestinien.
04-05
Mahmoud Abbas " De même, les Palestiniens ne devraient pas se laisser décourager par les colonies juives de peuplement de Cisjordanie, comme les énormes colonies telles que celles de Maaleh Adumim et Ariel parce qu'il y a un précédent pour le déplacement des colonies.",
"Une colonie dans le Sinaï, en Egypte, a pu être déplacée après Camp David, cela devrait être possible maintenant".
(en référence au démantèlement de la colonie de Yamit au début des années 80 dans le cadre de son retrait de la péninsule du Sinaï après les accords de Camp David avec l'Egypte.)
AP
05-05
Oudaï Assi et Jamal Assi, ont été tués par les tirs de soldats israéliens a Bit Liqyah, au sud-ouest de Ramallah 
Le ministère d'Intérieur a dénoncé l’assassinat des deux adolescents considérant ce crime comme un nouvelle de l'insistance israélienne d'agresser le peuple palestinien
Le porte-parole du ministère d'Intérieur a expliqué que ces assassinats confirme qu'Israël n'est pas engagé dans les accords du processus de paix signé à Charm Al Cheikh et appelle le Quartet de faire pression sur Israël afin de l’obliger à appliquer le traité et les Conventions accordés et de mettre un terme à l'effusion du sang.
 
1-8   Politique extérieure
29-04
Le Président Abbas a affirmé que les conditions étaient "réunies" pour la tenue d'une conférence internationale sur la paix au Proche-Orient, (évoquée par M. Poutine )
"Nous accueillons favorablement la tenue d'une conférence internationale car les conditions sont réunies Nous sommes attachés à l'instauration d'une paix juste avec nos voisins israéliens et à ne pas manquer cette occasion qui se présente",
M. Poutine, précisant: " les responsables israéliens ne sont pas totalement opposés à cette idée tout en estimant qu'une telle réunion devrait être "bien préparée". …
02-05
Visite du premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
Mr. Erdogan, a proposé au président Abbas que la Turquie joue le rôle d'intermédiaire entre israéliens et palestiniens ...
Erdogan a affirmé que son pays était prêt à "faire tout ce qu'il peut" pour faire avancer le processus de paix si Israël et les palestiniens sollicitent son aide.
"Le Premier ministre turc est un hôte important et sa visite reflète un sérieux effort de faire avancer le processus de paix et élargir le rôle de la Turquie au Proche-Orient", a déclaré Majdi Al-Khaldi, un haut responsable au ministère des Affaires étrangères palestinien.
Proposition russe  basée sur la fin de l'occupation israélienne et l'établissement d'un état palestinien indépendant .
04-05
Le président palestinien Mahmoud Abbas a qualifié la visite du président russe Vladimir Poutine d'''une visite historique '', exprimant son espoir que la Russie jouerait un rôle principal au processus de paix.
En ce qui concerne les relations palestino-russe
Abbas a affirmé que les relations entre les deux côtés sont basées sur le respect mutuel et la confiance.
Abbas a mentionné qu'il souhaitait que la Russie aurait un rôle principal dans le processus de paix et l'initiatiateur des négociations pour le statut final et les droits légitimes des palestiniens pour un Etat indépendant.
interview : agence de WAFA,

2  Politique Israélienne
2-2 Des Canons ... pas du beurre
L’unité 8200 ou les trésors de la high-tech militaire…
L’existence d’unités high-tech au sein de Tsahal n’est un secret pour personne.
Nombre des recherches technologiques militaires participent à la haute réputation d’Israël dans le domaine de la high-tech.
La nature de ces projets sont en général tenus secrets et ont trait aux sujets les plus sensibles de la défense israélienne. L’unité est notamment responsable d’un projet de réseau cellulaire militaire appelé "Vered Harim" et notamment de créer une sorte "d’armée de terre numérique" (...)  
30-04
Selon le quotidien israélien Haaretz, les deux envoyés spéciaux américains pour le Proche-Orient, Elliot Abrams et David Welch, ont informé les Israéliens que la police palestinienne a besoin d’armes pour maintenir la stabilité et la sécurité dedans les territoires palestiniens occupés ...
Israël aurait refusé de donner suite a cette demande
2-3 Sur le terrain
Insurrection civile
27-04
Le député Arié Eldad de l’Union nationale(extrème droite), a déclaré que pour empêcher le plan de retrait de se réaliser, les Israéliens qui s’y opposaient devaient provoquer une insurrection civile.
Réactions
Le ministre Matan Vilnaï a demandé au conseil juridique de la Knesset de lui retirer son immunité parlementaire et de le traduire en justice.
Le député Ran Cohen (gauche) a demandé au président de la Knesset de révoquer Eldad de son poste de président de la commission d'éthique.
Le député Avshalom Vilan (gauche) a réclamé du conseiller juridique du gouvernement d’ouvrir une enquête contre lui pour incitation à la révolte.
Justification du personnage :
"Je ne comprends pas que l’évocation du concept d’insurrection civile doit obligatoirement faire penser à la guerre civile. Il a plusieurs formes d’insurrection et celle à laquelle je faisais allusion dans mon discours est une insurrection pacifique, non violente. Trente pour cent des employés de la fonction publique sont contre le plan de retrait, ils peuvent par leur refus d’obéir aux ordres du gouvernement paralyser le pays et empêcher l’application du plan de retrait", a déclaré Eldad sur Kol Israël. (...)
Manifestations de colons- "On est là pour l’éternité ! "
a) Goush Katif
27-04
Se moquant des palestiniens - 80 000 colons (et affiliés) ont défilé à Neve Dekalim, sur les plages du Goush Katif–
Les organisateurs avaient prévenu que ce rassemblement de protestataires venus crier leur opposition au plan de retrait serait un avant-goût de la mobilisation attendue le jour où débuteront les évacuations des localités du Goush Katif…
b) Homesh. :
Rassemblement de 30.000 personnes. qui ont chanté avec Ariel Zilber "Am Israël Haï".
c) 03-05
Mardi, pour la seconde journée consécutive, des centaines d'étudiants de l'université de Nouakchott ont protesté en brûlant des pneus et en jetant des pierres. Les forces de l'ordre ont usé de gaz lacrymogènes pour les disperser. 
 
Plan de retrait  ? Nouvelle date… mais cette fois-ci se sera la bonne
4-05
Silvan Shalom, ministre des Affaires étrangères, a confirmé officiellement que le plan de retrait de la bande de Gaza débuterait le 15 août. …
Par la suite, un haut responsable déclate … "L'Etat hébreu a parlé d'une disposition pour cela, mais aucune décision finale n'a encore été arrêtée".
04-05
Le gouvernement israélien a donné 9.000 colons de Gaza jusqu'à mardi 10 pour accepter sa proposition d'une évacuation collective vers la zone côtière de Nitzanim dans le sud d'Israël (ou quatre nouveaux villages sont construits pour eux) ou de risquer de se voir retirer cette offre,
Les conditions de cet offres : les colons doivent soumettre une liste de gens disposés à partir et promettre de ne pas céder à la violence lors de l'évacuation.
En outre, cette liste devrait être suffisamment importante pour lancer le processus.
AP

2-4 Les grandes manœuvres

26-04
L’administrateur chargé de l’application du retrait de la bande de Gaza et du nord de la Samarie, Yonathan Bassi, a fait savoir aux 90 familles de Ganim et Kadim, en Samarie, qu’elles avaient la possibilité de percevoir 30.000 dollars d'indemnités supplémentaires si elles acceptaient de quitter leur maison de leur plein gré, avant la mise en oeuvre du retrait.
 
Rappel :
Lors de la rencontre entre Sharon et le président Mahmoud Abbas, le 8 février dernier, Israël s'est engagé à céder le contrôle de cinq villes de Cisjordanie aux forces de sécurité palestiniennes.
Mais seules les villes de Tulkarem et Jéricho ont été transférées aux Palestiniens.
Le ministre israélien de la Défense Shaul Mofaz a dit la semaine dernière qu'il suspendait les autres transferts tant que les Palestiniens n'auraient pas rempli leur engagement de désarmer les groupes palestiniens dans les deux villes qu'ils contrôlent.
AP sb/v0183

 

04-05
Le premier ministre israélien Ariel Sharon qui recevait les  sénateurs Us Bill Frist et Joseph Lieberman n'a pas cessé d’accuser Abbas de "ne rien faire" pour démanteler les "organisations terroristes".
  2-5 Gouvernement cherche coalition désespérément
 02-05
Chtcharansky (ministre chargé des relations avec la diaspora) démissionne
Exprimant ainsi son opposition totale à l'évacuation de la bande de bande de Gaza
"J'estime que le plan de désengagement est une erreur tragique qui ne fera qu'exacerber le conflit avec les Palestiniens, accroître le terrorisme et réduire les chances de parvenir à une paix véritable",
Il estime que ce retrait va "affaiblir la possibilité d'établir une société palestinienne libre(…)"
"Il s'opposait au plan de désengagement car il pensait que toutes concession dans le processus de paix devait être conditionnée par des reformes du côté palestinien", a également indiqué la porte-parole.
Le personnage :
Chtcharansky a immigrer en 1986, à la faveur d'un échange d'espions entre l'URSS et l'Occident. (espionnage au profit des Etats-Unis.)
Chtcharansky avait fondé le parti russophone "Israel Be Aliya" qui a ensuite fusionné avec le Likoud du Premier ministre Ariel Sharon.
Il a ensuite été un des chef de file de l'aile " dure " du grand parti de la droite qui s'est systématiquement opposé au projet de retrait unilatéral de la bande de Gaza.
Auteur d'un livre intitulé "the Case for democracy", (la cause de la démocratie), Chtcharansky avait été reçu à la fin de l'an dernier longuement par Bush qui avait fait l'apologie de l'ouvrage….
"Si vous voulez avoir une idée de ce que je pense à propos de la politique étrangère lisez Natan Chtacharansky (...) c'est un grand livre", a affirmé Bush   
2-10 Politique colonialiste israélienne (Colonisation & colonies)
25-04
Les actuels Grands Rabbins d'Israël s'expriment contre le retrait…
''Je ne comprends pas comment un juif peut soutenir le plan de retrait'' a dit le Rav Metzguer, Grand Rabbin ashkénaze d'Israël.
''Je prie tous les jours pour l'annulation du décret'', a quant à lui affirmé le Rav Shlomo Amar, actuel Grand Rabbin sépharade de l'Etat.
02-05
L'armée israélienne a levé le bouclage total imposé depuis le 21 avril sur les territoires palestiniens. …Mais cette mesure ne concerne pas le secteur nord de la Cisjordanie.
(ats -05:15)
03-05
Netanyahu s'est prononcé pour la destruction des habitations des habitations des de la bande de Gaza,
afin d'éviter que les Palestiniens puissent présenter le retrait de Gaza comme une victoire, a rapporté la radio publique.
03-05
M. Peres qui avait accueilli favorablement la proposition du milliardaire des Emirats arabes unis Mohammad Al-Abbar d'acheter ces maisons, a réaffirmé son opposition à leur destruction, soulignant à la radio publique, "l'importance cruciale d'une relance de l'économie dans la bande de Gaza après le retrait israélien, car la misère alimente le terrorisme".
Des affirmations qui en rappelle d’autres vieux de plus de 60 ans
02-05
Sharon a accusé Mahmoud Abbas de "renforcer les organisations terroristes au lieu de les démanteler".
"Il prend uniquement des mesures pour maintenir le calme mais il ne fait rien pour pour démanteler les infrastructures terroristes"
ainsi, le cabinet de sécurité israélien présidé par … Sharon a décidé de geler le transfert du contrôle sécuritaire de villes palestiniennes de Cisjordanie aux Palestiniens.
(ats- 18:19)
03-05
Le gouvernement a voté par 13 voix contre 7 en faveur de la transformation d'un collège installé à Ariel, la principale colonie du nord de la Cisjordanie en une université, ce qui reflète sa détermination à développer la colonisation en Cisjordanie après le retrait de la bande de Gaza.
05-05
Gel du transfert de villes palestiniennes,
La télévision israélienne a précisé que le cabinet suivait les recommandations du ministre de la défense Shaoul Mofaz. Celui-ci ayant exigé mardi de l'Autorité palestinienne qu'elle désarme des activistes recherchés avant tout nouveau transfert de contrôle sécuritaire de villes de Cisjordanie.
 

