Journal
des Palestiniens
20- 06 au 23- 06
Par M.Lemaire
Ce
journal est obtenu par la lecture journalière des
journaux en ligne (Afp- ats - Ap - Reuters ainsi
que les sources d'informations de la résistance).
ensuite
patiemment
je fais les recoupements...
Vous retrouverez ce
journal sur le site http://www.nord-palestine.org/Journaux_Palestiniens.htm
ps :
# veut
dire important (a mes yeux) :
____________________________________________________________________________
Avant
propos
: Israël
doit
respecter
des
engagements
Alors
qu’avant
le début
de la
rencontre
un
porte-parole
du
Djihad
en
Cisjordanie
exhorte
Mahmoud
Abbas
d’annuler
sa
rencontre
avec
Sharon...
et
que les
prisonniers
palestiniens
détenus
en Israël
ont
entamé
une grève
de la
faim
d'une
journée,
pour
protester
contre
la
rencontre
entre
Ariel
Sharon
et
Mahmoud
Abbas
et
dans un
contexte
de
regain
de
violence
contre
les
palestiniens
(15-06
au 20-06
: Peuple
Palestinien
: 6 tués
- 27
blessés
pour 1
tué
israelien) ...
la
rencontre
a bien
lieu
#
Suite
7-1
Analyse
de
M.Lemaire
:
Rencontre
Abbas
–
Sharon
: "régression
réelle"
Sommaire
:
1Politique
Palestinienne
(en
Palestine
toujours
occupée)
2
Politique
Israélienne
3
Politique internationale
des
territoires occupés
4
La
palestine
en
chiffre &
au
jour
le
jour
Décompte
des
pertes
humaines
Détails
par
région
6-1
Badia
Benjelloun
:
Les
Israeliens
et
les
Chinois,
7
Dossier
7-1
Analyse
de
M.Lemaire
:
Rencontre
Abbas
–
Sharon
:
7-2
Point
de
vue
de
Jamal
Juma
:
Apartheid
israélien
:
ghettoisation
et
bantoustanisation
de
la
Palestine*
7-3
Point
de
vue
de
Al
Faraby
:
La
prison
est
un
cimetière
pour
les
vivants
7-4
Le
réquisitoire
de
Haïm
Yavin
contre
l'occupation
israélienne
8
Annexe
8-1
Sondage
effectué
par
le
Palestinian
Center
for
Public
Opinion
(PCPO)
8-2
Coordinateur
de
santé
palestinien
arrêté
sans
aucun
motif
8-3
(pour
D...r)
Discours
de
Hillary
Clinton
devant
l’
AIPAC
|
20-06 au 23-06 :
Peuple
Palestinien : 0
tué -5
blessés
1 Politique
Palestiniene
Sondage
effectué
par le
Palestinian
Center
for
Public
Opinion
(PCPO)
sous la
direction
du Dr
Nabil
Kukali
entre le
6 et le
11 juin
2005
auprès
d'un échantillon
représentatif
de la
population
palestinienne
de
Cisjordanie,
Gaza et
Jérusalem.
Taille
de l'échantillon
: 965
personnes.
Marge
d'erreur
: 3%.
Principaux
résultats
:
75,3%
des
personnes
interrogées
soutiennent
à des
degrés
divers
l'appel
d'Abou
Mazen (Mahmoud
Abbas)
au Hamas
d'abandonner
la
violence.
Abou
Mazen bénéficie
d'un
taux de
confiance
élevé.
Il
existe
un fort
désir
pour un
gouvernement
d'union
nationale.
Le
report
des élections
est jugé
comme
une
mauvaise
décision.
Une
majorité
de
Palestiniens
pense
que l'intifada
Al-Aqsa
se
poursuit
encore,
mais
faiblement
et
qu'elle
est sur
le point
de se
terminer.
Hausse
de la
popularité
du
Hamas,
baisse
de celle
du
Fatah.
(suite
détaillée
dans
Annexe)
1-1
Processus
de paix
23-06
#
Le
ministère
des
Affaires
intérieures
a signalé
que le
retour
israélien
à la
politique
de
l'escalade
militaire
contre
les
citoyens
palestiniens,
pourraient
nuire à
la trêve
...
Le
ministère
a
assuré
que le
retour
à la
politique
de
liquidation
contre
les
citoyens pourraient
renvoyer
la région
entière dans
le cercle
sanglant
de
violence.
23-06
Le
ministère
a
exhorté
toutes
les
forces
sécuritaires
nationales
de
faire
front
et
d’empêcher
certains
qui désirent
torpiller
les
efforts
déployés
par le
gouvernement,
dans
le but
de
faire
tomber
le
peuple
palestinien
dans
le piège
israélien
1-2
Les
grandes
manoeuvres
G8
23-06
Le
négociateur
chef
palestinien,
Dr.
Saeb
Erakat
a
exhorté
le
Quartet
de
faire
pression
sur
Israël
afin
qu’il
applique
ses
obligations
notamment
en
ce
qui
concerne
la
libération
des
prisonniers
politiques
palestiniens
dans
les
prisons
israéliennes
...
Ipc
1-3
Sur le
terrain
18-06
Le
ministre
Affaires
étrangères
Nasser
Al-Qidwa
a
exclu
tout
désarmement
des
groupes
armés
"aussi
longtemps
que
l'occupation"
israélienne
se
poursuivra.
22-06
Mécontentement
sur
l’intégration
des
résistant
dans
l’organisation
gouvernementale :
Des
militants
palestiniens
ont
perturbé
une
visite
du
Premier
ministre
Ahmed
Koreï
dans
le
camp
de réfugiés
de
Balata.
en
tirant
des
salves
en
l'air
et en
faisant
exploser
une
petite
bombe
artisanale.
Ahmed
Qoreï
y
prononçait
un
discours.
AP&
reuters
2
Politique
Israélienne
2-1
Processus
de
paix
#Israël,
proche
de la
parano
&
multiplies
des
mises
en
garde
…
a)
Ival
Giladi,
coordinateur
stratégique
du
plan
de
retrait
"Nous
nous
efforcerons
d'être
le
plus
précis
possible
et
nous
agirons
sur
la
base
de
renseignements
mis
à
jour,
mais
des
dommages
collatéraux
pourraient
se
produire
et
des
gens
innocents
pourraient
être
touchés"
"Si
une
réponse
de
précision
s'avère
insuffisante,
nous
pourrions
être
contraints
d'utiliser
un
armement
susceptible
de
causer
d'importants
dommages
collatéraux,
notamment
des
hélicoptères
et
des
avions",
b)
Shalom
(ministre
des
Affaires
étrangères).
"Si,
après
le
retrait
israélien,
des
attaques
sont
menées
contre
des
villes
israéliennes
comme
Ashkelon,
Tsahal
(l'armée)
aura
le
droit
de réagir
et
dans
ce
cas
pourra
retourner
à
Gaza
pour
y rétablir
l'ordre"
c)
Selon
le
quotidien
Haaretz,
le
ministre
des
Affaires
étrangères
Silvan
Shalom
a
pour
sa
part
annoncé
à
des
diplomates
étrangers
que,
"si
besoin
est",
Israël
pourrait
"revenir
à
Gaza
après
le désengagement"
pour
répondre
aux
attaques
palestiniennes.
d)
Cependant
…M.
Mofaz
"Nous
pouvons
frapper
fort
les
terroristes.
Nous
l'avons
prouvé
dans
le
passé
et
le
ferons
dans
l'avenir
si
nous
n'avons
pas
le
choix.
Mais
Israël
a un
intérêt
politique,
économique
et sécuritaire
à
renforcer
l'accalmie",
22-06
Rencontres
pour
coordonner
le
plan
de
retrait
de
Gaza,
Avec
le
vice-ministre
palestinien
de
l'Intérieur,
le général
Jamal
Abou
Ziad.
&
le général
Yitzhak
Harel,
chef
du département
de
la
planification
de
l'armée,
Des
cartes
détaillées
sur
le
redéploiement
de
l'armée
y
ont
été
présentées
à
la délégation
palestinienne,
2-2
Des
Canons
...
pas
du
beurre
23-06
"Si,
après
le
retrait
israélien
de
la
bande
de
Gaza,
des
attaques
ont
été
menées
contre
des
villes
israéliennes
comme
Ashkelon,
Tsahal
aura
le
droit
de réagir
et
dans
ce
cas
pourra
retourner
à
Gaza
pour
y
ramener
l'ordre.",
a déclaré
le
ministre
des
Affaires
étrangères
israélien,
Sylvan
Shalom.
Selon
son
porte-parole,
Marc
Regev.
22-06
MENACE
D'OPERATION
MILITAIRE
DURE.
#
"Le
plan
de désengagement
se déroulera
(...)
selon
deux
scenarii
possibles,
soit
en
coordination
avec
les Palestiniens
- ils
prennent
les
mesures
nécessaires
- soit
unilatéralement,
et
nous
prendrons
toutes
les
mesures
nécessaires",
a déclaré
Gissin
à CNN
à
l'issue
du
sommet.
En réponse,
le
Hamas)a
affirmé
qu'"une
déclaration
mettant
fin
à
l'accalmie
pourrait
être
faite
à
tout
moment".
2-3
Sur
le
terrain
19-06
Les
maisons
des
colons
de
la
bande
de
Gaza
appelés
à
être
évacués
en
août
vont
être
détruites.
Selon
la
radio
israélienne,
Israël
doit
verser
des
dizaines
de
millions
de
dollars
aux
Palestiniens
pour
couvrir
les
frais
de déblaiement
des
gravats
des
maisons
de
colons
qui
seront
rasées.
21-06
#
Israël
relance
sa
politique
d'"assassinats
ciblés"
L'armée
israélienne
n'a
plus
aucune
retenue
à
l'égard
des
militants
du
Djihad
islamique
21-06
a)
Un
avion
a
lancé
des
missiles
sur
un
groupe
de
quatre
résistants
du
Djihad
islamique
dans
le
nord
de
la
bande
de
Gaza.
(Il
n'y
a
pas
eu
de
blessé)
b)
Les
Foi
ont
arrêté
52
résistants
inscrit
a
ce
mouvement.
21-06
Gideon
Ezra,
ministre
de
la
Sécurité
publique,
a
déclaré
"Tout
moyen
permettant
de
neutraliser
cette
organisation
(Djihad
islamique
)
est
approprié
et
envisagé",
"L'Autorité
palestinienne
ne
fait
rien,
donc
le
seul
moyen
d'arrêter
cela
est
de
lancer
une
vaste
opération
d'assassinats
ciblés
et
d'arrestations
d'agents
du
Djihad
islamique"
b)
le
lieutenant-colonel
Erez
Winner,
haut
responsable
militaire
israélien
pour
la
Cisjordanie.
"Quiconque,
à
notre
connaissance,
est
lié
à
cette
organisation
devient
une
cible
légitime"
Pourquoi ?
"Le
Djihad
islamique
remporte
des
points
auprès
de
la
population
en
réagissant
aux
attaques
israéliennes",
explique
le
politologue
Hani
Habib.
Reuters
&.
