AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP |
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Avant propos
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Israël se préparerait à
envahir la bande de Gaza par terre, mer et air.
08-05
Les services de renseignements
palestiniens signale que l'armée d'occupation israélienne
serait prête à entamer une opération militaire dans la
bande de Gaza sous prétexte de répondre aux obus lancés
sur la ville de Sédorot en Israël, car le commandement de
l'armée israélienne se considère désengagée de la trêve
...
Ces mêmes sources ont prévenu que
l’agression viendrait sous différentes formes: des
assassinats, des opérations ciblées contre les commandants
des brigades militaires des factions de résistance.
08-05
La Chaîne 2 de la télévision israélienne a rapporté, que d'après le commandement de l'armée israélienne, le cessez-le-feu n'existait pas et ajoute que l'armée d'occupation entreprendrait des préparatifs pour une opération militaire dans la bande de Gaza incessamment. Source : Chaîne 2 de la télévision israélienne & Ipc
Sommaire :
06-05 au 11-05 : Peuple
Palestinien : 3 tués - 17
blessés
1 Politique
Palestiniene
# Abou
Mazen: Israël veut que le sang palestinien soit versé
Le Président Abou Mazen a déclaré, lors d’une conférence donnée devant un groupe d’universitaires et d’hommes d’affaires, que ''les Palestiniens exigeraient un retrait israélien derrière les lignes de cessez-le-feu de 1967''. Il a ajouté qu’il tiendrait un référendum sur toute décision liée aux accords avec Israël.
08-05
Le ministre Dr. Al Kidwa a déclaré
que des lettres étaient envoyées au Quartet et à
l'Union Européenne, spécialement à Kofi Annan et Javier
Solana,
Lesquels exposaient les violations
israéliennes, notamment le non tenue d’Israël des
accords du Sommet du Charm Al Cheikh
Al Kidwa a souligné que l'ANP lançait un appel pour que ces 2 organisations prennent leur responsabilité afin d’activer enfin le processus de paix et empêche les agressions israéliennes contre les palestiniens innocents, renforcer le soutien pour l'ANP, et aider le peuple palestinien de reconstruire ce que l'occupation israélienne avait détruit.
10-05
#
L'Autorité palestinienne et le Hamas ont
rejeté les déclarations du ministre israélien des
Affaires étrangères prônant l'annulation du retrait de
Gaza en cas de victoire du Hamas aux législatives, y
voyant une ingérence dans les affaires palestiniennes.
Vice-Premier ministre palestinien
Nabil Chaath. :"Nous rejetons cette ingérence
dans nos affaires. Il s'agit d'un prétexte pour bloquer
le retrait de la bande de Gaza","Le caractère
unilatéral de ce retrait permet à Israël de faire
marche arrière quand il veut en invoquant les prétextes
qui servent ses intérêts",
Relevant que le ministre israélien,
Sylvan Shalom "n'a jamais été favorable au retrait
de Gaza", Nabil Chaath, accuse Israël d'avoir conçu
son plan de retrait de ce territoire "comme un piège
pour faire pression sur nous et renforcer la
colonisation" en Cisjordanie.
Sami Abou Zohri, porte-parole du
Hamas, a lui aussi affirmé que les élections législatives,
"une affaire palestinienne intérieure".
"Nous rejetons toute tentative israélienne de s'y
ingérer", "Le retrait israélien n'est pas un
cadeau. Si l'occupant ne se retire pas, notre peuple va
poursuivre sa résistance qui a contraint l'occupant à
envisager de partir", a ajouté M. Abou Zohri.
Le président Mahmoud Abbas, a affirmé que les palestiniens étaient totalement acquis à l’idée d'une paix basée sur le retrait israélienne de tous les territoires occupés en 1967 " ... 1-2 Les grandes manoeuvres Le ministre des Affaires étrangères Nasser Al Kidwa, a critiqué les menaces du ministre israélien des Affaires étrangères; Sylvan Shalom de ne pas rendre les territoires en cas de victoire du Hamas aux élections législatives en juillet. "Personne n'a pas le droit de s'ingérer dans la situation intérieure ni dans le processus démocratique en Palestine", a-t-il indiqué. IPC 1-3 Pour Saëb Arekat, en charge des négociations avec Israël, il n’existe pas d’échanges véritables avec le gouvernement israélien. # Dans une interview accordée à la radio Kol Hashalom, il dénonce le fait qu’il n’est pas question de pourparlers, mais uniquement de décisions israéliennes que l’AP doit appliquer. "Les Israéliens discutent entre eux et eux-mêmes. Ils polémiquent entre eux, et ensuite ils nous disent "nous savons ce qui est bon pour vous"", fulmine Saëb Arekat. . Le responsable palestinien a laissé éclaté sa colère contre la façon dont se déroule le processus politique. Il a également fait allusion au plan de retrait, expliquant "au début le gouvernement israélien était prêt à détruire les maisons, puis après coup il a fait marche arrière quand il a découvert que le déblaiement allait lui coûter 20 millions de dollars. Je dis et répète détruisez les maisons ! Nous ne pouvons nous permettre des villas de 500 m2 dans une région où la superficie est la plus étroite au monde. Détruisez et prenez vos gravats ! Telle est notre position officielle".(...)
11-05
Le
ministre des Affaires étrangères Nasser
Al Kidwa a averti d'"une détérioration
de la situation sur le terrain" si Israël continue
à ne pas respecter et appliquer les engagements du
Sommet de Charm Al- Cheikh
Il a expliqué que ces
engagements incluaient "le retrait des forces israéliennes
à leurs positions d’avant le début de
l'Intifada".
"Nous voulons que la Communauté internationale pousse Sharon à appliquer la feuille de route", a souligné le ministre. En ce qui concerne le plan du retrait israélien de Gaza, le ministre a indiqué que "les tergiversations israéliennes ne sont pas une surprise.
Les tergiversations
sont une méthode israélienne systématique".
1-4
05-05
Le directeur général du bureau
exécutif pour le comité des élections municipales;
Feras Yagi a annoncé que l'Autorité israélienne a mis
effectivement beaucoup d'obstacles pour retarder les
urnes d'arriver aux bureaux de vote et empêcher la
police palestinienne de se déployer à Jéricho et aux
villages voisins de Jérusalem malgré les promesses
israéliennes de faciliter le processus d'élections
L'occupation israélienne a retardé
les équipes d'élections à Bethléem et a détenu la véhicule
d'élections pendant 3 heures ce qui a ajourné la
distribution des urnes, e
dans la ville de Salfite, les
soldats israéliens ont essayé d'ouvrir les urnes …
06-10
76 circonscriptions en Cisjordanie et huit dans la bande
de Gaza, pour élire les 906 conseillers municipaux
parmi 2.519 candidats, dont 399 femmes. Le taux de
participation s'est établi à 82% des quelque 400.000
personnes âgées de plus de 18 ans ayant droit de vote,
Fatah : 59,9 % des
suffrages.
Hamas : 33,3 % des voix,
Mr Firas Iari, directeur général
du Comité supérieur pour les élections des
collectivités locales, a précisé :
Fatah a emporté
52 municipalités,
Hamas
: 24
Moustapha Barghouthi : 2
Le Front populaire de libération
de la Palestine (FPLP) et le Front démocratique de libération
de la Palestine (FDLP) ont chacun remporté
1
(des coalitions s doivent être
formées pour 4 autres conseils municipaux.)
(ats- 04:46)
Nb :
a) Dans les 16 villes restantes,
l'écart n'est pas net, des indépendants ou factions de
moindre importance ayant recueilli la plupart des
suffrages.
Le Hamas et le Fatah contestent
certains résultats. Le Mouvement de la résistance
islamique revendique ainsi 46 victoires en comptant
certains candidats inscrits en indépendants de peur d'être
tués par Israël;
b) Le Hamas (fort de la
qualité de ses services sociaux. et
de son opposition résolue à la politique d'occupation
d'Israël,). affirme être sorti vainqueur du scrutin.
"Nous l'avons emporté dans
46 des 78 circonscriptions où nous étions en lice,
notamment dans des grandes villes comme Beit Lahya
(bande de Gaza) et Kalkiliya (Cisjordanie)", et
semble aussi se diriger vers une victoire à Rafah, dans
la bande de Gaza.
Signe de la force du Hamas y
compris dans des zones à forte population chrétienne :
à Bethléem, le Hamas a gagné 5 des 7 sièges réservés
aux musulmans (sur un total de 15 sièges).2 allant au
Jihad islamique, Le Fatah et le FPLOP se partagent les 8
sièges réservés aux chrétiens., le Hamas a remporté
six des sept sièges réservés aux candidats musulmans,
le septième allant au Jihad islamique,.
Le Hamas aura ainsi triomphé dans
quatre des cinq villes concernées par le scrutin, le
reste des circonscriptions étant des villages ou des
bourgades.
a affirmé Hassan Youssef, un des
principaux chefs du Hamas en Cisjordanie.
Rappel : Lors de la précédente tranche des élections
municipales, le Hamas avait écrasé le Fatah à Gaza et
s'était très bien comporté en Cisjordanie.
En conclusion
Le Hamas fait jeu égal avec le Fatah pour ces
'élections municipales qui ont eu lieu depuis
décembre 2004
Réactions
a) Mahmoud
Zahar, (Hamas), ces résultats montrent que "la
population a voté pour le programme islamique, le
programme de la résistance, du changement et des réformes".
b)
Saeb Erekat, (fatah) "Je pense que c'est vraiment
une grande journée pour le peuple palestinien",
"C'est un message des Palestiniens montrant qu'ils
veulent élire des dirigeants par des élections
directes, libres et impartiales." Ce n'est pas le
cas partout dans le monde arabe, tant s'en faut.
.(afp et Reuters - 08h56)
10-05
Sami Abou Zohri affirmée que le
Hamas était opposé à tout report de la date des élections.
"Cela reviendrait à succomber aux pressions israéliennes,
ce que nous refusons",
Le Hamas a fait jeu égal avec le
Fatah lors des 'élections municipales qui ont eu lieu
en deux étapes depuis décembre 2004 en Cisjordanie et
dans la bande de Gaza.
(afp-10h06)
10-05
La police israélienne a osez
perquisitionné deux bureaux électoraux palestiniens
à Jérusalem-Est mardi,
Et ils ont arrêter trois
personnes -deux femmes et un homme- et confisquant des
documents, selon la police.
Les bureaux enregistraient
l'inscription des électeurs aux législatives de
juillet.
Si les Palestiniens de Jérusalem-Est
ont été autorisés à voter aux élections présidentielles,
ils ne peuvent le faire que dans les bureaux de poste.
L'Etat hébreu a fréquemment
tenté de faire cesser l'activité de l'Autorité
palestinienne à Jérusalem-Est,
Environ un tiers des 700.000
habitants de la ville sainte sont palestiniens.
AP
10-05
Décision sharonique de retarder l'évacuation des
colons de la bande de Gaza.
10-05
Le vice-premier ministre p et ministre de
l'Information, Dr. Nabil Chaath
a répété ses appels à Israël afin qu’il
coordonne avec l'ANP la date de transfert, au lieu
de prendre des décisions unilatérales Chaath. ''Si
le processus de paix se déroule de cette manière,
il n'y aura pas de processus de paix",
''si les israéliens ne quittent pas de la bande de Gaza, cela sera la preuve de leurs désirs du retour au cercle de la violence. ''
10-05
Le porte -parole du Hamas , Sami Abû Zuhri
mentionne que la décision israélienne du retrait
de la bande de Gaza a été prise après la défaite
des soldats israéliens dans la bande de Gaza
.
Si Hamas gagnait les prochaines élections législatives. ?
10-05
Le ministre Nasser Youssef réaffirmé que le
Hamas a implicitement accepté les accords de paix
avec Israël.