2-11 Politiques extérieure

 
30-04
La Russie s'est réinséré sur la carte politique du Proche-Orient avec la visite du président Poutine qui a rassuré Israël
Cette visite de cinq jours a constitué une grande première: il s'agissait de la première visite depuis 40 ans d'un chef du Kremlin en Egypte, et la première jamais effectuée en Israël et dans les territoires palestiniens.
Celle-ci s'est achevée vendredi soir.
En Israël, elle a revêtu un caractère historique.
En effet, de 1967 à 1991, les relations diplomatiques entre Israël et l'ex-URSS étaient en sommeil, car durant plusieurs décennies Moscou a armé et financé des pays arabes qui ne reconnaissaient pas le droit d'Israël à l'existence
Cette semaine, le président israélien Moshe Katzav a déclaré: "je vois en Vladimir Poutine un ami de l'Etat d'Israël"
 
03-05
Israël " autoriserait " le déploiement le long de la route Philadelphie de deux bataillons de gardes-frontières égyptiens, soit 750 hommes, équipés d'armes légères,(un plan du gouvernement Sharon)
04-05
Le sous comité de la Knesset coiffant les services secrets a mis en garde contre un déploiement de forces égyptiennes le long de la route Philadelphie, entre l'Egypte et la bande de Gaza, après le retrait israélien de ce territoire,
Suivant le quotidien Haaretz : l'Egypte a réclamé de pouvoir déployer, outre ces 750 hommes, d'autres contingents dans ce secteur, alors qu'Israël souhaite que cette mesure ait un caractère strictement temporaire.
En conclusion…, Netanyahu,( ministre des Finances) s'est prononcé catégoriquement contre le déploiement d'effectifs militaires égyptiens dans ce secteur.
"Malgré le réchauffement de nos relations avec l'Egypte, je pense que ces effectifs pourraient le cas échéant servir de tête de pont (...) Nous constatons depuis des années un très important effort de réarmement en Egypte", , il est clair que l'Egypte considère le déploiement de 750 de ses soldats avec des véhicules blindés dans le secteur de Philadelphie comme une occasion pour le début d'un retour militaire dans le Sinaï oriental".
Israël refusera tout changement du traité de paix de 1979 entre les deux pays, qui impose des limitations draconiennes à la présence militaire dans le Sinaï, de l'Egypte..
Arets,afp- 16h23 & AP
 
Business conseil entre Israël et l'UE
Une première... Israël et l'Union européenne ont décidé de créer une institution aidant au développement des relations commerciales. Il s'agit d'une sorte de business conseil israélo-européen qui favorisera les rencontres entre exportateurs israéliens, hommes d'affaires israéliens et européens etc...

Politique internationale des territoires occupés 
3-3 Pays Arabes & voisins
02-05
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui s'est dit disposé à servir de médiateur dans le conflit israélo-palestinien, s'est entretenu avec le président Mahmoud Abbas et le Premier ministre Qoreï
Erdogan à offert de l'aide économique aux Palestiniens
Réactions…
Shalom (ministre Affaires étrangères) s’oppose violamment à une médiation de la Turquie dans les négociations avec les Palestiniens.
Ce qui n’aidera pas a la remise en confiance suite à la nette détérioration des relations entre la Turquie et Israël, liés par un partenariat stratégique depuis 1996.
( Erdogan jugeait trop musclée les … positions d'Israël à l'égard des Palestiniens)
 
05-05
Le premier ministre turc, Racep Yayyeb Erdogan, a déclaré aux membres de son parti (Le Parti de la Justice et du Développement), que les territoires palestiniens donnaient l'impression d'une "prison"
WAFA ...
3-4 Quartette
Poutine & le terrorisme…
29-04
1) "Nous souhaitons que le président Abbas combatte efficacement le terrorisme, il ne peut pas le faire avec des lance-pierres et des cailloux",
Le président Poutine, a promis : "Nous soutenons les efforts du président Abbas pour réformer les services de sécurité et lutter contre le terrorisme" "Nous allons offrir une aide logistique, des équipements et de l'entraînement à l'Autorité palestinienne"
"Nous fournirons à la direction palestinienne une aide technique, des approvisionnement en matériel et une formation" pour ses services de sécurité, .
Des hélicoptères pour le transport de Mahmoud Abbas figureront parmi les matériels fournis.
nb
a) (Israël ayant détruit les appareils de l'Autorité palestinienne afin de limiter les mouvements du président Yasser Arafat.)
b) (Poutine, n'a pas mentionné spécifiquement la fourniture de transports de troupes blindés légers (50 véhicules de patrouille blindés à la police palestinienne) à laquelle Israël s'oppose…
Selon des responsables israéliens de la sécurité, qui ont requis l'anonymat, son pays mettrait en doute l'utilité de tels équipements pour la police palestinienne(cela risquerait de les gèner…) "
2) "La Russie va continuer à offrir de l'aide à l'Autorité palestinienne pour qu'elle mette en place des réformes et construise un Etat" "Nous examinons actuellement plusieurs options en vue d'une participation de la Russie à la restructuration de l'économie palestinienne, y compris à Gaza",
3) Poutine, à appelé à la "libération des prisonniers palestiniens et à mettre fin aux restrictions sur les déplacements" dans les territoires palestiniens. "Je ne suis pas sûr que ces restrictions aident dans la lutte contre le terrorisme",
Final
"Nous souhaitons que cette coopération (...) ne constitue pas un motif de préoccupation pour la partie israélienne
Réunion d'experts internationaux sur " la paix au Proche-Orient "
29-04
M. Poutine, précisant: " les responsables israéliens ne sont pas totalement opposés à cette idée tout en estimant qu'une telle réunion devrait être "bien préparée".
Rappel :
Les Palestiniens et Moscou ont une longue histoire de coopération politique quand l'Union Soviétique armait et appuyait Etats arabes et Palestiniens dans leur combat contre la marionnette Israël soutenu par les prédateurs américains.
AP
3-6 Usa
L'agence de coopération "sécurité - défense" étasunienne commente la requête du Pentagone auprès du congrès pour fournir des bombes de type GBU-28 à l'état sioniste et affirme que la vente à l'état colonialiste d'une centaine de dispositifs à 30 millions de dollars pièce produites par Lookheed Martin ne modifiera pas l'équilibre des forces militaires au Proche-Orient.
(Lire suite dans : dossier 6.1)

4 Territoire palestinien occupé : 
4-1 Décompte des pertes humaines (Depuis le début de l'Intifada le 25 septembre 2000 )
La Résistance dans les Territoire palestinien occupé : 
4-1 La Palestine en chiffre & au jour le jour (Depuis le début de l'Intifada le 25 septembre 2000 )
2-1 Palestine : 
Civils & résistants  tués                                                                                 : 4.031
                                                                                                            dont : 648 de moins de 21 ans
Internationaux  soutenant la Palestines                                                          : 111 (chiffre tout a fait minimal)
Palestiniens blessés par les forces israéliennes et les colons                          : 44.618
 
(balles réelles ou caoutchoutées, gaz lacrymogène, autres moyens)
Arrêtés     :                                                                                                    :  40.183
En prison  :                                                                                                     :+/- 7.000
Pacifistes en prison ou arrêtés                                                                         : + 13
Autres actes           
Journalistes tués                                                                                            :  9
Nombre de maisons palestiniennes détruites ou partielemnt démolies               :  66.256
2-2 Occupants:
Israéliens  tués                                                                                               : 1.045
                                                                                                           322 militaires
Israeliens  blessés                                                                                          : 5.762
                                                                                                                   ( 1185 militaires)
Chiffres tenu à jour  par ML (suivant un décompte gouvernemental palestinien (pour la Palestine)

Dossier :
01-05
Le système central du recensement a publié un rapport à l'occasion du premier mai révélant que le nombre des travailleurs dans les territoires palestiniens est de 586.000 travailleurs dont 418.000 travailleurs en Cisjordanie et 168.000 dans la bande de Gaza ...
Le nombre des travailleurs cisjordaniens en Israël est estimé de 60.000 travailleurs venant de la bande de Gaza.
35.8 % travaillent dans l'éducation,
43.9% dans la construction vient ensuite le commerce et l'agriculture.
le secteur public qui avait un rôle majeur dans l'atténuation de la crise économique occupent 133.000 personnes.
Les résultats de recensement montrent que le taux de mains d'œuvres ayant plus de 15 ans est en baisse de 39.7%
En revanche, il y a 208.000 chômeurs représentant 26.3% de la population palestinienne, (ce qui est très élevé par rapport aux autres pays tel que la Jordanie 12.5% et l'Israël 10.7%.)
Le rapport montre que le salaire moyen en Cisjordanie, est actuellement de 71.1NIS. dans le secteur public
59.8 NIS dans la bande de Gaza
121.8 pour les travailleurs en Israël.
Les résultats mentionnent aussi que 68.6% des travailleurs ne sont pas adhérents des syndicats
(13.3% d'eux ne remplissent pas toutes les obligations, et 79.3% n'étaient pas intéressés à en faire partie.
Le nombre des enfants travailleurs âgés de 5 à 17 ans atteint 40.000 enfants soit avec salaire soit sans salaire.
Le directeur du système de recensements; M. Loaï Shabana, met en lumière un nouveau chapitre de la souffrance du peuple.
La stabilité relative, s'est dégradée du fait de la construction du mur de séparation, la colonisation et la fermeture des frontières dont les travailleurs sont touchés directement.
Shabana signale que les chômeurs n’ont pas beaucoup d'espoir d'avoir un emploi fournissant une rente minimum,
et ajoute que le peuple palestinien, particulièrement les travailleurs, tiennent à avoir la liberté et l'acquisition de tous les droits de la stabilité, de l'essor économique et des chances de travailler.
source : IPC+WAFA
 