AP
22-06
Selon
des
sources
militaires,
l'armée
s'apprête
à
déployer
des
forces
bien
supérieures
à
la
division
actuellement
en
service
dans
la
bande
de
Gaza,
2-4
Les
grandes
manœuvres…
21-06
#
Sharon
a
proposé
de céder
le
contrôle
de
Bethléem
et
Kalkilya
(
villes
de
Cisjordanie)
dans
les
deux
semaines,
si
le
président
de
l'Autorité
palestinienne
manifeste
des
efforts
pour
contrôler
la
…
violence,
( ?)
AP
2-9
Mur
de
la
Honte
22-06
#
Le
ministère
public
israélien
a
reconnu,
(pour
la
première
fois)
que
la
décision
du
gouvernement
prévoyant
la
construction
du
mur
de
séparation
dans
la
région
de
Jérusalem,
provenait
des
considérations
politiques
bien
plus
que
des
buts
de
sécurité
...
"En
traitant
la
construction
du
mur
dans
les
frontières
municipales
de
Jérusalem,
qui
est
une
région
souveraine
de
l'Israël,
l'itinéraire
du
mur
a
une
implication
politique
et
des
ramifications
politiques."
2-10 Politique
colonialiste
israélienne
(Colonisation
&
colonies)
22-06
Le
membre
de
la
Knesset
Azmi
Bishara
signale
que
l’occupant
israélien
exécute
un
plan
afin
de
judaïser
la
ville
de
Jérusalem,
ceci
pendant
que
le
monde
entier
se
concentre
sur
le
retrait
de
la
bande
de
Gaza
...
Bishara
mentionne
qu’au
même
moment
que
les
arabes
et
les
palestiniens
s’occupent
du
plan
israélien
unilatéral
,
Israël
est
occupé
de
" créer
des
faits
établi"
autour
et
dans
la
ville
de
Jérusalem
Il
ajoute
que
les
actes
israéliens
sont
très
clair
dans
les
villages
d'Anata
et
Al
Zaim
et
également
dans
la
construction
des
ponts,
des
tunnels
et
du
mur
de
séparation
dans
le
but
de
déformer
les
caractéristiques
de
la
ville
occupée.
(Bishara
fait
allusion
aux
travaux
entrepris
qui
ont
pour
but
de
relier
les
colonies
israéliennes
illégales
tel
que
"Tal
Tzion"
(prés
de
Ramallah)
à
Jérusalem.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=5629
2-12
Prisons
&
tortures
21-06
Les
prisonniers
palestiniens
politiques
dans
la
prison
israélienne
d'''Al-Damon"
commence
une
grève
de
faim
du
fait
de
la
continuité
dans
le
non
respect
de
leurs
demandes.
21-06
Selon
le
Club
de
Prisonnier,
le
Comité
suprême
concerne
des
affaires
de
prisonniers
dans
le
gouvernorat
de
Naplouse
a
organisé
un
site-in
pour
demandant
la
libération
de
tous
les
prisonniers
dans
les
prisons
israéliennes.
Parmi
les
participants,
des
représentants
des
associations
populaires
et
officielles
et
les
familles
de
prisonniers
et
des
citoyens.
23-06
#
Les
tortures
barbares
des
prisonniers
politiques
palestiniens
dans
les
prisons
israéliennes
a
causé
la
mort
d'un
prisonnier
et
la
perte
de
la
vue
d'un
autre
prisonnier.
(Onze
prisonniers
sont
morts
depuis
le
début
de
l'Intifada
al-Aqsa.
Dans
les
geôles
israelienne)
a)
Le
prisonnier
Bashar
Aref
Bani
Awda,
de
Jénine,
a
trouvé
la
mort
dans
le
camp
de
détention
de
Galboa
dans
des
circonstances
ambiguës
et
obscures
ce
jeudi
matin,
dans
la
prison
de
Gilboa
...
b)
L'avocat
de
Nadi
Al-Assir
Fahmi
Shuqayrat
a
rapporté
que
le
prisonnier
palestinien
Salame
Muhammad
Hassan
Rashayda,
de
Bethlehem,
a
perdu
la
vue
après
avoir
été
soumis
à
une
torture
sauvage
menée
par
les
services
de
renseignements,
dans
le
centre
de
détention
de
la
prison
de
Ascalan.
La
Société
de
Prisonnier
Palestinien
a
lancé
un
appel
aux
organisations
internationales
et
à
la
Croix
Rouge
d'intervenir
immédiatement
pour
casser
les
pratiques
agressives
contre
les
prisonniers
palestiniens
dans
les
prisons
israéliennes
notamment
ce
qui
concerne
le
manque
du
soin
médical
et
les
conditions
non
humaines.
Ipc
3 Politique internationale
des
territoires occupés
3-1
Onu
23-06
#
Kieran
Brander
Ghat,le
vice-secrétaire
général
des
Nations
Unies
chargé
des
affaires
politiques,
a
appelé
Israël
à
respecter
ses
engagements
en ce
qui
concerne
l'application
de la
"
Feuille
de
route
"
et
l'enlèvement
des
avant-postes
coloniaux
illégaux
installés
depuis
2001.
Brander
Ghat a
présenté
un
rapport
sur la
situation
au
Proche
Orient,
ou il
indiquait
que la
poursuite
de la
construction
du mur
de la
honte
était
une
source
d'inquiétude
notamment
parce
que ce
trace
passait
dans
les
territoires
palestiniens
occupés
menaçant
le
processus
de
paix
et la
stabilité
dans
la région
entière.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=5641
3-3
Pays
Arabes
&
voisins
22-06
#
Le
président
égyptien;
Hosni
Moubarak
pense
que le
retrait
israélien
de la
bande de
Gaza
entraînerait
à
beaucoup
de
risques
s'il ne
serait
pas
suivit
par
d'autres
retraits.
Moubarak
a
critiqué
les
conditions
posées
par
Sharon
au président
Mahmoud
Abbas,
tel que
la lutte
contre
le
terrorisme
Moubarak
" Sharon
sait
très
bien
que la
résistance
se
poursuivra
jusqu'à
ce que
le
peuple
obtienne
ses
droits ".
Moubarak
insiste
sur la
nécessité
d'une
coopération
entre
Sharon
et
Abbas
dans
le but
d'instaurer
la
paix
affirmant
que la
poursuite
du
processus
de
paix
stopperait
la
violence
faite
au
peuple
palestinien.
22-06
En ce
qui
concerne
une
opposition
en
Israël
contre
le
retrait
israélien,
Moubarak
a
estimé
que
Sharon
pourrait
convaincre
l'opposition
des
avantages
du
retrait
des
terres
palestiniennes;
appelant
en même
temps
le
peuple
israélien
à
maintenir
Sharon
afin
de réaliser
ce
retrait
qui
aboutirait
à
l'instauration
de
paix
et de
sécurité.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=5608
3-4
Quartette
21-06
Les
représentants
du
Quartet
comprenant
les
Etats-Unis,
l'Union
européenne,
la Russie
et les Nations
unies,
à
l'origine
de la
"feuille
de
route"
pour la
paix au Proche-Orient,
vont
tenté
de
relancer
le
processus
et
souligne
la nécessité
d'un
retrait
ordonné
d'Israël
de la
Bande de
Gaza et
de
quatre
colonies
de
Cisjordanie.
22-06
Les
représentants
du
Quartet
se
rencontreront
en
marge
de la
réunion
annuelle
des
ministres
des
Affaires
étrangères
du G8,
sous
présidence
britannique,
selon
des
sources
britannique.
Les
représentants
du
Quartet
doivent
discuter
principalement
le
sujet
du
processus
de
paix
au
Proche-Orient,
mais
aussi
en
Irak
et en
Afghanistan.
Des
hauts
responsables
des
Etats-Unis,
des
Nations
unies,
de
l'Union
européenne
et de
la
Russie
discuteront
de la
Feuille
de
route,
qui prévoit
l'établissement
d'une
paix
durable
dans
la région
passant
par la
création
d'un
Etat
palestinien
voisin
d'un
Etat
d'Israël
aux
frontières
sûres.
La
secrétaire
d'Etat
américaine
Condoleeza
Rice,
le
secrétaire
général
des
Nations
unies
Kofi
Annan,
le
haut
représentant
de
l'Union
européenne
Javier
Solana
et le
ministre
russe
des
Affaires
étrangères
Sergueï
Lavrov
participeront
à
cette
réunion.
Deux
personnalités
extérieures
au G8
ont en
effet
été
invitées
par la
Présidence
britannique
: le
ministre
afghan
des
Affaires
étrangères,
M.
Abdullah
Abdullah,
et M.
Wolfensohn,
ancien
président
de la
Banque
mondiale,
nommé
récemment
Représentant
spécial
du
Quartet
pour
le
retrait
de
Gaza.
WAFA
..
23-06.
#
Dans
un
communiqué
diffusé
en
marge
d'une
réunion
du
G8
(France,
Allemagne,
Grande-Bretagne,
Italie,
Canada,
Etats-Unis
et Japon
plus
Russie)
les
chefs
de la
diplomatie
du
Quartet
ont réaffirmé
que le
désengagement
israélien
fournissait
"un
moment
d'optimisme
dans
la
recherche
de la
paix
au
Proche-Orient
et une
chance
qu'il
ne
faudrait
pas
laisser
passer
de
donner
un
nouveau
souffle
à la
feuille
de
route".
Dans
ces
conditions,
"le
Quartet
encourage
Israéliens
et
Palestiniens
à
tirer
tout
le bénéfice
de
cette
occasion
afin
de
se
rapprocher
de
l'objectif
de
deux
Etats
démocratiques,
Israël
et
la
Palestine,
vivant
côte
à côte
dans
la
paix
et
la sécurité".
La
"feuille
de
route"
est
lettre
morte
quasiment
depuis
son
lancement
au
milieu
de
l'année
2003
car
aucun
des
deux
camps
n'a
respecté
ses
obligations,
qui
incluaient
le
gel
de
la
construction
d'implantations
pour
les
Israéliens
et
la répression
des
groupes
militants
pour
les
Palestiniens.
AP
3-6
Usa
23-06
#
Les
USA se
sont
abstenu
de
critiquer
la
poursuite
par l'état
hébreu
de la
politique
de
liquidation
des résistants
du
mouvement
Djihad,
Le
porte-parole
de la
Maison
Blanche;
Scott
McClellan
a déclaré
:
"il
y a
des
organismes
terroristes
dans
la région
insistant
à détraquer
les
efforts
visant
à réaliser
la
vision
de
Bush,
relative
à
deux
états.en
ajoutant
"
'il
faudrait
les démanteler"
et" les
Etats-Unis
encourage
l'Autorité
palestinienne
de
chasser
ceux
qui
participent
aux
actipns
violentes
et activités
terroristes".
Wafa
4 Territoire
palestinien
occupé
:
Un
rapport
du
Centre
Nationale
d'Information
d'SIS,
publié
par
l'IPC,
surveillant
les
transgressions
israéliennes
contre
le
cessez-le-feu
proclamé
au
Sommet
du
Charme
Al
Cheikh
le 8
Février
2005,
montre
que
durant
le
quatre
dernier
mois il
y a
eu
1136
opérations
de
tirs
causant
la
mort
d’au
moins
35
citoyens
et
des
blessures
à
394
autres,
et
l'arrestation
de
1053
citoyens.