10-05 Le ministre Dahlan '' C'est une intervention flagrante et impolie dans les affaires internes palestiniennes '', a dit Dahlan à Al Jazeera.
10-05
Raanan Gissin (porte-parole de Sharon) : les législatives
palestiniennes, prévues le 17 juillet, ne pourront
être considérées comme "libres et démocratiques"
si un parti disposant d'une milice armée y
participait….
(afp- 21h33)
1-8
Futur canal ?
09-05
La Jordanie, Israël et
l'Autorité palestinienne ont signé un accord d'étude
préalable à la construction d'un canal reliant la
mer Rouge à la mer Morte, destinée à régler la
grave pénurie d'eau dans la région.
Nb : Le canal doit
permettre à la fois d'augmenter les réserves
d'eau, d'irriguer les terres agricoles, de produire
de l'électricité destinée à alimenter un centre
de désalinisation, et de lutter contre l'assèchement
de la mer Morte.
Prélever de l'eau dans la mer
Rouge servira notamment à relever le niveau dans la
mer Morte, qui a chuté de 27 mètres au cours des
50 dernières années et se situe actuellement à
417 mètres en-dessous du niveau de la mer.
Le canal suscite cependant des
craintes écologiques, risque d'endommager les récifs
coralliens de la mer Rouge et pourrait faire retirer
à la mer Morte ses propriétés médicinales.
"A ce stade, il s'agit
d'une étude de faisabilité. Elle devrait prendre
deux ans. Les experts étudieront l'impact économique
et environnemental du projet", a annoncé
Ghassan al-Khatib, ministre palestinien au Plan,
Le coût total du projet
devrait s'élever à 3,5 milliards de dollars. Les
20 millions de dollars requis pour l'étude de
faisabilité seront partiellement financés par la
Banque Mondiale.
(Reuters)
1-9 Diplomatie
Abbas a conclu en remerciant les
pays sud-américains pour "être toujours du côté
de la justice concernant la question
palestinienne".
1-10 Prisons
# 10.05
Le ministère des affaires de prisonniers a déclaré
que 8.814 prisonniers sont emprisonnés dans les
prisons israéliennes.
Selon le rapport, les forces de
l'occupation israélienne ont continué leur campagnes
d'arrestation arbitraire parmi les habitants de
Cisjordanie et la bande de Gaza malgré que Israël
s’est engagé a respecté la trêve
#
05-05
Abdul Fattah Radded a trouvé la mort dans l'hôpital de la prison israélienne d'Al Ramla, au nord de Tel Aviv.
Selon les codétenus la
victime a été blessée il y a trois jours par
les tirs de soldats israéliens lors d'une
incursion dans le village Sada .
08-05
La Société du Prisonnier Palestinien (SPP) demande aux autorités israéliennes d'enquêter sur la mort d Abdul Fattah Radded, 25 ans (un citoyen de Toulkarem)
Pour SPP, il est probable que
Raddad ait été exécuté,(comme plusieurs autres
prisonniers), après son arrestation. C'est la
raison pour laquelle la société demande
l'ouverture d'une enquête sur la mort du
prisonnier.
08-05.
1 - Malek Saïd Qaryouch, 18 ans, de Tulkarm, 2 - Jaber Aref Amis Abu Omar, 18 ans, de Salfit, 3 - Muhammad Fahmi Hamad, 24 ans, de Tulkarm, 4 - Ahmad Fayez Saadi Hawamdé, 44 ans de Naplouse, 5 - Layth Issa Izza, 44 ans, de Bethlehem, qui se trouve dans la prison de Moskobiyya. 6 - Ali Mousa Nawawira, de Bethlehem, détenu à al-Moskobiyya. 7 - Omar Muhammad Zayd, 25 ans, de Qalqylia,
ont signalés aux avocats de
Nadi Al Asir, avoir été torturés et maltraités
lors de leurs interrogatoires par des officiers de
renseignement israélien
Ipc
08-05
Nadi Al-Assir à Jénine (Forum
de prisonnier) a confirmé que 2 tribunaux militaires
israéliens (prison d'Al-Jalma ) ont prolongé la détention
de cinq jeunes de la ville de Jénine, au nord de
Cisjordanie. A Youssef Mahmoud Zayoude (22 jours),
Omar Youssef Sbeih (30 jours), Mohammed Ahmed Salah
(16 jours) et Walid Ahmed Hanfar (15 jours).
Et a ajouté que le tribunal de la prison de Salem, au nord de la Cisjordanie avait prolongé la détention du détenu Bassel Zayoude indéfiniment. Dans ce même contexte et pour la quatrième fois, les autorités israéliennes ont renouvelé la détention administrative de la prisonnière palestinienne Ikrame Rachad Al-Tawil (26 ans) de la ville d'Hébron qui était enfermée dans la prison de Talmouth. Elle avait été torturée cruellement et maltraitée, ce qui a exigé son transfert à l'hôpital d'Hadassa. Ipc
#
Sharon ne libère plus de
prisonniers palestiniens
10-05
a) Le négociateur palestinien Saeb
Erekat a accusé Israël d'obstruction. Au
lieu d'imposer des répits, Israël devrait
"avancer le processus et donner une chance à la
paix"," Il est clair que les seules choses
qui n'aient pas été gelées ce sont les activités
de colonisation, la construction du mur et le
non-respect de la trêve ",
b) le ministre des Affaires de prisonniers palestiniens, Soufiane Abou Zaydeh, qui faisait part de la délégation palestinien hier, a indiqué que " La décision israélienne de geler la libération des prisonniers palestiniens fragilisera la trêve de facto qui règne sur le terrain ". "Il est clair que les Israéliens ont changé de position et sont revenus sur les arrangements convenus à Charm el-Cheikh", a déclaré le ministre c) Abou Zaydeh. :"Nous nous sommes opposés aux conditions israéliennes et avons réclamé à la partie israélienne qu'elle honore ses engagements" "Nous avons insisté pour la libération de détenus âgés, enfermés avant même les accords d'Oslo de 1993 ainsi que de détenus administratifs dont certains sont incarcérés sans procès depuis cinq ans" .
Ipc
1-11 Faits divers
L'archevêque Atta Hana;
porte-parole de l'église orthodoxe à Jérusalem a
annoncé la fuite du patriarche Irénéos; le
patriarche Grec orthodoxe de Jérusalem vers une
direction inconnue sous protection d'agents israéliens
de sécurité.
(voir raison dans les N° précédent...)
IPC
2 Politique Israélienne
# Mobilisation
des réservistes
05-05
La semaine prochaine, Tsahal enverra les ordres de mobilisation de près de 100% des réservistes. Ces réservistes devront prendre la place des appelés afin que ceux-ci subissent une préparation militaire et un enseignement spécial en vue de l’application du plan de retrait de la bande de Gaza et du nord de la Samarie.
On ignore
pour l’instant l’impact chez une partie de ces réservistes
des appels des rabbins Avraham Shapira et Dov Lior à
ne pas obéir aux ordres de Tsahal.
2-3 Sur le terrain
Nouvelle opération contre le
retrait: dormir ''à la belle étoile''
06-05
Le site Internet NRG du quotidien Maariv a indiqué dimanche après-midi que certains jeunes opposants au plan de retrait avaient lancé une nouvelle opération visant à ébranler plus profondément la conscience des Israéliens. Ils ont cette fois décidé de passer la nuit ‘’à la belle étoile’’, munis d’un carton leur servant de matelas, d’un sac de couchage et de banderoles dénonçant les projets de démantèlement du gouvernement. Ils compteraient démarrer leur action dans les jours qui viennent, en s’installant sur les trottoirs de plusieurs agglomérations importantes du pays. 2-4 Les grandes manœuvres… L'Etat, qui prépare sa défense suite au recours déposé par les opposants au plan de retrait à la Cour suprême affirme que ''l'expulsion de Juifs permettra de soulager la population palestinienne''. ''Personne ne peut rester indifférent face à un million de Palestiniens innocents, qui souffrent de la présence des localités juives'', peut-on lire dans la réponse de l'Etat au recours.
Nombreuses
arrestations prévues dans les milieux d'extrême droite
09-05 A l'échelon le plus élevé de l'armée, on recommande l'arrestation préventive de plusieurs dizaines d'extrémistes de droite, militants de premier plan qui font campagne contre le désengagement et organisent des manifestations destinées à faire obstacle aux mouvements de l'armée. Il s'agit pour la plupart d'habitants de colonies de Samarie, en Cisjordanie. Le premier décret de détention administrative a été publié dimanche. Signé par le ministre de la Défense Shaul Mofaz, il concerne Neria Ofen, habitant de Yitzhar, colonie située au sud de Naplouse, connu pour promouvoir le contrôle du Mont du Temple par les Juifs. Soupçonné de préparer des attentats contre des Palestiniens, Ofen a été arrêté dimanche à un checkpoint, au nord de Jérusalem (S) Il sera maintenu en détention jusqu'à ce que le désengagement soit terminé. Outre son activité concernant le Mont du Temple, Ofen est soupçonné depuis longtemps d'implication dans des attentats contre des Palestiniens. Son nom a été cité, indirectement, au cours d'une enquête autour de cellules terroristes juives soupçonnées d'implication dans le meurtre de 8 Palestiniens, en 2001-2002. Il n'a jamais été ni arrêté ni interrogé sur ces affaires.
Ben Simon : http://www.lapaixmaintenant.org/article244
2-6 Pays corrompu cherche …
#
Sondage : Le
quotidien Maariv : Les vieux
doivent t'ils quitter le devant de la scéne ?
Une autre donnée surprenante envers la génération actuelle de leaders politiques, nommément Ariel Sharon et Shimon Pérès.
Le public souhaiterait voir ces
anciens leaders abandonner la vie politique, pour
laisser la place à une nouvelle génération de
politiciens.
53% des sondés souhaitent voir
les deux hommes quitter la vie politique,
20% qui voudrait les voir
continuer à mener le pays.
16% des sondés ne souhaitent que
le départ à la retraite de Shimon Pérès
4% celui d ‘Ariel Sharon
seulement.
Cela signifie que 69% des israéliens
interrogés ne souhaitent pas voir Shimon Pérès de
nouveau candidat lors des prochaines élections
Une nouvelle
candidature de Sharon est repoussée par 57% des sondés.
Cependant, le sondage montre à nouveau, de manière quelque peu paradoxale, que mesurés à d’autres hommes politiques (tels Benyamin Netanyahou au Likoud, Ehoud Barak ou Matan Vilnaï au parti travailliste), Sharon et Pérès les surclassent aisément. Autrement dit, si le public souhaite voir les vieux politiciens quitter la vie publique, l’opinion n’est pas satisfaite de la relève actuelle. 2-10 Politique colonialiste israélienne (Colonisation & colonies)
#
Sondage : Le quotidien
Maariv pose ainsi la question à ses
lecteurs : "le peuple d’Israël
souhaite-t-il rester à Gaza ?"
09-05
A la question : soutenir le
plan de retrait ?
Le soutien est de 54%, (précédemment
61%)
le pourcentage opposés au démantèlement
est de 33%
le reste des anciens partisans du
plan ayant rejoint, pour l’instant, le camps des indécis.
Gel du transfert de villes
palestiniennes,
#
04-05
Le cabinet de sécurité israélien
présidé par Sharon a décidé de geler le transfert
du contrôle sécuritaire de villes palestiniennes de
Cisjordanie aux Palestiniens
Raison ?
Une avancée : les
responsables israéliens ont envisagé de le reporter
jusqu'à la mi-août pour ne pas froisser les
sensibilités religieuses des colons juifs appelés à
être évacués.
(ats 18:19)
05-05
La télévision israélienne a
précisé que le cabinet suivait les recommandations
du ministre de la défense Shaoul Mofaz. Celui-ci
ayant exigé mardi de l'Autorité palestinienne
qu'elle désarme des activistes recherchés avant tout
nouveau transfert de contrôle sécuritaire de villes
de Cisjordanie.