AL-NASSERA.
02-05
Un rapport israélien confirme que les Palestiniens maintienent la trêve malgré quelques opérations menées par des résistants palestiniens contre des cibles israéliennes en réactions aux attaques continuelle Israéliennes
Selon le rapport, durant les derniers deux mois,
un seul israélien à été tué
(tandis qu'en janvier &  févrie, 18 israéliens ont été tués dans des attaques palestiniennes.)
Le rapport  signale que les forces d'occupation israélienne ont transgressé l’accord plus de  4.200 fois
provoquant la mort de 20 palestiniens, d
es blessures à 290 autres
et l'arrestation de plus de 600 palestiniens (parmi eux des femmes et des enfants.)
En outre, les forces de l'occupation israélienne ont envahi les villes et les villages palestiniens plus de 1 230 fois
et ont installé plus de 820 barrages militaires pour paralyser la mobilité entre les villes et les villages palestiniens.
Les agressions des colons juifs contre les citoyens palestiniens désarmés sont au nombre de 135 ,
L'occupation israélienne a confisqué plus de 30.000 dunums et a délivré des documents dans le but de saisir plus de 9.000 dunums

4-2 Détails par région
Cisjordanie
Jérusalem.
30-04
Le mouvement "National Chrétien" a organisé une manifestation pacifique contre la transaction ? de la Porte de Jaffa de la Vieille ville, à Jérusalem est ...
Dix jeunes palestiniens ont été blessés lors de l'attaque de police israélienne

 

Hébron (sud de la Cisjordanie)
30-04
Selon notre correspondant, les forces de l'occupation israélienne ont perquisitionné maison par maison le camp
bilan : 7 habitants du camp de Fora, dont cinq enfants, ont été blessés lors des affrontements avec les soldats israéliens.
et une arrestation :  Mohmed Al Najar

 

Colonie illégale de Ramat Yashi '', à Tal Ramida,
03-05
Les colons de la colonie illégale de '' Ramat Yashi '', à Tal Ramida, ont attaqué des habitants .
Selon Mohmed Abu Asha, un groupe de colons a attaqué sa maison,  blessant un des membres de la famille
 
Ramallah
Bi'lin, (ouest de Ramallah)
03-05
L'administration civile israélienne a annoncé le rejet par la Cour Suprême israélienne d'une pétition soumise par les citoyens du village de Bilin en conséquence la terre et les oliviers seraient déracinés et saisis (Plus de la moitié des terres de Bil'in, 2300 dunums, seront perdues )
04-05
Manifestation contre le rasage et l'annexion des terres palestiniennes et la construction du mur de la honte
Selon le correspondant, les forces d'occupation ont tiré des balles en métal recouvert de caoutchouc, du gaz lacrymogène et des bombes assourdissantes contre les manifestants ...
Des témoins ont déclaré que les pacifistes israéliens appartenant aux mouvements de Ta'vosh et Fawdaween se sont attachés aux oliviers dans une tentative d’empêcher leur déracinement par les FOI
Bilan : Les forces d'occupation israélienne (FOI) ont arrêtés 11 pacifistes 6 palestiniens et 5 israéliens & ont blessés 10 citoyens
 
Bit Liqyah, au sud-ouest de Ramallah
04-05
Manifestation de 300 personnes ,
L'ordre a été donné de disperser les quelque 300 manifestants avec des balles caoutchoutées et des gaz lacrymogènes.
Ensuite
04-05
Oudaï Assi et Jamal Assi, ont été tués par les tirs de soldats israéliens
Selon un correspondant de IPC , les résidents ont confirmé que '' les adolescents étaient prés du mur de la honte et jouait au football. pendant que d'autres jeunes lancainet des pierres à des soldats près d'un site où se déroulent les travaux de construction du mur de la honte
Les habitants refusent la version des média israéliens selon laquel les soldats israéliens auraient ouvert le feu après que le match de football  tourne à une démonstration contre le mur de la honte et que les soldats ont eu peur de leur vie,
pour eux l'armée israélienne a eu  l'intention de tuer des jeunes délibérément car des soldats ont été héliportés sur place et les militaires ont pourchassé les jeunes jusqu'à l'intérieur du village en ouvrant le feu, tuant les deux adolescents, ont affirmé les témoins.
(voir réactios dans palestine

Autres territoire palestinien en Cisjordanie occupée par Israël depuis 1967

Bethléem
village d'Al Khadar
01-05
Selon le correspondant , les soldats israéliens ont ouvert le feu intentionnellement Ahmed Salah, alors qu'il se trouvait devant sa maison et avec sa famille ...
Bilan : Ahmed Salah grièvement blessé
 
Saïda ( nord de la Cisjordanie)
02-05
Shafiq Abdelghani, un homme de 35 ans, et Dan Talasnikov, 21 ans, ont été tués dans l'échange de tirs lors d'une incursion de l'armée dans le village, a-t-on indiqué de sources militaires israéliennes.
(afp- 06h41)
 

Tulkarem

village de Sada (nord de la ville ),
01-05
Selon des témoins, une unité israélienne a envahi le village à l'aube et imposé le couvre -feu dans lequel les Foi ont tiré
Bilan  : Shafiq Abedlghani a été tué  ( sources médicales), et arrestation d'un résistant présumé du Djihad islamique Mr Mohammed Shalhoub.
02-05
Pour la deuxième journée consécutive, les soldats israéliens ont investi le secteur de Tulkarem dont la sécurité a pourtant été remise au contrôle palestinien en mars dans le cadre de la trêve israélo-palestinienne conclue un mois auparavant….
02-05
Un soldat israélien et un résistant palestinien ont été tués dans une fusillade tôt lundi matin
Les habitants du village palestinien de Seideh ont déclaré que les soldats israéliens étaient entrés peu avant l'aube et ont imposé un couvre-feu, avant de se retirer sur les collines environnantes.

Bande de Gaza
Rafah (non loin de la frontière entre la bande de Gaza et de l'Egypte)
30-04
Selon des sources sécuritaires palestiniennes, une vieille dame Mme Fatima Abu Obeid, est morte juste après être passée dans le détecteur à rayons X placé par la sécurité israélienne au passage entre Rafah et l'Egypte.
Elle avait quelques problèmes de coeur et de l'hypertension, a révélé la source
...
 
 
Ganim, au nord de la Samarie
26-04
Samedi matin, un palestinien a blessé un soldat israélien près de Ganim,

 


6 Les brèves
6-1  Politique de paix (Séminaire organisé par l'Institut du Proche Orient à Washington.)
30-04
L'autocritique exprimée par quatre membres de l'équipe de négociateurs du président Bill Clinton, a rivalisé avec leur critique de la politique de paix de Bush ...
Dennis Ross, Martin Indyk, Aaraon Miller et Rob Malley pensent que la responsabilité de l'échec du processus de paix est en grande partie à charge de l'administration Bush..
La 1ère leçon : Ne pas tenir compte des conséquences des réalités crées sur le terrain à travers l'expansion coloniales, pendant les négociations et des effets de ces activités sur l'accord d'un statut permanent. Miller n'a souligné pendant le séminaire qu'au long des 25 ans, où il avait servi l'administration américaine, il n'y eu jamais " une conversation honnête au sujet de ce qu'Israël fait en réalité sur le terrain…. ".
Ross a justifié cette patience par la peur américaine de mettre en péril le progrès des négociations.
On replace le mot " négociations " avec " dégagement ", nous obtenions l'indifférence de l'administration Bush pour les 'infractions répétée de Sharon à ses engagements de geler l'activité de colonisation et démolition de avant-postes

La seconde leçon : Suivant la ligne de l'accord israélien et de ses lobbys sur le statut final, Miller a indiqué que les Etats-Unis est trop souvent avocat d'Israël et parfois même lui avait permis de dicter l'agenda.
Il a indiqué qu'Ehud Barak avait obligé Clinton de tenir le sommet de Camp David en 2 000, contre les vœux d'Yasser Arafat.

Ross, qui avait dirigé l'équipe pendant beaucoup d'ans, a expliqué que les Américains choisisaient le point de vue israélienne puisque Arafat n'avait présenté à Clinton aucune offre.
L'OLP n'aura jamais une proposition qui différerait essentiellement de la décision de 1988 (Algérie), d'accepter un état basé sur les frontières du 4 juin 1967.
L'assentiment unilatéral que Bush avait donné à Sharon renforçait l'annexion, était une garantie pour retentir l'explosion de la vision du président pour un état palestinien avant la fin de sa présidence.
Sharon démantèlera les colonies de la Cisjordanie, seulement s'il est convaincu que Bush est sérieux au sujet de la réalisation de sa vision. Mais ce sérieux a besoin d'être manifesté par la nomination d'un envoyé spécial au niveau de secrétaire d'Etat et non un général à mi-temps avec trois assistants.
Miller a rappelé à Bush que trois américains - Henry Kissinger, Jimmy Carter et James Baker -  avaient fait preuve de fermeté à l'égard d'Israël, mais avaient obtenu sa confiance et produit réellement des accords.
Tous ont été d'accord que si Bush préférait se concentrer sur la démocratisation du Proche Orient au lieu de remettre en marche le processus de paix et aider Abou Mazen, Bush échouerait sans obtenir ni paix ni démocratie.