Rapport
du
Human
Rights
Watch
#
22-06
Human
Rights
Watch
(HRW)
à
accusé
(voir
journaux
précédent)
Israël
de ne
pas
enquêter
assez
en
profondeur
sur
les
morts
de
civils
palestiniens
abattus
par des
soldats
et de créer
parmi
ces
derniers
un
"climat
d'impunité".
22-06
HRW,
souline
Tsahal
semble
avoir
enquêté
sur
moins
de
cinq
pour
cent
des
3700 décès
de
civils
palestiniens
enregistrés
par
l'organisation
entre le
début
de l'intifada,
en
septembre
2000, et
novembre
2004.
HRW
fait
état
d'au
moins
108
enquêtes
de la
police
militaire
sur
des
recours
à la
force.
L'organisation
américaine
demande
à
Israël
de
charger
une
commission
indépendante
d'enquêter
sur
des
atteintes
présumées
aux
droits
de
l'homme
imputées
à des
soldats
et aux
services
de
renseignement.
Elle réclame
la
publication
des résultats
d'enquêtes
militaires
et des
sanctions
plus
lourdes
contre
les
soldats
jugés
coupables.
Lorsqu'elles
ont eu
lieu,
les
enquêtes
menées
sur
des décès
de
civils
se réduisent
le
plus
souvent
à des
"simulacres",
affirme
HRW.
"Le
fait
que le
gouvernement
n'enquête
pas
sur
les
morts
de
civils
innocents
a créé
une
atmosphère
qui
encourage
les
soldats
à
penser
qu'ils
peuvent
littéralement
se
livrer
au
meurtre
sans
en
subir
de
conséquences",
estime
Sarah
Leah
Whitson,
directrice
de HRW
pour
le Proche-Orient.
En
réponse
Tsahal
accuse
la résistance
de
mettre
en
danger
les
civils
en
cherchant
refuge
dans des
zones
peuplées.
L'armée
fait
aussi
valoir
des
difficultés
d'ordre
pratique
pour
enquêter
sur
des
morts
en
Cisjordanie
et
dans
la
bande
de
Gaza.
"Nous
n'ouvrons
pas
d'enquête
dans
tous
les
cas
où
des
civils
innocents
ont
été
touchés
par
des
combats.
Nous
ne
le
faisons
que
dans
les
cas
où
nous
soupçonnons
que
des
activités
criminelles
ont
eu
lieu",
a
indiqué
l'armée.
L'armée
dit
avoir
engagé
130
enquêtes
sur
des
incidents
au
cours
desquels
des
soldats
avaient
ouvert
le
feu
en
infraction
aux
règles
en
vigueur,
en
prononçant
28
inculpations.
Il
y a
eu
six
condamnations
et
un
acquittement
jusqu'ici
et
les
autres
affaires
sont
en
cours,
précise-t-elle
4-1
Décompte
des
pertes
humaines
(Depuis
le
début
de
l'Intifada
le
25
septembre
2000
)
2-1
Palestine
:
Civils &
résistants tués
: 4.064
dont :
658
de
moins
de
21
ans
Internationaux soutenant
la
Palestines
: 118
(chiffre
tout
a
fait
minimal)
Palestiniens
blessés
par
les
forces
israéliennes
et
les
colons
: 44.773
(balles
réelles
ou
caoutchoutées,
gaz
lacrymogène,
autres
moyens)
Arrêtés
: : 40.246
En
prison
:
:+/-
8.200
Pacifistes
en
prison
ou
arrêtés
: +
54
Autres
actes
Journalistes tués
:
9
Nombre
de
maisons
palestiniennes
détruites
ou
partielemnt
démolies
:
66.257
2-2
Occupants:
Israéliens tués
:
1.047
( 324
militaires)
Israeliens blessés
:
5.776
( 1192
militaires)
Chiffres
tenu
à
jour
par
ML
(suivant
un
décompte
gouvernemental
palestinien&
Ap,
Afp (pour
la
Palestine&
Afp
pour
Israël)
|
4-2 Détails
par
région
Cisjordanie
Les
Foi
pensent
réellement
être
chez eux
en
Palestine...
21-06
Les
forces
de
l'occupation
israélienne
ont déclenché
une
vaste
campagne
dans le
gouvernorat
de Bethléem
et Jérusalem
Les
forces
ont
arrêté
aujourd'hui
au
moins
six
résistants
21-06
Et
ont
arrêté
46 résistants
du
Djihad
en
Cisjordanie
dans
la
nuit
de
lundi
à
mardi
AP
Hébron
(sud
de la
Cisjordanie)
Selon
des témoins
et des
sources
médicale,
des
FOI
ont
attaqué
Lousi
Farid
Ashlilin,
24
ans(
une
activiste
britannique)
alors
qu’elle
se déplaçait
dans
l'ancienne
ville.
Des
sources
hospitalières
ont déclaré
à
WAFA,
que
l'activiste
a été
transportée
à l'hôpital
Autres
territoire
palestinien en
Cisjordanie
occupée
par
Israël
depuis
1967
Salfeet,
21-06
Plusieurs
citoyens
ont
été
blessés
lors
que
les
soldats
israéliens
ont
attaqué
une
manifestation
pacifique
anti
-mur
dans
le
village
de
Marda
en
Cisjordanie.
La
manifestation
a été
organisée
par
le
Comité
populaire
de
la Résistance
du
mur
de séparation
avec
la
participation
du
Conseil
du
village.
Bande
de
Gaza
22-06
Deuxième
opération
en
deux
jours.
L'aviation
israélienne
a
tiré
un
missile
sur
un
lance-roquette
dans
le
nord
de
la
Bande
de
Gaza
Des
témoins
ont
affirmé
que
personne
n'était
blessé
mais
que
le
lance-roquette
était
détruit
Les
responsables
du
Djihad
islamique
ont
prévenu
que
"toute
tentative
visant
l'un
de
(ses)
combattants
ou
un
Palestinien
exposerait
à
de sévères
représailles
au
coeur"
d'Israël.
AP
Rafah
(non
loin
de
la
frontière
entre
la
bande
de
Gaza
et
de
l'Egypte)
Rappel
17-06
L'armée
israélienne
a
bouclé
la
bande
de
Gaza,
fermant
les
terminaux
frontaliers
de
Rafah
et
celui
d'Eretz
avec
l'Egypte
et
Israël.
Une
mesure
qui
concerne
aussi
bien
le
mouvement
des
voyageurs
que
le
trafic
des
marchandises.
Plus
d'un
millier
de
Palestiniens
qui
attendent
d'entrer
dans
la
bande
de
Gaza,
se
sont
retrouvés
bloquer
à
la
frontière,
a
précisé
une
source
officielle
égyptienne.
(Afp-12h52)
23-06
Leur
nombre
n'a
fait
qu'augmenter
Un
responsable
égyptien
anonyme :
"Même
s'ils
ont
accompli
les
formalités
de
passage
du côté
égyptien,
les
autorités
israéliennes
leur
ont
refusé
l'accès
aux
territoires
autonomes
sous
prétexte
que
les
horaires
de
service
étaient
dépassés",
De
l'autre
côté
de
la
frontière,
le général
Imad
Makheemer,
haut
responsable
palestinien
de
la sécurité
a
confirmé
"Il
y a
plus
de
1.400
personnes
bloquées
du côté
égyptien
qui
attendent
de
passer
dans
la
bande
de
Gaza"
"
les
autorités
israéliennes,
qui
contrôlent
l'accès
aux
territoires
palestiniens,
ne
laissant
passer
les
voyageurs
qu'au
compte-gouttes
Seules
500
à
600
personnes
ont
été
autorisées
à
passer
à
Gaza
au
cours
des
deux
derniers
jours
Ps :
Les
accords
sur
l'autonomie
palestinienne,
signés
en
1993,
accordent
aux
autorités
israéliennes
le
contrôle
du
poste-frontière
de
Rafah
côté
palestinien.
(afp-
17h39)
Khan
Younés
23-06
Des
sources
médicales
ont
déclaré
qu'un
citoyen
palestinien
a
été
blessé
lorsque
les
forces
israéliennes
d'occupation
(FOI)
avaient
ouvert
le
feu
contre
des
citoyens
dans
la
ville
6 Les
brèves
6-1
Badia
Benjelloun
: Les
Israeliens
et les
Chinois,
C'est
en
juillet
2003 que
le
Washington
Times
rapporte
pour la
première
fois que
des
drones
Harpy
dotés
de
technologie
anti-radar
israelienne
ayant à
leur
bord des
bombes
ont été
aperçus
dans le
ciel de
la Chine
Pop lors
d'exercices
de
grande
envergure
aux
abords
de Taïwan.
De
remontrances
en
petits
coups de
griffes,
les
discussions
étaient
tendues
à ce
propos
entre
les deux
affidés
l'un
diverticule
de
l'autre
jusqu'à
la déclaration
du
porte-parole
du
Pentagone
d'hier où
était
annoncée
officiellement
l'interruption
de
transfert
de
technologie
d'armement
depuis
les USA
vers
Israel,
en réalité
celle-ci
est
intervenue
dès le
mois
d'avril.
Il est
probable
que les
innovations
dont
sont
pourvus
les
Harpy ne
soient
pas si
innovantes
que
cela, et
que tôt
plutôt
que tard
elles
auraient
filtré
par
divers
canaux,
espionnage
industriel
d'abord
,
activité
très en
pointe
à la
fois
chez les
Israeliens
et les
Chinois,
propension
incoercible
des
marchands
d'armes
européens
(français)
à
exporter
ensuite.
Le
ministre
de la
guerre
Shaul
Mofaz
avait présenté
ses plus
plates
excuses
lors de
la
visite
de Rice
en
Palestine
occupée,
mais le
ton est
donné:
la
sacralité
des intérêts
étasuniens
en Asie
ie
l'importance
de la
suprématie
militaire
sur
(contre)
la Chine
prime
sur
toute
autre
question.
Sur
fonds
d'avancée
de la
paix
synonyme
de
spoliation
et
d'extermination
que veut
imposer
l'Occupant,
le
sino-ministre
des
affaires
étrangères
Li
Zhaoxing
a
effectué
la
figure
obligée
du
ballet
entre
Tel Aviv
et
Rammallah
avec des
ronds de
jambe
appuyés
devant
Katzav .
Il a
failli
croiser
la
remplaçante
de
Powell
la
voletante
Rice qui
émet
des avis
de
cuisine
démocratique
pour l'Égypte
, elle
se voit
cette
semaine
renouveler
le même
budget
d'aide
annuelle
étasunienne,
et pour
l'Arabie
mise au
pas des
Séoud
prescripteurs
du
rigorisme
littéraliste
Abd el
Wahhab .
Cette
menace
aidée
des 60
dollars
Us le
prix du
baril
ont immédiatement
obtenu
la réponse
sous
forme de
promesse
de l'Aramco
que le
robinet
coulerait
encore
plus
depuis
les
sous-sol
du
Hijjaz.
Ainsi,
le
principe
de la
concurrence
non
faussée
et de la
liberté
absolue
de l'échange
rencontre
ici des
limites
qui réintroduisent
à tout
moment
le
protectionnisme
le plus
dirigiste
et la
concurrence
entravée.