Ipc
09-05
Shimon Peres a estimé qu'il n'était
pas encore acquis et pouvait même être compromis si
les maisons des colons de la région devaient être démolies.
"Nous parlons de 12
millions de tonnes de gravats. Il faudrait trois mois
pour les dégager, et cela nous coûterait 250
millions de shekels (57 millions de dollars). Il
faudrait aussi trouver un endroit en Israël qui
puisse servir de décharge, ce qui en soi pourrait
ruiner le plan de désengagement",
(quotidien Jerusalem Post).
09-05
Le retrait israélien de la
bande de Gaza débutera "immédiatement après le
9 Ab", date du calendrier juif correspondant au
14 août, a déclaré Sharon.
Nb : La période comprise
entre la fin juillet et la mi-août est une période
de deuil et de prières qui s'achève le 14 août,
soit le 9 du mois d'Ab du calendrier hébraïque, date
de la destruction du Temple de Jérusalem par les armées
de Babylone. Durant cette période, il est d'usage de
ne pas se raser, de ne pas manger de viande et de ne
pas célébrer des mariages.
(afp- 17h12)
09-05
Shalom (chef de la diplomatie) a
estimé lundi que son pays devrait reconsidérer le
retrait prévu de la bande de Gaza si le Hamas
remportait les prochaines élections législatives
dans les territoires palestiniens.
"Il me paraît illogique
d'avancer dans l'application du plan de désengagement
comme si de rien n'était" "Peut-on avancer
dans la mise en oeuvre du plan de désengagement si le
Hamas est au pouvoir?"
Il affirme redouter que la bande
de Gaza se transforme en un "Hamastan", en référence
aux bantoustans, aux portes d'Israël où d'autres
organisations comme le Hezbollah libanais, voire Al-Qaïda,
pourraient s'implanter. "Je pense que personne
d'entre nous ne voudrait voir cela", …
10-05
M. Shalom :"Il
serait totalement illogique de mener à bien le plan
de retrait comme si de rien n'était. Il faut tout
reconsidérer à la lumière de ce qui se passe et
tenir compte du fait que le Hamas, qui ne cesse de
se renforcer, veut détruire Israël",
2-11 Politiques extérieure
Le
Maroc peut jouer un rôle dans l’instauration de la
paix
Le vice-Premier ministre israélien,
Shimon Pérès, a déclaré dans une interview qu’il
a accordé à un journal marocain : "Le Maroc
peut jouer un rôle important dans le processus de
paix au Proche-Orient, aussi bien parce qu’il est un
ami d'Israël et du peuple juif, que parce qu’il est
un ami des Palestiniens. Le Maroc peut servir de pont
entre nous et le monde arabe. Les relations
chaleureuses qui existent depuis longtemps entre le
Maroc et le peuple juif peuvent servir de modèle pour
une coexistence pacifique entre Juifs et Arabes".
2-12 Prisons & tortures
08-05
# Rencontre de la commission palestino-israélienne pour discuter de la libération de 400 prisonniers.
La partie palestinienne
souhaiterait changer les critères israéliens qui
distinguent entre les prisonniers alors que la partie
israélienne maintient ses positions.
La ministre israélienne de la Justice, Tzippi Livni, et le ministre palestinien chargé des Prisonniers, Soufiane Abou Zaydeh, ont pris part à cette réunion. Sharon et Netanyahu demandent au négociateur israélien d'annoncer à la partie palestinienne, qu'Israël ne libérerait pas un seul prisonnier tant que les combattants palestiniens tirent des fusées sur les agglomérations israéliennes. Ces déclarations israéliennes montrent bien que les prisonniers sont des otages entre les mains du gouvernement israélien. Depuis La rencontre de Sharm el-sheikh, Le gouvernement israélien a libéré 500 prisonniers, alors qu'il avait été annoncé 900. Rappel & conclusions Les 500 prisonniers avaient été libérés selon les critères israéliens.
Prétextant
une opération militaire palestinienne, les forces de
l'occupation ont mis fin au processus de libération des
prisonniers.
Depuis des mois, les Palestiniens ont respecté l'accalmie, alors qu'Israël poursuit ses agressions et ses assassinats : toutes les semaines, des Palestiniens sont assassinés, arrêtés, blessés, des zones sont envahies, des barrages installés pour empêcher la libre circulation des gens. Depuis trois mois, seules quelques malheureuses fusées sont tombées sur une agglomération israélienne, suite à l'assassinat d'enfants palestiniens commis de sang-froid par les soldats. Depuis plusieurs mois, plusieurs centaines de Palestiniens ont été arrêtés. Dans la seule province de Naplouse, ils sont plus de 300 nouveaux prisonniers. Israël annonce qu'il va libérer 400 ?? Israël annonce qu'il ne va plus les libérer à cause de quelques fusées ? Jusqu'à quand le chantage va-t-il se poursuivre ? Il faut qu'Israël cesse de considérer les prisonniers comme des otages dans les négociations.
Le négociateur palestinien Saeb
Erekat a accusé Israël d'obstruction.
Au lieu d'imposer des délais,
Israël devrait "accélérer le processus et
donner une chance à la paix
Israël détient plus de 8.000
palestiniens
La décision israélienne de
geler la libération des prisonniers palestiniens
fragilisera la trêve de facto qui règne sur le
terrain, a estimé M. Abou Zaydeh.
"Il est clair que les Israéliens
ont changé de position et sont revenus sur les
arrangements convenus à Charm el-Cheikh",.
"Cette décision aura un impact négatif sur
l'accalmie"
avec afp, Ap &
09-05
Sharon ne libére plus de
prisonniers palestiniens jusqu'à ce que l'Autorité
palestinienne prennent des mesures contre les
activistes de la résistance. :
"Tout le monde me demande de renforcer la position d'Abou Mazen, mais je leur réponds, pas au prix de vies israéliennes",
12-05
Israël a condamné à quatre mois
de prison dimanche un militant nationaliste juif d'une
colonie de Cisjordanie, partisan des ultranationalistes d'extrême
droite de
Revava, suspecté de planifier des actions violentes pour
empêcher la mise en œuvre du plan de retrait.
Les agriculteurs israéliens exportent
cette année, pour la première fois, des pêches et des
nectarines. Ces fruits d’été seront vendus notamment en
Afrique du Sud, où c’est l’hiver actuellement, et en
Europe avant la saison estivale. La production de ces fruits
devrait atteindre cette année près de 50.000 tonnes sur
lesquelles 5000 tonnes seront réservées à l’exportation
.
#
Des graffitis comparant Sharon à Hitler
Des inconnus ont tagué des graffitis contre le Premier ministre Ariel Sharon et des croix gammées sur une allée du musée de la Shoah, Yad Vashem. Sur le graffiti on pouvait lire: ''Sharon poursuit la voie d'Hitler''. Le même graffiti a été trouvé à l'entrée des archives sionistes, également à Jérusalem. La police a ouvert une enquête.
3 Politique internationale
des territoires occupés
3-1 Onu
Kofi Annan. : Nous avons
affirmé notre soutien à l'initiative israélienne de
se retirer de Gaza et d'une partie de la Cisjordanie.
Nous soutenons un retrait total de Gaza" et sur sa
poursuite jusqu'à la Cisjordanie, "conformément
à " La feuille de route "
05-05
Alvaro de Soto
(péruvien) est nommé émissaire spécial de l'Onu pour
le processus de paix israélo-palestinien, en
remplacement du Norvégien Terje Roed-Larsen.
Dans ses nouvelles fonctions, le diplomate péruvien
sera officiellement installé à Jérusalem et à
Ramallah et il occupera également les fonctions de représentant
personnel du secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan,
auprès de l'Autorité palestinienne et de
l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
De Soto devrait accompagner Annan lors de la prochaine réunion
du Quartet dimanche à Moscou.
Roed-Larsen, pour sa part, dirige désormais un centre
de réflexion basé à New York, l'International Peace
Academy. Il continue cependant à travailler pour l'Onu,
au nom de laquelle il supervise la mise en oeuvre du
retrait syrien du Liban. …
De Soto est
en poste à l'Onu depuis 23 ans. Il a participé à la négociation
et à l'élaboration en 1990-1991 de l'accord de paix
mettant fin à dix années de guerre au Salvador. Il a
ensuite été le chef des négociateurs de l'Onu sur
l'accord de réunification de Chypre, qui a finalement
échoué, et il est actuellement l'émissaire de l'Onu
pour le Sahara occidental….
Rapport : 'Ruling Palestine'
#
08-05
Le Centre de Logement et des Droits des 'expulsés basé à Genève (COHRE), une organisation internationale des Droits d'Homme du statut spécial consultatif au Comité des Nation Unies sur les Droits économiques, Sociales, Culturaux, et le Centre de BADIL ont publiés un rapport sans précédent sur la Palestine ..
Le rapport (150 pages), donne
l’historique de l'annexion illégale des terres et
maisons en Palestine par les juifs depuis 1800s jusqu'à
nos jours.
L’ étude inclut des documents et illustre comment l'état juif de colonisation utilisait des politiques impitoyables, mais stratégiques, et la force militaire ainsi que le soutien des Etats-Unis pour expulser les palestiniens et de leurs terres, maisons … L'étude expose des faits sur le terrain, des déclarations politiques et des résumés des mesures légales pour montrer clairement qu'il y a des possibilités de solutionner le conflit.
Le rapport fait allusion aux
agressions israéliennes racistes contre les
palestiniens, le vol des terres palestiniennes et la
destruction complète des villes et villages
palestiniens.
L'étude démontre que le processus de colonisation, de dépossessions et les politiques racistes israéliennes contre les palestiniens violent les résolutions des Nations Unies et les accords adoptées par la Communauté Internationale. 3-3 Pays Arabes & voisins
BRASILIA.
# Les dirigeants
de 12 pays d'Amérique du Sud et de 22 pays arabes.se
sont rencontré a Brasilia
(Voir dossier 7-1
Le texte de la déclaration du sommet dénonce le
terrorisme, mais proclame le droit des peuples "à
résister à l'occupation étrangère conformément aux
principes de droit internationaux et au droit
humanitaire international."
La déclaration finale appellera Israël à respecter la légalité internationale et reconnaîtrait le ''droit des peuples à résister à l'occupation étrangère''. 3-4 Quartette
09-05
#
Le Quartet s'est réuni et appelé Israël
à se retirer totalement de Gaza
Le Quartette a également
souligné "les besoins urgents de coopération
entre Israéliens et Palestiniens" pour
l'organisation de ce retrait, a ajouté M. Annan,
soutenant le président de l'Autorité palestinienne
Mahmoud Abbas dans sa volonté de réformes.
Il a notamment salué la volonté de "réforme des services de sécurité palestiniens". La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a promis que le Quartette intensifierait ses efforts pour proposer un accord susceptible de mettre d'accord Israéliens et Palestiniens Elle a souligné l'importance de respecter "les engagements pris à Charm el-Cheikh",
Le communiqué du
Quartette se montre sévère envers Israël.
Dans son communiqué, le Quartette appelle les Israéliens à faciliter l'économie palestinienne, "en relâchant les restrictions aux déplacements". "Le Quartette, soulignant l'urgence du sujet, affirme son engagement à soutenir entièrement les efforts des deux parties à assurer un retrait israélien réussi de Gaza et de parties nord de la Cisjordanie", a conclu le communiqué.
10-05
Le ministre égyptien des Affaires
étrangères Ahmed Aboul Gheit
a fait part aux membres du Quartette de son inquiétude
face au retard pris dans l'application des arrangements
conclus lors du sommet de Charm el-Cheikh .