http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=4359
 

6-2 Chtcharansky, l'espion venu d'URSS...
( Mardi, 03 Mai 2005 )
Nathan Chtcharansky, ministre israélien chargé des relations avec la diaspora a démissionné lundi 02 Mai 2005 du gouvernement pour protester contre le retrait de la bande de Gaza prévu cet été.
Il a présenté sa lettre de démission lors du conseil des ministres, justifiant son geste en exprimant son opposition totale à l'évacuation de la bande de Gaza et des colons installés dans cette région, a annoncé une porte-parole du ministre.
Chtcharansky estime que ce retrait va "affaiblir la possibilité d'établir une société palestinienne libre - tout en exacerbant le terrorisme - Il s'oppose au plan de désengagement car il pense que toutes concession dans le processus de [ paix ] doit être conditionnée par des réformes du côté palestinien", a indiqué la porte-parole.
Pour marquer son opposition, Chtcharansky a passé la semaine dernière trois jours durant la fête de Pessah (la Pâque juive) à Atzmona, une colonie de la bande de Gaza qui doit être démantelée.
Auteur d'un livre intitulé "the Case for democracy", (la cause de la démocratie). Chtcharansky avait été longuement reçu par Bush à la Maison Blanche le 11 novembre 2004, le jour du décès du Président Yasser Arafat. Bush avait ensuite vanté à plusieurs reprises l'ouvrage qui prône une "démocratisation du monde arabe". "Si vous voulez avoir une idée de ce que je pense à propos de la politique étrangère lisez Nathan Chtcharansky (...) c'est un grand livre, je recommande aux gens de le lire", a affirmé Bush lors de différentes interviews ces derniers mois. Plusieurs médias américains ont présenté le livre comme une sorte de "manifeste" de la politique de l'administration Bush au Moyen-Orient.
Chtcharansky avait fondé le parti russophone "Israël Be Aliya" qui a ensuite fusionné avec le Likoud d'Ariel Sharon. Considéré comme le plus célèbre juifs soviétiques auxquels Moscou refusait l'autorisation d'émigrer Chtcharansky a percé sur la scène politique israélienne dix ans à peine après sa spectaculaire immigration en 1986, à la faveur d'un échange d'espions entre l'URSS et l'Occident.
Auparavant, il avait passé neuf années dans les prisons soviétiques pour espionnage au profit des États-Unis. Durant sa carrière politique, Chtcharansky a été successivement ministre du Logement, de l'Intérieur et du Commerce et de l'Industrie.
Mais ne nous inquiétons pas de son sort, Nathan Chtcharansky a encore du temps devant lui pour parfaire son Aliyah. Il devrait essayer le cosmétique, un secteur d'activité qui réussit bien... aux espions. Lire : http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=2146
www.aloufok.net  A contre courant ... ( Al Faraby )
 

6-3
Al Faraby : L'Aliyah de Stanley Fischer
02-05
Israël a accueilli dimanche 1er mai en héros le nouveau gouverneur de sa banque centrale, Stanley Fischer, un banquier américain, premier étranger promu à ce poste clé.
Plus tout à fait étranger puisqu'à cette occasion, le ministre de l'Intérieur Ofir Pines lui a remis en personne ses papiers d'identité tout en le félicitant pour sa maîtrise de l'hébreu.
Choisi il y a quatre mois à la surprise générale, Stanley Fischer ex-numéro deux de la Citibank américaine, est officiellement entré en fonction dimanche pour un mandat de cinq ans.
Exceptionnellement, Stanley Fischer a pu conserver sa nationalité américaine.
En règle générale, les candidats à des fonctions aussi "sensibles" s'ils ont une nationalité étrangère doivent y renoncer.
Durant la journée, le nouveau gouverneur devait également avoir droit à un traitement réservé aux visiteurs de marque. Il devait être intronisé par Moshé Katzav, Ariel Sharon et Benjamin Netanyahu.
Des dizaines de chefs d'entreprises et du monde des affaires étaient invités à ces festivités qui illustrent le consensus autour du gouverneur.
Les patrons, ainsi que la bourse de Tel Aviv et les responsables des Finances espèrent que l'arrivée de Stanley Fischer va encourager les investisseurs étrangers à miser de nouveau sur Israël après le brutal reflux provoqué à la fin de l'an 2000 par le déclenchement de l'Intifada palestinienne.
Une fois n'est pas coutume, les commentateurs ont tressé des lauriers à Stanley Fischer, qui a eu droit en prime à la sortie dimanche d'un livre sur sa biographie intitulé "Stanley Fischer : la vision du monde du gouverneur". Lire : http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=2145

7 Dossier

7-1 Point de vue de Badia Benjelloun  :  Israel & l'équilibre des forces militaires au Proche-Orient.
L'agence de coopération "sécurité - défense" étasunienne commente la requête du Pentagone auprès du congrès pour fournir des bombes de type GBU-28 à l'état sioniste et affirme que la vente à l'état colonialiste d'une centaine de dispositifs à 30 millions de dollars pièce produites par Lookheed Martin ne modifiera pas l'équilibre des forces militaires au Proche-Orient.
Certes, le déséquilibre en faveur de l'Occupant s'il s'accroît ne risque pas de fausser l'avantage en matériel militaire détenu par Israël , face aux pays arabes, depuis la livraison d'armements par la Tchécoslovaquie au cours de la " trêve" entre juin et juillet 1948. De façon récurrente, chaque intervalle de temps imposé et baptisé par les sionistes de trêve est l'occasion d'un réarmement pour une prochaine offensive à la fois prévisible et imminente. Déjà en 1948 , l'embargo militaire ne fut consciencieusement appliqué qu'aux Arabes. Ici, on tente de faire désarmer la résistance libanaise et la palestinienne.
L'administration Bushienne étudie depuis 2003 la fabrication d'autres bombes encore plus pénétrantes , plus profondément et à travers des couches de roc d'une grande dureté, à l'intérieur de l'écorce terrestre que les prototypes téléguidables qui risquent d'être envoyés sur les sites souterrains iraniens identifiés par les services secrets israëliens. Certaines cibles seraient à 100 voire 400 m de profondeur. L'efficacité de destruction est démultipliée par un facteur de 10 à 25 en surface en raison du transfert d'énergie .
Le rendement de ces armes nucléaires est tel que leur usage , plus de la moitié des sites repérés seraient en milieu urbain, conduiraient à des dommages collatéraux qui se chiffreraient en millions de victimes humaines. Les machineurs de mort notifient que la version de 0,1 kg de spores d'anthrax est d'un poids équivalent , en morts civiles , à 3 kilotonnes de cette future bombe nucléaire.
Depuis le tour d'inspection en Europe du criminel en chef étasunien, c'est la date de juin 2005 qui circule comme la plus probable pour l'attaque de l'Iran. Les néocons n'en seraient pas à une folie près. Peu leur chaut le prix du baril. Exxon a vu ses profits augmenter de 44% ce premier trimestre tout en pompant moins de pétrole.
Shell a également relevé ses gains ce même trimestre de 42%. Unocal , dont l'actuel président-marionnette afghan était l'employé , a fait faire un bond de 62% dans le même temps à sa valeur boursière. Restreindre la production qui sera le réflexe obligatoire du régime persan ne gênera que les pays en voie d'industrialisation, la Chine et l'Inde.....
Le transfert de technologie totalement gratuit dont bénéficie Israël depuis les Usa , et pas seulement, qui explique en grande partie le " miracle " israëlien noyé dans la barbarie levantine, connaîtra-t-il quelques limitations? Ou bien fera-t-on ravaler son impudence à l'office du commerce étasunien qui liste Israël parmi les pays qui violent les droits de propriété intellectuelle en plagiant des molécules de laboratoires pharmaceutiques ?
Le ministre de l'industrie et du commerce Ehud Olmert révèle qu'en obtempérant au "diktat" des firmes du médicament, le coût de la santé s'élèverait de plusieurs millions de shekels.
Or la nomination par le boucher de Sabra et Chatila de Fisher aux commandes de la banque centrale ne va pas dans le sens d'une amélioration des services sociaux. L'approfondissement du fossé entre les classes sociales ne constitue pas sa préoccupation. Cet ancien conseiller du FMI a été choisi pour son orientation "conservatrice" et par le promesse d'une plus grande flexibilité efficacité de l'économie et des marchés financiers. Il a été l'architecte de la "résolution de la crise " financière de l'Asie du Sud-Est et de la Russie et l'auteur de la stabilisation économique d'Israël en 1985.

À l'unilatérale, 7500 colons risquent de se faire déplacer , moyennant dédommagements substantiels.
À l'unilatérale, 7500 prisonniers politiques palestiniens dépérissent dans les geôles israéliennes. Parmi eux près de 400 enfants.
À ce jour, Israël est le seul pays au monde à détenir des prisonniers politiques ENFANTS.
Badia Benjelloun

7-2 Point de vue de André Gaillard :  L’IDEOLOGIE SIONISTE : Fruit amer du Judaïsme  !
(EXTRAITS)

Le caractère néfaste du sionisme réside essentiellement dans le fait qu’il a retenu et exalté en priorité deux éléments potentiellement pervers : le mythe de "la Terre promise" à un " Peuple élu " au nom de son " Alliance " avec Yahvé et l’élément racial concernant la transmission héréditaire de la qualité de " juif "... Il en résulte que l’idéologie sioniste ne peut pas ne pas être, par essence, nationaliste et dominatrice.
Un "État juif pour les juifs" tel que l’avaient rêvé les sionistes, et tel que l’avaient accepté les Nations Unies, est une monstrueuse aberration à classer parmi les grandes utopies de l’Histoire.
Les trois grandes religions monothéistes - parce qu’elles s’appuient sur des mythes, événements imaginaires générant des textes sacrés aux interprétations des plus variées voire opposées - ont inspiré, au cours de l’Histoire, le meilleur et le pire, la paix et la guerre, la justice et l’injustice, la tolérance et l’intolérance, l’exaltation du fort et celle du faible... De même que les promoteurs catholiques de l’Inquisition, des croisades, des guerres contre les Protestants, des pogroms contre les Juifs ont trouvé dans l’Évangile des textes justifiant parfaitement leur action, les promoteurs du sionisme ont trouvé dans la Torah et autres textes du judaïsme, notamment dans ceux qui représentent la tradition mystique, des idées portant au particularisme, au communautarisme, au nationalisme et à la xénophobie. Ils les ont adoptées délibérément en négligeant toutes celles d’inspiration universaliste qui ont tant modelé la pensée juive et occidentale.