L'épisode
du
textile
et de la
chaussure
aux yeux
bridés
en est
le piètre
exemple
quand
l'on
sait que
les
soldats
de
l'empire
étasunien
en Irak
et en
Afghanistan
en sont
vêtus
et
chaussés.
L'écoulement
de la
marchandise-monde
s'effectue
donc
selon un
mode
turbulent
,
lesquelles
turbulences
peuvent
se
nommer rétention
et détention
de l'énergie
fossile
depuis
que la
flotte
britannique
a choisi
d'équiper
ses
destroyers
avec des
moteurs
usant de
pétrole
au tout
début
du siècle
20 sous
directives
de
Churchill
et qui
avait préempté
pour la
poursuite
de la
domination
victorienne
du monde
d'abord
l'Iran
et
secondairement
une
bonne
partie
de
l'Irak.
Le sénat
étasunien
tarde à
valider
la désignation
de
Bolton
le
primitif
comme
représentant
à
l'ONU,
quelques
paléocons
renâclant
à la
destruction
programmée
de cet
instrument
qui fait
office
de légitimer
les
entreprises
unilatérales
des
politiques
au
service
des
multinationales.
Mais
encore,
le président
de
l'Organisation
des états
américains
n'a pas
été le
candidat
de Bush
, le
salvadorien
tout dévoué
à la
cause
yankee
car
n'a-t-il
pas
envoyé
un
escadron
allié
en
Irak?,
mais
l'ancien
ministre
chilien
Insulza
qui
avait la
préférence
de Hugo
Chavez
du Brésil
et de
l'Uruguay,
autre
goutte
de rosée
qui ébrèche
le fer
du
glaive
impérial.
Badia
Benjelloun
7 Dossier
7-1
Analyse
de
M.Lemaire
: Rencontre
Abbas
–
Sharon
:
20-06
Ordre
du
jour :
Les
Palestiniens
ont
insisté
sur
le
processus
de
paix
et
la
trêve,
la
coordination
du
retrait
des
Israéliens
de
la
bande
de
Gaza,
le
gel
de
la
colonisation
juive
en
Cisjordanie,
la
création
d'un
"couloir
libre"
le
contrôle
sur
les
points
de
passage,
la nécessité
de
rouvrir
l'aéroport
de
Gaza
et réclamé
l'ouverture
d'un
port
ainsi
que
mieux
armer
ses
forces
de sécurité
et
et
le
transfert
par
Israël
du
contrôle
de
Djénine,
Ramallah,
Bethléem
et
Kalkilia.
Le
président
Abbas
a
pour
sa
part
affirmé
avoir
"tout
fait"
pour
préserver
la
trêve
et
"n'a
pas
un
mandat
du
peuple"
pour
désarmer
les
résistants
En
dépit
des
pressions
exercées
par
les Etats-Unis,
Sharon
n'a
donné
aucun
signe
de
coopération.
Sharon
a réaffirmé
qu'il
subordonnait
tout
progrès
de
la
"feuille
de
route"
au désarmement
des
résistants
.
Le
sommet,
les
israéliens
jouant
aux
victimes,
s'est
achevé
sur
des
confirmations
de
point
de détails
Accord
pour
coordonner
le
retrait
des
Israéliens
de
la
bande
de
Gaza,
Israël
serait
prêt
à
autoriser
26.000
ouvriers
palestiniens
supplémentaires
à
travailler
sur
son
territoire
et
accorder
des
permis
à
13.000
commerçant
pour
qu'ils
puissent
se
rendre
en
Israël.
Un
responsable
palestinien,
parlant
sous
couvert
d'anonymat,
a également
fait
état
d'un
accord
de
principe
pour
la
libération
d'"un
groupe"
de
Palestiniens
détenus
en
Israël
et
le
retour
d'un
groupe
de résistants
expulsés
par
Israël
en
2002
vers
la
bande
de
Gaza
et
divers
pays
européens
après
s'être
retranchés
dans
l'église
de
la
Nativité
à
Bethléem.
Commentaire
a)
Premier
ministre
Ahmed
Koreï,
"Cela
a été
une
rencontre
difficile
et
elle
n'a
pas
répondu
à
nos
attentes
"Ce
qui
nous
a été
proposé
n'est
pas
suffisamment
satisfaisant
pour
qu'on
puisse
parler
d'un
accord",
"Il
n'y
a eu
aucune
réponse
positive
aux
questions
que
nous
avons
soulevées",
( réouverture
de
l'aéroport
de
Gaza,
la
libération
des
8000
prisonniers
et
l'extension
des
colonies
juives
en
Cisjordanie.)
"Sharon
a
adopté
à
notre
égard
une
logique
de
force
et
de
tergiversation.
Il a
rejeté
la
plupart
des
demandes
que
nous
avons
formulées
à
propos
de
la
colonisation,
le
mur
(érigé
par
Israël
en
Cisjordanie)
et
le
retour
(des
forces
israéliennes)
à
leurs
positions
d'avant
l'Intifada"
2)
La
position
de
Sharon
a été
vivement
dénoncée :
Sharon
"n'a
aucune
intention
d'aller
de
l'avant
dans
le
processus
de
paix
après
le
retrait
de
Gaza
et
c'est
pourquoi
il
ne
tient
pas
vraiment
à
ce
qu'Abou
Mazen
(Mahmoud
Abbas)
reste
en
place",
a déclaré
à
le député
Ephraïm
Sneh(un
responsable
du
Parti
travailliste
israélien,)
22-06
Leïla
Chahid,
déléguée
générale
de
Palestine
en
France
analyse
les
résultats
de
la
rencontre
Abbas
–
Sharon
Mme
Chahid
qualifie
de
"régression
réelle"
le
sommet
Mme
Chahid :
"On
espérait
vraiment
que
le
sommet
d'hier
était
la
reprise
d'un
dialogue
politique
réel
pour
une
coordination
du
retrait
de
Gaza,
et
surtout
l'engagement
sur
la
libération
des
prisonniers,
ainsi
que
l'arrêt
de
la
colonisation
à Jérusalem"
Mme
Chahid,
refuse
la
"politique
unilatérale"
du
Premier
ministre
israélien
,:"
Sharon
semble
vouloir
faire
les
choses
de
manière
unilatérale,
sans
concertation
et
ceci
est
très
inquiétant.
J’espère
qu'Israël
ne
renonce
pas
au
retrait
de
Gaza
Un
retrait
de
Gaza
qui
se
fait
dans
le
noir
total
pour
nous
va
créer
pour
les
Israéliens
une
situation
chaotique".
"Nous
n'avons
pas
eu
de réponses,
ni
sur
le
calendrier
de
retrait,
ni
sur
ce
qu'ils
vont
faire
par
exemple
des
industries",
a
poursuivi
la déléguée.
"Qui
va
contrôler
les
frontières,
aurons-nous
un
passage
entre
Gaza
et
la
Cisjordanie
?
Et,
surtout,
si
ce
retrait
se
fait
alors
que
les
frontières
aériennes,
terrestres
et
maritimes
sont
monopolisées
par
les
Israéliens,
Gaza
devient
une
énorme
prison".
De
plus,
elle
a
exprimé
l'espoir
que
le
retrait
ne
serait
pas
remis
en
question.
Sinon,
"nous
allons
voir
une
troisième
Intifada",
a-t-elle
affirmé.
"Si
le
monde
abandonne
les
Palestiniens
au
rapport
de
forces
que
leur
impose
Sharon,
il y
aura
une
troisième
intifada.
Ce
sera
tragique",
a-t-elle
insisté.
b)
Sur
la
trêve
annoncée
par
les
factions
palestiniennes
et
le
cessez-le-feu
proclamés
au
Sommet
du
Charme
Al
Cheikh
le 8
Février
2005
au
Caire
, Leïla
Chahid,
affirme
que
la
trêve
a
"en
gros
à
95%"
été
respectée
par
les
palestiniens,
mais
le
président
Abbas
ne
peut
pas
continuer
à
assurer
ce
"retour
à
la
normale
si
de
son
côté
Ariel
Sharon
ne
met
pas
en
œuvre
ses
engagements",
c)
Leïla
Chahid,
explique
que
"Sharon
joue
avec
le
feu
en
faisant
des
assassinats
ciblés
(...)
Il
nourrit
les
extrémistes
palestiniens.
J'ai
l'impression
que
ça
l'arrange
d'avoir
des
attentats
pour
ne
pas
négocier
la
libération
des
détenus,
ni
l'arrêt
de
la
colonisation,
qui
continue
non
seulement
à Jérusalem
mais
en
Cisjordanie,
ni
l'arrêt
de
la
construction
du
mur".
(source
:
journaux
ou
agence :
reuters,
Afp,
Ats,
Ap)
7-2
Point de
vue de
Jamal Juma
:
Apartheid
israélien
:
ghettoisation
et
bantoustanisation
de la
Palestine*
/Une
analyse
sur les véritables
objectifs
politiques
et
lucratifs
des
"aides
financières"
des
Etats-Unis
et de la
Banque
mondiale
à la
Palestine,
aides qui
ne visent
qu'à
soutenir
le capital
israélien
et
international,
par
l'aggravation
d'une
"occupation
profitable"
sur le
peuple
palestinien./
/L'avenir
de la
Palestine
selon la
Banque
mondiale :
un système
sophistiqué
de
bantoustans
constellés
de
check-points
et
devant
servir de
réservoirs
de
main-d'oeuvre
au profit
du capital
israélien
et
international.
(photo 75e
mission
CCIPPP)/
Alors que
le président
Busch
tenait son
premier
rendez-vous
avec le
Président
palestinien
Mahmud
Abbas - un
sommet
devant
servir à
Busch
pour faire
la
publicité
de sa
soi-disante
aide de
200
millions
de
dollars -
de
nouvelles
réalités
dévastatrices
se sont
faites
jour en
Palestine.
Le Mur
d'apartheid
et toute
l'infrastructure
associée
de routes
réservées
aux seuls
juifs, de
zones
militaires
et de
colonies,
avancent
rapidement
vers la
"
ghettoisation
" du
peuple
palestinien.
La
soi-disante
"
aide
" de
Busch ne
ralentira
pas ces
crimes ni
n'aidera
le
peuple
palestinien
: au
contraire,
l'essentiel
en est
destiné
à la
construction
de
nouveaux
check-points.
Faisant
partie des
"
aides
" en
provenance
de la
Banque
mondiale,
cet argent
n'aidera
pas à la
libération
mais à la
"
bantoustanisation
" de
la
Palestine.
La dernière
publication
de la
Banque
mondiale,
"
Stagnation
ou
renouveau
? ",
ne laisse
aucun
doute
quant à
ses
objectifs
car elle
décrit de
façon méticuleuse
une vision
d'un développement
économique
" au
profit
" de
la
Palestine
qui n'est
rien
d'autre
qu'un
soutien
financier
à long
terme au
système
d'apartheid
israélien.
Cette
publication
commence
par répéter
le
mensonge
selon
lequel le
plan de
" désengagement
"
israélien
va
permettre
de
restituer
aux
Palestiniens
" une
surface
considérable
de leur
territoire
" et
un
environnement
idéal
pour le développement.