10-05
Sortir le processus de paix israélo-palestinien
de l'ornière, telle est la volonté réaffirmée par
le Quartette
Le Quartette a rendu public un
communiqué fixant comme horizon la solution de deux
Etats vivants en paix côte à côte, avec comme première
étape le retrait de Gaza afin de "réénergiser"
la feuille de route.
Quelques paroles …
Rice, secrétaire d’état Us,
a promis que le Quartette intensifierait ses efforts
pour proposer un accord susceptible de mettre d'accord
Israéliens et Palestiniens.
Kofi Annan et le représentent
européen Javier Solana ont souligné que l'engagement
d'Israël de se retirer de la bande de Gaza
constituait une chance unique d'avancer.
"Nous devons saisir
l'occasion qui est juste devant nous", a déclaré
la patronne de la diplomatie américaine.
Pour M. Lavrov, "le conflit
arabo-israélien est un reliquat du passé. Ce conflit
nourrit l'extrémisme".
Analyse :
Le communiqué du Quartette égratigne
Israël.
"Le Quartette affirme qu'un
nouvel Etat palestinien doit être vraiment viable,
avec continuité de territoire en Cisjordanie;
rappelle aux parties concernées qu'un Etat sur des
territoires fragmentés ne fonctionnera pas et insiste
sur le fait qu'aucune partie ne doit entreprendre des
actions unilatérales qui anticipent les discussions
sur le statut final", indique le texte.
APBg/v0/mw
3-5 Usa
Arrestation de Lawrence
Franklin, expert du Pentagone:…
09-05
# Les
services américains de la sécurité intérieure,
FBI, ont arrêté Larry Franklin, un haut
fonctionnaire du Pentagone
Il est accusé d'avoir
transmis (en juin 2003 )
des informations sur les relations entre les USA et
des pays du Moyen-Orient
à deux membres de l'American Israel Public Affairs
Committee (AIPAC), un des centres
d’influence pro-israélien les plus puissants de
Washington.
10-05
Israël n'est "pas
impliqué" dans l'affaire de l'arrestation d'un
expert du Pentagone qui a révélé à un groupe
pro-israélien des informations "ultra-secrètes"
sur d'éventuelles attaques contre les forces américaines
en Irak,
"Israël considère cette
arrestation comme une non-affaire. Nous ne sommes
pas impliqués et nous n'avons reçu aucun document
de cette personne",
"Il est possible qu'il
ait remis à d'autres Américains un document dont
nous ignorons la teneur et il n'aurait peut-être
pas dû le faire. Mais en tout état de cause cela
ne nous concerne pas",
a déclaré ce responsable du
ministère des Affaires étrangères.
Nb : Lawrence Franklin,
58 travaillait sur l'Iran dans les services du secrétaire
à la Défense Rumsfeld.
Ps : En septembre
dernier, la presse israélienne avait affirmé qu'un
attaché militaire israélien à Washington, chargé
du renseignement, avait rencontré à plusieurs
reprises M. Franklin qui lui aurait communiqué des
informations.
Final :
"Et puis M. Franklin
semble être un troisième couteau qui rencontre
apparemment, dans le cadre de ses fonctions, des
civils et des diplomates. (...) Ce n'est pas
l'affaire Pollard", a-t-il conclu.
NB : Jonathan Pollard, un juif américain, a été
condamné en 1987 aux Etats-Unis à la prison à vie
pour espionnage au profit d'Israël.
A la fin des années 1980, l'affaire Pollard avait
provoqué une crise grave entre Israël et les
Etats-Unis.
Cet ex-analyste de la marine américaine avait
fourni à Israël, de mai 1984 à son arrestation en
novembre 1985, des milliers de documents classés
secret-défense, concernant les activités
d'espionnage des Etats-Unis, principalement dans les
pays arabes.
Depuis son arrestation et sa condamnation, les différents
chefs de gouvernement israéliens de droite comme de
gauche demandent sa remise en liberté. La
nationalité israélienne lui a été octroyée en
prison, en 1998.
(afp- 10h12)
4 Territoire
palestinien occupé :
4-1 Décompte
des pertes humaines (Depuis le début
de l'Intifada le 25 septembre 2000 )
4 Territoire palestinien occupé :
4-1
Décompte des pertes humaines (Depuis
le début de l'Intifada le 25 septembre 2000 )
Dossier :
Des Palestiniens se sont vus
refuser l'accès à l'Esplanade des mosquées par des
policiers israéliens.
La police a fait entre autre usage
de grenades à percussion -
Des témoins, ont rapporté que
les policiers ont durement réprimé le rassemblement
– et font état de 11 blessés palestiniens
(un des homme a été blessé grièvement à la tête
par un agent à cheval.)
Les policiers ont eu quelques égratignures
Suivant un porte-parole de la
police : le chef de la police de Jérusalem Ilan
Franco, a dû recevoir plusieurs points de suture à la
tête.
(Le rassemblement a fait suite à
une rumeur selon laquelle des ultranationalistes juifs
s'apprêtaient à pénétrer sur le site pour provoquer
une flambée de violence qui aurait empêché la mise en
œuvre du plan de retrait des colonies de la bande de
Gaza).
(avec ap)
Une réaction
Le mufti de Jérusalem, Ekremah
Sabri, a accusé les autorités d'occupation
d'"entretenir délibérément la tension"
autour de l'Esplanade dans une tentative de "s'ingérer
dans sa gestion".
"La police devrait
sanctionner les fauteurs des troubles qui sont les extrémistes
juifs et non pas les musulmans", a-t-il déclaré
à l'AFP.
"La police n'a pas le droit
de limiter l'accès à la Mosquée et d'empêcher des
milliers de musulmans d'y entrer", a-t-il ajouté.
08-05
Dans le cadre d'un projet colonial nommé " projet
d'organisation" et qui vise à élargir la rue 60 Ber
Cheva.(l'est de la bourgade de Dora)
les autorités israéliennes se proposent de saisir des
dizaines de dunums de terrains.
09-05
Des soldats israéliens ont pris aussi d'assaut une école
Plusieurs écoliers ont été détenus pendant des
heures et battus
Deir Al Asal(Hebron)
09-05
ISiham Abou Akar, à une fausse-couche lorsque des soldats
israéliens l'ont attaquée pendant qu'elle marchait le
long du mur de séparation dans le village
Village de Dora
(Hébron)
08-05
Les forces d'occupation israélienneont
attaqué les résidents de l'ouest du village
bilan : 5 blessés (Parmi
les blessés, l'adolescent Maher Abu, a été blessé à
la tête par balle réelle lorsque les soldats ont attaqué
les résidents du village)
Les soldats israéliens ont également
arrêté dix jeunes
Ramallah
Bi'lin, (ouest de Ramallah)
03-05
L'administration civile israélienne a annoncé le rejet
par la Cour Suprême israélienne d'une pétition
soumise par les citoyens du village de Bilin en conséquence
la terre et les oliviers seraient déracinés et saisis
04-05
manifestation.
Des témoins ont déclaré que les pacifistes israéliens
appartenant aux mouvements de Ta'vosh et Fawdaween se
sont attachés aux oliviers dans une tentative d’empêcher
leur déracinement par les FOI
Bilan : Les forces d'occupation israélienne (FOI)
ont arrêtés 11 pacifistes 6 palestiniens et 5 israéliens
Bit Liqyah, au sud-ouest
de Ramallah
05-05
Oudaï Assi et Jamal Assi, ont été tués par les
tirs de soldats israéliens
Selon un correspondant de IPC , les résidents ont
confirmé que '' les adolescents étaient prés du mur
de la honte et jouait au football.
Les habitants refusent la version des média israéliens selon laquel les soldats israéliens auraient ouvert le feu après que le match de football tourne à une démonstration contre le mur de la honte et que les soldats ont eu peur de leur vie.
pour eux l'armée israélienne a eu l'intention
de tuer les citoyens délibérément
Alkhader ( près de Bethléem.)
05-05
un adolescent a été tiré comme un lapin
La famille de l'adolescent a fait état que des
soldats de l'occupation israélienne avaient tiré sur
leur fils parce qu'il refusait donner des informations
à l'armée concernant ces compagnons qui avaient
l'habitude de jeter des pierres contre ses
soldats."
L'adolescent est atteint de graves blessures au dos
et à la poitrine
Ydeot Ahrenot
Un citoyen palestinien a été arrêté à Bethléem
Tal Al-Rimida
08-05
Les colons de la colonie
illégale de Ramatte yechaï ont repris avec d'autres
partisans de mouvements radicaux, une série
d’attaques contre les habitants
Ces agressions, étant
concentrées à la rue d'Al-Chohada'a, et à touché un
grand nombre de citoyens
Toulkarem,
07-05
Le corps de Rami al-Malakh, 18
ans, a été retrouvé à l'extérieur de son village,
près de la ville de Toulkarem, en Cisjordanie. Il
aurait été exécuté .
Le Djihad islamique a annoncé son
exécution car ils ont la preuve qu’il collaborerait
avec les services de renseignement israéliens.( un
enregistrement vidéo sur lequel le jeune homme avoue
avoir donné des informations aux forces de sécurité
israéliennes,)
.AP
6 Les brèves
6-1
Un nouveau plan pour la création d'un Etat palestinien
La Rand Corporation (Research and Development), organisme américain à but non lucratif proche du Pentagone entreprenant des analyses politiques et stratégiques, a publié récemment un rapport intitulé :’’The Arc’’, proposant l’élaboration d’un Etat palestinien. Les chercheurs de cet institut travaillent depuis deux ans sur ce projet comprenant pas moins de 500 pages dont la teneur a été révélée par la correspondante d’Arouts Shéva en hébreu, Routhy Avraham. Pour les auteurs du document, cet Etat doit être doté d’une continuité territoriale et de frontières ouvertes avec Israël. Ils ont souligné qu’il était primordial que leur projet réussisse et ont ajouté que s’il échouait, l’Etat palestinien qui verrait le jour risquait de ‘’mettre en danger la sécurité internationale’’. Ils envisagent dans ce rapport la création d’un couloir de 225 km entre le Nord de la Samarie et Gaza, passant notamment par Jérusalem et le Néguev et englobant également Shehem, Ramallah et Hébron. Des terrains agricoles devraient dans ce cadre être préservés ainsi que des forêts, des parcs publics et des réserves naturelles. Il est également prévu dans ce plan de construire des routes pour les camions de marchandises, ‘’menant à l’aéroport et au port maritime devant être érigés à Gaza’’. En outre, le document parle de l’installation d’une voie ferrée et d’une route assurant des déplacements rapides ainsi que celle d’un aqueduc et d’un réseau électrique. Ce projet, qui s’étalerait sur dix ans, a été évalué par les experts à près de 33 milliards de dollars. Les auteurs du document soulignent notamment que pour réaliser ce programme, ‘’Israël devrait se retirer derrière les lignes de cessez-le-feu de 1967’’. Ils accordent une grande importance à cette ‘’frontière’’, qui a bénéficié par le passé du consensus international et a été acceptée par l’OLP en 1974 comme ‘’base pour des accords de paix et pour la fin du conflit’’. Ils précisent en outre qu’il est primordial dans ce cadre de retirer les ‘’implantations qui risqueraient de rompre le parcours de ce tracé’’. Mais ce n’est pas tout : les chercheurs de l’institut Rand responsables de cette étude n’hésitent pas à déclarer qu’un Etat palestinien sans souveraineté sur Jérusalem ‘’ne bénéficierait pas du soutien des Palestiniens’’. Et d’ajouter : ‘’Aucun leader palestinien ne se permettra de renoncer à la mosquée d’El Aksa, site sacré pour l’Islam’’. En outre, rappellent-ils, ‘’pour rendre négociable ce plan de paix aux yeux du monde musulman, il faut lui assurer un contrôle absolu des lieux saints’’. Le rapport aborde également l’aspect sécuritaire d’un tel Etat et souligne qu’il risque d’attiser la convoitise de pays comme la Syrie ou l’Iran qui pourraient utiliser le Hezbollah pour satisfaire leurs ambitions. L’un des directeurs de ce projet, Steven Simon, a estimé, lors d’une interview accordée à une station de radio américaine, que ‘’les Palestiniens accueillaient avec chaleur ce programme particulièrement tentant’’. Quant aux autorités israéliennes, elles lui accorderaient selon lui une ‘’attention respectueuse’’. Expliquant le nom de ce plan, The Arc (l’arc), il a indiqué qu’il se basait sur un tracé naturel en forme d’arc, ''partant de Haïfa, au Nord d’Israël, en passant par Jérusalem et le Néguev, pour aboutir finalement à Gaza’’.