Si les intérêts financiers ou électoraux de certains représentants des Nations-Unies ont joué un rôle primordial dans le vote à l’arraché de 1947 créant l’État d’Israël, et si ces intérêts interviennent toujours depuis et expliquent grandement la tolérance de ces Nations vis-à-vis des exactions d’Israël, deux autres éléments n’ont cessé de jouer un rôle primordial : la méconnaissance du potentiel raciste de l’idéologie sioniste, la déformation de l’opinion publique par une information à sens unique.
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Le Sionisme aura permis entre autres méfaits :
l’extension accélérée du racisme anti-arabe chez les juifs ;
l’apparition du racisme anti-juif chez les Arabes et son aggravation en Occident ;
l’"exclusion" d’une catégorie d’hommes au nom de l’"élection", par un dieu de la mythologie antique, d’une autre catégorie ;
l’émergence de la Violence, au sein du judaïsme qui, jusque là, en était pratiquement indemne ;
l’abandon par le judaïsme de sa vocation spirituelle universaliste pour une entreprise territoriale étroitement nationaliste ;
la transformation de frères et de fils de persécutés en persécuteurs ;
l’irruption en Israël de pogromes dirigés non plus contre des juifs (suivant le définition classique des dictionnaires) mais contre des non-juifs ;
L’idéologie sioniste a réussi en outre deux "performances" non inédites mais néanmoins spécifiques par leurs méthodes et leur efficacité : le colonialisme et l’apartheid israéliens.
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Le doute qui assaille nombre d’intellectuels israéliens, quant à la signification et le devenir d’Israël, augmentent manifestement avec le temps. Comment pourrait-il en être autrement !
Parmi tous les pays du monde, c’est manifestement en Israël que l’association : nationalisme, intégrisme, racisme s’applique à une fraction notable de la population.
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En Afrique du Sud il y avait, pour les hommes indésirables, des "bantoustans" attribués par les maîtres d’alors ; en Amérique du Nord il s’agissait de "réserves" bien délimitées ; en Palestine il y a des "territoires" méthodiquement et savamment lacérés, comprimés et asphyxiés.
Tous les peuples, à l’instar des individus, sont porteurs de quelque tare héréditaire les incitant à développer des sentiments de supériorité - dans un domaine ou un autre - d’où leurs multiples entreprises de domination à l’égard des autres peuples. Les juifs, en s’attribuant par héritage à la fois la découverte du " vrai dieu " (pour les croyants, l’invention suprême près de laquelle les autres inventions ne feront jamais que pâle figure) et la parole de ce Dieu leur donnant en toute propriété un territoire déterminé de la planète-terre, ont trouvé là leur propre raison de domination, d’autant plus que cet héritage s’est vu conforté et légitimé par les chrétiens... L’idéologie sioniste est fondée sur cette tare héréditaire.
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Il est stupéfiant et désolant de voir des juifs occidentaux, notamment nombre de rabbins et de responsables d’organisations juives, qui dénoncent (non toujours sans raison mais avec une application peu commune) l’antisémitisme dans les populations européennes, ne pas apercevoir le racisme anti-arabe sévissant en Israël et dont ils se font les complices par leur inconditionnalité. Plus le temps passe, plus l’augmentation du décalage entre juifs et non-juifs dans l’ex-Palestine se manifeste avec ses haines inexpiables ou ses jalousies croissantes et plus apparaît énorme l’erreur de l’ONU d’avoir permis la transplantation des juifs sionistes, essentiellement tributaires de la culture occidentale, dans cette partie orientale du monde.
Parce que le sionisme repose sur une discrimination fondamentale entre les Juifs et les Arabes et, d’une manière générale, entre les juifs et les non-juifs, Israël ne sera jamais l’État de ses citoyens : les non juifs y seront toujours des étrangers, des goyim.
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Si les généreuses idées universalistes (contenues notamment dans certains écrits du judaïsme et du christianisme) ont pu, déviées ou poussées à l’extrême, devenir folles et engendrer le système communiste, les idées nationalistes, quant à elles, sont d’emblée perverses : elles s’épanouissent presque immédiatement, ici dans le nazisme, ailleurs dans les fascismes, en Israël dans le sionisme... Elles ont un point commun : la violence institutionnelle.
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La Shoah que les sionistes ont " exploitée " habilement, voire sans pudeur, pour promouvoir leur entreprise territoriale - en donnant mauvaise conscience aux Européens, et notamment aux Allemands - ne justifiera jamais, comme l’a exprimé le philosophe israélien Yeshayahu Leibowitz, les souffrances que les sionistes ont imposées aux Arabes.
Alors que ce sont des juifs parmi les plus religieux qui se sont opposés à l’idéologie sioniste dès sa naissance et pendant la première moitié du XXe siècle au nom de la vocation spirituelle universelle du judaïsme, ce sont ensuite les juifs religieux, d’Israël et d’ailleurs, qui sont les plus acharnés à soutenir cette idéologie avec sa dimension territoriale, nationaliste et raciste et qui développent les haines les plus farouches, et vis-à-vis des juifs non-religieux, et vis-à-vis des non-juifs. Il n’y a pas lieu d’en être surpris... On sait que les écrits religieux, qui reposent sur des mythes, valent moins par leur contenu que par les interprétations qui en sont faites. D’autre part, le sionisme comporte un intégrisme, très analogue dans sa démarche à l’intégrisme catholique ou islamiste. Comme eux, il ne retient qu’une partie de la tradition spirituelle dont il émane.
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Parmi les intégrismes qui sévissent à travers le monde, l’intégrisme juif - parce qu’il repose sur les liens du sang - est le seul qui, typiquement d’essence raciale, prédispose d’emblée au racisme.
Le sionisme peut triompher en Israël pendant de nombreuses dizaines d’années, son échec final est assuré pour deux raisons totalement imprévues initialement : il a échoué dans la prétention insensée, inscrite dans sa constitution, d’être un "État juif pour les juifs" ; il a provoqué la naissance d’une nouvelle identité nationale, d’un nouveau peuple arabisant, le peuple palestinien.
Si l’opposition à Israël est justifiée, ce n’est pas parce que sa naissance est illégitime (il y bien d’autres États dans ce cas) mais parce qu’il est porté par une idéologie où les non-juifs sont, et seront toujours, de par la Loi, des citoyens de seconde zone...
Quelles que soient les forces militaires et policières d’Israël, cette machine de guerre particulièrement sophistiquée, la sécurité des juifs israéliens ne sera jamais assurée. Cette sécurité ne peut découler que de la justice rendue aux non-juifs dans un pays authentiquement démocratique, ce qui exige avant tout la dé-sionisation.
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Israël reste sans nul doute le dernière survivance du colonialisme conquérant.
La progression démographique et la montée en puissance en Israël du bloc national-religieux, intégriste et "fasciste", représente en définitive le plus grand danger pour les juifs israéliens. Seul un renversement démographique donnant la majorité aux non-juifs, ou aux juifs totalement libres vis-à-vis des fondements religieux de leur culture, est susceptible un jour lointain d’aboutir, avec l’intervention de l’ONU, à la réunification et d’éviter, dans cette région, une nouvelle tragédie.
La plupart des dirigeants israéliens depuis la création d’Israël ont été, soit des anciens terroristes (Ben Gourion, Yitzak Shamir..) soit des chefs de guerre impitoyables (Moshe Dayan, Rabin, Barak, Sharon...) Comment être surpris de la politique qu’ils ont poursuivie en étant au pouvoir !
Israël : une formidable victoire matérielle, une non moins formidable défaite spirituelle pour le judaïsme !
De tous les mythes inventés par les hommes, celui du " Peuple élu " et d’une " Terre promise " est sans doute celui qui aura eu les conséquences les plus désastreuses. Les juifs ont été persécutés pendant deux millénaires en grande partie au nom du " Peuple élu ", les non-juifs de Palestine depuis près d’un siècle au nom de la " Terre promise ".
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L’apartheid qui a régné pendant des siècles aux États-Unis et en Afrique du Sud disparaît progressivement : il n’était porté que par une idéologie sommaire. L’apartheid qu’engendre le sionisme est d’une tout autre malignité : basé à la fois sur des données religieuses et des données raciales (ces dernières découlant elle-mêmes des premières), c’est une donnée constitutive de l’État d’Israël.
La méconnaissance du potentiel raciste de l’idéologie sioniste par la plupart des représentants des Nations Unies, dupés en 1947 par le lobby sioniste avec son habileté dialectique et sa puissance financière, a été l’un des éléments déterminants ayant présidé à la création de l’État d’Israël.
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Une guerre civile en Israël par les antagonismes croissants entre les religieux et les laïcs, entre les juifs et les non-juifs, entre les démocrates et les autres, n’est pas une hypothèse d’école !
Que des athées, comme Herzl, Ben Gourion, Golda Meir et tant d’autres, aient pu être des fondateurs, ou des pionniers, d’un sionisme reposant sur le mythe du " Peuple élu " pour une " Terre promise " par un Dieu auxquels ils ne croyaient pas, illustre parfaitement la dimension non religieuse mais culturelle des mythes. Par définition, tous les sionistes adhèrent à ce mythe fondateur.
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Israël n’aura jamais la paix tant qu’il ne sera pas un État laïc et démocratique semblable aux autres ne reposant ni sur la religion ni sur les liens du sang, en somme tant qu’il sera l’État " juif ", où l’apartheid est une donnée constitutive incontournable...
Israël est incapable de résoudre seul les problèmes concernant l’avenir des juifs et des non-juifs de cette région... Seule une contrainte extérieure venant des Nations Unies, contrainte pacifique par des sanctions diplomatiques et économiques, voire une coercition prolongée jusqu’au succès démocratique éliminant toute donnée théocratique ou raciale, est susceptible de supprimer l’impasse dramatique où se trouve le pays et de déboucher un jour lointain sur un " Ètat de tous ses citoyens " une Palestine/Israël laïque et démocratique
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Le sionisme, à l’instar du nazisme, aura cultivé une "civilisation du mépris"... Eytan (ex-chef d’état-major) n’a-t-il pas comparé les Palestiniens à des "cafards", Menahem Begin (ex-Premier ministre) à des "bêtes féroces", le grand rabbin Yossef (responsable du puissant parti religieux Shass) à des "serpents", Ehoud Barak (Premier Ministre) à des "crocodiles" ! Quant aux sentiments que nourissent les juifs orthodoxes vis-à-vis des juifs non religieux accusés de détruire Israël et volontiers traités de nazis, il ne s’agit plus seulement de mépris mais de haine, comme il sied entre frères ennemis.
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Il est volontiers fait un parallélisme entre les "fautes" des Israéliens et les "fautes" des Palestiniens", entre les responsabilités des premiers et celles des seconds, les deux parties étant renvoyées dos-à-dos. C’est ignorer, ou feindre d’ignorer, qu’il y des colons et des colonisés, des "occupants" et des "occupés", des oppresseurs et des opprimés, des forts et des faibles, des bourreaux et des victimes, des citoyens israéliens de première zone et d’autres de seconde zone, toutes oppositions sous-tendues par une idéologie implacable
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Ce qu’aucune colonisation n’avait jamais réalisé, la "folie" sioniste, avec la complicité des Nations Unies, l’a fait en 1947 : transformer, d’un coup magistral, des centaines de milliers d’habitants de Palestine en étrangers définitifs dans leur propre pays.
Les colonisateurs des siècles passés considéraient et les indigènes et le sol conquis comme des richesses nouvelles à exploiter, pour les sionistes, colonisateurs d’un genre nouveau, la seule richesse est le sol, les indigènes sont "en trop".
Si la Shoah tient une grande place dans les medias occidentaux, il convient de ne pas être dupes quant aux raisons sous-jacentes au phénomène. À côté de celles qui relèvent du devoir élémentaire de mémoire, il y a celles de la "Shoah business" :
brandir la menace d’un retour du nazisme - alors que l’Histoire ne se répète pas
disserter sans cesse sur le passé (où des juifs furent victimes) pour occulter le présent (où des juifs se font persécuteurs)
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Pour résumer, les données essentielles, qu’il convient d’avoir à l’esprit dans le très long combat à mener, sont pour nous les suivantes :
1) - L’État juif, Israël - fondé sur des données religieuses, né dans l’injustice et ségrégationniste par nature - n’est pas compatible avec la paix ;
2) - La tare principale de l’idéologie sioniste que le judaïsme a engendrée est la Séparation (l’Apartheid) des hommes en deux communautés : les Juifs et les non-Juifs ;
3) - Ce racisme est foncièrement différent des autres racismes de l’époque moderne.
Le racisme anti-Noirs des États-Unis auquel faisait face Martin Luther King (pour évoquer un combat particulièrement exemplaire) comme le furent les autres racismes d’un passé récent : racisme des colonisateurs, racisme hitlérien, racisme anti-Noirs d’Afrique du Sud..., indépendamment de leur plus ou moins grande malignité sur le terrain, étaient, quant à leurs racines des racismes de type banal, sommaire, primaire, " naturel ".
Le racisme inhérent au judaïsme, lui, est structuré et développé à partir d’éléments religieux à la fois scripturaires et sacrés. C’est dire qu’il est " culturel " au sens le plus fort du terme et pérenne. Le mythe biblique du Peuple élu /Terre promise conjoint au mythe messianique et la loi fondant la judéité sur le sang, en sont les fondements essentiels.
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5) - Un État palestinien souverain, libre, indépendant à côté d’un État juif dans la Palestine historique est un leurre : en raison de son idéologie, l’État sioniste d’Israël ne peut concevoir cet État ; au nom de la justice et de la dignité humaine, la Résistance palestinienne ne peut s’en satisfaire.
6) - En dehors de la non-violence et de la magnanimité, les valeurs-guides pour la réconciliation et la paix dans un État pluriethnique unique - où les uns continuent à vivre dans leur " Terre sainte " aux côtés de ceux qui se sont succédé dans la continuité des générations - sont la démocratie et la laïcité.
C’est dire que la Palestine historique - pour aller en direction de l’Utopie démocratique, voie longue, difficile mais enthousiasmante - attend ses Libérateurs, libérateurs des Juifs et des non-Juifs, victimes, les premiers depuis deux millénaires, les seconds depuis un siècle, des mêmes éléments pervers du judaïsme.
En définitive, il appartiendra aux philosophes des Lumières, riches héritiers du monde gréco-romain, de l’islam (dont les savants andalous, tel Averroès, ont conservé et transmis les valeurs de l’Antiquité grecque), du judaïsme et du christianisme, de faire franchir à la civilisation occidentale un pas décisif. Par delà tous les communautarismes issus des mythes ancestraux, par delà les horizons théologiques limités et les appartenances particulières, en hommes libres ils proclameront l’homogénéité du genre humain : " Quelle que soit la variété des cultures, il n’y a sur toute la surface de la terre qu’une seule et même espèce d’homme : c’est au nom de l’Homme que tous les hommes sont frères ". Et la Révolution française viendra quelques années plus tard parfaire l’édifice. Le premier article de la déclaration de 1789 proclamera à la face du monde que : " Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ".
En fait, c’est sans doute au sein du bouddhisme que fut élaborée en premier lieu cette pensée universaliste dans toute son ampleur : " De loin, dit un mystique tibétain, je crus voir un animal. L’animal s’approcha et je compris que c’était un homme. Il s’approcha encore et je m’aperçus que c’était mon frère "....
Avec l’aimable autorisation de l’auteur
Extraits du livre : " Le SIONISME EN PALESTINE/ISRAEL - Fruit amer du Judaïsme "
De André Gaillard Editions Bénévent