En réalité,
Gaza sera
totalement
emprisonnée,
entourée
par un
second mur
de huit mètres
de haut,
avec
toutes ses
frontières
terrestres,
côtières
et aériennes
sous contrôle
israélien.
En
Cisjordanie,
seules
quatre
minuscules
colonies
seront démantelées.
Simultanément,
46% de la
Cisjordanie
seront
annexés
par la
construction
du Mur et
l'infrastructure
d'apartheid
pour
favoriser
l'expansion
de
colonies
telles
Maale
Adumim et
le bloc de
Gusch
Etzion.
Allant à
l'encontre
de la loi
internationale,
la banque
imagine
les frontières
économiques
de la
"
Palestine
" en
fonction
du Mur
d'apartheid
et du
fameux
plan de
" désengagement
" qui
matérialise
une
colonisation
active
des dernières
terres de
la
Palestine.
En dépit
de l'avis
de la Cour
Internationale
de Justice
de la Haye
déclarant
le Mur illégal
et
exigeant
de chaque
nation
" de
ne fournir
aucune
aide ou
assistance
permettant
de
maintenir
la
situation
en
l'état
", la
Banque
franchit
le pas en
proposant
une
formule économique
qui
soutient
et permet
même le développement
de ce système
d'expropriation,
de dépossession
et
d'occupation
permanentes.
Ces plans
peuvent être
résumés
en deux
formules
clé :
l'exploitation
du
travail
des
Palestiniens
et l'achèvement
du contrôle
total de
leurs
déplacements.
Des zones
industrielles
massives
seront
construites
sur la
terre des
Palestiniens
annexée
par le
Mur, où
les
Palestiniens
reclus
dans des
ghettos
travailleront
dans les
industries
les plus
polluantes
et les
plus
toxiques.
Le ainsi
nommé
"
Tulkarem
Peace Park
", un
archétype
de
ce genre
de projet,
sera
construit
sur des
terres
agricoles
volées au
village d'Irtah.
Ces terres
font vivre
50
familles
depuis des
générations
et sont
partie intégrante
de la vie
de la
communauté
et des
familles.
De plus,
la Banque
prévoit
de se
servir du
Mur comme
moyen de
contrôle
des
Palestiniens
et comme
raison
pour Israël
de
maintenir
le système
actuel de
permis de
travail
pouvant
permettre
à chaque
Palestinien
de
venir
au-delà
de la
Ligne
verte accéder
aux
emplois
les plus
avilissants
et les
plus éprouvants.
En fait,
le rouage
fondamental,
au cas où
ce système
"
high-tech
"
d'apartheid
soit réalisable,
est la
transformation
du système
des
check-points
en système
permanent
dans la
vie des
Palestiniens
afin de
faciliter
la
circulation
des
produits
mais pas
des
personnes.
Ceci
permettra
le
transport
des
Palestiniens
depuis
leurs
ghettos
jusqu'aux
lieux de
travail.
Il faudra
des fonds
- que les
Etats-Unis
ont déjà
promis -
pour réaliser
des portes
de prison
dans le
Mur et
garder
opérationnel
l'humiliant
et dégradant
système
de
check-points
imposé au
peuple
Palestinien.
L'agriculture,
traditionnellement
le coeur
de l'économie,
est tout
juste
mentionnée
dans le
rapport,
probablement
parce que
la Banque
mondiale
réalise
que les
Palestiniens
seront
laissés
sans
terres à
cultiver.
La
vision de
"
co-existence
" de
la Banque
implique
que les
besoins en
eau
des
Palestiniens
- les
ressources
en eau étant
systématiquement
volées
par
l'occupant
jusqu'à
80% de
leur
volume
chaque année
- seront
satisfaits
pour les
Palestiniens
sous
occupation
" aux
tarifs
commerciaux
israéliens
".
Démontrer
que la
Banque,
par sa
coordination
avec
l'occupant,
agit au
détriment
de la libération
des
Palestiniens
et de loi
internationale
demande
peu de développements.
La Banque
mondiale
et la
communauté
des
donateurs
suivent
leur
propre
loi et
leur
propre
logique :
ils
cherchent
à imposer
en
s'appuyant
sur
l'occupation,
leur économie
" néo-libérale
" au
profit des
marchés
appartenant
aux Israéliens
et au
capital étranger.
Pour cela,
ils
exploiteront
le peuple
palestinien
reclus
dans des
ghettos
dispersés.
La
Banque
mondiale,
en
harmonie
avec les
Etats-Unis
et des
portions
significatives
de la
communauté
internationale,
utilise
l'Autorité
palestinienne
comme une
institution
à travers
laquelle
sa
politique
puisse être
mise en
oeuvre et
puisse créé
" un
environnement
attractif
pour les
investisseurs
".
L'Autorité
palestinienne
se voit
confié le
rôle de
gardien de
prison,
devant empêcher
le peuple
palestinien
de se
battre
pour ses
terres et
ses
droits. Il
est de la
responsabilité
de
l'Autorité
palestinienne
vis-à-vis
du peuple
palestinien
de
s'opposer
à ces
projets -
pas en
voulant
les "
modifier
" ou
" en
ne les
soutenant
que
partiellement
",
mais en
les
refusant
et en s'y
opposant
clairement.
Les zones
industrielles
et les
bantoustans
ne sont
pas de
nouvelles
idées ;
il s'agit
des mêmes
projets économiques
que ceux développés
par
l'ancienne
Afrique du
Sud
raciste.
Comme les
Sud-Africains
noirs, les
Palestiniens
ne toléreront
pas des
modèles
économiques
de survie.
Ils ne
luttent
pas non
plus pour
rendre le
Mur et
l'occupation
moins pénibles,
mais pour
les
briser.
Le
partenariat
entre la
Banque
mondiale
et Israël
met en
lumière
la
façon
dont
l'aide
internationale
épaule
l'occupation.
Sans les 5
milliards
de dollars
d'aide
annuelle,
l'investissement
de la
Banque et
les
soutiens
financiers
de nombre
de
gouvernements,
de
corporations
et
organisations
sionistes,
le projet
sioniste
serait
simplement
irréalisable.
Les
Palestiniens
ne
s'interrogent
pas à
propos de
la fausse
aide que
les
Etats-Unis
imposent,
mais plutôt
sur le réel
support
politique
nécessaire
pour que
l'aide américaine
puisse être
coupée.
Les
individus
et la société
civile à
travers le
monde ont
une énorme
responsabilité
pour
renforcer
les
pressions
sur le
système
d'apartheid
israélien
et
pour
l'isoler,
en
soutenant
la lutte
des
Palestiniens
pour la
justice et
la libération
Jamal Juma
coordinateur
de la
campagne
des
Palestiniens
contre le
Mur
d'apartheid
Le Nouvel
Observateur
7-3
Point de
vue de Al
Faraby :
La prison
est un
cimetière
pour les
vivants
Transportés
à bord
d'autobus,
les détenus
ont été
relâchés
à des
barrages
militaires
en
Cisjordanie.
Vingt et
un ont
été
libérés
à Erez.
Au
barrage
de
Beitounya
près de
Ramallah,
les 77
prisonniers
libérés
ont été
accueillis
par des
proches
brandissant
drapeaux
et
portraits
de
Yasser
Arafat.
Ils
ont
entonné
des
chants
à la
gloire
d'Arafat
et des
prisonniers
incarcérés
en Israël.
Les
détenus
se sont
immédiatement
rendus
à la
Mouqataa,
le QG de
l'Autorité
palestinienne,
où il
se sont
recueillis
sur la
tombe de
Yasser
Arafat.
"C'est
une
mesure
insuffisante.
Il faut
que tous
les
prisonniers
soient
libérés
et leur
problème
est en tête
de nos
priorités",
a déclaré
le secrétaire
général
de la présidence
de
l'Autorité
palestinienne,
Tayeb
Abdelrahim,
dans une
brève
allocution.
"Nous
sommes
favorables
à la
libération
de tout
prisonnier
palestinien.
Il
s'agit
d'une
mesure
tronquée
car tous
les
prisonniers
doivent
être
libérés",
a pour
sa part
déclaré
à l'AFP
Hassan
Youssef,
un des
principaux
chefs du
Hamas en
Cisjordanie.
"Je
ressens
une joie
teintée
de
tristesse
car nous
avons
laissé
derrière
8.000
autres
prisonniers
qui
souffrent
plus que
ceux de
Guantanamo",
affirmé
à l'AFP
Majd
Barghouthi,
à qui
il
restait
80 jours
à
purger
sur une
peine de
16 mois.
Des
détenus
ont fait
le V de
la
victoire
et baisé
le sol
à leur
arrivée
au
barrage
de
Taybeh
près de
Tulkarem,
dans le
nord de
la
Cisjordanie.
"La
prison
est un
cimetière
pour les
vivants.
Nous
appelons
l'Autorité
palestinienne
à tout
faire
pour
faire
libérer
tous les
détenus",
dit
Moussa
Qoraan,
41 ans.
Originaire
du camp
de réfugiés
de
Balata
à
Naplouse,
il a
purgé
cinq ans
sur une
peine de
9 ans à
laquelle
il avait
été
condamné.
Selon
le Club
des
Prisonniers,
principal
association
de défense
des détenus
palestiniens,
209 des
prisonniers
libérés
avaient
moins
d'un an
de leurs
peines
à
purger
et 191
avaient
entre un
et neuf
ans à
purger.
Lors
du
sommet
de Charm
el-Cheikh
(Egypte,
le 8 février)
avec
Mahmoud
Abbas,
Ariel
Sharon
s'était
engagé
à relâcher
900
prisonniers
palestiniens
sur un
total de
quelque
8.000.
Un
premier
contingent
de 500 détenus
avait été
relâché
le 21 février,
les
autres
libérations
avaient
été
gelées
à la
suite
d'un
attentat
suicide
palestinien
à
Tel-Aviv
le 25 février,
qui
avait
fait
cinq
morts.
Les
dernières
libérations
ont été
approuvées
dimanche
par le
gouvernement
israélien.
Sharon
a
justifié
ces libérations
par la nécessité
de
"renforcer
les éléments
modérés
au sein
de
l'Autorité
palestinienne".
7-4
Le réquisitoire
de Haïm
Yavin
contre
l'occupation
israélienne
Après
presque
quarante
ans de
bons et
loyaux
services
à la télévision
publique,
le présentateur
vedette de
la première
chaîne
israélienne
fait sécession.
Dans un
documentaire
en cinq
volets
actuellement
diffusé
sur la
deuxième
chaîne
privée du
pays, Haïm
Yavin, 72
ans,
dresse un
réquisitoire
implacable
contre
l'occupation
des
territoires
palestiniens.
Une traîtrise
impardonnable
aux yeux
des
colons, déjà
déstabilisés
par l'évacuation
de la
bande de
Gaza prévue
en août.
Leurs représentants
ont demandé
le renvoi
de
"Monsieur
TV".
Armé
d'une
petite caméra,
il a,
pendant
deux ans,
sillonné
les
territoires
occupés
à la
rencontre
des colons
les plus
extrémistes
de
Cisjordanie
et filmé
les scènes
de la vie
ordinaire
des
Palestiniens
bloqués
aux postes
de contrôle
militaires.