6-2
Israël utilise les enfants palestiniens dans sa guerre
contre le peuple palestinien
6 mai 2005 Le site Yediot Aharanot (qui ferme définitivement sa page en arabe) a rapporté que les soldats de l'occupation sioniste ont tiré le feu sur un jeune palestinien de 14 ans car il avait refusé de leur fournir des renseignements sur ses camarades qui auraient lancé des pierres contre eux. Les parents du jeune Ahmad Salah, qui a été gravement atteint au dos et à la poitrine dans le village al-Khadr, près de Bethlehem, ont déclaré que l'armée israélienne a tiré le feu après l'avoir arrêté, suite au jet d'un cocktail molotov sur une voiture israélienne circulant sur la route de contournement 60. L'enfant se trouve toujours à l'hôpital. Ahmad Salah dit : il était près de 13h30, lorsque les soldats sont entrés dans une épicerie dans laquelle je me trouvais. Ils demandent à l'épicier de faire sortir tout le monde, et surtout les jeunes. Les soldats m'ont pris et m'ont emmené à la route 60, me demandant de leur indiquer qui sont les enfants qui ont lancé des pierres, et surtout le jeune qui porte une chemise noire. Il ajoute leur avoir répondu qu'il n'a vu personne lancer des pierres, tout comme il ne connaît pas le jeune qui porte une chemise noire. Les soldats se mettent en colère, ils l'emmènent alors dans sa maison, pour la fouiller, puis ils demandent à Ahmad d'appeler son père. Le père, Taha (41 ans) arrive après quelques minutes à la maison. Il demande des explications, et l'un des soldats prétend que Ahmad se trouvait parmi les enfants qui ont lancé des pierres sur les soldats. Lorsque le père gifle son fils, le mettant en garde, le soldat dit : "pourquoi tu le frappes ? Il n'a pas lancé des pierres, mais nous voulons qu'il nous indique les maisons des trois jeunes qui ont lancé des pierres, et surtout celui qui porte une chemise noire". Ahmad affirme qu'il ne connaît pas ces enfants, les soldats refusent de le croire et le poussent violemment, ainsi que le père. Une vive dispute entre les soldats de l'occupation et le père du jeune Ahmad a lieu, le père dit : "Si mon fils n'a pas lancé des pierres, que voulez-vous de lui ? qu'il soit collaborateur ? Il n'a pas à vous indiquer qui habite ici ou là, ou qui a fait ceci ou cela." Les soldats l'ont de nouveau poussé et l'ont menacé qu'il est préférable pour lui de demander à son fils de les aider, sinon cela lui coûterait cher! Le père ajoute : j'ai dit aux soldats, prenez l'enfant et faites ce que vous voulez, tout en disant à son fils de descendre de la voiture des soldats et de ne pas aller avec eux. Ahmad saute alors de la voiture et se dirige vers la maison. Les soldats courent après lui et à quelques mètres de la maison, ils tirent sur lui. Les balles l'atteignent à la partie gauche du dos pour sortir de la poitrine. Ahmad poursuit sa course vers la maison et tombe près de la maison des voisins. Ahmad déclare : "j'ai sauté de voiture et me suis enfui, les soldats couraient après moi. Tout à coup, j'entends des coups de feu, je courais toujours, de toutes mes forces, en essayant d'éviter les balles, mais j'ai senti quelque chose qui me transperçait le dos, je n'ai pas eu mal, au début, j'ai poursuivi ma course pour m'éloigner des soldats jusqu'à arriver à la maison d'un voisin, et là j'ai été emmené à l'hôpital." Ahmad affirme qu'il n'a pas vu un jeune porter de chemine noire, et qu'il n'y a aucune raison pour me tirer dessus. Le père a été convoqué à la police de Gush Atzion, pour témoigner. Il dit : l'officier s'est excusé, je lui ai répondu : "si vous vouliez l'arrêter, vous auriez pu tirer sur ses jambes". Le père ne va pas porter plainte, car il craint de subir diverses pressions et actes malveillants. 7 Dossier
7-1
Dossier préparé par Marc Lemaire : Sommet à Brasilia
Premier sommet
entre pays arabes et sud-américains : à
Brasilia )
(qui a pour but de promouvoir la
coopération entre les pays en voie de développement, et
veut faire concurrence à la domination américaine dans
la sphère politique globale).
11-05
Dès l'ouverture du sommet, Israël
a été critiqué par les leaders arabes qui ont en
revanche applaudi avec enthousiasme la présence du chef
de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
11-05
Les responsables et officiels de 34
pays latino-américains, arabes et d'Afrique du Nord ont
adoptés une déclaration commune condamnant l'occupation
des territoires palestiniens par Israël.
Le texte dénonce
le terrorisme, mais proclame le droit des peuples "à
résister à l'occupation étrangère conformément aux
principes de droit internationaux et au droit humanitaire
international."
La déclaration finale appellera Israël à respecter la légalité internationale et reconnaîtrait le ''droit des peuples à résister à l'occupation étrangère'' " Selon la version préalable approuvée par les ministres lundi 9 mai, le premier sommet entre pays arabes et sud-américains va demander à Israël de démanteler ses colonies " y compris celles de Jérusalem-Est " et de revenir aux frontières d'avant la guerre de 1967 au Moyen-Orient." Toujours d'après le document de travail, les responsables et officiels vont aussi déployer de larges efforts sur les plans politiques et économiques pour resserrer les liens entre ces deux régions du globe. Lundi, les officiels ont aussi fait savoir que les responsables vont signer un accord entre les pays arabes producteurs de pétrole et un bloc économique sud-américain afin d'entamer des négociations pour établir une zone de libre-échange entre les deux régions. Cette zone commerciale lieraient probablement les six pays arabes membres du GCC (Gulf Cooperation Council) avec le Mercosur (zone de libre-échange sud-américaine), nous a dit le secrétaire du GCC, Abdulrahman al-Attiyah.
NB :
a) Les membres à part entière du Mercosur sont
l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay.
b) Les membres
du GCC sont l'Arabie saoudite, les Emirats Arabes Unis, le
Koweit, Oman, le Bahrain et le Qatar.
Analyse :
Israël redoute que le sommet de
Brasilia ne se transforme en un "grand forum
anti-israélien".
Un paragraphe qui "refuse l'occupation étrangère et
reconnaît le droit des Etats et peuples à résister à
l'occupation étrangère" inquiète Américains et
Israéliens.
Cette version porte un coup également
aux sanctions économiques appliquées par les Etats-Unis
contre la Syrie et dénonce le terrorisme, tout en
affirmant le droit des peuples " à résister à
l'occupation étrangère, en accord avec la légalité
internationale et le respect de la loi humanitaire
internationale "
.
Quelques Interventions
10-05
a) Le président algérien Abdelaziz
Bouteflika, (actuel président de la Ligue
arabe et à ce titre co-président du sommet) a appelé
Israël à "se soumettre aux lois
internationales" en se retirant des territoires occupés
pour créer un Etat palestinien avec Jérusalem comme
capitale, à l'ouverture mardi du premier sommet entre
pays arabes et sud-américains à Brasilia.
"Nous devons trouver une
solution pour qu'Israël se soumette aux lois
internationales et accepte la paix négociée. C'est le
droit souverain des Palestiniens d'avoir Jérusalem comme
capitale et qu'Israël se retire des territoires occupées"
"La situation qu'endurent les
Palestiniens représente "un déni de justice"
qui ne peut plus être toléré, a indiqué Bouteflika
dans son discours chaleureusement applaudi par les délégués
au sommet.
"Israël doit se retirer des territoires arabes occupés", a-t-il conclu
D'une manière générale, M.
Bouteflika, a estimé que dans un monde traversé par des
grands bouleversements, "il faut faire attention aux
graves crises qui affectent le monde, l'une d'elles la
crise palestinienne que nous ne pouvons plus
accepter".
M. Bouteflika a affirmé qu'il faut
"penser à la sécurité collective du monde basée
sur la légitimité des peuples pour que les crises aient
une solution"..
(afp--16h02)
b) Le ministre des Affaires étrangères
palestinien Nasser Al-Kidwa a
indiqué redouter "une détérioration de la
situation sur le terrain" si Israël ne tient pas ses
engagements notamment de retrait des territoires occupés.
AP
11-05
b) Amr Moussa,
(secrétaire général de la Ligue Arabe) .a justifié
l'inclusion de la question palestinienne dans la Déclaration
du sommet, estimant que la rencontre devait
"prendre en compte une paix juste au Moyen-Orient
fondée sur la charte des Nations unies pour obtenir un
Etat indépendant pour la Palestine et le retrait des
territoires occupés".
"Ce n'est pas contre Israël
mais contre l'occupation israélienne",.
c) "C'est un très bon
document, qui traite de tous les enjeux importants pour
les deux parties, a déclaré le ministre égyptien des
Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit
d) Le président brésilien Luiz
Inacio Da Silva, a exprimé son soutien au
processus de paix et aux efforts exercés afin d'établir
un état palestinien vivant côté à côté avec Israël.
Da Silva a aussi salué "
la patience " des palestiniens
...
Ps : Le Président Da Silva a mentionné qu'il avait attendu 13 ans pour devenir le président de Brasilia et à suggéré aux palestiniens de négocier avec " calme ", " même si leur conflit durait depuis plus de 57 ans ".
Annexe
En mai 2004, Lula a créé le
poste d'ambassadeur itinérant pour le Moyen-Orient afin
de souligner "l'intérêt du Brésil à participer
plus activement aux efforts internationaux relatifs au
processus de paix israélo-palestinien", selon le
communiqué officiel de l'époque. Les opérations
militaires dans les territoires palestiniens au cours
des douze derniers mois, notamment dans la bande de
Gaza, ont valu à Israël de virulentes critiques brésiliennes.
des sources diplomatiques israéliennes à Brasilia ont jugé Lula "nettement plus sensible au discours palestinien qu'à nos positions". "Nous savons que le PT (Parti des Travailleurs, créé par Lula en 1981) a toujours eu de bons rapports avec les Arabes, mais nous n'imaginions pas un tel éloignement" vis-à-vis d'Israël, ont ajouté ces sources.
Inacio Lula da Silva s'est proposé
au cours des derniers mois d'apporter sa contribution au
processus de paix au Proche-Orient mais le gouvernement
israélien le soupçonne d'avoir une approche
pro-palestinienne.
Lors d'une visite au Brésil en mars, le vice-Premier ministre israélien Ehud Olmert avait estimé que ce pays ne pourrait participer au processus de paix au Proche Orient que s'il entamait "un dialogue politique sérieux avec Israël". AFP)
Sources : Al
Jazeera, www.protection-palestine.org,
Agence Press, Afp,Ats
7-2 Point de vue de Ziad Medoukh : Le plan de retrait israélien de la Bande de Gaza
Depuis Oslo et les plans de paix
entre les Palestiniens et les Israéliens, notre région a
connu beaucoup d'événements, malheuresement ces événements
ont été en général tristes pour les deux peuples,
surtout pour le peuple palestinien qui continue sa
souffrance quotidienne malgré toutes les promesses et
toutes les initiatives.