7-3 Point de vue de Mehr Licht : L'ONU pantin d'israël

Nous sommes presque tous présents, quant il s’agit de critiquer les Américains, surtout quand ces derniers envoient paître l’ONU. Et nous avons raison. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’Amérique se moque littéralement des Nations Unies en ignorant toutes ses recommandations et en se servant régulièrement de son droit de veto pour contrer les autres nations participantes. "Anyway"... Là où je veux en venir, c’est que je peux critiquer toutes les nations de notre petite planète, même les plus puissantes comme les USA, sans qu’on me reproche quoi que ce soit. Surtout pas d’être raciste, mais là où j’en ai marre, et il faut que je le dise, car je ne dois pas être le seul à subir la hargne de certain détracteur. J’en ai marre, disais-je, quand mal m’en prend, de critiquer Israël pour ses politiques Sionistes, de me faire traiter d’antisémite par des censeurs qui menacent de mordre quand certains articles ne leurs plaisent pas. Tel que B’Nai Brith et certains Congrès juifs déjà cités dans des articles antérieurs.

Puisque nous parlons de l’ONU depuis le début, afin d’éclairer certains lecteurs qui peut- être ne savent pas tous les faits de l’histoire d’Israël face à l’ONU, je vais mettre les pendules à l’heure une fois pour toute.

Ce texte risque d’être long à lire. Mais si vous voulez apprendre pourquoi le conflit Israélo-palestiniens depuis presque 60 ans perdure, et bien la seule façon de savoir, est de lire ce qui suit, et en passant, aussi les bouquins de nos camarades Alain Ménargues et Charles Enderlin.

Si certains osent accuser l’histoire d’être antisémite, alors ceux-là sont définitivement de mauvaise foi. Bien à eux, s’ils le peuvent, de museler l’histoire comme ils ont su me museler à plusieurs reprises quand je disais pourtant la vérité. J’espère une fois avoir une chance d’être lu sans que quiconque, parce que je me sert de l’histoire afin d’affirmer certains faits. osent me faire taire.

S’il y a un pays qui a fait fi des recommandations de l’ONU, c’est bien Israël. Depuis 1947, Israël qui fait partie des Nations Unies, a toujours pris l’ONU pour un pantin. Israël en guerre depuis 1948, est un pays où les Casques Bleus n’ont jamais débarqué. Pourquoi ? L’histoire répondra à cette question, comme à bien d’autres d’ailleurs.

Sautons donc à pieds joints dans l’espace-temps, en arrière de 57 ans, dans l’histoire d’Israël face à l’ONU.

Nombre de résolutions ont été prises par l’ONU depuis la création de l’état Hébreux en 1947, résolutions comme je le disais plus haut qu’elle a été incapable de faire respecter. Est-ce l’effet d’une mauvaise foi de la part d’Israël ? Ou est-ce l’Onu, c’est à dire l’ensemble des nations qui ne marche pas au pas ? Je suis persuadé que les sionistes me diront que c’est Israël qui a raison. Nous verrons si l’histoire est d’accord avec les politiques prises par les gouvernements d’Israël.

"L’histoire est une résurrection de la vie intégrale, non pas dans ses surfaces, mais dans ses organismes intérieurs et profonds." (J.Michelet, Histoire de France). C’est justement dans ses organismes profonds et intérieurs que nous allons puiser nos affirmations. Comme le fait un de mes amis, quand il rappelle aux jeunes les tueries racistes des Nazis, je vais aujourd’hui vous informer de la réalité d’Israël face à l’ONU.

Rappelons tout d’abord, la résolution 181 du 29 novembre 1947 par laquelle l’ONU vote le partage de la Palestine en trois parties. Un État Juif de 14 000 KM2 avec 558 000 juifs et 405 000 arabes. Un État Arabe de 11 500 Km avec 804 000 arabes et 10 000 juifs, avec entre eux une union économique, monétaire et douanière. Afin, une zone sous régime international particulier comprenant les lieux saints, Jérusalem et Bethléem avec 106 000 arabes et 100 000 juifs. L’ONU prévoyait aussi dans sa résolution : Que l’union économique - vue comme une nécessité absolue - soit réalisée entre les États. Que les droits des minorités (bénéficiant d’office de tous les droits civils et politiques) et les principes démocratiques soient respectés - que les futurs textes constitutionnels des deux États suivent les normes de l’ONU. Après la guerre de 1948.

La résolution 194 - assemblée générale des Nations Unies : 11 décembre 1948 : Elle stipule, à la suite du départ forcé de centaines de milliers de Palestiniens : " qu’il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent de rentrer dans leur foyer le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins, et que des indemnités doivent être payées à titre de compensation pour les biens de ceux qui décident de ne pas rentrer dans leur foyer et pour tout bien perdu ou endommagé lorsque, en vertu des principes du Droits Iternational ou en équité, cette perte ou ce dommage doit être réparé par les gouvernements ou autorités responsables.

Après la guerre Israélo-Arabe de 1967 : La résolution 242 - 22 novembre 1967 - du Conseil de sécurité des Nations Unies : Cette résolution décrète " L’inadmissibilité de l’acquisition de territoire par la guerre" et " exige l’instauration d’une paix juste et durable au Moyen-Orient", qui passe par " le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés pendant le récent conflit" et le " respect de la souveraineté de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de chaque Etat de la région, et leur droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, à l’abri de menaces et d’actes de force." Cette résolution sera reprise dans toutes les négociations ultérieures de l’ONU. La base de la paix au Proche-Orient est l’évacuation par Israël des territoires occupés.

Après la guerre israélo-arabe de 1973 : La résolution 338 - 22 octobre 1973 - du Conseil de sécurité des Nations Unies : La résolution réaffirme la validité de la résolution 242 et appelle au cessez-le-feu et à des négociations en vue "d’instaurer une paix juste et durable au Moyen-Orient".

La résolution 3236 - 22 novembre 1974 - de l’Assemblée générale des Nations Unies : La résolution réaffirme de "droit inaliénable des Palestiniens de retourner dans leurs foyers et vers leurs biens, d’où ils ont été déplacés et déracinés, et demande leur retour" et " le droit à l’autodétermination du peuple palestinien". Fait particulièrement notable, la résolution 3379, de 1975 de l’Assemblée générale des Nations Unies condamne le sionisme comme " une forme de racisme et de discrimination sociale". Mais, fait non moins notable, les Israéliens et leurs protecteurs Américains parviennent en 1991, à l’occasion de l’effondrement du Bloc Soviétique qui modifie la répartition des votes aux Nations Unies, à faire annuler la condamnation précédente à la Conférence de Madrid. De plus, poussant alors le cynisme à un rare niveau, les dirigeants israéliens et leurs complices occidentaux demandent dans la foulée à l’Assemblée générale des Nations Unies de condamner l’antisionisme. Cette demande inouïe est rejetée.