Les
discours
radicaux,
violents
et
racistes
des
colons,
l'arrogance
et la
brutalité
des
soldats,
l'humiliation
des
Palestiniens,
femmes,
enfants,
vieillards
compris,
rapportés
dans La
Terre des
colons
n'ont rien
de nouveau
; quatre
années et
demie
d'Intifada
ont
dramatiquement
détérioré
les
relations
entre Israéliens
et
Palestiniens.
Mais la
personnalité
de
l'auteur
du
documentaire
et la
visibilité
qu'a
choisi de
lui donner
la deuxième
chaîne,
en
programmant
le film en
première
partie de
soirée,
donnent
une force
exceptionnelle
à ces témoignages.
"UNE
RÉVOLUTION
MENTALE"
Jusqu'alors
Haïm
Yavin,
l'un des
fondateurs
de la télévision
publique
israélienne,
s'était
contenté
de présenter
les
informations
du soir
tout en
conservant
une
neutralité
remarquée.
Avec son
film,
l'homme du
consensus
opère,
bien qu'il
s'en défende,
un
glissement
dans le
camp des
"gauchistes",
contempteurs
de la
colonisation.
"Ce
n'est pas
moi qui
suis plus
à gauche,
explique-t-il,
c'est la
société
qui est
tombée
plus à
droite."
Pour Tom
Segev,
l'un des
grands
commentateurs
israéliens,
les prises
de
position
de M.
Yavin
pourraient
donner à
réfléchir
à l'Israélien
moyen.
"Il
est
Monsieur
Israël,
l'âme
d'Israël,
et s'il en
arrive à
ces
conclusions,
alors
probablement
beaucoup
de
personnes
ressentent
la même
chose."
Car M.
Yavin ne mâche
pas ses
mots.
"Depuis
1967 -date
de
l'occupation
des
territoires
palestiniens-,
nous avons
été des
conquérants
brutaux,
des
occupants,
supprimant
un autre
peuple qui
revendiquait
cette
terre"
, déclare-t-il
dans le
film.
"Nous
devons
effectuer
une révolution
mentale.
Les
Palestiniens
sont un
peuple et
nous
devons
partager
cette
terre avec
eux."
En
laissant
parler
abondamment
les
colons, le
journaliste
met aussi
le doigt
sur la
complicité
de la société
israélienne,
qui,
durant 38
ans, a
permis et
encouragé
l'entreprise
de
colonisation
aujourd'hui
décriée.
Son aura
lui permet
d'engager
des
discussions
et des débats
que les
colons
refusent généralement
d'accorder
à la
presse.
Caméra au
poing, Haïm
Yavin leur
tient tête,
interpelle
des
soldats,
tente une
médiation
pour
laisser
passer un
homme et
sa
fillette
en pleurs
à un
poste de
contrôle
et livre
ses réflexions.
"Je
ne peux
vraiment
rien faire
pour
soulager
cette misère,
à part la
montrer,
afin que
ni moi ni
ceux qui
me
soutiennent
ne
puissent
dire que
nous
n'avons
rien vu,
rien
entendu ou
rien
su."
Le public
israélien
dispose désormais
avec La
Terre des
colons
d'un
manifeste
anticolonisation
particulièrement
accessible.
A moins de
trois mois
de l'évacuation
de la
bande de
Gaza, il
vient
opportunément
s'ajouter
au récent
ouvrage,
La Terre
des
seigneurs,
un livre
magistral
et touffu,
rédigé
par un
journaliste
de gauche,
Akiva
Eldar, et
une
universitaire,
Idith
Zertal,
qui dénoncent
aussi, à
leur manière,
l'entreprise
d'occupation
israélienne.
Stéphanie
Le Bars
Article
paru dans
l'édition
du
03.06.05
LE MONDE |
02.06.05 |
14h00 •
Mis à
jour le
02.06.05 |
14h09
8
Annexes
8-1
Sondage
effectué
par le
Palestinian
Center
for
Public
Opinion
(PCPO)
sous
la
direction
du Dr
Nabil
Kukali
entre le
6 et le
11 juin
2005
auprès
d'un échantillon
représentatif
de la
population
palestinienne
de
Cisjordanie,
Gaza et
Jérusalem.
Taille
de l'échantillon
: 965
personnes.
Marge
d'erreur
: 3%.
Principaux
résultats
:
75,3%
des
personnes
interrogées
soutiennent
à des
degrés
divers
l'appel
d'Abou
Mazen (Mahmoud
Abbas)
au Hamas
d'abandonner
la
violence.
Abou
Mazen bénéficie
d'un
taux de
confiance
élevé.
Il
existe
un fort
désir
pour un
gouvernement
d'union
nationale.
Le
report
des élections
est jugé
comme
une
mauvaise
décision.
Une
majorité
de
Palestiniens
pense
que l'intifada
Al-Aqsa
se
poursuit
encore,
mais
faiblement
et
qu'elle
est sur
le point
de se
terminer.
Hausse
de la
popularité
du
Hamas,
baisse
de celle
du
Fatah.
Résultats
détaillés
1/
Mahmoud
Abbas a
appelé
le Hamas
à
abandonner
la
violence
et à
dialoguer
avec le
Fatah,
affirmant
que
l'atmosphère
se prête
désormais
à un
tel
dialogue
politique,
à ses
yeux
indispensable.
Tout à
fait
d'accord
: 20,7%
Assez
d'accord
; 54,6%
Pas
vraiment
d'accord
: 13,8%
Pas du
tout
d'accord
: 7,1%
NSP/pas
de réponse
: 3,8%
2/
Mahmoud
Abbas a
déclaré
que
"l'ère
des
attentats
suicides
est
terminée
et
que ce
style de
violence
n'a rien
apporté,
ni à
l'Autorité
palestinienne,
ni
au
peuple
palestinien".
Etes-vous
d'accord
ou pas
d'accord?
Tout à
fait
d'accord
: 13,4%
Assez
d'accord
; 40,0%
Pas
vraiment
d'accord
: 28,0%
Pas du
tout
d'accord
: 14,4%
NSP/pas
de réponse
: 4,2%
3/ Dans
quelle
mesure
êtes-vous
inquiet
pour
votre sécurité
personnelle?
Très
inquiet
: 23,9%
Inquiet
: 45,6%
Pas trop
inquiet
: 23,2%
Pas
inquiet
du tout
: 6,3%
NSP/pas
de réponse
: 1,0%
4/
Comment
jugez-vous
la
visite
de
Mahmoud
Abbas à
Washington
et sa
rencontre
avec
George
Bush?
Un grand
succès
: 10,5%
Un succès
dans une
certaine
mesure :
44,1%
Un échec
dans une
certaine
mesure :
20,8%
Un échec
sur
toute la
ligne :
12,2%
NSP/pas
de réponse
: 12,4%
5/ Etes-vous
favorable
à la
continuation
de
l'accalmie
avec les
Israéliens?
Très
favorable
: 28,5%
Assez
favorable
: 48,0%
Assez défavorable
: 1,7%
Très défavorable
: 7,00%
NSP/pas
de réponse
: 3,8%
6/
Pensez-vous
que la
libération
de 400
prisonniers
par Israël,
en
conformité
avec les
accords
de Sharm
al-Sheikh,
va
favoriser
le
soutien
de
la
"rue
palestinienne"
au
Fatah?
Grandement
favoriser
: 23,7%
Favorisera
dans une
certaine
mesure :
41,8%
Ne
favorisera
pas :
27,4%
NSP/pas
de réponse
:7,1%
7/
Pensez-vous
que l'intifada
Al-Aqsa
continue,
ou
qu'elle
est
terminée?
Elle
continue
fortement
: 12,6%
Elle
continue,
mais
faiblement
: 66,7%
Elle est
terminée
: 18,1%
NSP/pas
de réponse
: 2,6%
8/
Pensez-vous
que le
report
des élections
législatives
soit une
bonne ou
une
mauvaise
décision?
Une
bonne décision
: 39,0%
Une
mauvaise
décision
: 47,4%
NSP/pas
de réponse
: 13,6%
9/
Pensez-vous
que la
situation
dans les
territoires
palestiniens
serait
meilleure
si
l'opposition
prenait
le
pouvoir,
ou qu'il
vaudrait
mieux
que
l'Autorité
palestinienne
soit au
pouvoir
dans sa
forme
actuelle,
ou
encore
qu'il
faudrait
constituer
un
gouvernement
d'unité
nationale
entre
l'Autorité
et les
partis
d'opposition?
Avec
l'Autorité
palestinienne
au
pouvoir
: 20,5%
Avec
l'opposition
: 23,3%
Avec un
gouvernement
d'union
nationale
: 48,2%
Rien de
tout
cela :
8,0%
10/ Si
les élections
avaient
lieu
aujourd'hui,
pour
quel
parti
voteriez-vous?
(principaux
partis)
FPLP
3,7%
Fatah
37,2%
Hamas
25.0%
Indépendants
: 14,7%
FDLP
2,3%
Jihad
Islamique
3,1%
FIDA
1,6%
S
Aucun
6,5%
8-2
Coordinateur
de santé
palestinien
arrêté
sans
aucun
motif
Le 6
juin
2005, le
Dr Ahmad
Maslamani
a été
arrêté
chez
lui, à
Jérusalem,
par les
services
de sécurité
israéliens,
devant
les yeux
de ses
enfants.
Les
services
de sécurité
israéliens
n'ont
donné
aucun
motif
pour
cette
arrestation.
Le
mercredi
matin
non
plus,
quand le
Dr
Maslamani
a
comparu
devant
la cour
israélienne,
aucune
accusation
n'a été
formulée
à son
égard.
Il reste
cependant
détenu.
Le Dr
Maslamani
est
responsable
des
programmes
de santé
des
Health
Work
Committees
(HWC)
dans les
territoires
occupés
et Jérusalem
et
membre
du comité
de
coordination
PNGO, la
coupole
des ONG
palestiniennes.
HWC
offrent
des
soins de
santé
dans
plus de
60
villes
et
villages
en
Palestine
et est
une
organisation
partenaire
d'Oxfam-Solidarité
et de Médecine
pour le
Tiers
Monde.
Un
programme
d'aide
d'urgence,
avec de
l'aide
financière
du
gouvernement
flamand,
est
actuellement
en cours
; un
nouveau
dossier
pour
l'aide
d'urgence
attend
l'approbation
des
autorités
fédérales.
Le mois
passé,
le Dr
Maslamani
était
encore
en
visite
en
Belgique.
Oxfam-Solidarité
et Médecine
pour le
Tiers
Monde
protestent
vigoureusement
contre
cette
arrestation
non
motivée
et
demandent
que les
règles
d'un état
de droit
et des
droits
de la défense,
internationalement
reconnus,
soient
respectées.
Ils
demandent
aux
autorités
fédérales
et
flamandes
d'intervenir
dans le
même
sens
auprès
du
gouvernement
israélien.