La dernière initiative israélienne
est ce fameux plan de retrait israélien de la Bande de
Gaza, avec ce plan les Israéliens pensent arriver à une
paix durable avec les Palestiniens.
La décision israélienne de se
retirer de la Bande de Gaza pose de nouveau la question et
la problématique de ce processus de paix entre
Palestiniens et Israéliens en plein échec à cause de la
politique du gouvernement israélien de la non application
des accords et des plans de paix signés entre les deux
parties.
Il faut voir qu’est ce qu’il y a
derrière ce plan unilatéral israélien et pourquoi se
retirer de la Bande de Gaza sans évoquer un éventuel
retrait de la Cisjordanie.
Les vrais objectifs israéliens de
ce plan sont :
Quitter la Bande de Gaza et
implanter de nouvelles colonies en Cisjordanie
Quitter les villes et les villages
de la Bande de Gaza et contrôler les frontières extérieures
de cette Bande.
Quitter la Bande de Gaza en
demandant aux Palestiniens de déclarer leur futur état
dans cette région.
Quitter la Bande de Gaza et enfermer
les Palestiniens dans cette grande prison.
Pour nous les Palestiniens,nous
luttons pour tout retrait israélien de n’importe quelle
ville et village palestiniens occupés en 1967, car pour
nous le plus important dans le processus de paix est
d’appliquer les résolutions des Nations-Unies afin
d’imposer le droit international dans notre région et
assurer la paix dans cette région qui continue de
souffrir car jusqu’à maintenant la communauté
internationale est presque absente devant les violations
israéliennes de toutes les résolutions internationales.
La paix est notre demande,et la paix
restera notre choix stratégique, c’est pour cela nous
acceptons le principe de ce retrait israélien de nos
territoires occupés, ce retrait est venu grâce aux
sacrifices de notre peuple et sa résistance historique
contre les forces de l’occupation israélienne.
Pour nous les Palestiniens, les plus
important est de retrouver nos villes et village libres,
de récupérer nos territoires, de libérer nos
prisonniers, mais surtout de vivre sans violence, sans
occupation et sans humiliation, c’est ça la paix et ce
n’est pas de laisser les Palestiniens vivre dans une
grande prison à ciel ouvert et contrôler toutes les
frontières.
Ce plan israélien est pour montrer
au monde entier que le gouvernement israélien veut la
paix et veut donner une autonomie aux Palestineins, mais
sur le terrain,le vrai objectif israélien est
d’enfermer de plus en plus les Palestiniens dans des
ghettos et des prisons sous forme d’un petit état ou
une autorité palestinienne.
Le danger après le retrait israélien
de la Bande de Gaza est d’augmenter les implantations
juives et la construction de nouvelles colonies en
Cisjordanie, autre danger est de demander aux Palestiniens
de déclarer leur futur état dans la Bande de Gaza et
quelques localités en Cisjordanie en oubliant les frontières
de 1967.
Nous sommes pour une paix juste et
durable avec les Israéliens,mais une paix qui respecte
nos droits et qui réalise nos rêves de vivre libres sur
un état indépendant.
La paix est de vivre ensemble sans
peur sans inquiètude,la paix est de respecter ses
voisins, la paix est de vivre une vie calme sans prisons
sans occupation.
Le plus important est d’appliquer
les accords et les plans de paix surtout les résolutions
des Nations Unies et le droit international.
Le plan de retrait israélien
restera pour nous les Palestiniens une initiative incomplète,
il devrait être suivi par un retrait total de tout nos
territoires palestiniens occupés en 1967 par l’armée
de l’occupation israélienne, et encore il faut avoir
des garanties internationales pour assurer un vrai retrait
israélien de nos territoires et surtout pour assurer
l’application de tous les accords signés..
Mais le plus important pour nous les
Palestiniens est d'appliquer les résolutions des Nations
Unies et non de proposer des solutions partielles qui
n'avancent pas les choses
Nous demandons une intervention
internationale afin d'appliquer toutes les résolutions et
tous les accords signés entre les deux parties
La Bande de Gaza restera une prison
à ciel ouvert malgré ce retrait israélien
Les Palestiniens veulent la paix,
c'est pour cela ils acceptent toutes les initiatives régionales
et internationales qui favorisent l'arrivée à une
solution pacifique au conflit israélo palestinien.
----- Original Message ----- From: cirepal
7-3 Point
de vue de N. Roberts et S.Mocci :
La renaissance de l'économie palestinienne en question
La Banque Mondiale a consacré beaucoup d'efforts, au cours de l'année écoulée, à analyser et à débattre avec l'Autorité palestinienne (AP), le gouvernement d'Israël (GI) et la communauté internationale, de ce qui est nécessaire pour redonner vie à une économie palestinienne dévastée, et pour développer de nouvelles relations économiques plus saines entre Israël et l'AP. Nous l'avons fait tout en sachant que la croissance économique et la prospérité ne sont pas en elles-mêmes une garantie de paix, mais que la stagnation, le chômage et la pauvreté endémique rendent infiniment plus difficile toute recherche de réconciliation. Lorsque le GI a annoncé, en juin 2004, son intention de se retirer de Gaza et de certaines parties du nord de la Cisjordanie, l'AP, le GI et les pays donateurs ont demandé à la Banque Mondiale d'étudier l'impact potentiel de cette initiative sur l'économie palestinienne. Dans son rapport "Stagnation ou renaissance ? Perspectives sur le désengagement israélien et l'économie palestinienne" publié en décembre 2004, la Banque Mondiale concluait que le désengagement en lui-même n'aurait pas d'effet notable sur une économie palestinienne en ruines, et qu'il fallait bien davantage qu'un acte de désengagement si l'on voulait la faire renaître. Ce rapport, adopté par la communauté internationale aux récentes conférences d'Oslo et de Londres, soulignait la nécessité d'un afflux soutenu d'aide étrangère. Mais il affirmait également que l'aide étrangère ne constituait pas le facteur clé dans la perspective d'une renaissance économique palestinienne. Un survol sommaire de l'histoire de l'aide étrangère de ces dernières années permet d'illustrer cette affirmation. Pendant l'intifada, les pays donateurs ont doublé leurs versements annuels pour atteindre presque un milliard de dollars par an, soit 300 dollars/habitant/an, ce qui en soi constitue un record dans les annales de l'aide étrangère tous pays confondus. Et pourtant, sur la même période, le revenu palestinien par habitant a baissé quasiment de 40% en données réelles. Cela illustre bien comment la mauvaise qualité d'un environnement politique l'emporte largement sur les bienfaits apportés par une aide étrangère supplémentaire. Ce n'est qu'au cas où cet environnement se modifie que l'aide étrangère pourra être efficace. Dans ce cas précis, qu'entendons-nous exactement par "environnement politique" ? Nous parlons surtout des restrictions de circulation imposées aux biens et aux personnes pendant l'intifada. Ces restrictions ont tant nui au fonctionnement de l'économie que les retours sur investissements sont aujourd'hui pour la plupart négligeables. Pour que le désengagement ait des effets positifs sur l'économie palestinienne, il doit donc être accompagné d'une levée rapide des bouclages. A charge pour l'AP et pour les Palestiniens de restaurer la loi et l'ordre, et de se conformer à leurs obligations prévues par la Feuille de route. De plus, pour attirer de nouveau les investisseurs privés, essentiels à une croissance durable, l'AP devra accélérer la mise en ¦uvre de son programme de réformes intérieures, dans des domaines comme la justice et la lutte contre la corruption. Ces actions complémentaires peuvent être définies comme des conditions préalables à la renaissance de l'économie palestinienne. Ce n'est que lorsque ces changements auront commencé à prendre effet que l'aide étrangère pourra avoir un quelconque impact positif en termes de transformation (et non de simplement ralentir le rythme du déclin économique, comme c'est le cas actuellement). Pour le dire autrement, l'aide étrangère ne peut apporter une croissance durable que si l'environnement politique se modifie. En ce sens, la Banque Mondiale affirme que des progrès significatifs dans les domaines des bouclages, de la sécurité et des réformes sont nécessaires si l'on veut voir un "saut qualitatif" dans le niveau de l'aide étrangère. En suivant cette logique, la communauté des pays donateurs, lors de la réunion de la commission ad hoc à Oslo, en décembre 2004, a demandé à la Banque Mondiale de traduire ses recommandations en une série de mesures concrètes qui doivent être prises par l'AP et par le GI, et d'étudier les progrès réalisés dans leur application. Depuis lors, nous avons travaillé avec des représentants de l'AP et du GI pour identifier des manières pratiques possibles de démanteler le système actuel des bouclages sans mettre en danger la sécurité d'Israël, et pour rechercher de nouvelles manières de soutenir les réformes palestiniennes. L'un des aspects de ce travail a consisté en un dialogue sur les options possibles pour améliorer les passages aux frontières et aux différents terminaux. Israël souhaite transformer ces terminaux et les rendre plus modernes, plus efficaces et plus sûrs. La Banque Mondiale a proposé une approche de la gestion des frontières où les flux de cargaisons seraient régularisés et déterminés principalement par la demande du marché, et où seraient adoptés des critères de service aux terminaux internationalement acceptés, des techniques modernes de gestion des risques et des mécanismes de résolution des conflits commerciaux. Ces modifications sont vitales car elles mettraient fin au système d'aujourd'hui, extrêmement chaotique, d'inspection des cargaisons dos-à-dos (2). Pour permettre à cette nouvelle philosophie de gestion d'être appliquée sans risque notable, les terminaux doivent être équipés des système de contrôle de sécurité les plus modernes. Cependant, des terminaux frontaliers efficaces ne suffiront pas à faire repartir l'économie. Israël devra adopter une approche bien plus globale de démantèlement des bouclages, à commencer par l'élimination des checkpoints et des barrages routiers mis en place en Cisjordanie pendant l'intifada, et l'établissement d'un flux de personnes et de marchandises entre Gaza et la Cisjordanie qui maintienne la cohérence économique entre les deux parties du territoire palestinien. Il est également important de maintenir un flux raisonnable et prévisible de main d'oeuvre palestinienne vers Israël, alors que, de leur côté, les Palestiniens devront chercher à réduire leur dépendance économique excessive vis-à-vis d'Israël, et à développer la compétitivité de leurs exportations chose susceptible de prendre de nombreuses années, et qui requerrait un soutien de la part d'Israël et des pays donateurs, soutien de surcroît multiforme. Il est important enfin, de maintenir la relation économique actuelle entre Israël et l'AP, qui équivaut à une quasi union douanière, et ce au moins jusquà ce que l'époque permette que de nouveaux accords soient conclus. La période actuelle porte à un certain optimisme, mais la route vers la renaissance économique de la Palestine ne sera pas facile, même si les parties peuvent se mettre d'accord sur les manières de la construire. Le rapport de décembre [2004] de la Banque Mondiale parle d'une récession "d'une ampleur historique", d'une "perte de dynamisme économique", et d'une perte croissante par l'AP de contrôle politique et de soutien populaire. Même dans l'hypothèse la plus optimiste, l'AP devra faire face à des défis fantastiques, alors qu'elle doit apporter ses services à une population qui croît très rapidement. A moins qu'un début solide ne soit effectué très rapidement, l'objectif de rétablissement et de prospérité à venir pourrait nous échapper, ce qui condamnerait les Palestiniens à une pénurie à long terme et Israël à l'éventualité de devoir cohabiter avec un voisin appauvri et amer. A cet égard, il faut bien dire que très peu de choses ont changé sur le terrain depuis la publication de notre rapport. (1) Nigel Roberts est depuis avril 2001 directeur de la Banque Mondiale département Cisjordanie et Gaza. Stefano Mocci est consultant auprès de la Banque Mondiale pour la Cisjordanie et Gaza. (2) le système "dos-à-dos" consiste à contrôler une cargaison en la déchargeant d'un camion et en la rechargeant sur un autre, "adossé" à lui.