La résolution 478 du 20 août 1980 Cette résolution est la réponse de l’ONU au décret israélien du 30 juillet 1980 instituant Jérusalem comme "capitale éternelle de l’État d’Israël". Elle dénonce "une violation du droit international" et déclare cet acte de force de "la puissance occupante" comme" nul et non avenu".

À noter aussi que : L’Assemblée générale des Nations unies réfère chaque année depuis 1948 " le droit au retour" pour les réfugiés palestiniens ou, pour ceux qui renonceraient à ce droit, des compensations financières. Le Conseil de Sécurité a fait depuis 1948 de multiples déclarations appelant Israël à ne pas étendre ses colonies et notamment à abandonner son projet de Grand Jérusalem. la dernière, celle du 13 juillet 1998, prie Israël de : "ne prendre aucune autre mesure qui compromettrait l’issue des négociations sur le statut définitif de la ville" et de " se conformer scrupuleusement à ses obligations découlant de la 4eme convention de Genève". Mais la démission de l’ONU, face à Israël, a été constante :

En octobre 1990, l’ONU nomme une commission d’enquête à la suite de la tuerie dite" des mosquées" par l’armée israélienne, tuerie qui fait 18 morts et 150 blessés. Israël refuse de recevoir cette commission. L’ONU ne réagit pas... en 1992 : l’ONU condamne Israël pour l’expulsion vers le Sud Liban de 415 Palestiniens à la suite de l’assassinat d’un garde frontière pas le Hamas...Israël ne tient pas compte de cette condamnation. L’ONU ne réagit pas... en 1996 : à l’occasion de l’opération " Raisin de la colère" menée au Sud Liban, L’armée israélienne bombarde le camp de l’ONU recevant des réfugiés libanais : 98 civils sont tués. L’ONU ne réagit pas... Le 13 juillet 1998, le Conseil de sécurité des Nations Unies demande à Israël de renoncer au Grand Jérusalem. L’ONU ne réagit pas... (Et comme chacun sait, la colonisation de Jérusalem-Est s’est poursuivie à un rythme toujours plus soutenu, y compris pendant le déroulement des pourparlers entre les Israéliens et l’OLP, sous l’égide des États-Unis). Le 20 juillet 1998, la Cour Pénale Internationale juge que "la colonisation de territoire par une puissance occupante doit être assimilée à un crime de guerre".Israël vote contre, 21 s’abstiennent, 121 pays votent la motion. Il s’ensuit que les pays signataires, comme ceux de l’Europe, se sont implicitement engagés (dès ratification par leur Parlement) à procéder aux arrestations des responsables israéliens criminels de guerre pénétrant sur leur territoire. Jusqu’ici aucune arrestation n’a eu lieu...

En cette même année 1998, alors que les États-Unis demandaient à Israël d’arrêter la colonisation, Netanyahu, Premier ministre, déclarait "Israël traverse une période qui nécessite une activité énergique pour renforcer la mainmise juive sur la terre " tandis que son ministre des Affaires étrangères, Ariel Sharon, invitait les colons "à passer à l’assaut" en leur proclamant : "tout ce que vous prendrez restera entre nos mains".

En mai 2000, Israël bombarde les centrales électriques du Liban, privant ainsi d’électricité plusieurs centaines de milliers de Libanais avec les morts qui s’ensuivent (notamment par l’arrêt de certains appareils de nécessité vitale). L’ONU se contente d’appeler le Hezbollah et Israël à "plus de retenue", comme si Israël n’était pas directement responsable de ces bombardements dirigés exclusivement sur des objectifs civils libanais...

avril 2002, l’ONU désigne une commission de 28 membres pour enquêter sur ce qui s’est passé dans le camp de réfugiés de Jénine après les destructions massives faites par l’armée israélienne au sujet desquelles le secrétaire général de l’ONU au Proche-Orient, le scandinave Terje Roed-Larsen déclare : " Ce que j’ai vu est absolument inacceptable, d’une horreur qui dépasse l’entendement. Les experts qui sont avec nous ont l’habitude des guerres, des tremblements de terre, ils disent qu’ils n’ont rien vu de tel. Il est inacceptable que le gouvernement israélien n’ait pas autorisé, onze jours durant, les équipes de sauvetage à entrer dans ce camp. C’est moralement répugnant". Richard Kook, directeur en Cisjordanie de l’agence des Nations Unies pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRVA) parle, quant à lui, de "dommages énormes" et Javier Zuniga d’Amnesty Inertanional affirme :"C’est l’une des pires scènes de dévastations que j’aie jamais vues`". "Ils s’agit d’une tragédie humaine pour des milliers de Palestiniens innocents" dit de son côté le secrétaire d’État adjoint américain chargé du Proche-Orient, William Burns. Pour un diplomate européen : " Il est trop tôt pour dire s’il y a eu un massacre à Jénine mais ce que nous savons déjà, montre clairement qu’il y a eu un carnage, c’est-à-dire un déchaînement de violence aveugle sans commune mesure avec la résistance rencontrée." Malgré cela, quelques jours plus tard l’ONU dissout cette commission sous le prétexte que Sharon, chef du gouvernement israélien, ne veut pas collaborer avec elle.

C’est dire qu’Israël et ses dirigeants ont toujours, avec un constant cynisme, ridiculisé l’ONU en se moquant de ses résolutions et de ses voeux. Suivant la phrase célèbre de Ben Gourion : "peut importe ce que disent les Gentils, l’important c’est ce que font les Juifs". À propos de cette phrase, Ammon Kapeliouk fait remarquer qu’elle est connue de tous les enfants juifs d’Israël et d’ailleurs. Ainsi l’ONU par sa faiblesse, a accepté d’Israël, un de ses membres à part entière depuis 1949 : La violation permanente des frontières - l’application d’annexion, d’expansion et de colonisation, alors que le Tribunal international assimile la colonisation à un "crime de guerre", La prétention d’Israël à résoudre seul hors de toute intervention de l’ONU - les conflits qu’il a lui-même provoqués :

La violation permanente des droits de la personne tels qu’ils sont définis par la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, notamment la torture et la prise d’otages, Le non-respect des Conventions de Genève dans les territoires occupés, Le refus de tout contrôle de l’Agence Internationale de l’Energie atomique et la production des armes chimiques et biologiques. Comme l’écrit Miguel Bennassayag (écrivain argentin exilé) : "L’État d’Israël justifie à l’avance chaque nouvelle exaction par un supposé droit à la survie, dont l’holocauste est l’argument majeur et imparable. Ainsi une barbarie pourrait en légitimer une autre ! La vérité, si simple et pourtant rarement énoncée, réside dans le fait que la brutalité de l’État d’Israël ne l’érige pas héritier du ghetto de Varsovie mais plutôt de ses bourreaux". Alors qu’à l’époque, le ministre Français des Affaires Étrangères Hubert Védrine, après bien d’autres dirigeants, pouvait aussi déclarer que : "Les Israéliens trouveront toujours des raisons pour justifier une attitude dilatoire", comment ne pas voir que seules les sanctions diplomatiques, économiques, voire militaires, émanant de l’ONU sont susceptibles de faire céder Israël et le ramener dans le droit international ?

Car si l’ONU avait quelques circonstances atténuantes dans sa funeste erreur de 1947 (son défaut de jugement quant à la malignité potentielle de l’idéologie sioniste), cette excuse n’existe plus depuis longtemps, et devant l’état de guerre permanent qui en est résulté dans cette région, et devant le mépris affiché d’Israël pour la communauté internationale. Errare humanum est, perseverare diabolicum !

Même le fameux mur de la honte, l’ONU l’a dénoncé et rien ne bouge, sinon son continuel avancement en territoire palestinien.



7-4 Point de vue de Arabs48 : Réfugiés palestiniens : 70% de notre peuple est réfugié : il réclame son retour
Des personnalités palestiniennes ont affirmé la nécessité de protéger le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leur pays et le refus de le supprimer dans le cadre des changements internationaux et régionaux actuels.

Cette affirmation fut la conclusion du congrès populaire pour la défense du droit au retour organisé par le comité populaire pour la défense du droit au retour en collaboration avec le programme universitaire sur l'émigration forcée de l'Université nationale an-Najah.

Dr Rami Al-Hamdullilah, président de l'Université, a affirmé que la question des réfugiés et notamment la question du retour de ceux qui ont été chassés de leurs terres et de leurs maisons en 1948, et ce qui s'est ensuite passé en 1967, sont considérées comme les bases et les constantes essentielles de la phase de la lutte palestinienne, et que l'Autorité Palestinienne, malgré toutes les difficultés et les pressions, les a considérées jusqu'à présent comme les questions prioritaires pour elle.

Tayseer Nasrallah, coordinateur du comité populaire pour la défense de droit au retour, "A'idun", a affirmé que le congrès a déclaré que le peuple palestinien est passé d'une attitude de réaction à celle de l'action réelle. "Nous sommes une partie du mouvement du retour, qui commence à prendre de l'essor de façon indescriptible. Ce congrès n'est qu'une partie d'un long travail sans relâche, d'un effort continu et organisé, de plusieurs organisations, de comités et d'institutions, de forces dans la province de Naplouse, qui croient et défendent les droits des réfugiés, en tant que droits sacrés. Nous ne pouvons y faire des concessions et ces droits ne sont pas supprimés avec l'ancienneté".

Il a ajouté que les dernières années ont été le théâtre d'une prise de conscience et de regroupement jamais réalisés jusqu'à présent, autour du droit au retour. Plusieurs organismes ont vu le jour, comme le rassemblement palestinien pour le droit au retour, la confédération européenne pour la défense du droit au retour et divers comités se développent et se multiplient en tous lieux où se trouve le peuple palestinien, sur la terre de Palestine ou en exil. Ceci montre la conscience et la force du lien qui unit le Palestinien à sa terre." Il a ajouté que ce "lien a trait à ce qui est culturel, social, religieux, politique, mais aussi à toute l'existence palestinienne". Tayseer Nasrallah a ensuite vivement critiqué le document de Genève affirmant que le droit au retour est non négociable, et appelant l'Autorité Palestinienne à rester attachée ce droit.

Dr. Yousef Abdel-Haq, conférencier à l'université an-Najah, et membre de "A'idun", a transmis le message de Salman Abu Setta, l'écrivain et chercheur palestinien exilé, qui a critiqué "ceux qui essaient de supprimer le droit au retour sous prétexte de réalisme", en se demandant "pourquoi les réfugiés de Bosnie, d'Albanie, de Georgie, d'Afghanistan, d'Irak, ont pu retourner alors que le retour des réfugiés palestiniens est considéré comme irréaliste ?"