Xavier
Declercq,
Directeur
Mobilisations
d'Oxfam-Solidarité
Bert De
Belder,
Coordinateur
de Médecine
pour le
Tiers
Monde
Health
Work
Committee
(HWC) est
une grande
organisation
non
gouvernementale
en
Palestine
qui a des
projets de
promotion
et d'éducation
à la santé
à Jérusalem
et les
territoires
occupés
Son
Directeur,
le DR
Maslamani,
a été
arrêté,
voici 17
jours, par
la sécurité
israélienne
sans
qu'aucune
charge
soit
retenue
contre
lui. Il
reparaîtra
pour la
quatrième
fois
devant la
cour
dimanche
26 juin
2005.
Nous nous
sentons
particulièrement
concernés
car isoler
le DR
Maslamani
de ses
fonctions
est une
situation
gravement
dommageable
pour le
droit à
la santé
du peuple
palestinien,
spécialement
les
enfants.
Vous
pouvez en
savoir
plus et
faire
quelque
chose en
consultant
le site:
http://www.health-now.org/
Solidairement
vôtre
Léa Mathy,
Line
Hedebouw
POUR
PROTESTER:
-
Douste-Blazy,
ministre
français
des
Affaires
étrangères:
http://www.diplomatie.gouv.fr/courrier/default.asp?code=actu
- Karel De
Gucht,
ministre
belge des
affaires
étrangères
kab.bz@diplobel.fed.be
-
Ambassade
de
Belgique
à Tel
Aviv
TelAviv@diplobel.org
Et
bien sûr,
l'ambassade
d'Israël
dans votre
pays.
Envoyer
copie à: info@intal.be
8-3 (pour
D...r)
Discours
de Hillary
Clinton
devant
l’ AIPAC
Bienvenue
à
Washington
pour
cette
conférence
extraordinaire
de l’AIPAC.
On m’a
dit que
l’assistance
dépassait
de loin
toute
autre
conférence
et
qu’elle
a
toujours
été
une des
plus
grandes
réunions
que
Washington
abrite
chaque
année.
Je vous
félicite
donc
d’être
ici en
si grand
nombre,
avec
cette énergie
et cet
enthousiasme.
Je
remercie
aussi
mon
amie
Bernice
qui a
si
bien
servi
l’AIPAC
, et
je félicite
Howard
Friedman,
le président
entrant.
Je
remercie
Howard
Kohr,
votre
directeur
exécutif,
Amy
Friedkin
et
tous
ceux
qui
travaillent
si
fort
pour
l’AIPAC
et pas
seulement
quand
il y a
une
grande
réunion,
comme
cette
conférence,
mais
chaque
jour,
travaillant
avec
nous
au
Congrès,
travaillant
ici à
Washington.
Je
voudrais
simplement
prendre
quelques
minutes
pour
discuter
des
enjeux
significatifs
que
rencontrent
les
Etats-Unis,
Israël
et
notre
monde
aujourd’hui.
Comme
vous
le
savez
mieux
que
personne,
les événements
du
Moyen-Orient
sont
absolument
cruciaux
pour
notre
espoir
d’un
monde
plus sûr,
plus sécurisé,
un
monde
dans
lequel
chaque
nation
est
libérée
de la
menace
du
terrorisme
global.
Et une
relation
forte
et
durable
entre
les
Etats-Unis
et
Israël
est
essentielle
pour
nos
efforts
dans
la
construction
de ce
monde
de
paix
et de
sécurité.
Comme
nous
le
savons
tous,
notre
avenir
ici,
dans
ce
pays
est lié
inextricablement
à
l’avenir
d’Israël
et du
Moyen-Orient.
Nous
pourrions
parler
d’un
tas de
choses,
et il
est
clair
que
beaucoup
a été
discuté.
Mais
dans
le
temps
pendant
lequel
on
m’a
donné
l’honneur
de
m’adresser
à
vous,
je
veux
commencer
par me
concentrer
sur
les
liens
profonds
et
durables
entre
les
Etats-Unis
et
Israël.
Pour
commencer,
ce
sont
des
liens
qui
vont
au-delà
des
intérêts
partagés.
Ce
sont
des
liens
forgés
dans
un
combat
commun
pour
les
droits
humains,
pour
la démocratie,
pour
la
liberté.
Ce
sont
des
liens
antérieurs
à la
création
de
l’état
d’Israël,
qui
sont réellement
antérieurs
à la
création
des
Etats-Unis
parce
qu’ils
sont
ancrés
dans
des
croyances
et des
valeurs
fondamentales
sur la
dignité
et les
droits
des
hommes
et des
femmes,
de
vivre
libres,
délivrés
de la
peur,
délivrés
de
l’oppression.
Et il
n’y
a pas
de
doute
que
ces
liens
et
valeurs
incroyablement
forts
resteront
le
principe
directeur
de
notre
relation
avec
notre
ami démocratique
et
allié,
Israël.
Mais
cependant,
Israël
n’est
pas
seulement
un ami
et un
allié
pour
nous,
mais
c’est
un
phare
de ce
que la
démocratie
peut
et
devrait
signifier.
C’est,
après
tout,
une démocratie
pluraliste.
C’est,
comme
beaucoup
d’entre
nous
le
savent
par
expérience
personnelle,
une démocratie
très
dynamique
avec
beaucoup
de
points
de
vue,
et ils
sont
exprimées
très
fréquemment
et
avec
vigueur.
Donc,
si les
gens
au
Moyen-Orient
ne
sont
pas sûrs
de ce
qu’est
la démocratie,
il
leur
suffit
de
regarder
Israël,
qui
est et
reste
une démocratie
vraie
et fidèle.
Mais
nous
savons
que
l’objectif,
l’objectif
important
et
essentiel
d’un
Moyen-Orient
en
voie
de démocratisation
est
complexe
et
n’est
pas
sans
risques.
Il
y a
quelques
mois,
j’ai
été
pour
la
seconde
fois
en
Irak,
au
Koweït,
en
Afghanistan
et au
Pakistan
et je
suis
revenue
pleine
d’espoir
par ce
que
j’avais
vu et
appris,
mais
aussi
avec
un
sentiment
de
prudence
sur la
manière
dont
nous
devrions
procéder.
En
Irak,
j’ai
vu de
première
main
les défis
journaliers
auxquels
sont
confrontés
les
Irakiens.
J’ai
rencontré
une
partie
de nos
troupes,
des
jeunes
hommes
et des
jeunes
femmes
pleins
de
courage
qui
sont
à
l’avant-garde
de la
liberté
en
Irak.
J’ai
rencontré
nos
représentants
civils
à
l’ambassade
et
dans
d’autres
institutions,
qui
risquent
leur
vie
pour
aider
les
Irakiens.
Et
j’ai
rencontré
des
représentants
de
l’ancien
gouvernement
irakien
par
intérim
et le
nouveau
gouvernement
irakien
élu,
ainsi
que
des
citoyens
irakiens
privés.
J’en
ai
retiré
plusieurs
impressions
extrêmement
réjouissantes.
Premièrement,
indépendamment
de ce
qu’on
pense
d’événements
qui
ont été
révélés
en
Irak,
il
n’y
a pas
de
doute
que
l’armée
américaine
s’est
acquitté
admirablement
(de
sa
mission),
avec
professionnalisme,
et que
tout
jeune
homme
et
toute
jeune
femme
qui
portent
l’uniforme
de
notre
pays méritent
notre
appui
qu’ils
soient
en
service
actif,
gardes
ou
troupe
de réserve.
Vous
savez,
c’est
dans
ce
genre
de
voyages
–
malgré
les
circonstances
parfois
dangereuses,
que je
souhaiterais
emmener
chacun
de mes
électeurs
–
tous
les 19
millions
d’entre
eux et
tout
autre
qui
pourrait
venir
–
pour
voir
de
première
main.
J’ai
volé
de
Bagdad
à
Fallujah
dans
un hélicoptère
Blackhawk,
j’ai
rencontré
des
Marines
qui
ont
libéré
Fallujah
des
rebelles
et des
terroristes.
J’ai
rencontré
beaucoup
d’autres
de nos
Marines
convaincus
de
leur
mission,
qui
essaient
d’apporter
la
liberté
aux
Irakiens.
Ils
sont
tout
comme
les
troupes
que
j’ai
vues
au
Koweït
et en
Afghanistan,
engagés
dans
cette
croyance
fondamentale
que
les
gens
ont le
droit
d’être
libres,
ont le
droit
de
choisir
leur
gouvernement,
ont le
droit
de déterminer
un
meilleur
avenir
pour
eux-mêmes
et
leurs
enfants.
J’espère
que
chacun
de
vous,
quand
vous
voyagerez
dans
vos
communautés
et vos
états,
aura
à cœur
de
remercier
ces
jeunes
gens
parce
qu’ils
paient
un
prix
très
lourd
: plus
de
1600
ont
perdu
la vie
; des
milliers
et des
milliers
sont
rentrés
au
pays
grièvement
blessés.
Grâce
aux
avances
en médecine
des
champs
de
bataille
et le
nouveau
gilet
pare-balles
que
nos
troupes
portent,
beaucoup
survivent
à
leurs
blessures
qui
auraient
tué
des
jeunes
hommes
et des
jeunes
femmes
des générations
précédentes.
Ainsi
il
n’y
a pas
de
doute
que
l’Amérique
a
emprunté
un
chemin
avec
sang
et trésor
( ???
treasure)
pour
essayer
de créer
les
conditions
pour
la démocratie
et la
liberté
au
Moyen-Orient
– ce
qui a
des
conséquences
pour
l’entièreté
de la
région,
pour
notre
sécurité
et
certainement
pour
Israël.
En
ce
moment
critique
dans
la
situation
compliquée
dans
laquelle
nous
nous
trouvons,
je
pense
qu’il
est
important
de
reconnaître
la
position
extraordinaire
adoptée
par le
Premier
ministre
Sharon
et le
gouvernement
démocratiquement
élu
d’Israël
en
prenant
les
risques
et les
défis
d’un
désengagement
et en
essayant
de négocier
avec
l’autorité
palestinienne
nouvellement
élue.
Le
Premier
ministre
– et
je
note
avec
plaisir
qu’il
me
succédera
à
cette
tribune
– et
l’état
d’Israël
auquel
il a
consacré
sa vie
entière,
prennent
une
risque
considérable.
Je
crois
que
c’est
notre
obligation
comme
amis,
supporters
et
alliés
d’Israël
de
soutenir
les
efforts
de
paix,
de
stabilité
et de
sécurité
d’Israël.
Mais
cela
signifie
plus
que
d’apporter
une
aide
économique
à
d’Israël
pour
qu’il
puisse
rester
fort
face
à des
menaces
permanentes.
Nous
devons
aussi
exiger
que le
Président
Abbas
démantèle
les
structures
de
terreur
que le
pouvoir
palestinien
a
utilisé
jusqu’ici.
Vous
le
savez,
dans
une démocratie,
même
une démocratie
(
???
fledgling)
, les
dirigeants
doivent
être
tenus
pour
responsables.
Et le
Président
Abbas
doit
être
tenu
pour
responsable
des
actes
commis
sous
sa
direction
. Je
sais
que
vous
demandez
à vos
sénateurs
et
représentants
de
signer
une
lettre
au Président
Bush
à ce
sujet,
et je
suis
fière
de
soutenir
ces
efforts
parce
qu’il
n’y
a pas
de
doute
qu’Israël
et son
gouvernement
démocratique
entreprennent
ces étapes
et
nous
les
soutenons,
il
doit y
avoir
une réciprocité
de
l’autre
côté
aussi.