Traduction http://www.counterpunch.org/alam04292005.html
Bitterlemons, 21 avril 2005 Trad. : Gérard Eizenberg pour La Paix Maintenant
7-4
Point de vue de Junaid Alam : La Politique de Calomnies
et de Concentration sur soi Anti-Sémitisme ou Ultra-Sémitisme?
"Quand je dis la vérité, ce n'est pas pour convaincre ceux qui ne la connaissent pas, mais pour défendre ceux qui la connaissent." William Blake Depuis des décennies, Israël tâche de fermer le cercueil qu'il a depuis longtemps préparé pour les palestiniens en enfonçant les clous de la violence politique, économique, et militaire. Cette méthode n'a jamais suffit. Trop crue, trop dure et trop évidente, elle n'a pas réussi à éteindre la flamme du défi palestinien et ne réussit qu'à allumer l'étincelle de l'indignation internationale. Alors, les apologistes d'Israël ont saisi un nouveau moyen de violence intellectuelle : le canard de "l'anti-Sémitisme nouveau". Ceci est un corbillard peu coûteux et sans valeur dans lequel l'indigène palestinien peut être jeté et enseveli hâtivement pendant que nous nous taisons aux États Unis. Qui entre nous, après tout, veut être marqué du label terrifiant d' "anti-Sémite"? Même conforté du fait que cette accusation n'est qu'une calomnie, peu nombreux sont les activistes et penseurs qui sont prêts à la contrer effectivement, se repliant souvent sur des protestations qu'ils ne sont pas, en fait, anti-Sémites. Il est possible, néanmoins, de s'adresser contre cette accusation d'une manière qui jète la lumière sur l'attitude raciste des supporters d'Israël et qui les expose comme étant irrémédiablement concentrés sur eux-mêmes. Le premier pas de cette démarche est de comprendre qui adresse ces accusations d'anti-Sémitisme aux activistes pro-palestiniens. Déjà nous connaissons bien la vue générale: les accusateurs sont des joueurs ayant des relations bien placées invariablement enracinées dans des cliques politiques puissantes, des groupes d'études élites, des publications de droite, et d'autres institutions de millions de dollars - autrement dit, les "alliés" habituels des victimes du racisme partout. Mais au delà de ceci il serait bien de comprendre que les accusateurs sont, au delà de tout, des magiciens. Tout magicien digne de ce nom peut investir l'ordinaire de pouvoirs magiques. Dès le début, le champion d'Israël agite sa baguette et réussit ce tour de force sur l'activiste pro-palestinien. Car l'activiste - un jeune étudiant, un enseignant ou tout autre citoyen concerné - perd son humble statut d'une personne plus ou moins ordinaire dès qu'il ouvre sa bouche pour défendre le palestinien déraciné et spolié. Il est catapulté dans une sorte de force de l'histoire mondiale, faisant partie d'une conspiration, pour utiliser le vocabulaire des sycophantes pro-israélien, dont le but est de "détruire Israël", "de l'attaquer vicieusement et de le démoniser", et même peut-être de "liquider les juifs". Il n'est pas clair comment l'activiste peut devenir une grande puissance capable de confronter, sans aller jusqu'à "détruire", un état disposant des forces militaires les 4èmes au monde par leur nombre et deux cents ogives nucléaires payées des impôts de l'activiste, rien de moins. Une telle transformation impressionnante ne s'explique que par la magie. Ce tour de main nous amène à un autre attribut du magicien: la possibilité de faire disparaître des choses. Car, comme l'activiste devient une force omnipotente, on fait disparaître le palestinien. Cette rhétorique terrifiante suggère que le méchant activiste veut "avoir" Israël et rejète complètement la réalité actuelle de la campagne continue d'exterminer les palestiniens en tant qu'entité nationale et politique. Ce deuxième tour de main reprend sur le plan idéologique ce que l'ancien premier ministre israélien, Golda Meir, a déclaré sur le plan politique: "Les palestiniens n'existent pas". Le double procès de déception (1) élever l'activiste au niveau d'omnipotence d'un côté, et (2) dénigrer le palestinien au niveau de la non-existence de l'autre. Il est plutôt un commentaire révélateur de l'attitude des sionistes. Si nous l'examinons de près, nous pouvons voir qu'il fournit des amples preuves des traits précis qu'ils essaient désespérément de nier: la concentration sur soi, née de la déception numéro (1), et le racisme, né du numéro (2). Cet aspect de concentration sur soi de l'attitude sioniste semble presque axiomatique. Après tout, comment est-il possible de tordre et de déformer les tentatives de défendre les palestiniens qui souffrent sous une occupation militaire brutale et coloniale - une occupation qui comprend les assassinats, les tortures, les abus, les destructions de maisons, les points de contrôle, et le vol des terres - comme une "attaque contre Israël" ou comme "anti-Sémitique"? Selon cette logique spécieuse, des tentatives de défendre des noirs du lynchage par le Ku Klux Klan devient des "attaques contre les blancs" et sont "anti-blanches". Est-ce que le lynchage des noirs devient acceptable grâce à la "blancheur" de ceux qui assassinent les victimes? Ne serait-il également abhorrent s'il recueillait le soutien de 5% des blancs ou 95%? Ce ne sont que des gens qui se voient comme membres d'une race de maîtres qui peuvent se permettre de croire que la moralité d'une action est déterminée par la composition raciale du groupe qui l'effectue. En outre, aucun activiste pro-palestinien ne s'intéresse à Israël ni dans un sens ni dans un autre de façon abstraite. Les sionistes se flattent s'ils pensent autrement. Israël ne figure dans la situation que du fait que les palestiniens sont fusillés, encerclés, et appauvris par Israël. Il faut une concentration sur soi vraiment énorme de la part des apologistes pro-israéliens pour qu'ils puissent éviter de constater ce fait tellement évident. Mais il est nécessaire d'examiner plus en profondeur la chose. Qu'est-ce qu'il y a derrière cette masse énorme de concentration sur soi? Comment est-il possible d'oublier cette souffrance disproportionnée infligée aux palestiniens, comme font les sionistes quand ils sautent dans les hystériques au sujet des activistes "anti-Sémitiques"? A la racine de tant de concentration sur soi est le rejet des palestiniens comme inexistants, un rejet abrégé par la "magie" sioniste selon laquelle les palestiniens sont, comme je l'ai déjà exprimé, "dénigrés au niveau de la non-existence". Ce rejet est lui-même enraciné dans la psychologie qui accompagne toujours, et qui soutient, le colonialisme, le même colonialisme dont les sionistes clament à haute voix qu'ils ne sont pas coupables. Car pour brutaliser systématiquement un peuple, le déraciner, lui voler ses biens, le torturer, et l'éliminer, il est d'abord nécessaire de le déshumaniser de le rendre non-humain autant que possible, pour pouvoir plus facilement rationaliser les assassinats et sa destruction. La suggestion que des êtres humains sont des bêtes affreuses conforte une conscience troublée. Et ceci est précisément ce qu'ont fait les israéliens. On peut citer l'ancien premier ministre israélien Menachim Begin, qui en 1982 a qualifié les palestiniens comme des "bêtes qui se promènent sur deux jambes". Ou l'on peut citer Ehud Barak, un autre ancien premier ministre israélien, qui en 2000 a déclaré que "Les palestiniens sont comme des crocodiles". Il y a également l'ancien chef de l'armée israélienne, Rafael Eitan, qui a dit en 1983, "Nous ferons usage de la force ultime jusqu'à ce que les palestiniens viennent vers nous à quatre pattes". Ou pour prendre un chef militaire plus récent, il y a Moshe Ya'alon, qui en 2002 a qualifié les palestiniens de "cancer" qui nécessite ou "l'excision" ou la "chimiothérapie". Et puis il y a également le Rabbin Yaacov Peerin, qui, lors d'une cérémonie tenue pour "honorer" Baruch Goldstein - considéré comme un héros parmi les colons israéliens pour avoir assassiné avec son fusil des civils musulmans dans une mosquée - a dit "Un million d'arabes ne vaut pas un simple ongle d'un juif". Tout reprend maintenant sa place. Les israéliens et leurs alliés ne peuvent aucunement comprendre pourquoi une personne de conscience peut se soucier des palestiniens - puisqu'ils n'ont aucune conscience eux-mêmes. Ayant adopté une attitude vitriolique et raciste envers les palestiniens comme résultat direct de leur brutalisation de ceux-ci, ils s'interdisent toute possibilité de penser clairement. Selon leur pensée empoisonnée, qui pourrait se soucier des "bêtes bipèdes" ou des "crocodiles"? Évidemment, personne. Donc le seul motif "réel" des activistes pro-palestiniens doit être une haine innée d'Israël. Dans leurs tentatives hystériques de marquer les pro-palestiniens comme des anti-Sémites, alors, les sionistes se révèlent comme des ultra-Sémites: ils se voient racialement supérieurs à leurs victimes, et ils gardent des attitudes fondamentalement racistes envers eux. En outre, ils prétendent que leurs victimes ne sont pas vraiment des victimes précisément parce qu'ils les considèrent des bêtes sauvages (ou pires encore) en comparaison avec eux-mêmes. Et en conséquence de cette cécité morale, tout soutien à leurs victimes est automatiquement est instantanément compris comme une attaque contre eux, quand en fait il n'est qu'une "attaque" contre leur racisme - une attitude connue également parmi des gens normaux sous le nom de défense des opprimés. Cette incapacité absolue de faire la distinction entre une "attaque" contre le racisme sioniste et une attaque contre le groupe ethnique - et contre la nation que le sionisme prétend représenter - indique combien les sionistes sont entrelacés dans leur racisme. Face à l'accusation d'anti-Sémitisme, nous ne devons plus ni jamais assumer une posture défensive faible ni accepter ce canard. Nous devons plutôt appeler les choses par leur nom et insister sur notre opposition à toute forme de suprématie raciale, y compris l'ultra-Sémitisme. Cette arme idéologique est alignée sur les chars israéliens et les bulldozers et elle les dépasse tous par sa capacité de détruire. Notre tâche donc est d'y faire face de façon sérieuse et de l'exposer clairement pour ce qu'elle est: tout simplement un exemplaire de plus d'une liste infinie d'exemples du racisme sioniste. M. Junaid Alam est co-editeur du journal étidiantin de gauche Left Hook (http://www.lefthook.org),
et fait ses
études à Northeastern University.
On
peut le joindre à alam@lefthook.org.