Il a ensuite lu un message du député prisonnier, Hussam Khadr, qui affirme que le peuple palestinien est attaché au droit au retour.

Dans son allocution sur "le droit au retour et les projets de règlements politiques", dr. Abdallah Hourani, coordinateur du rassemblement populaire pour la défense du droit au retour, a mis en garde les politiciens palestiniens contre l'adoption d'alternatives au droit au retour pour régler la question des réfugiés, disant que "cela a fait croire au monde et à Israël que les Palestiniens sont prêts à faire des concessions sur la question du retour" et indiquant que ce droit est devenu imprécis et reste incompris pour le citoyen arabe car il a disparu du discours officiel palestinien.

Dr. Nayef al-Jarrar, le conseiller du conseil national palstinien, a déclaré que les caractéristiques de la politique israélienne les plus importantes restent de transformer le peuple palestinien en minorité sur sa propre terre, afin de faciliter la domination israélienne sur les Palestiniens, et l'occupation a intentionnellement commis des massacres pour vider le pays de sa population.

De son côté, dr. Muhammad Jaradat, coordinateur du rassemblement palestinien des comités de défense du droit au retour, a affirmé que les institutions de défense des réfugiés ne représentent pas des partis politiques. Dans sa conférence sur "le rôle des mouvements de défense du droit au retour dans la phase politique actuelle", il a déclaré que les réfugiés ne sont pas une frange isolée ni séparée du mouvement politique de la société palestinienne, pour qu'ils forment un parti politique spécifique, en mettant en garde contre l'introduction de termes ayant trait à des solutions alternatives dans la mentalité de la société palestinienne et les sociétés arabes, avec les nombreuses initiatives proposées.

La seconde séance du congrès, dirigée par Ghada Abdel Hadi, présidente de l'association Hawa pour la culture et les arts, a discuté de l'attitude des forces politiques palestiniennes à propos du droit au retour.

Jamal Zahalka, député palestinien au parlement israélien, a présenté sa contribution sur la réalité palestinienne à l'intérieur de la ligne verte, après 57 ans de Nakba, où il a affirmé que les citoyens arabes ont payé le prix de l'instauration d'un Etat juif démocratique qui ne peut être réalisé qu'avec une majorité juive, ce qui a poussé les sionistes à envisager l'expulsion. Il a ajouté que les Palestiniens de l'Intérieur luttent pour la survie contre les autorités israéliennes, en s'appuyant sur un terrain ferme, celui de rester attachés à leurs droits sur leur terre, tout en demandant à la direction palestinienne de ne pas parler en leur nom si elle envisage de faire des concessions.

De son côté, le dirigeant du mouvement de la résistance islamique, Hamas, Sheikh Hassan Youssef, a déclaré qu'il y a actuellement 6 millions de Palestiniens réfugiés qui attendent l'application du droit au retour. Il a ajouté que ces réfugiés représentent plus de 70% du peuple palestinien, et que plus de 25% des habitants de la Cisjordanie et 70% des habitants de la bande de Gaza sont des réfugiés, auxquels s'ajoutent les réfugiés qui sont exilés dans d'autres lieux dans le monde.

Il a ajouté que le droit au retour est un droit individuel de tout réfugié mais aussi un droit collectif de la nation et du peuple palestinien, insistant sur le fait qu'aucune institution ni aucun cadre, que ce soit l'OLP, l'Autorité Palestinienne, ou tout mouvement, parti ou organisation politique, ne peut le négocier ou l'abandonner.

Dr. Mustafa al-Barghouty, secrétaire de l'Initiative nationale palestinienne, a parlé du droit au retour et de l'Etat palestinien indépendant, disant que le droit au retour a besoin aujourd'hui d'une protection, contre ceux qui prônent des idées alternatives, de façon démocratique et civilisationnelle. Il a affirmé qu'il n'est pas possible de négocier le retour, car il s'agit d'un droit, et les droits ne sont pas négociables. Mais la négociation peut se réaliser sur la manière d'appliquer ce droit. Il a ajouté que la concession sur le droit au retour ouvre le chemin à l'effondrement de la position palestinienne dans les négociations et l'effondrement des revendications palestiniennes.
www.lesogres.org"
 
Réfugiés palestiniens : 70% de notre peuple est réfugié : il réclame son retour
Par Arabs48.com
Traduit par le Centre d'Information sur la Résistance en Palestine

7-5 Point de vue de  Naomi Hazan  : La doctrine Sharon
Dans le grand dessein de Sharon qui veut modifier la carte politique de la
région, le désengagement de Gaza est le premier pas. Le deuxième consistera
à imposer unilatéralement un Etat palestinien aux frontières provisoires
(EPFP), fait d'enclaves disséminées en Cisjordanie et dans la bande de
Gaza.

La mise en oeuvre de cette stratégie perpétuera le conflit et mettra de fait
un terme aux promesses de règlement définitif. Cette réinterprétation
malhonnête de la solution à deux Etats doit être rejetée. Elle ne peut être
évitée que par un retour à la table des négociations et par la création,
après accord, d'un Etat palestinien viable et ayant une continuité
territoriale aux côtés d'Israël.

Le retrait de Gaza effectué par le Premier ministre fait de l'ombre à ce
qu'on aujourd'hui appeler la doctrine Sharon. Son objectif explicite est de
s'assurer qu'Israël demeure un Etat démocratique à majorité juive, et ce par
le contrôle de zones largement peuplées par des Juifs, en excluant les
concentrations de populations palestiniennes. Dans la pensée de Sharon, le
changement majeur a été de remplacer la géographie par la démographie en
tant que facteur essentiel de la sécurité d'Israël.

L'instrument de la mise en oeuvre de cette stratégie est la promotion active
d'un Etat palestinien aux frontières provisoires, une notion prévue dans la
deuxième phase de la Feuille de route. Cependant, l'EPFP version Sharon
diverge de celle de la Feuille de route sur trois points essentiels.

D'abord, la Feuille de route appelle à la négociation d'un Etat provisoire,
Sharon cherche à le créer unilatéralement. Ensuite, l'EPFP est considéré
comme une brève étape sur le chemin de la conclusion d'un accord définitif,
alors que Sharon ne montre aucun signe indiquant qu'il dépasse la gestion du
conflit pour aller à la résolution du conflit. Enfin, l'objectif du document
initié par le Quartette et signé par les Israéliens et par les Palestiniens
est la création d'un Etat palestinien viable et continu su le plan
territorial. Sharon n'a jamais accepté cet objectif.

Le raisonnement qui sous-tend cette doctrine, qui est en train de devenir
officielle, est instructif. Le gouvernement dirigé par Sharon n'a jamais
abandonné la conviction que, du côté palestinien, il n'existe pas de
partenaire avec qui négocier. La manière dont il traite le président Mahmoud
Abbas, et dont il traîne les pieds devant la perspective d'entamer des
discussions avec une Autorité palestinienne reconstituée, confirmant cet
état d'esprit.

Sur le plan intérieur, l'instabilité chronique du système politique
israélien et la faiblesse, pour l'instant criante, du camp de la paix,
permettent de mener une politique qui va à l'encontre des aspirations de
l'immense majorité des Israéliens (les sondages montrent que 80% d'entre eux
soutiennent une reprise des négociations dès maintenant). Sur le plan
international, le fait que les Américains soient occupés ailleurs, ajouté à
une frustration et une fatigue générales à l'égard du bourbier
israélo-palestinien, ont permis à une redéfinition "révisionniste" de la
Feuille de route de se faire jour, en défiant ses objectifs déclarés.

On pense, dans certains cercles, qu'une action rapide dans un futur proche
pourrait déclencher des processus susceptibles de faire même renaître la
vieille vision de Sharon selon laquelle "la Palestine, c'est la Jordanie".

Les mesures prises pour mettre en oeuvre la doctrine Sharon sont d'ores et
déjà visibles sur le terrain : la construction du mur, les plans de
développement du couloir "E1" entre Maale Adoumim et Jérusalem, et le réseau
serré de routes et de tunnels destiné à relier les blocs de colonies juives
et à contourner les points de peuplement palestiniens. De même, les
préparations de Tsahal face à la possibilité d'une troisième intifada. Plus
subtils sont l'attitude envers l'Autorité palestinienne, où l'on
décrédibilise ses dirigeants tout en assurant sa pérennité afin qu'elle
puisse être tenue pour responsable au lendemain du retrait de Gaza, et
l'émission de l'idée d'un Etat palestinien aux frontières provisoires.

Dans l'esprit de Sharon, la clé pour appliquer sa stratégie dans les faits
est le soutien actif de l'administration Bush et, avec son aide, la mise
sous le boisseau des inquiétudes de la communauté internationale.

Le soutien fort dont bénéficie l'initiative de Gaza offre un créneau de six
mois pour mettre le plan en branle.

Il existe un réel danger qu'au moment où la doctrine Sharon se révélera dans
toute sa dimension, il soit trop tard pour en changer la trajectoire. Une
fois de plus, la gauche israélienne se retrouvera surclassée par un maître
ès manoeuvres. La communauté internationale, devant un autre fait accompli
de Sharon, n'aura plus qu'à décrier ce qu'elle aurait pu éviter. Les
dirigeants palestiniens, qui par le passé avaient envisagé de déclarer
unilatéralement l'indépendance [de l'Etat palestinien], se retrouveront face
à la perspective, ou bien d'obtenir un mini-Etat ingouvernable, ou bien
d'être accusés de renoncer d'eux-mêmes à leur rêve de souveraineté.

Ce scénario doit et peut être évité. La réponse ne réside ni dans l'adoption
de la stratégie de l'EPFP de Sharon, ni dans son accélération, mais dans sa
dénonciation et dans l'activation immédiate de la seule alternative faisable
: la reprise de négociations contraignantes qui mèneront à la fin de
l'occupation, à la création d'une Palestine viable et à une résolution
définitive du conflit.

La vision de Sharon ne doit pas devenir une réalité qui déstabiliserait la
région pour les années à venir et menacerait à terme la sécurité d'Israël.
Pour garantir que cela ne se produise pas, il revient à la majorité des
Israéliens et des Palestiniens de s'assurer, par des négociations sincères,
que leur vision d'une paix juste prévaudra.

par Naomi Hazan (1
(1) Ancienne vice-présidente travailliste de la Knesset, signataire des
Accords de Genève
Trad. : Gérard pour La Paix Maintenant

 

Source : lemaire.marcus@skynet.be


Ce texte n'engage que son auteur et ne correspond pas obligatoirement à notre ligne politique. L'AFPS 59/62,  parfois en désaccord avec certains d'entre eux, trouve, néanmoins, utile de les présenter pour permettre à chacun d'élaborer son propre point de vue.

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