Et
faire
des
progrès
vers
la
paix
et la
sécurité
demande
aussi
la fin
de la
barrière
de
haine
et les
incitations
qui
sont
encore
officiellement
autorisées
par
l’Autorité
palestinienne.
Mais
j’ai
été
soulagée
d’apprendre
cette
semaine
que
l’Autorité
palestinienne
avait
retiré
les
Protocoles
des
Anciens
de
Sion
de son
site
internet.
Ils y
auraient
été
inclus
sous
le
chapitre
"
histoire
du
sionisme
",
mais
de
toute
façon
que
faisaient-ils
là même
si
nous
sommes
soulagés
qu’ils
n’y
apparaissent
plus ?
Nous
devons
continuer
à
nous
montrer
vigilants
et
surveiller
la
haine
et
l’incitation
à la
haine
et
l’antisémitisme,
pas
seulement
chez
l’Autorité
palestinienne
mais
dans
le
monde
arabe
tout
entier.
Des
manuels
scolaires
saoudiens
caractérisent
les
Juifs
comme
mauvais.
Des
informations
iraniennes,
représentant
manifestement
l’opinion
de
leur
gouvernement,
ont
ajouté
crédit
au négationnisme
de
l’holocauste.
C’est
une
question
qui
doit
nous
inquiéter
tous.
Et
y a
cinq
ans je
me
trouvais
aux côtés
de mon
ami
Elie
Wiesel
pour dénoncer
cette
incitation,
cette
violence,
cet
antisémitisme
dans
les
manuels
scolaires
palestiniens.
Et
j’ai
travaillé
sur
cette
question
parce
que
pour
moi
c’est
une de
ces
questions
essentielles
–
comment
pouvons-nous
espérer
avoir
un
gouvernement
palestinien
démocratiquement
élu
si
leurs
manuels
scolaires
prêchent
encore
toujours
une
telle
haine,
et si
nous
tolérons
ceci,
si
nous
tolérons
que
cette
rhétorique
déshumanisante
se
poursuive
sans
opposition.
Parce
que ce
qui se
passe
c’est
que de
jeunes
esprits
sont
infectés
par
cet
antisémitisme
et
cela
ira à
l’encontre
de ce
que
nous
espérons
se
passera
les
années
qui
viennent
pendant
que
nous
travaillons
pour
la
paix
et la
stabilité.
Nous
devons
donc
continuer
à éclairer
d’un
large
spot
de
lumière
ces
messages
de
haine
et
cette
séduction
du
martyr
dans
ces
manuels
scolaires
et
dans
les médias
qui
s’emparent
de ces
jeunes
esprits
et les
entortillent
et les
pervertissent
et créent
une
nouvelle
génération
de
terroristes
et
d’insurgés.
Il
y a un
an et
demi
j’ai
tenu
un
hearing
avec
le sénateur
Specter
sur
les médias
palestiniens
et
j’ai
interrogé
sur
cette
question
le
représentant
de
l’Autorité
palestinienne
que
nous
avions
invité
à répondre
à la
commission
du Sénat.
Je
l’ai
poussé
à
reconnaître
que
quand
il
s’agit
d’enfants,
quels
que
soient
ces
enfants,
les
mettre
à
l’abri
de la
haine
et de
la
violence
devrait
être
la
priorité
numéro
un, de
leurs
familles
et de
leurs
gouvernements
et de
la
communauté
globale
toute
entière
pour
éviter
que
cette
haine
ne
couve.
Utiliser
les
enfants
comme
pions
dans
un
processus
politique
équivaut
à de
la
maltraitance
d’enfants,
et
nous
devons
dire
que
cela
doit
cesser
maintenant
!
Et,
bien
sur,
cette
infection
est
contagieuse,
et
peut
s’étendre
au-delà
des
territoires
palestiniens.
Elle
peut
se répandre
dans
d’autres
parties
du
monde
arabe,
et
peut
avoir
des répercussions
sur ce
qui
s’y
passe.
Et
bien sûr,
une
des régions
qui
m’inquiète
profondément
est
l’Iran
et sa
poursuite
d’armes
nucléaires,
parce
qu’un
Iran
possédant
l’arme
nucléaire
pourrait
ébranler
fondamentalement
les
fondations
de la
sécurité
globale.
Israël
serait
le
plus
immédiatement
et le
plus
profondément
menacé
par ce
développement,
mais
Israël
ne
serait
pas
seul.
Connaissant
l’histoire
de
l’Iran
et ses
liens
actuels
avec
les réseaux
terroristes,
comment
nous
sentirions
nous
ici en
Amérique,
si les
Iraniens
pouvaient
se
mettre
à
produire
des
armes
nucléaires
à
volonté
?
Comment
se
sentiraient
les
Européens,
si les
Iraniens
pouvaient
se
mettre
à
produire
des
armes
nucléaires
à
volonté
?
Donc
soyons
clairs
sans
équivoque.
Un
Iran
avec
l’arme
nucléaire
est
inacceptable,
mais
inacceptable
pas
simplement
pour
Israël
et les
Etats-Unis.
Cela
doit
être
inacceptable
pour
le
monde
entier,
à
commencer
par
les
gouvernements
et les
peuples
européens.
Je
sais
que
pendant
votre
conférence
et en
faisant
du
lobbying
à
Capitol
Hill,
vous
essayez
d’attirer
l’attention
sur la
menace
que
représente
un
Iran
nucléaire.
Et je
vous
loue
pour
cet
effort
;
c’est
une de
nos
plus sérieuses
priorités
de sécurité
et de
politique
extérieure.
Et
nous
devons
travailler
avec
nos
alliés
pour
empêcher
une
arme
nucléaire
iranienne
et en
faire
une
première
priorité.
Et
un des
groupes
terroristes
que
soutient
l’Iran
est le
Hezbollah.
Et
nous
savons
que le
Hezbollah
constitue
un
risque
directe
et
extrême
pour
la
stabilité
du
Moyen-Orient.
Le
retrait
de la
Syrie
du
Liban
– ce
qui
est
une très
bonne
nouvelle
pour
les
Libanais
– crée
aussi
une
opportunité
pour
le
Hezbollah
pour
causer
des
ravages.
Nous
devons
donc
rester
vigilants
pour
la
menace
terroriste
et œuvrer
à
mettre
fin au
flux
de
soutien
de la
Syrie
et de
l’Iran
au
Hezbollah.
Et
nous
devons
arriver
à
convaincre
nos
alliés
européens
de la
menace
que
constitue
le
Hezbollah
pour
l’ordre
dans
la région
et le
monde
civilisé,
et les
convaincre
de désigner
le
Hezbollah
comme
organisation
terroriste.
Et
les
Européens
doivent
faire
davantage
pour
couper
le
financement
et les
collectes
de
fonds
qui se
font
en
Europe
au
profit
du
Hezbollah,
du
Hamas
et du
Jihad
islamique
le
plus
vite
possible.
Mais
il y a
encore
beaucoup
d’autres
enjeux
importants
et
urgents
qui
doivent
être
à
notre
programme,
mais
je
sais
que
vous
allez
rencontrer
vos
représentants
et sénateurs
au (Capitol)
Hill,
vous
leur
présenterez
une
analyse
réfléchie
et irréfutable
des
autres
enjeux
qui
nous
attendent.
Je
vous
remercie
de non
seulement
être
désireux
de défendre
nos
valeurs
et
notre
relation
avec
Israël
mais
aussi
de
prendre
sérieusement
votre
responsabilité
de
citoyens
pour
faire
du
lobbying,
pour défendre,
pour
persuader
et
dissuader,
pour
discuter
ces
enjeux
cruciaux
avec
tous
ceux
qui
veulent
écouter.
Nous
vivons
un
moment
extraordinaire
de
l’histoire.
Certains
jours,
je
suis
très
optimiste,
et il
y en a
d’autres,
je le
confesse,
où je
suis
pessimiste.
Je
suppose
que ce
sont
les
risques
du métier.
Mais
ce
dont
je
suis
absolument
convaincue
est
que
nos
valeurs
communes,
des
valeurs
partagées
et
qu’illustrent
notre
pays
et
Israël,
sont
les
valeurs
justes,
les
valeurs
que
tout
un
chacun
devrait
avoir
l’opportunité
de
connaître,
de
comprendre
et, il
faut
l’espérer,
et
d’imiter.
Il
n’y
a pas
d’autre
choix
dans
le
monde
qui,
comme
le dit
Tom
Friedman,
a été
aplati.
Nous
pouvons
communiquer
avec
l’un
l’autre,
nous
pouvons
rapidement
nous
transporter
sur de
longues
distances,
nous
pouvons
suivre
les événements
qui se
déroulent
en
d’autres
endroits,
loin
de
nous.
Et
c’est
pourquoi
nous
devons
reconnaître
que
notre
lutte,
notre
lutte
permanente
pour
la
liberté
et la
démocratie
est le
seul
moyen
par
lequel
nous
pouvons
assurer
que
dans
ce
monde
qui rétrécit,
qui
s’aplatit,
nos
enfants
aurons
une
chance
(de
connaître)
la
paix
et la
sécurité.
Nous
ne
pouvons
pas
nous
soustraire
au
devoir
que
cette
époque
nous a
imposé.
Nous
pouvons
avoir
de
grands
– et
c’est
nécessaire
- débats
et
discussions
sur
les
meilleurs
moyens
de
procéder
et de
poursuivre
ces
objectifs
communs.
Nous
en
avons
besoin.
Nous
avons
besoin
de ce
débat
et de
cette
discussion
car
nous
sommes
sur un
territoire
inexploré.
Personne
ne
dispose
de
toutes
les réponses
et
nous
avons
besoin
de
l’intelligence
combinée
et des
bonnes
idées
du
plus
de
monde
possible.
Ainsi
ce que
vous
faites
aujourd’hui
n’est
pas
seulement
dans
l’intérêt
de
l’AIPAC,
pas
seulement
en
faveur
d’Israël,
pas
seulement
en
faveur
d’une
relation
solide
et
durable
entre
les
Etats-Unis
et
Israël
;
C’est
vraiment
en
faveur
du
genre
de
monde
que
nous
souhaitons
pour
nos
enfants
et,
pour
ceux
qui
ont
cette
chance,
nos
petits-enfants.
Et
nous
ne
pouvons
pas
nous
lasser.
C’est
un
chemin
long
et
ardu.
Israël,
les
Israéliens,
les
Juifs
américains
et la
diaspora
plus
large
connaissent
ce
combat
et ce
chemin
mieux
que la
plupart.
Ainsi,
si
nous décidons
de ne
pas
nous
lasser,
mais
de
poursuivre
ces
valeurs
ensemble,
je
suis
finalement
non
seulement
optimiste,
mais
confiante
que le
monde
verra
un
jour
meilleur
et
plus
lumineux
et nos
enfants
nous
remercieront
pour
l’avoir
rendu
possible.
Merci
à
vous
tous.
Que
Dieu
vous bénisse.
"