7-5 Point de vue de Yaïr Inov : Le rôle du camp de la paix israélien n'est pas terminé Quand le Premier ministre Menahem Begin eut conclu les négociations de Camp David [en 1978, ndt] par un accord qui conduisait à un traité de paix avec l'Egypte, le camp de la paix israélien eut une heureuse surprise et s'empressa d'adopter l'accord. Nous étions surpris parce que nous partions de l'hypothèse que Begin mènerait une politique d'escalade dans la confrontation entre Israël et ses voisins. Nous étions surpris et heureux. Aussi, quand le Premier ministre Sharon annonça son plan unilatéral d'évacuation de toutes les colonies de la bande de Gaza et de quatre colonies du nord de la Cisjordanie, la surprise ne fut pas aussi grande, et il sembla que le camp de la paix israélien avait adopté le plan sans grandes difficultés. Ceci en dépit du fait que le plan Sharon, dans sa version restreinte, n'a pas pour objectif (pour l'instant) une suppression totale du contrôle israélien sur les territoires en question. En apparence, le plan semble malgré tout raisonnable. La difficulté réside dans le fait que certaines parties du camp de la paix israélien mènent une politique de soutien au plan Sharon d'une manière telle qu'elle est sujette à interprétation interprétation qui a effectivement cours dans les médias et dans l'opinion. Cette interprétation dit en substance qu'un retrait limité et partiel produira l'accord israélo-palestinien auquel le camp de la paix israélien aspire. En conséquence, quiconque poursuit cet objectif hautement désirable peut se poser la question : si vraiment "seul Sharon peut le faire", pourquoi ne pas soutenir Sharon de façon inconditionnelle? Pourquoi doit-on concevoir des organisations, des actions et des manifestations qui pourraient être même contre-productives dans la mesure où elles donneraient du grain à moudre à l'argument selon lequel Sharon a déserté le camp nationaliste au profit du camp de la paix [et ainsi lui aliéner toute la droite nationaliste, ndt]? Il est de fait que pour qui est convaincu que Sharon a tourné casaque et s'est engagé dans la bonne direction, rien n'est plus naturel que de conclure qu'il est possible de transformer le camp de la paix en camp du désengagement. Les résultats sont là. Cependant, il faut être sourd et aveugle pour ne pas remarquer que tout montre le contraire. Le témoignage le plus digne de foi vient de la bouche de l'intéressé lui-même et de ses conseillers, qui n'essaient même pas de cacher quoi que ce soit. Tout concourt à l'intensification et à la pérennisation du contrôle par Israël du territoire de la Cisjordanie. Tout concourt à empêcher la possibilité de créer un Etat palestinien, même si l'on prétend le contraire. Le gouvernement Sharon ne ménage aucun effort, ne rate aucune occasion pour faire échouer le gouvernement de Mahmoud Abbas et provoquer sa chute. Le développement et l'expansion des colonies se poursuivent à un rythme accéléré, à une échelle bien supérieure à ce qui serait nécessaire pour éventuellement reloger les colons évacués dans le cadre du désengagement. Les soldats ont toujours la gâchette facile. On est toujours aussi tolérant envers les voyous qui provoquent les Palestiniens et abusent les citoyens israéliens. Comme continue la construction du mur/clôture qui provoque une annexion de facto et des expropriations arbitraires. Comme continue la construction de routes d'apartheid, qui, elle aussi, s'accompagne d'expropriations à grande échelle. Et l'on pourrait poursuivre la liste. Tout cela montre que, malheureusement, le travail du camp de la paix [israélien], pour qui l'objectif est un accord israélo-palestinien, n'est pas terminé, mais qu'il est devenu bien plus complexe. La nécessité d'intégrer le soutien à ces mesures partielles et limitées qu'on nomme "désengagement", ainsi que le flot d'informations sur les actions et méfaits du gouvernement Sharon, tout cela rend les choses pénibles et compliquées. Néanmoins, il n'y a pas d'autre issue que de trouver la force et le savoir-faire pour gérer cette situation complexe, sans se laisser aveugler et sans perdre le Nord. Un mouvement extraparlementaire pour la paix ne mesure pas sa force par le nombre de bulletins de vote recueillis, et il est normal qu'il connaisse des hauts et des bas. Ni sa vitalité ni sa raison d'être ne s'évanouissent dans les périodes de basses eaux. C'est la conviction profonde qu'il est impératif et vital pour l'Etat d'Israël d'aboutir à un accord et à une co-existence avec les Palestiniens qui doit le guider dans son juste combat. Il doit parler haut et clair à l'opinion, sans hésitation et sans équivoque. (1) Yaïr Inov est membre du bureau exécutif de Shalom Arshav (La PaixMaintenant) Trad. : Gérard pour La Paix Maintenant
8 Annexes
8-1 Communiqué du
ministère palestinien des prisonniers et des libérés
9 mai 2005
178 martyrs dans
les prisons et centres de détention israéliens
une explosion
imminente dans les prisons
Le jeune
prisonnier Abdel Fattah Youssef Mahmoud Raddad (22 ans) du
village de Sayda, au nord de la province de Tulkarm, vient
de décéder dans l'hôpital de la prison israélienne de
Ramleh, au nord de Tel Aviv.
Le prisonnier
Raddad avait été arrêté après avoir été blessé par
les forces de l'occupation, lors de leur invasion du
village. Il n'a pas été soigné tel que l'exigent les
traités internationaux, mais il a été torturé
physiquement et psychologiquement, ce qui a conduit à son décès.
Le nombre de
martyrs parmi les prisonniers s'élève actuellement à 178,
depuis 1967. Ils sont décédés des suites de la torture,
de la négligence médicale ou de l'exécution après
l'arrestation.
Le ministère
des affaires des prisonniers exprime sa vive inquiétude du
fait de la situation explosive dans les prisons israéliennes,
au moment où le gouvernement de l'occupation refuse
d'assumer ses responsabilités vis-à-vis des prisonniers
palestiniens. Dans un communiqué paru ce matin, il demande
à l'Etat de l'occupation d'assumer ses responsabilités, le
décès de prisonniers étant considéré comme des crimes
de guerre et des crimes contre l'humanité, selon la loi
internationale des droits de l'homme et la loi
internationale humaine, ainsi que toutes les conventions
internationales. De plus, les négociations en cours sur la
libération des prisonniers sont une question importante et
vitale pour parvenir à des solutions qui participent à la
réalisation de la sécurité et de la paix.
Le ministère
appelle, dans son communiqué, toutes les organisations
internationales et juridiques, et notamment la Croix Rouge
Internationale et l'Organisation Mondiale de la Santé, à
intervenir pour faire cesser cette attitude insouciante, et
assumer leur responsabilité humanitaire et professionnelle,
mais aussi pour agir rapidement pour sauver la vie des
prisonniers palestiniens, contre la politique délibérée
d'assassinats menée par le gouvernement de l'occupation.
Plus de 1000 prisonniers palestiniens, malades ou blessés,
sont quotidiennement menacés par la mort.
Communiqué du
ministère palestinien
1000 prisonniers
malades et blessés face à la politique délibérée de la
négligence médicale
La mort menace
le prisonnier Daraghmeh
Sa main a été
cassée lors des interrogatoires, et il attend d'être soigné
Le prisonnier
Ahmad Lutfi Daraghmeh (34 ans) de Toubas, a été condamné
à 15 ans de prison, après avoir été arrêté alors qu'il
était recherché pendant 4 ans.
Le prisonnier
Ahmad a passé trois ans en prison. Il avait été arrêté
en 1991 et détenu pendant trois ans. En 2000, il est de
nouveau arrêté et détenu pendant un an et demi. Les
forces de l'occupation l'ont recherché pendant quatre ans,
et actuellement, il est de nouveau en prison, à Gilboa, et
condamné à 15 ans de prison.
Le frère du
prisonnier témoigne : "je n'ai eu l'autorisation de
visiter mon frère qu'après quatre mois de détention. La
main de mon frère a été cassée lors de l'interrogatoire,
le sang est mélangé à la chair, et elle est dans un état
de décomposition. La mère du prisonnier dit : j'ai goûté
à toutes les amertumes depuis son arrestation. Il a passé
sa jeunesse dans les prisons, il est actuellement semi
-handicapé, mais le but d'Israël est de le rendre handicapé
à vie. Ahmad ne se plaint jamais, à chaque fois il nous
dit : Al Hamdu lillâh, il est patient et assume ses
responsabilités. Je ne dors plus les nuits, je pense
toujours à lui. Je souhaite que vous fassiez ce que vous
pouvez pour le faire libérer. Je n'oublierai jamais comment
les soldats m'obligeaint à monter ave leur unité sous la
menace des armes, m'obligeant à l'appeler pour qu'il se
rende.
Elle se rappelle
quand elle a aperçu son fils dans le tribunal, porté par
deux jeunes, alors que la plaie de l'opération chirurgicale
n'était pas fermée encore. Ils lui avaient fait cette opération
pour tirer des os de son bassin et les mettre sur la main.
Elle dit : "Il était très fatigué, il semblait prêt
à s'avanouir".
Le prisonnier
Ahmad est l'un des 1000 prisonniers malades ou blessés qui
sont toujours détenus dans les prisons israéliennes. Ces
prisonniers souffrent de divers maux, et subissent la
politique de la négligence médicale délibérée, qui
menace tous les jours leur vie. Du fait de cette politique,
37 prisonniers sont décédés dans les prisons israéliennes
depuis 1967.
Le ministère
des affaires des prisonniers lance un appel à toutes les
institutions juridiques et internationales, leur demandant
d'intervenir rapidement pour sauver la vie du prisonnier
Ahmad Daraghmeh, et d'agir activement pour que tous les
prisonniers soient soignés.
Communiqué de
Nadi al-asir al-Filistini
9 mai 2005
Le prisonnier
Nawaf Qaysa interdit de rencontrer son avocat
Pour la quatrième
foisd, les services de renseignements israéliens ont
interdit à l'avocat Ma'moun Hashim de rencontrer le
prisonnier Nawaf Ismaël al-Qaysi, 31 ans, du camp al-'Izza,
Bethlehem, arrêté le 15 avril dernier. Il se trouve dans
le centre d'interrogatoire d'al-Moskobiyya.
L'avocat Ma'moun
Hashim a témoigné de son inquiétude sur le sort du
prisonnier qui rsique d'être torturé et soumis à des
pressions psychologiques très pénibles. Il a déclaré être
prêt à se rendre à la Haute Cour pour obtenir un permis
de visite.
Nawaf al-Qaysi a
été arrêté dans le camp après l'invasion des forces de
l'occupation de la maison familiale. Muhannad Al-Izza et
Layth al-Izza ont également été arrêtés avec lui et se
trouvent dans la prison d'al-Moskobiyya.
8-2 Compte-rendu
du voyage à Jérusalem de la déléguée du CSO (C.Pôlet)
Une délégation internationale du réseau " Campaign for Free Mordechai Vanunu " s'est rendue en Israel pour le 1 er anniversaire de sa libération. 35 personnes de diverses nationalités - britannique, norvégienne, allemande, japonaise, nord-américaine, belge, participaient à cette délégation. Des militants de la paix israéliens ont organisé toutes les activités sur place et accompagné la délégation internationale de Tel Aviv à Jérusalem et Dimona.
A la veille de
cette activité, Mordechai Vanunu apprenait que les
restrictions à sa liberté, non seulement étaient
reconduites pour un an, mais encore aggravées ! En plus de
l'interdiction de sortir du pays, de parler à des étrangers,
il lui sera interdit d'avoir une quelconque conversation sur
les armes nucléaires.
Cet acharnement
de la Justice israélienne contre un homme qui n'a fait –
il y a 18 ans ! - que dire publiquement la vérité, c'est-à-dire
dénoncer la production d'armes atomiques par cet Etat, est
très significatif de la politique ultramilitariste d'Israël.
Ce pays est le seul dans tout le Moyen Orient à posséder
effectivement des armes de destruction massive, des missiles
à têtes nucléaires, des sous-marins et un porte-avion .
Le réacteur nucléaire de Dimona sert à produire des armes
atomiques. Tout cela se fait dans le plus grand secret et à
l'abri de toute inspection internationale et sous la
protection et avec l'aide des Etats-Unis.
La délégation
internationale et les militants pacifistes israéliens ont
fait des manifestations devant la Knesset, devant le Ministère
de la Justice et celui de la Défense, à Tel Aviv et à Jérusalem,
ainsi que dans le Néguev où se situe la centrale nucléaire
de Dimona. Malgré les intimidations et des dispositifs
policiers et militaires démesurés, ils ont reçu des
marques multiples de sympathie et de solidarité de la
population, tant israélienne que palestinienne.
Mordechai Vanunu,
de son côté, exprime sa détermination à ne pas se taire.
Il veut continuer sa dénonciation de la course à
l'armement nucléaire par l'Etat israélien. Il faut exiger
dans le monde entier la levée des restrictions à sa liberté
! Et saluer le courage de ces militants de la paix israéliens
et les soutenir dans leur lutte.
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